Ne bougez pas, Azure Arc vient à vous !

Ayant eu l’occasion de participer à un évènement conjoint entre TD SYNNEX, Microsoft et DELL et dédié à Azure Stack HCI, j’ai pu m’intéresser au service qui oeuvre dans l’ombre : Azure Arc. L’ouverture d’Azure sur d’autres sites IT que leurs propres datacenters est indispensable, beaucoup d’architectures IT reposent en effet sur des serveurs locaux, ou sont déjà hébergées auprès d’autres fournisseurs Cloud.

Dans cet article, nous allons effectuer ensemble plusieurs méthodes d’intégration très facile de serveurs au service Azure Arc. Nous en profiterons pour faire tour dans les fonctionnalités disponibles gratuitement ou payantes sur les ressources Arc déployées.

Qu’est-ce qu’Azure Arc ?

Azure Arc est une passerelle qui étend la plateforme Azure pour vous aider à créer des applications et des services ayant la souplesse nécessaire pour fonctionner dans des centres de données, à la périphérie et dans des environnements multiclouds.

Microsoft

Combien coûte Azure Arc ?

A la base, Azure Arc ne coûte rien. Il vous permet d’effectuer les actions suivantes sans débourser un seul centime :

  • Inventaires des ressources Azure Arc
  • Accès et sécurisation via l’attribution de droits RBAC
  • Gestion via l’outil Windows Admin Center

Mais certains services annexes sont payants :

  • Serveur SQL avec Azure Arc
  • Defender for Cloud
  • Azure Policy Guest Configuration
  • Azure Insights
  • Logs

Puis-je tester moi-même Azure Arc avec une VM Azure ?

Non cela n’est pas possible aussi facilement : Azure n’autorise pas d’intégrer directement une machine virtuelle provenant dans la Marketplace Microsoft dans Azure Arc :

Seulement tout le monde ne dispose pas d’une infrastructure IT prête à servir de cobaye pour tester Azure Arc. C’est pourquoi Microsoft propose Azure Arc Jumpstart.

Le Jumpstart fournit des guides étape par étape pour des scénarios Azure Arc indépendants qui intègrent autant d’automatisation que possible, des captures d’écran et des échantillons de code détaillés, ainsi qu’une expérience riche et complète lors de la prise en main de la plateforme Azure Arc.

azurearcjumpstart.io

Pour en avoir testé quelques-uns, c’est très facile et très bien expliqué.

De mon côté, je vous propose une alternative via un exercice facile pour intégrer des serveurs sur Azure Arc via l’utilisation de ressources uniquement hébergées sur Azure.

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Les prérequis suivants sont nécessaires pour réaliser cette démonstration d’Azure Arc :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Etape I – Déploiement d’un template ressources :

Pour créer des ressources intégrables dans Azure Arc, j’utilise un template développé par Microsoft et disponible depuis GitHub : Line-of-business application migration : à la base, ce template est destiné à tester le service Azure Migrate.

Ce dernier vous propose de déployer un serveur Hyper-V, dans lequel se trouve un applicatif web réparti sur plusieurs machines virtuelles et une base de données SQL.

Seule la partie initiale, encadrée en rouge, nous intéresse pour Azure Arc :

Par ce template, nous allons donc déployer une machine virtuelle Standard D8s v3 (8 vCPU, 32 GB memory) avec un rôle Hyper-V. Cette dernière hébergera 4 machines virtuelles :

  • Windows Server 2016 + SQL Server 2016
  • Windows Server 2012 Frontend web
  • Windows Server 2012 Frontend web
  • Ubuntu WAF

Comme annoncé plus haut, nous allons uniquement nous intéresser à la première étape : déploiement de l’application web via la machine virtuelle Hyper-V

Pour cela, cliquez ici pour charger la configuration du template directement dans votre tenant :

Renseignez les champs suivants et continuez :

Par défaut :
Le nom d’utilisateur demouser
Le mot de passe demo!pass123

Lancez la création et attendez une heure environ :

Prévoyez au moins une heure à partir du début du déploiement du template pour couvrir l’exécution des scripts.

Remarque : le déploiement du template prend environ 6 à 7 minutes. Une fois le déploiement du modèle terminé, plusieurs scripts supplémentaires sont exécutés pour amorcer l’environnement de laboratoire.

Récupérez l’adresse IP publique suivante :

Ouvrez un nouvel onglet depuis votre navigateur internet avec celle-ci. Vous devriez voir un site web affichant des réservations fictives d’hôtels :

Un déploiement correctement terminé devrait vous afficher cette page.

Supprimez le second groupe de ressources destiné aux tests d’Azure Migrate. Nous ne l’utiliserons pas dans le cadre de nos tests sur Azure Arc :

Ouvrez la machine virtuelle SmartHotelHost et cliquez sur Bastion :

Le service Bastion n’est pas créé, lancez son déploiement avec la configuration par défaut :

N’attendez pas la fin du déploiement de Bastion pour continuer.

Etape II – Configuration d’Azure Arc

La configuration d’Azure Arc est très rapide, utilisez la barre de recherche d’Azure pour retrouver le service Azure Arc :

Avant de commencer l’intégration de machines virtuelles à Azure Arc, nous allons créer un principal de service dédié à cette tâche. Ce principal de service va être utilisé pour l’authentification automatique pendant le processus d’intégration des ressources dans Azure Arc.

Cliquez dans le menu suivant :

Cliquez sur Créer :

Renseignez les champs, puis cliquez sur Créer :

Prenez soin de copier l’ID et le secret de principal de service dans un bloc-notes :

Revenez sur la page d’Azure Arc et constatez son apparition :

Une fois Azure Bastion entièrement déployé, retournez sur votre machine virtuelle SmartHotelHost, puis lancez une connexion RDP via Azure Bastion :

Renseignez les identifiants utilisés dans le template, puis cliquez sur Connecter :

La session RDP d’Azure Bastion s’ouvre alors dans un nouvel onglet de votre navigateur web :

Retournez sur le service Azure Arc depuis votre portail Azure, puis cliquez sur Ajouter dans la section Serveurs :

Plusieurs méthodes d’intégration à Azure Arc sont possibles. Le choix de la méthode va surtout dépendre du volume d’intégration à réaliser. Nous allons en tester plusieurs pour vous faire une meilleure idée.

Etape III – Test d’un ajout simple de serveur :

Cette méthode correspond à l’ajout d’un serveur unique sur Azure Arc. Ce premier script effectue les opérations suivantes :

  • Récupération de l’agent depuis le Centre de téléchargement Microsoft
  • Installation de l’agent sur le serveur
  • Création de la ressource serveur compatible avec Azure Arc

Pour utiliser ce script, cliquez comme ceci :

Azure commence par vous présenter les prérequis nécessaires pour assurer la communication entre le serveur et Azure Arc.

La communication repose sur le port 443 (HTTPS), cela nécessite une ouverture de pare-feu pour les flux sortant, et éventuellement la prise en charge d’un service proxy si besoin :

Aucun blocage réseau n’est présent dans notre environnement de test.

Cliquez sur Suivant et renseignez les champs :

Renseignez si besoin les étiquettes appropriées, puis cliquez sur Suivant :

Copiez le script suivant dans votre presse-papier :

Retournez sur la session RDP ouverte grâce à Azure Bastion, puis ouvrez la console Hyper-V :

Connectez-vous à la machine Windows smarthotelweb1 :

Renseignez le mot de passe de session Windows : demo!pass123

Dans cette nouvelle session, ouvrez la console PowerShell :

Collez le script donné par Azure Arc et appuyez sur Entrée pour lancer son exécution :

Comme attendu, le script procède au téléchargement et à l’installation de l’agent :

Identifiez-vous avec le compte Azure AD adéquat pour continuer le processus d’intégration :

Validez le processus d’authentification par un challenge MFA si besoin :

Fermez la fenêtre d’Internet Explorer :

Le script vous confirme la bonne création de l’objet serveur dans Azure Arc :

Retournez sur la page des serveurs Azure Arc, rafraîchissez la page si besoin :

Etape IV – Test d’un ajout de plusieurs serveurs :

Pour ajouter plusieurs serveurs à la fois sur Azure Arc, nous pouvons utiliser la seconde option.

Celle-ci génère un facilement script transportable puisqu’il gère l’authentification Azure via l’exploitation du principal de service créé précédemment. Ce script effectue les opérations suivantes :

  • Récupération de l’agent depuis le Centre de téléchargement Microsoft
  • Installation de l’agent sur le serveur
  • Création de la ressource serveur sur Azure Arc

Pour continuer, cliquez comme ceci :

Renseignez les champs et le principal de service, puis cliquez sur Suivant :

Renseignez si nécessaire les étiquettes appropriées, puis cliquez sur Suivant :

Copiez le script dans le presse-papier :

Retournez sur la session d’Azure Bastion. Sur la console Hyper-V, connectez-vous à la machine smarthotelweb2 :

Renseignez le même mot de passe : demo!pass123

Ouvrez la console PowerShell :

Collez votre script en prenant bien soin de remplacer le secret du principal de service par celui donné lors de sa création :

Attendez que le traitement d’intégration se termine :

Retournez sur la page des serveurs d’Azure Arc, rafraîchissez la page si besoin :

Nul besoin de fournir une authentification manuelle d’Azure, ce script est donc destiné à être utilisé pour importer massivement des serveurs sur Azure Arc.

Etape V – Test d’un ajout d’un serveur Linux

Azure Arc supporte également les serveurs fonctionnant sous distribution Linux ,via l’utilisation d’un autre script spécifique. Celui effectue les actions suivantes :

  • Récupération du script d’installation à partir du Centre de téléchargement Microsoft
  • Configuration du gestionnaire de packages pour approuver le référentiel
  • Téléchargement de l’agent à partir du référentiel de logiciels Linux de Microsoft
  • Installation l’agent sur le serveur
  • Création de la ressource de serveur sur Azure Arc

Pour continuer, cliquez encore une fois sur la seconde option :

Renseignez à nouveau les champs et le principal de service, puis cliquez sur Suivant :

Renseignez si besoin les étiquettes appropriées, puis cliquez sur Suivant :

Copiez le script dans le presse-papier :

Retournez sur la session d’Azure Bastion. Depuis le serveur Hyper-V, ouvrez directement une console PowerShell et connectez-vous à la machine UbuntuWAF via SSH:

Renseignez le mot de passe : demo!pass123

Collez le script donné par Azure Arc en prenant soin de modifier le secret, puis appuyez sur Entrée pour lancer son exécution :

Laissez la machine redémarrer au besoin :

Une fois le script correctement terminé, vérifiez sur le service Azure Arc l’apparition du serveur Linux :

Etape VI – Test d’un ajout d’un serveur SQL

Une machine virtuelle hébergeant un serveur SQL est également compatible avec Azure Arc et vous permet de le gérer dans votre inventaire. Le processus repose toujours sur le lancement d’un script. Ce dernier effectue les actions suivantes :

  • Vérification de la connectivité de votre environnement à Azure et à la machine spécifiée
  • Intégration de la machine hôte via l’agent Azure Connected Machine si absent
  • Initiation de la découverte d’instances SQL Server
  • Ajout des instances SQL Server de votre machine cible à Azure Arc

Cliquez comme ceci :

Renseignez les champs, puis cliquez sur Suivant :

Copiez le script dans le presse-papier :

Retournez sur la session d’Azure Bastion, sur la console Hyper-V, ouvrez une connexion vers le serveur smarthotelSQL1 :

Renseignez le mot de passe : demo!pass123 :

Désactivez la protection d’Internet Explorer :

Téléchargez Microsoft Edge par ce lien :

Validez les pop-ups d’Edge :

Ouvrez la console PowerShell :

Collez le script précédemment donné par Azure Arc et validez avec la touche Entrée :

Authentifiez-vous avec votre compte Azure. Si aucune fenêtre ne s’ouvre, saisissez l’URL dans votre navigateur web et authentifiez-vous avec votre compte Azure:

Cliquez sur Continuez :

Attendez que le script termine l’intégration du serveur SQL sur Azure Arc :

Une fois terminé, retrouvez le serveur SQL dans la liste des serveurs d’Azure Arc :

L’agent WindowsAgent.SqlServer est bien présent dans les extensions du serveur :

Retrouvez aussi le serveur SQL dans la liste ci-dessous d’Azure Arc :

Comme un serveur SQL Azure, cette intégration sur Azure Arc apporte une visibilité des bases de données ou apporte une intégration avec Microsoft Defender for SQL :

Etape VII – Test de fonctionnalités d’Azure Arc

Un grand nombre de fonctionnalités sont disponibles pour faciliter la gestion des serveurs intégrés sur Azure Arc. J’en ai sélectionné quelques-unes pour vous :

Windows Admin Center

Inauguré en 2018, Windows Admin Center est une interface web destinée à la configuration de serveurs, comme le ferait déjà Server Manager, mais à distance.

Voici un poster Microsoft récapitulant les fonctionnalités de Windows Admin Center :

Il est également possible de télécharger Windows Admin Center sur n’importe quelle machine Windows 10 (version 1709 ou ultérieure), ou Windows Server (version 2016 ou ultérieure) :

Dans notre exemple, l’installation de Windows Admin Center est nécessaire avant de pouvoir l’utiliser :

Lancez l’installation de Windows Admin Center :

Attendez plusieurs minutes :

Une fois terminée, la notification suivante apparaît alors :

Retournez sur le groupe des ressources Azure Arc pour y ajouter un rôle RBAC supplémentaire à votre identité Azure AD :

Ajoutez le rôle comme ceci :

Retournez sur Windows Admin Center et constatez la disparition de la notification, puis connectez-vous :

Patientez si besoin plusieurs minutes.

Retrouvez la console Windows Admin Center et toutes ses fonctionnalités, comme :

  • Accès au registre Windows
  • Configuration réseau et pare-feu
  • Accès aux journaux d’évènements Windows
  • Explorateur de fichiers

Il est même possible d’ouvrir une session RDP depuis Windows Admin Center ????

Renseignez le mot de passe de session : demo!pass123

Defender for Cloud

Microsoft Defender pour les serveurs fournit la détection des menaces ainsi que des défenses avancées à vos machines Windows et Linux, qu’elles s’exécutent dans Azure, AWS, GCP ou localement. Microsoft Defender pour les serveurs est disponible dans deux plans :Microsoft Doc

Autrement dit, l’intégration d’une ressource dans Microsoft Defender active un grand nombre de mesures de sécurité (capteurs de faille, évaluation des vulnérabilités, threat intelligence, …), mais apporte également la possibilité de piloter ses alertes et ses incidents depuis le centre de sécurité Microsoft.

Deux plans sont disponibles selon le serveur concerné et les fonctionnalités recherchées. Le plan 2 correspond à l’ancien plan appelé Defender for Server :

La liste des avantages de Defender for Server se trouve ici.

L’activation de Defender for Server est facile, cliquez sur un des serveurs Azure Arc, puis rendez-vous dans la section Sécurité et enfin cliquez comme ceci :

Cliquez sur la souscription hébergeant vos ressources Azure Arc :

Activez le plan destiné à Defender for Servers :

Que le serveur soit sous Linux ou Windows, l’installation d’agent est réalisé de la même manière que pour des ressources Azure :

Azure Policy Guest configuration

Comme pour des ressources Azure, Azure Policy prend en charge l’audit de l’état de votre serveur compatible avec Azure Arc grâce aux politiques de configuration des invités. Les définitions de configuration d’invité d’Azure Policy peuvent auditer ou appliquer des paramètres à l’intérieur de la machine.

Il est à noter que ce service est payant pour des ressources non-Azure :

Contrairement à Defender for Cloud où l’activation est possible depuis une souscription Azure pour l’ensemble des ressources de même type, l’activation de cette fonctionnalité doit s’effectuer sur chacun des serveurs Azure Arc :

Cochez les cases voulues :

Les nouvelles polices sont bien visibles, mais en attente de lancement :

Retournez sur l’Hyper-V pour arrêter la machine virtuelle :

Une fois arrêté, redémarrer là :

Attendez un bon quart d’heure pour espérer voir des résultats sur les polices :

Surveillance

Comme pour les ressources Azure, la sauvegarde des logs est aussi disponible. L’activation de Defender for Server Plan 2 automatise sa mise en place et intègre dans le coût 500 Mo journalier pour les logs :

Insights

L’activation de capacités de surveillance supplémentaires permet d’obtenir des informations sur les performances et les dépendances de vos ressources de l’Arc.

Cliquez-ici pour configurer les paramétrages :

Activez le service :

Un Log Analytics Workspace est nécessaire. Choisissez-en un existant ou créez-en un nouveau :

En entendant le déploiement complet, consultez la liste des extensions pour voir apparaître AMA :

AzureMonitorWindowsAgent pour Windows
AzureMonitorLinuxAgent pour Linux

Il faut bien attendre un peu pour avoir de la donnée et en tirer des analyses intéressantes.

Il restera encore beaucoup à dire sur d’autres fonctionnalités, telles que Machine Configuration ou Centre de gestion des mises à jour, …

Conclusion

Microsoft démontre sous ouverture à d’autres environnements via Azure Arc. La centralisation des opérations sur le portail Azure sans tenir compte de la provenance de la ressource IT est une belle avancée car elle facilite la gestion d’infrastructure. Cela permet en plus de pouvoir toujours profiter des derniers services ajoutés par Microsoft.

Déployez des bases de sécurité Azure en 10 min

Configurer la sécurité sur Azure en seulement 10 minutes ? Et pourquoi pas en 9 minutes ? Cette course au temps ne veut rien dire ! La sécurité est une tâche constante, et passe presque toujours par différentes phases, comme la découverte, l’analyse et la configuration. Néanmoins, une approche directe est malgré tout possible sur certains éléments élémentaires de sécurité.

Microsoft le rappelle très régulièrement, le premier risque identifié provient d’identités mal sécurisées :

Chaque jour, plus de 300 millions de tentatives de connexion frauduleuses à nos services Cloud sont enregistrées. Les cyberattaques ne ralentissent pas, et il convient de noter que de nombreuses attaques ont réussi sans l’utilisation de technologies avancées. Il suffit d’une seule d’identité compromise pour provoquer une violation de données. Cela montre à quel point il est essentiel de garantir la sécurité des mots de passe et une authentification forte.

Microsoft Blog

Par où commençons-nous ?

Déjà par lire mon article sur la sécurité, accessible juste ici ????. Plus sérieusement, commencer par assimiler quelques notions, comme la défense en profondeur ou le Zéro Trust.

Principe de sécurité en couche

Comme un oignon, chaque couche de sécurité apporte des mesures, passives ou actives, empêchant ou retardant l’accès à la donnée, élément critique de toute entreprise :

Qu’est-ce que TD SYNNEX peut faire pour ma sécurité ?

Travaillant chez TD SYNNEX depuis plusieurs années, j’accompagne des partenaires IT dans la conception d’architecture sur Azure. La collaboration entre Microsoft et TD SYNNEX est très forte, nous distribuons tous les produits Cloud de Microsoft via une marketplace.

Disposant de compétences techniques en interne, nous développons aussi nos propres solutions pour faciliter et automatiser toujours plus la mise en place de solutions innovantes sur Azure.

Concernant la sécurité, TD SYNNEX n’est pas en reste et propose une nouvelle solution appelée SMB Fraud Défense. Il s’agit d’une solution, dite Click-to-Run, donc prête à l’emploi : quelques clics suffisent pour mettre en place la solution sur un tenant Azure.

Que fait exactement la solution SMB Fraud Defense ?

Voyez un tenant Microsoft comme une maison : les identités et les périphériques sont les portes et les fenêtres. Il est donc évident que ces points des entrées à la donnée :

Des mesures de sécurité sont nécessaires protéger la donnée. Voici une liste non exhaustive des fonctionnalités facilement activables depuis SMB Fraud Defense :

  • Protection des identités Azure AD :
    • Création de scénarios d’accès conditionnel avec MFA
    • Restriction géographique par pays
    • Blocage d’anciens protocoles d’authentification
    • Gestion de l’expiration des mots de passe
    • Verrouillage des identités intelligent
  • Protection des ressources Azure :
    • Mise en place de budgets et notifications
    • Restrictions géographiques
    • Restrictions de familles de machines virtuelles

Combien coûte SMB Fraud Defense ?

Rien du tout ????, aucun frais à prévoir du côté de TD SYNNEX ou de Microsoft.

Comment procède-t-on pour déployer SMB Fraud Defense ?

Quelques étapes sont nécessaires et sont décrites dans les lignes de cet article, rien de plus.

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Avant tout, le déploiement d’une solution Click-to-Run nécessite la mise en place d’un partenariat entre un vous et TD SYNNEX. En effet, ces solutions ne sont disponibles à l’achat qu’uniquement depuis notre Marketplace. Pour cela, cliquez ici.

Le second prérequis est de disposer d’un tenant Azure et d’une souscription Azure Plan acheté via la Marketplace de TD SYNNEX.

Etape I – Achat de la solution Click-to-Run SMB Fraud Defense :

Comme indiqué plus haut, SMB Fraud Defense est gratuit mais demande malgré tout par un provisionnement par depuis la Marketplace de TD SYNNEX.

Une fois votre Azure Plan en place, cliquez sur Modifier :

Parcourez la liste des solutions Click-to-Run disponibles à l’installation, et cliquez sur Acheter SMB Fraud Defense :

Note : La mise en place de la solution vous alerte sur l’incompatibilité avec des solutions MFA externe à Azure

Une fois que vous avez accepté ce message, la plate-forme vérifie la bonne configuration initiale du tenant :

Etape II – Déploiement de la solution Click-to-Run SMB Fraud Defense :

Juste avant de déployer SMB Fraud Defense, il est nécessaire de préparer 3 conditions sur le tenant cible, car la solution analyse les 3 points suivants :

  • Paramètre de sécurité par défaut d’Azure
  • Gestionnaire de coûts Azure
  • Souscription d’une licence Azure AD Premium (Plan 1 ou Plan 2)

Voici un détail point par point pour réussir la préparation et leur statut attendu :

Paramètre de sécurité par défaut d’Azure – désactivé :

La mise en place d’une sécurité personnalisée nécessite la désactivation de la sécurité par défaut d’Azure. Voici ce que cette dernière contient.

Sa désactivation est donc possible via ce menu :

Mais elle est aussi désactivable via le portail d’Azure AD :

Désactivez alors celle-ci en spécifiant un motif justifiant l’opération :

Gestionnaire de coûts Azure – Activé :

La mise en place de budget et d’alerte sur la consommation Azure nécessite l’activation du gestionnaire de coûts Azure.

En effet, la mise en place d’une souscription Azure Plan via un partenaire CSP ne l’active pas par défaut. Il est donc nécessaire de vous rapprocher de votre fournisseur CSP pour l’activation du Gestionnaire de coûts.

Souscription d’une licence Azure AD Premium Plan 1 ou Plan 2 – Souscrite :

La mise en place de l’accès conditionnel sur Azure AD nécessite de disposer d’une licence Azure AD Premium Plan 1 ou Plan 2 :

Pour un déploiement optimal, il est conseillé d’en disposer pour profiter de l’ensemble des avancées de SMB Fraud Defense, comme l’accès conditionnel avec prise en compte de l’évaluation du risque à la connexion.

Vous pouvez activer une licence Azure AD Premium Plan 2 en version d’essai directement depuis le portail Azure AD :

Une fois la version d’essai activée, pensez à affecter une licence Azure AD Premium Plan 2 à un utilisateur votre tenant.

Une fois ces 3 points corrects sur votre environnement, vous pouvez commencer la configuration sur chacun des onglets :

Etape III – Configuration de la solution Click-to-Run SMB Fraud Defense :

Cette configuration est divisée en 5 onglets :

  • Localisation
  • Budget
  • Accès conditionnel
  • Méthodes d’authentification
  • Polices

Note : cliquez sur Déployer à la fin, une fois seulement tous les onglets configurés.

A / Localisation

Des informations sont nécessaires pour le bon déploiement des polices Azure. Pour cela, choisissez une région Azure dans le menu déroulant et spécifiez le nom d’un groupe de ressources :

B/ Budget

La mise en place d’un budget est une bonne approche pour suivre la consommation Azure en fonction de l’estimation faite au début du projet :

La mise en place d’alertes l’est tout autant pour éviter les dépassements et donc les factures salées :

Vous pouvez indiquer plusieurs adresses emails pour les notifications.

C/ Accès conditionnel

La gestion identitaire d’Azure passe par Azure Active Directory (Azure AD). La sécurisation d’environnement Azure passe donc avant tout par celui-ci.

Vous pouvez contrôler l’accès à vos applications cloud basées sur l’emplacement réseau d’un utilisateur. La condition d’emplacement est couramment utilisée pour bloquer l’accès à partir des pays/régions d’où votre organisation sait que le trafic ne doit pas provenir :

La MFA propose donc d’aller plus loin que le couple classique identifiant / mot de passe. L’authentification multifacteur d’Azure AD impose de mettre en place les 3 méthodes d’authentification suivantes :

  • Un élément que vous connaissez (ex. mot de passe)
  • Un élément que vous possédez (ex. un appareil de confiance, comme un smartphone)
  • Un élément qui vous définit : (ex. identifiant biométrique, tel qu’une empreinte digitale)

Les périphériques et les applications accédant à vos données se doivent d’être protégés.

Il est toujours utile de joindre les périphériques à Azure AD. Comme pour un Active Directory, la connaissance de ces derniers apporte une meilleure maitrise de la sécurité lors de la création de règles de sécurité :

N’ayant pas de poste joint à Azure AD sur cet environnement de démo, je n’active donc pas ces 2 options dans la configuration.

D/ Méthodes d’authentification

Toujours sur la protection des identités, certaines options supplémentaires sont encore configurables :

Le verrouillage intelligent empêche les attaquants de pénétrer dans le système, tout en permettant à vos utilisateurs d’accéder à leur compte et de travailler :

Le déploiement local de Protection de mots de passe d’Azure AD utilise les mêmes listes globales et personnalisées de mots de passe interdits qui sont stockées dans Azure AD, et effectue les mêmes vérifications des modifications de mot de passe localement :

Comme annoncé avant, la validation en deux étapes permet de renforcer la sécurité de votre compte Microsoft en exigeant une deuxième étape de validation lorsque vous vous connectez.

En plus de votre mot de passe, vous pouvez générer un code par l’application Microsoft Authenticator sur votre téléphone :

Autrement, le standard de sécurité FIDO2 répond à ce problème en s’appuyant là aussi sur une authentification à deux facteurs basés sur l’utilisation de clés de sécurité (clés FIDO2) et de tokens (jetons d’authentification) :

E/ Polices

Les polices d’Azure sont un moyen de contrôler les déploiements des ressources. La solution SMB Fraud Defense vous propose de restreindre les SKUs de familles de machines virtuelles. Cela bloque alors les SKUs les plus coûteux :

Azure offre à ses clients la flexibilité de déployer des applications là où ils en ont besoin. Une région Azure a une tarification et une disponibilité de service distinctes.

Ici, Il est vous possible de restreindre le déploiement sur certaines régions Azure, mais aussi d’activer d’autres fonctionnalités de sécurité :

Tous les onglets ont maintenant été passés en revue, il ne vous reste qu’à déployer la configuration.

Etape IV – Déploiement de la solution Click-to-Run SMB Fraud Defense :

Pour cela, cliquez ici pour lancer le déploiement et attendez quelques minutes :

Une fois le déploiement terminé, un email de notification est également envoyé, et le status de la solution C2R change :

Etape V – Contrôle du déploiement sur le tenant :

Le déploiement est maintenant terminé, une vérification sur le tenant permet de s’assurer la présence de toutes les options choisies durant la phase de la configuration.

A / Localisation

Consultez votre portail Azure et vérifiez la présence du groupe de ressources sur votre souscription Azure Plan :

B/ Budget

Toujours sur la souscription Azure, contrôler l’ajout du budget reprenant le montant configuré :

Cliquez dessus et éditez le pour vérifier la présence des 2 alertes :

C/ Accès conditionnel

La configuration de la restriction géographique s’effectue depuis le portail Azure AD. Consultez la sécurité pour voir l’apparition du pays sélectionné dans les zones de confiance :

Toujours dans Azure AD, chaque option activée a généré la création d’une ou plusieurs polices d’accès conditionnel, toujours en mode audit au moment du déploiement :

D/ Méthodes d’authentification

Le contrôle de la désactivation de l’expiration du mot de passe se fait via le portail Microsoft 365 :

Quant à lui, le contrôle du seuil de verrouillage du compte se fait via le portail Azure AD :

La configuration des deux méthodes MFA d’authentification se retrouve juste ici :

E/ Polices

Du côté d’Azure, contrôlez les polices déployées :

Un clic sur une police affiche le détail de la configuration, comme la région autorisée ou les SKUs interdits :

Conclusion

Alors, finalement nous ne sommes pas si loin des 10 minutes ???? ?

Plus sérieusement, je trouve que ce type de solution est une bonne approche quand on voit l’éparpillement des principales mesures de sécurité, qui sont maintenant indispensables pour sécuriser au minimum un tenant Microsoft.

SMB Fraud Defense de TD SYNNEX doit être perçue comme un point de départ à une configuration sécuritaire, et facile son automatisation lors de la création de tenants.

Enfin, il faut garder en tête que ce type de solution Click-to-Run évolue sans cesse chez TD SYNNEX, grâce aux feedbacks et aux évolutions du Cloud Microsoft ????

Azure Virtual Desktop ❤️ FIDO2

Rassurez-vous, Azure Virtual Desktop propose depuis longtemps une intégration avec l’accès conditionnel disponible sur Azure AD. Ce billet, datant déjà de 2019, écrit par Freek Berson, nous montre bien l’intégration entre AVD et FIDO2.

Je souhaitais malgré tout vous écrire un article en français pour détailler le processus de mise en place FIDO2 et les possibilités intéressantes avec AVD.

Qu’est-ce que FIDO2 (Fast IDentity Online 2) ?

La réponse de l’industrie au problème des mots de passe.

FIDO Alliance

Exit donc l’utilisation d’un simple du mot de passe pour valider un processus d’authentification. FIDO2 a été développé par la FIDO Alliance et est à ce jour leur dernière norme.

FIDO2 est bâti sur des spécifications Web Authentication, ou WebAuthn, du World Wide Web Consortium (W3C), donc universel mais disposant de capacités supplémentaires.

Cette vidéo en français explique plusieurs de ces avantages :

  • USB-A ou C ou encore NFC
  • Absence de donnée personnelle sur la clef
  • Code PIN de protection
  • Zone de contact pour valider une présence physique
  • Utilisation pour plusieurs comptes
Bon conseil : toujours avoir deux clefs ????.

Puis-je utiliser une clef FIDO2 pour m’authentifier sur Azure AD ?

Oui, Azure AD supporte un grand nombre de méthodes renforcées pour sécuriser l’authentification des utilisateurs. Vous pouvez retrouver cette liste ici, ou dans le portail Azure, via la page des Méthodes d’authentification :

D’une manière générale, Microsoft déconseille l’utilisation unique de mot de passe pour authentifier un compte (Voir tableau ci-dessous). Azure AD propose à ce jour différentes méthodes dans le cadre d’un processus d’authentification multifacteur :

  • Windows Hello Entreprise
  • Microsoft Authenticator
  • Clés de sécurité FIDO2

Ai-je besoin d’une licence particulière pour utiliser FIDO2 ?

FIDO2 n’exige pas de licence particulière, mais l’accès conditionnel en demandera une. En effet, pour intégrer FIDO2 dans une ou plusieurs polices d’accès conditionnel, il vous faudra une licence Azure Premium P1 ou P2 pour tous les utilisateurs concernés.

FonctionnalitéAzure AD Free – Paramètres de sécurité par défaut Azure AD Free – Administrateurs généraux uniquementOffice 
365
Azure AD Premium P1Azure AD Premium P2
Accès conditionnel
Accès conditionnel basé sur les risques

Il ne faut pas confondre l’accès conditionnel qui vient en remplacement, car plus abouti et personnalisable que la MFA de base ou les paramètres de sécurité par défaut :

StratégieParamètres de sécurité par défautAccès conditionnelAuthentification multifacteur par utilisateur
Gestion
Ensemble standard de règles de sécurité pour garantir la sécurité de votre entreprise
Activé/désactivé en un clic
Inclus dans la gestion des licences Office 365
Modèles préconfigurés dans l’assistant Centre d’administration Microsoft 365
Flexibilité de la configuration
Fonctionnalité
Exempter les utilisateurs de la stratégie
Authentification par appel téléphonique ou SMS
S’authentifier par Microsoft Authenticator et jetons logiciels
Authentification par FIDO2, Windows Hello Entreprise et les jetons matériels
Bloque les protocoles d’authentification hérités
Les nouveaux employés sont automatiquement protégés
Déclencheurs MFA dynamiques en fonction des événements à risque
Stratégies d’authentification et d’autorisation
Configurable en fonction de l’emplacement et de l’état de l’appareil
Prise en charge du mode « Rapport seul »

Où peut-on se procurer des clefs FIDO2 ?

Microsoft met à disposition cette liste de fournisseur proposant justement des clefs FIDO2 :

FournisseurBiométrieUSBNFCBLECertifié FIPSContact
AuthenTrendyyyynhttps://authentrend.com/about-us/#pg-35-3
Cirightnnynnhttps://www.cyberonecard.com/
Ensurityyynnnhttps://www.ensurity.com/contact
Excelsecuyyyynhttps://www.excelsecu.com/productdetail/esecufido2secu.html
Feitianyyyyyhttps://shop.ftsafe.us/pages/microsoft
Fortinetnynnnhttps://www.fortinet.com/
Giesecke + Devrient (G+D)yyyynhttps://www.gi-de.com/en/identities/enterprise-security/hardware-based-authentication
GoTrustID Inc.nyyynhttps://www.gotrustid.com/idem-key
HIDnyynnhttps://www.hidglobal.com/contact-us
Hypersecunynnnhttps://www.hypersecu.com/hyperfido
IDmelon Technologies Inc.yyyynhttps://www.idmelon.com/#idmelon
Kensingtonyynnnhttps://www.kensington.com/solutions/product-category/why-biometrics/
KONA Iynyynhttps://konai.com/business/security/fido
NeoWavenyynnhttps://neowave.fr/en/products/fido-range/
Nymiynynnhttps://www.nymi.com/nymi-band
Octatcoyynnnhttps://octatco.com/
OneSpan Inc.nynynhttps://www.onespan.com/products/fido
Swissbitnyynnhttps://www.swissbit.com/en/products/ishield-fido2/
Thales Groupnyynyhttps://cpl.thalesgroup.com/access-management/authenticators/fido-devices
Thetisyyyynhttps://thetis.io/collections/fido2
Token2 Switzerlandyyynnhttps://www.token2.swiss/shop/product/token2-t2f2-alu-fido2-u2f-and-totp-security-key
Solutions TrustKeyyynnnhttps://www.trustkeysolutions.com/security-keys/
VinCSSnynnnhttps://passwordless.vincss.net
Yubicoyyynyhttps://www.yubico.com/solutions/passwordless/

Pour effectuer mes tests sur mon environnement Azure, j’ai décidé d’acheter deux clefs USB-A sous forme de pack auprès de Token2 Switzerland, au prix de 23€, frais de port compris :

Comment procède-t-on pour intégrer FIDO2 à Azure Virtual Desktop ?

Le processus d’installation est très simple, il vous faudra néanmoins quelques prérequis pour arriver à une intégration complète. Dans ce tutoriel, nous allons mettre en place une clef FIDO2 pour un utilisateur et créer deux polices d’accès conditionnel dédiées à AVD :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Les prérequis suivants sont nécessaires pour réaliser cette démonstration avec AVD :

  • Un poste sous Windows 10 (1903) ou supérieur
  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide
  • Un environnement AVD déployé (je vous conseille de suivre ce tutoriel)
  • Une licence Azure AD Premium Plan 1 ou Plan 2

Si votre tenant ne dispose d’aucune licence Azure AD Premium, vous pouvez activer une licence Azure AD Premium Plan 2 en version d’essai directement depuis le portail Azure AD :

Une fois la version d’essai activée, pensez à affecter une licence Azure AD Premium Plan 2 à un utilisateur votre tenant.

Etape I – Configuration du code PIN :

Azure AD exige que les clés de sécurité soient protégées par un code PIN. Insérer votre clef FIDO2 dans un port USB et allez dans les paramètres de votre poste pour le définir :

Cliquez ici pour configurer la clef :

Touchez la zone prévue à cet effet pour continuer :

Définissez un code PIN et confirmez-le :

Etape II – Activation de FIDO2 sur Azure AD :

Sur le portail d’Azure AD, consulter les paramètres de Sécurité via le menu suivant :

Cliquez sur Méthodes d’authentification :

Cliquez sur la ligne FIDO2 :

Activez la fonctionnalité FIDO2, puis cliquez sur Configurer :

Sauvegardez-là avec les options de base :

Quelques minutes sont parfois nécessaire pour continuer sur la configuration FIDO2 au niveau de l’utilisateur. Ne vous inquiétez pas si les écrans suivants ne sont pas encore identiques au tutoriel.

Etape III – Enrôlement d’une clef FIDO2 sur un compte Azure AD :

Comme dit précédemment, la clef FIDO2 n’embarque aucune information personnelle sur les comptes associés à celle-ci. Vous pouvez donc sans souci utiliser la même clef pour plusieurs comptes Azure AD.

Dans mon cas, j’ai créé un nouvel utilisateur pour retester un enrôlement complet.

Rendez-vous sur la page myaccount de Microsoft avec votre utilisateur de test, puis cliquez les Informations de sécurité :

Cliquez ici pour ajouter la première clef FIDO2 :

Dans mon cas, Azure m’avertit que mon utilisateur de test ne dispose d’aucune autre méthode MFA, j’en profite donc pour mettre en place le SMS comme seconde méthode :

Une fois terminé, recommencez le processus pour arriver sur cet écran :

Azure AD entame une communication avec la clef FIDO2 :

Plusieurs messages d’information de Windows 10 vont se succéder :

Renseignez le PIN de votre clef FIDO2, puis continuez :

Touchez la zone prévue à cet effet pour terminer :

Il ne vous reste plus qu’à donner un nom à cette première clef FIDO2 :

Comme il est fortement conseillé, recommencer la même opération avec une seconde clef FIDO2, utilisable en cas de secours :

Etape IV – Test de FIDO2 :

Avant d’aller plus loin dans l’intégration avec Azure Virtual Desktop, je vous conseille de tester l’authentification utilisateur avec sa clef FIDO2. Pour cela ouvrez le navigateur de votre choix en mode privé et allez sur la page web office.com.

Cliquez-ici pour vous authentifier :

Au lieu de saisir le mot de passe du compte de test, cliquez comme ceci :

Renseignez le code PIN de votre clef FIDO2 :

Touchez la zone prévue à cet effet pour confirmer l’authentification :

Cliquez enfin sur Non :

Et vous voilà correctement authentifié sur le portail Office365 ????

Etape V – Création d’une méthode d’authentification renforcée :

En faisant différents tests, je me suis rendu compte que l’on pouvait intégrer le mécanisme FIDO2 à plusieurs niveaux d’AVD.

Pour rappel, je suis partie d’un environnement Azure Virtual Desktop existant et équivalent à ce qui est détaillé dans cet article : Simplifiez l’authentification des utilisateurs d’AVD joint Azure AD avec Single Sign-on – Jean-Loup & Azure (jlou.eu).

Encore en préversion à ce jour, connectez-vous au portail d’Azure et rendez-vous dans le service Azure AD avec un compte administrateur adéquat :

Ouvrez le menu Sécurité :

Cliquez sur Méthodes d’authentification :

Cliquez sur Méthodes d’authentification renforcées pour en ajouter une nouvelle :

Terminez la création de celle-ci :

Etape VI – Test de l’accès conditionnel au premier niveau :

Toujours dans votre portail Azure AD, retournez dans la section Sécurité puis cliquez sur Accès conditionnel :

Créez votre nouvelle Police :

Saisissez un nom à votre police et sélectionnez votre utilisateur de test :

Ajoutez l’application Azure Virtual Desktop :

Terminez la configuration en autorisant l’accès sous réserve de satisfaire votre nouvelle méthode d’authentification renforcée :

Attendez quelques minutes et ouvrez votre client Windows d’Azure Virtual Desktop pour tester votre première police d’accès conditionnel :

Renseignez le compte Azure de votre utilisateur de test et constatez la présence de ce message :

Touchez la zone prévue à cet effet pour terminer l’authentification :

Félicitations ! Votre accès AVD est bien protégé par la clef FIDO2 ????.

Etape VII – Test de l’accès conditionnel au second niveau :

En parcourant les fonctionnalités de l’accès conditionnel d’Azure AD, j’ai remarqué une seconde application du Cloud Azure très intéressante :

J’ai donc créé une seconde règle d’accès conditionnel, avec les mêmes autres paramètres pour intégrer un mécanisme FIDO2 au moment de l’ouverture de session Windows d’AVD :

Sur votre application Azure Virtual Desktop, cliquez sur l’icône pour ouvrir une session AVD :

Attendez que le processus continue :

Choisissez le compte autorisé à AVD et disposant d’une clef FIDO2 :

Renseignez le code PIN de votre clef FIDO2 :

Touchez la zone prévue à cet effet pour confirmer l’authentification :

Attendez que la session AVD s’ouvre :

Conclusion

Cette combinaison AVD + AD + FIDO2 fut très intéressante à tester, et assez simple à mettre en place. Cette flexibilité nous montre aussi l’infinité de scénarios possibles pour augmenter la sécurité des utilisateurs sans pour autant rendre le quotidien lourd ou invivable.

Enfin, profitez-en pour sécuriser un peu plus vos comptes à vous ????

Privatisez l’accès de votre AVD

Azure Virtual Desktop continue encore d’évoluer et s’associe maintenant avec un autre service réseau du cloud Microsoft : Azure Private Link. En ce début du mois de novembre, Microsoft vient de l’ouvrir en préversion publique pour tester cette fonctionnalité. L’idée est donc de sécuriser d’avantage, par une restriction encore plus poussée, l’accès au service Azure Virtual Desktop.

Pourquoi restreindre un service Cloud ?

Pour répondre à une demande provenant de certaines entreprises. Beaucoup d’entre-elles ont même des exigences légales et ne souhaitent donc pas faire passer un flux réseau à travers internet, quand bien même il s’agirait de communications en HTTPS.

Il paraissait donc important que Microsoft propose ce type de fonctionnalité pour permettre à au service à Azure Virtual Desktop d’être 100% en dehors du web.

Pour parvenir à la mise en place de cette fonctionnalité, Microsoft met déjà à disposition plusieurs documentations, disponibles uniquement en anglais pour l’instant :

Qu’est-ce qu’Azure Private Link ?

En deux mot, Azure Private Link vous permet d’accéder aux services Azure PaaS (par exemple du stockage Azure, compte le compte de stockage ou encore une base de données SQL) depuis votre réseau virtuel :

Voici une vidéo qui aborde le sujet dans son entièreté :

Comment va fonctionner Azure Virtual Desktop avec Private Link ?

Comme pour les autres services proposant cette association, le trafic entre le réseau virtuel et Azure Virtual Desktop transitera par le réseau « dorsal » de Microsoft, ce qui signifie que vous n’aurez plus besoin d’exposer votre AVD à l’Internet.

En termes de sécurité, transiter son trafic dans le réseau « connu » et sécurisé de Microsoft renforcera toujours un peu plus la protection de vos données.

A quel moment intervient le Private Link dans le chemin de connexion entre l’utilisateur et AVD ?

Il peut intervenir à plusieurs niveaux. En effet, la connexion est décomposée en différentes étapes et avec plusieurs composants. Il est alors possible de choisir quelles connexions ont le droit ou non de transiter par internet.

C’est d’ailleurs pour cela que plusieurs options sont présentes dans la configuration réseau d’AVD :

  • La première option se charge d’autoriser ou non l’accès au service AVD des utilisateurs depuis internet. Autrement la partie frontale de la connexion AVD.
  • La seconde option se charge d’autoriser ou non l’accès au service AVD des machines virtuelles AVD depuis internet. Autrement la partie arrière-plan de la connexion AVD.

Peut-on utiliser à la fois les fonctionnalités Private Link et RDP Shortpath ?

Durant cette phase de préversion, cela n’est pas possible. Pour rappel RDP Shortpath est une méthode habile d’Azure Virtual Desktop qui établit un transport direct basé sur le protocole UDP entre le client Remote Desktop et l’hôte de session. Tout y est expliqué ici.

Etape 0 – Rappel des prérequis

Pour arriver à la démonstration de l’association entre Azure Virtual Desktop et Private Link, je dispose d’un environnement comprenant des composants déjà en place :

  • Poste Windows 10 avec Azure VPN
  • Environnement AVD avec jointure Azure AD

On retrouve ainsi mon premier réseau virtuel comprenant :

  • La machine virtuelle faisant office de poste utilisateur distant sous Windows 10
  • Le service Azure Bastion pour m’y connecter plus facilement

J’ai également déployé un second réseau virtuel. Celui-ci comprend

  • Mon environnement Azure Virtual Desktop
  • Une passerelle VPN pour assurer la connection entre le poste Windows 10 et AVD

La connexion VPN Point à Site est bien fonctionnelle :

L’accès direct à une des machines virtuelles AVD répond bien.

Comme vous pouvez le voir sur la configuration d’Azure Virtual Desktop, une nouvelle section dédiée au réseau a fait son apparition :

Avant d’aller plus loin, il est donc nécessaire d’activer la fonctionnalité, encore en préversion à l’heure où ces lignes sont écrites.

Etape I – Activation de la fonction de préversion d’Azure Private Link

Comme beaucoup de fonctionnalités encore en préversion, il est nécessaire de l’activer depuis le portail Azure. Pour cela, effectuer l’opération suivante via ce lien :

N’oubliez pas de sélectionner la bonne souscription Azure.

Une fois enregistrée, attendez environ 15 minutes.

Retournez sur la section réseau de votre Azure Virtual Desktop pour constater le déblocage des fonctionnalités réseaux :

Dans cette configuration par défaut, avec les 2 cases de cochées, la connexion réseau transite via internet dans sa totalité :

  • Entre le client et le service Azure Virtual Desktop
  • Entre le service Azure Virtual Desktop et les machines virtuelles AVD

Un test, avec le VPN désactivé, montre que la connexion se fait toujours via internet :

Etape II – Restreindre la communication entre le service AVD et le pool d’hôtes au réseau virtuel Azure

La première étape consiste donc à restreindre la communication entre le service Azure Virtual Desktop et les machines virtuelles AVD au réseau virtuel. Pour cela décochez la case suivante et sauvegardez :

Un nouvel essai de connexion utilisateur vous montre le blocage immédiat de cette méthode en passant par internet :

Comme dit plus haut, l’utilisateur n’en est pas responsable : Le service Azure Virtual Desktop est incapable de communique avec la machine virtuelle AVD.

Pour arriver rétablir l’accès au service AVD, nous avons besoin de créer un premier private endpoint en cliquant sur le second onglet de la section réseau :

Pour réactiver les connexions, vous devrez créer un private endpoint pour chaque pool d’hôtes AVD que vous souhaitez autoriser.

Donnez-lui un nom, puis passez à l’onglet suivant :

Laissez cet onglet comme ceci avec le type connexion et passez sur le suivant.

Pour information, il existe différents types de sous-resource cible, ils auront une importance et seront utilisés par la suite :

Type de resourceType de sous-resourceQuantité
Microsoft.DesktopVirtualization/workspacesglobalUn pour tous les déploiements Azure Virtual Desktop
Microsoft.DesktopVirtualization/workspacesfeedUn par workspace
Microsoft.DesktopVirtualization/hostpoolsconnectionUn par pool d’hôtes

Renseignez le réseau / sous réseau de votre environnement Azure Virtual Desktop :

Pour votre information, plusieurs adresses IP privées seront alors allouées pour les services suivants :

Sur l’onglet suivant, une zone DNS privée va être créé pour le private endpoint :

Lancez la création puis attendez :

Une fois créé, la carte réseau du private endpoint nouvellement créé vous montre que chaque service dispose bien d’une adresse IP dédiée :

Important : Pour les gros environnement AVD, prévoir un second sous-réseau pour éviter un souci d’adressage.

Un redémarrage de machines virtuelles AVD plus tard : la connexion AVD depuis le poste client refonctionne sans souci :

Veuillez noter que la copie d’écran ci-dessus montre bien que le VPN d’Azure est toujours déconnecté. Cela montre bien que nous n’avons pas encore influencé la partie frontale du service AVD.

Pour bien comprendre ce qui s’est passé, un test intéressant est de

  • Créer un groupe de sécurité réseau (NSG)
  • Y ajouter une restriction d’accès au service publique d’Azure Virtual Desktop
  • L’associer au sous-réseau contenant les machines virtuelles AVD

Ce test créé une contrainte qui n’empêche pas notre test de fonctionner, car la connexion entre le service Azure Virtual Desktop et les machines AVD transite par le private endpoint nouvellement créé.

J’ai également fait un autre test de retirer le private endpoint. Les machines virtuelles AVD apparaissent alors bien comme étant injoignables pour le service Azure Virtual Desktop :

Maintenant, la seconde étape est de restreindre également l’accès au service Azure Virtual pour les postes connectés uniquement à internet.

Etape IIIa – Restreindre la communication entre le service AVD et les utilisateurs au réseau virtuel

La première étape consiste donc à restreindre la communication entre le service AVD et les utilisateurs via internet. Pour cela, décochez la case suivante et sauvegardez :

Un nouvel essai de connexion à AVD nous montre le blocage immédiat de cette méthode en passant par internet :

Un rafraichissement de l’espace de travail AVD montre maintenant un refus d’affichage de celui-ci :

Pour terminer la configuration, nous avons besoin de créer deux autres private endpoints.

Pour cela, allez sur l’espace de travail AVD, allez dans la section réseau, décochez la case et sauvegardez :

Comme précédemment, commencez par créer un private endpoint comme ceci :

Nommez-le différemment du premier private endpoint créé durant l’étape précédente :

Choisissez cette fois-ci la sous-resource cible de type Feed :

Renseignez le réseau / sous réseau où votre environnement Azure Virtual Desktop :

Là encore, des adresses IP privées seront allouées pour les services suivants :

Sur l’onglet suivant, la première zone DNS privée va être réutilisée pour le second private endpoint, rattaché à votre espace de travail :

Lancez la création puis attendez :

Une fois créé, retournez sur la page d’Azure Virtual Desktop pour créer le troisième private endpoint de type Global.

Etape IIIb – Restreindre la communication entre le service AVD et les utilisateurs au réseau virtuel

Microsoft conseille d’isoler ce private endpoint sur un espace de travail dédié au réseau. En effet, ce private endpoint unique de type Global pourrait service servir à tous les réseaux virtuels appairés.

Pour cela, créez un nouvel espace de travail AVD :

Nommez-le et lancez sa création :

Une fois créé, retournez-y, décochez là encore l’option réseau, puis sauvegardez.

Créez ici le troisième private endpoint et remplissez le premier onglet comme les 2 précédentes fois :

Choisissez le type de sous-resource cible Global :

Choisissez un réseau en relation directe avec votre environnement AVD :

Pour information, une adresse IP privée sera là-encore allouée pour le service suivant :

Sur l’onglet suivant, la première zone DNS privée va être réutilisée pour le troisième private endpoint, rattaché à ce nouvel espace de travail :

Lancez la création puis attendez :

Etape IV : Configuration du réseau on-premise

Pour que la connexion restreinte à Azure Virtual Desktop fonctionne bien, il est nécessaire d’apporter les enregistrements DNS créés précédemment sur le réseau on-premise.

Comme mon réseau on-premise est virtuellement créé sur Azure, j’ai choisi de créer une seconde zone DNS privée avec le même nom et de la rattacher à mon réseau on-premise :

Reprenez tous les enregistrements présents dans la zone DNS créée par les private endpoints.

Si comme moi votre réseau on-premise est dans Azure, associez cette zone DNS privée à celui-ci.

Etape V : Test de la connexion via Azure VPN Point à Site

Sur le poste on-premise de test, effectuez un premier test de connexion à l’URL d’Azure Virtual Desktop tout en ayant la connexion VPN de stoppée :

aka.ms/wvdarmweb

Constatez avant tout que la page n’est dorénavant plus joignable :

Démarrez votre connexion VPN grâce au client Azure VPN :

Recharger la page web du service Azure Virtual Desktop et renseignez vos identifiants de l’utilisateur de test :

Cliquez sur l’icône de bureau à distance :

Renseignez une seconde fois son mot de passe :

Et vus voilà dans votre session AVD !

Un test de déconnexion de la connexion VPN affectera immédiatement la session utilisateur d’AVD :

Réactiver la connexion VPN pour retrouver la session AVD.

Etape VI : Résumé des ressources Azure créées

Afin d’apporter plus de clarté à toutes ces opérations de déploiement, voici un récapitulatif du travail effectué dans cet article sur mon environnement Azure :

  • 3 private endpoints :
  • 3 cartes réseaux :
  • 2 zones DNS privées :
  • 1 second espace de travail AVD :

Etape VI : Aide à la résolution

Si l’installation s’est déroulée sans accro, mais que vous n’arrivez toujours pas à vous reconnecter à votre environnement Azure Virtual Desktop, voici quelques pistes qui peuvent vous aider :

Absence du premier private endpoint sur le pool d’hôtes AVD.
Connexion VPN non démarrée.
Authentification correcte, mais absence d’enregistrements DNS www, rdweb et client sur le réseau on-premise.
Authentification correcte, mais absence d’enregistrements DNS .rdweb sur le réseau on-premise.
Authentification correcte, mais absence d’enregistrements DNS gateway sur le réseau on-premise.

Conclusion

Par cette nouvelle fonctionnalité, Microsoft apporte encore plus de liberté dans la manière d’utiliser son environnement AVD, avec toujours plus d’exigences de sécurité. La possibilité de restreindre le service AVD à différents types de connexions sécurisées, comme les VPNs ou encore Azure ExpressRoute était attendue depuis longtemps.

Comme toujours, Dean de l’Azure Academy a préparé une vidéo très explicative de la mise en route ????

Stockez vos données sur un service PaaS

Azure propose depuis longtemps plusieurs méthodes efficaces pour le stockage de donnée dans le Cloud. Disponibles sous différentes formes, le compte de stockage est une méthode PaaS (Platform As A Service) simple, rapide à déployer et pouvant correspondre à de nombreux scénarios d’architecture.

Il y a tant de choses à dire sur le compte de stockage d’Azure, qu’un seul article ne suffira pas. Dans cet article, nous allons donc parcourir les principales fonctionnalités du compte de stockage à travers différentes questions que l’on peut naturellement se poser.

Quels sont les principaux bénéfices du compte de stockage Azure ?

Il est facile de résumer les principaux avantages à utiliser un compte de stockage Azure :

  • Résilient : comme beaucoup de services Azure, celui-ci affiche une haute disponibilité grâce à différents types de redondance (LRS/ZRS/GRS). De plus, les outils de sauvegarde natifs d’Azure s’y applique également.
  • Sécurisé : toute donnée sur un compte de stockage Azure est systématiquement chiffrée. Ce chiffrage est aussi gérable avec une clef CMK.
  • Adaptatif : la flexibilité est une composante majeure du compte de stockage Azure grâce à une tarification ajustable selon la fréquence et les besoins en taille et en performances.
  • Accessible : les données stockées sont accessibles depuis n’importe où dans le monde via le protocole HTTPS. Microsoft fournit également des bibliothèques clientes dans de nombreux langages, notamment .NET, Java, Node.js, Python, PHP, Ruby, Go.

Quels services de stockage sont alors possibles sur un Azure Storage Account ?

Un compte de stockage Azure propose 4 différents services de stockage, selon la nature même des objets à stocker :

  • Objets blob : stockage objet hautement scalable pour les données texte ou binaires.
  • Partage de fichier : partage de fichiers classique géré via le protocole SMB.
  • Files d’attente : outil de messagerie entre différents composants d’application.
  • Tables : magasin NoSQL pour le stockage sans schéma de données structurées.

Quels types de compte de stockage Azure sont disponibles ?

Plusieurs types de comptes de stockage sont proposés par Azure. Il faut en retenir que l’utilisation de tel ou tel type de compte de stockage dépend de la performance désirée et du mode de réplication :

TypeServices disponiblesOptions de redondance disponibles
Usage général v2 StandardBlob, File d’attente, Table et Azure FilesLRS
ZRS
GRS
RA-GRS
GZRS
RA-GZRS
Objets bloc blob PremiumStockage BlobLRS
ZRS
Partage de fichiers PremiumAzure FilesLRS
ZRS
Objets page blob PremiumObjets page blob de pages LRS
Les comptes de stockage à hautes performances proposent une réplication limitée.

Comment la réplication fonctionne sous Azure ?

Les centres de données Azure sont maintenant présents en grand nombre à travers le monde. Il existe donc plus de 60 régions Azure, elles-mêmes regroupées en géographie :

Dans une région Azure, souvent composé de plusieurs centres, aussi appelés zone de disponibilité, sont interconnectés via un réseau haute performance et apporte une protection supplémentaire contre les défaillances matérielles, les pannes de réseau, d’électricité ou les catastrophes naturelles.

Comme vu précédemment, les options de réplication disponibles vont dépendre du type de compte de stockage sélectionné :

  • Donnée sur une région Azure :
    • Stockage localement redondant (LRS) : 3 copies synchrones dans un seul centre de données d’une seule région.
    • Stockage redondant interzone (ZRS) : 3 copies synchrones dans les 3 centres de données d’une seule région.
  • Donnée sur deux régions Azure (région paire de la première)
    • Stockage géo-redondant (GRS) : 3 copies synchrones dans un seul centre de données d’une seule région + 3 copies asynchrones dans un seul centre de données de la région paire de la première.
    • Stockage géo-redondant avec accès en lecture (RA-GRS) : 3 copies synchrones dans un seul centre de données d’une seule région + 3 copies asynchrones dans un seul centre de données de la région paire avec accès en lecture.
    • Stockage géo-redondant interzone (GZRS) : 3 copies synchrones dans 3 centres de données d’une seule région + 3 copies asynchrones dans un seul centre de données de la région paire.
    • Stockage géo-redondant interzone avec accès en lecture (RA-GZRS) : 3 copies synchrones dans les 3 centres de données d’une seule région + 3 copies asynchrones dans un seul centre de données de la région paire avec accès en lecture.

Ces options de réplication ont évidemment un impact conséquent sur les prix, comme le montre ce lien vers le calculateur Azure :

Comment accède-t-on à différents objets sur le compte de stockage ?

Un stockage de données a besoin au minium d’un point réseau pour remplir son rôle dans l’architecture. Par défaut, tout compte de stockage dispose d’URL uniques. Celles-ci reprennent le nom du compte de stockage suivi du service de stockage employé :

  • Service de conteneurs : https://mystorageaccount.blob.core.windows.net
  • Service de table : https://mystorageaccount.table.core.windows.net
  • Service de file d’attente : https://mystorageaccount.queue.core.windows.net
  • Partage de fichiers : https://mystorageaccount.file.core.windows.net

Par exemple, cet accès public met à disposition de la donnée sans authentification, comme par exemple pour un conteneur blob public :

Une URL ne signifie pas que l’accès est non contrôlé, comme le montre la création d’un second conteneur :

L’accès est bien refusé car une authentification est nécessaire.

L’accès au contenu devra donc passer par l’utilisation d’une des 2 clefs du compte de stockage, pour générer une signature d’accès partagé (SAS). L’avantage de cette gestion est de mieux gérer les droits précis et la durée d’accès :

Exemple d’URL avec signature SAS :

https://jlosto.blob.core.windows.net/pictures-secure/Geneva-at-night.jpg?sp=r&st=2022-11-09T12:33:20Z&se=2022-11-09T20:33:20Z&spr=https&sv=2021-06-08&sr=b&sig=AIWmVLKklAgOPoCYBvd%2BOl5fr5K0mZe3xAowIOXcq7

Les choses sont sensiblement proches pour un partage de fichiers. Dans ce service, l’authentification est possible de 2 manières :

  • Active Directory
  • Clef du compte de stockage

La première méthode demande au préalable de joindre le compte de stockage à un domaine Active Directory. Un précédent article parlant de FSLogix, au sein d’un environnement Azure Virtual Desktop, en fait référence ici.

La seconde méthode repose assez sur l’utilisation d’une des 2 clefs du compte de stockage. C’est un risque d’octroyer plus que de droits que nécessaires, car une clef donne un accès complet au compte de stockage.

Important : Microsoft le précise, vos clés d’accès de compte de stockage sont similaires au mot de passe racine pour votre compte de stockage. Veillez toujours à protéger vos clés d’accès :

  • Utilisez le service Azure Key Vault pour gérer et effectuer la rotation de vos clés en toute sécurité.
  • Évitez de distribuer des clés d’accès à d’autres utilisateurs, de les coder en dur ou de les enregistrer en texte brut dans un emplacement accessible à d’autres personnes.
  • Effectuez une rotation de vos clés si vous pensez qu’elles ont pu être compromises.

Exemple de montage du partage de fichier via le script proposé sur le portail et utilisant une des 2 clefs du compte de stockage :

Peut-on restreindre les IP publiques pouvant s’y connecter ?

Oui c’est tout à fait possible. L’onglet Réseau du compte de stockage apporte ce type de restriction, basée sur les ip publiques :

Même en possession de la clef du compte de stockage, un autre poste ayant une IP publique non référencée ne pourra s’y connecter :

Attention, la mise en place de cette restriction bloquera automatiquement l’accès aux ressources situées de la même région Azure :

Les services déployés dans la même région que le compte de stockage utilisent des adresses IP Azure privées. Vous ne pouvez donc pas restreindre l’accès à des services Azure spécifiques en fonction de leur plage d’adresses IP sortantes publiques.

Microsoft Doc

Pour les ressources Azure situées dans la même région que le compte de stockage, il est alors nécessaire de rajouter le réseau virtuel Azure pour retrouver un accès public fonctionnel :

Cette action ajoute un point de terminaison du service sur le sous-réseau rajouté sur la configuration :

Peut-on fermer l’accès public (URL) et ne transiter que via un adressage réseau privé ?

Il parfaitement possible de fermer l’accès public et d’intégrer le compte de stockage sur un réseau virtuel privé Azure.

Un point de terminaison privé est une interface réseau qui utilise une adresse IP privée de votre réseau virtuel. Cette interface réseau vous connecte de manière privée et sécurisée à un service fonctionnant avec Azure Private Link. En activant un point de terminaison privé, vous intégrez le service à votre réseau virtuel.

Ayant associé un service DNS privé à mon réseau virtuel, je retrouve bien un enregistrement dns pointant vers mon compte de stockage :

L’accès est bien à nouveau fonctionnel depuis le réseau virtual Azure :

La mise en place du point de terminaison privé permet alors la désactivation complète de l’accès public du compte de stockage :

La fermeture de l’accès public a aussi pour effet de restreindre l’accès aux données du compte de stockage depuis le portail Azure :

Existe-t-il un soft-delete pour les données ?

Oui et non ????. Les services de stockages principalement utilisés sont le blob et le partage de fichier. Le soft-delete consiste à ne pas vraiment supprimer définitivement la donnée lors de sa suppression par un utilisateur.

Le stockage blob propose deux soft-deletes : Un pour le container tout entier et un autre pour les blobs eux-mêmes :

Le partage de fichier ne propose l’option que pour la suppression du partage de fichiers, pas son contenu individuel :

Comment sauvegarder facilement les données ?

Deux services du compte de stockage se sauvegardent très facilement à travers des services Azure.

Le stockage blob nécessite la mise en place d’un coffre de sauvegarde, en veillant à le placer dans la même région Azure que le compte de stockage à sauvegarder :

Une fois le coffre de sauvegarde créé, mettez en place votre sauvegarde :

Définissez votre police de sauvegarde selon vos besoins de rétention :

Ajoutez le compte de sauvegarde blob et attendez quelques minutes pour confirmer sa validation :

Le coffre de sauvegarde a besoin du rôle pour pouvoir gérer la sauvegarde blob, cliquez comme ceci pour ajouter le rôle attendu :

Ce rôle est bien implémenté sur le compte de stockage :

Attendez quelques minutes pour constater la validation :

Déclenchez la configuration de sauvegarde, il est à noter que nous n’avons jamais pu choisir le ou les conteneurs du compte de stockage à sauvegarder :

Un contrôle dans le coffre de sauvegarde nous montre bien la bonne prise en compte de la configuration :

Pour le partage de fichier, il est nécessaire de passer par la création d’un coffre de récupération Azure :

Une fois le coffre de récupération créé, mettez en place votre sauvegarde :

Ajoutez le compte de stockage et le partage de fichier à sauvegarder, définissez la police et activez la sauvegarde :

Contrôler le paramétrage dans le coffre de récupération :

Comment fonctionne la synchronisation entre différents comptes de stockage ?

Lorsque la réplication d’objets blob est activée, les blobs sont copiés de manière asynchrone depuis un compte de stockage source vers un compte de stockage de destination.

Créez une règle de réplication sur le premier compte de stockage (source) :

Vérifiez le contre paramétrage sur le compte de stockage (destination) :

Comme la réplication est asynchrone, il faut attendre plusieurs minutes pour constater l’apparition des blobs sur le second compte de stockage :

Peut-on réduire les coûts blob ?

La gestion blob via un cycle de vie utilise des règles pour déplacer automatiquement les blobs vers des niveaux plus froids ou pour les supprimer. Cette stratégie est intéressante car les coûts varient selon la chaleur du stockage :

Cette variation impacte également le prix des transactions blob :

Par exemple, la création de règle en escalier est logique pour refroidir d’anciennes sauvegardes :

Si vous créez plusieurs règles, les actions associées doivent être mises en œuvre dans l’ordre des niveaux (du stockage chaud au stockage froid, puis l’archivage, puis la suppression).

Conclusion

On pourrait continuer encore longtemps sur toutes les autres fonctionnalités proposées par le compte de stockage Azure. Je vous conseille les vidéos suivantes pour en apprendre un peu plus ????????

Changez la résidence de vos données 365

Bonne nouvelle en ce début du mois de novembre, Microsoft a réouvert le processus gratuit de migration de données 365 pour les tenants existants. De quoi parle-t-on exactement ? En quelques mots, ces dernières années, Microsoft a ouvert de plus en plus de centres de données, et cela allonge donc automatiquement la liste des pays. Cet avantage permet aux entreprises de choisir dans quel pays les données 365 seront stockées.

Qu’est-ce que la résidence des données 365 ?

Avant toute chose, Microsoft liste leurs termes et définitions en relation avec la résidence de données 365 juste ici.

Important : les services 365 s’exécutent sur l’ensemble des centres de données Microsoft. A ce titre, les données peuvent donc être stockées dans plusieurs centres de données dans le cadre de transit :

La résidence des données fait ici donc référence à l’emplacement géographique où les données 365 sont stockées au repos.

Pourquoi s’intéresser à la résidence des données 365 ?

La résidence des données est cruciale pour les gouvernements, les entreprises du secteur public, les organismes d’éducation ou encore les entreprises travaillant dans des secteurs réglementés. Cette exigence est alors indispensable afin d’accroître la protection des informations personnelles et/ou sensibles.

Quelle est la résidence des données 365 par défaut ?

Lorsqu’on créé un nouveau tenant, il vous est systématiquement demandé de spécifier un pays durant le processus de création.

Important : Une fois le tenant créé, la zone géographique par défaut ne peut plus être modifiée.

Pourquoi changer la résidence des données ?

De plus, de nombreux pays exigent de leurs entreprises afin qu’elles se conforment aux lois, aux réglementations ou aux normes de secteur qui régissent explicitement l’emplacement du stockage des données.

Changer la résidence des données 365 est alors utile pour se conformer à ces règles, mais offre une également proximité entre le stockage des données et les utilisateurs finaux.

Qu’est-ce que le programme de déplacement hérité Data Residency ?

Coïncidant avec le lancement du module complémentaire Microsoft 365 Advanced Data Residency, le programme de déplacement n’est plus proposé lors du lancement de nouvelles régions de centre de données locales. 

Microsoft Learn

Cette ouverture permettait donc de pouvoir migrer gratuitement les données de la région macro vers une région de centre de données locale qui correspond au pays d’inscription initial

Autrement dit, de l’Europe vers la Suisse, la France, …

Comment activait-on cette demande de migration ?

Les clients éligibles voyaient cette option dans leur Centre d’administration Microsoft 365. Cocher cette case permettra de demander que leurs données applicables soient déplacées vers leur nouvelle région de centre de données :

Quand est-ce que la migration allait être opérée ?

Comme le monde la copie d’écran du tenant ci-dessus, la migration du tenant pouvait prendre jusqu’à 24 mois, à partir de la date d’échéance de la demande. La bonne nouvelle est que Microsoft a réouvert ce service gratuit, et ce pour une dernière fois !

Pendant combien de temps je peux activer cette option ?

Le tableau ci-dessous affiche la liste des pays éligibles et les dates associées. Il faut donc cocher la case précédente avant la fin de la période du pays qui vous concerne :

Important : Il s’agit de la dernière fenêtre de migration gratuite possible !!! Après ces dates, ce service existera toujours, mais sera payant ????

Et si j’ai d’autres questions concernant la migration ?

Microsoft met à disposition une FAQ concernant ce service et peut déjà répondre à certaines de vos interrogations ????

Bonne migration !

Plus que quelques heures pour finir votre défi Microsoft Learn Cloud Skills !

Comme chaque année, Microsoft organise par un evênement pour les développeurs et les professionnels de l’informatique.

Rappel des points importants

Voici une courte liste, mais pratique, des liens utiles pour ne rien louper de cet événement passé :

Comme à chaque fois, Microsoft propose à tous de passer des challenges techniques, dans le but d’obtenir des vouchers pour des certifications Microsoft gratuitement.

Voici la liste des examens accessibles via ce voucher Ignite :

Le défi prendra fin le 9 novembre 2022 à 16 h 00 UTC. Veillez à terminer tous les modules de votre défi avant cette date :

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Quel que soit le nombre de défis Microsoft Learn Cloud Skills que vous relevez, vous ne pouvez remporter qu’un seul examen de certification Microsoft gratuit.

Votre offre d’examen de certification Microsoft gratuit sera envoyée d’ici le 18 novembre 2022 et expirera le 15 février 2023. Vous devez terminer votre examen avant cette date. Nous vous recommandons vivement de faire votre réservation au moins une semaine à l’avance. Pour consulter la liste complète des examens éligibles, reportez-vous aux règles officielles.

Architecte en cybersécurité Microsoft (SC-100)

Une nouvelle certification dédiée à la sécurité du Cloud Microsoft a fait son apparition il y a déjà quelques mois. Contrairement aux autres certifications dédiées au même sujet de niveau intermédiaire, celle-ci est de niveau expert. Elle ne se focalise par uniquement sur un pan sécuritaire spécifique du Cloud Microsoft, que ce soit Azure, Azure AD ou Microsoft 365.

Microsoft est d’ailleurs assez clair dans la description de ce que l’on peut attendre d’un Architecte en cybersécurité :

L’architecte de cybersécurité collabore continuellement avec les dirigeants et les professionnels en matière de sécurité informatique et de confidentialité, ainsi que d’autres rôles organisationnels, afin de planifier et d’implémenter une stratégie de cybersécurité répondant aux besoins d’une organisation.

Microsoft Learn

Comment comprendre le niveau Expert chez Microsoft ?

Je persiste à dire que les certifications de niveau Expert ont une utilité dans la connaissance macro du cloud Microsoft. Aucune volonté de réapprendre les fondamentaux de tel ou te service de sécurité, de leur fonctionnement précis, mais bien de comment les intégrer dans une stratégie sécuritaire globale de l’entreprise.

Il vous faut donc percevoir cette certification de la même manière que celles dédiées aux Architectes Azure ou aux Administrateurs Expert 365. N’en doutez-pas, les gammes de produits disponibles chez les acteurs majeurs du cloud publics sont tellement gigantesques que des rôles se sont nécessaire pour maîtriser cette vue d’ensemble et coordonner le tout.

Comment obtenir cette certification ?

Comme toutes les autres certifications de niveau expert, la certification ne s’obtient pas qu’avec un seul examen. Un examen de niveau associé est nécessaire pour obtenir le précieux badge.

En plus de l’examen SC-100, il vous faudra obtenir un des examens suivants :

Aucune nécessité de programmer le passage d’examen dans un ordre précis.

Quels sont les sujets abordés dans cette certification ?

Microsoft continue toujours de lister les compétences mesurées depuis la page d’examen :

  • Concevoir une stratégie et une architecture zéro confiance (30-35 %)
  • Évaluer les stratégies techniques et les stratégies d’opérations de sécurité de gouvernance des risques (20-25 %)
  • Concevoir la sécurité pour l’infrastructure (20-25%)
  • Concevoir une stratégie de données et d’applications (20-25 %)

Le fichier PDF lui aussi disponible sur cette même page reprend toujours en détail ces pourcentages de chaque module.

Il a changé depuis peu et intègre maintenant tous les liens utiles à la préparation de l’examen. De plus il vous détaille aussi les prochains changements opérés par Microsoft sur cet examen, pour vous permettre d’appréhender au mieux sa future mise à jour.

Comment préparer cette certification ?

Depuis peu, Learn est maintenant au centre de l’offre d’apprentissage proposé par Microsoft, que ce soit pour la documentation en libre accès ou pour les cours officiels dispensés par un MCT (Microsoft Certified Trainer) :

Cette mise à disposition complète et gratuite de contenus d’apprentissage est donc aussi valable pour la préparation de certifications Microsoft, via la mise en place de collections accessibles à tous :

L’authentification sur Learn est conseillé car elle vous permet alors de suivre votre progression d’apprentissage, et même d’accumuler des badges de succès obtenus après la lecture complète de modules :

Des contrôles de connaissances sont régulièrement intégrés en fin de module pour vous aider à valider votre compréhension :

Quoi d’autres ?

Des contenus adaptés à cet examen sont aussi disponibles sur des sources externes, comme sur ce blog ???? :

Comme toujours, une autre source me sert et m’informe sur Azure toutes les semaines : YouTube. John Savill reste pour moi une valeur sûre sur le fond et sur la forme. Il suffit de voir le temps passé sur cet examen sur cette vidéo :

John en a même fait une playlist YouTube pour rentrer en détail dans chacun des sujets ????.

Microsoft Learn Cloud Skills Challenge3

Petit rappel : comme à chaque Ignite, Microsoft vous propose de passer de petits challenges techniques. Ces challenges sont un moyen facile d’obtenir des connaissances techniques mais également des vouchers pour des certifications Microsoft. Tout cela gratuitement !

Voici la liste des examens accessibles via ce voucher Ignite :

Ne tardez pas pour vous en occuper avant le 09 novembre !

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Conclusion

Au final, et comme dit précédemment, le passage de cet examen m’a fait penser aux autres certifications de niveau expert. La majorité des questions ont concerné des connaissances précises sur la sécurité, sans en attendre un côté incollable. L’important est d’en avoir une vue d’ensemble sur les capacités générales pour faire face à différentes exigences de sécurité.

Comme vous le savez déjà, ce type de certification Microsoft doit être renouvelée tous les ans pour conserver sa validité. Ce cycle de re certification est pour moi une excellente approche pour se tenir informé des nouvelles menaces et mesures de sécurité disponibles sur le marché.

Bon examen ????

Augmentez la résilience de votre AVD

De manière générale, la grande majorité des services proposés par les principaux hébergeurs Cloud s’accompagnent d’un niveau de service (SLA). Ce Service-level agreement est un point d’accord concernant la disponibilité d’un service entre les utilisateurs et l’hébergeur Cloud. Une architecture entière dispose elle aussi de sa propre SLA. La SLA de ce produit final combine alors toutes les SLAs de ses sous-produits dont elle dépend.

Dans cet article, nous allons parcourir ensemble quelques mécanismes de résilience disponibles sur Azure. Nous testerons aussi ces méthodes dans le cadre de déploiement d’environnement AVD via le portail Azure.

Qu’est-ce que la SLA selon Microsoft ?

Les Contrats de Niveau de Service (« Service-level agreements », SLA) décrivent les engagements de Microsoft en termes de temps de disponibilité et de connectivité. Les SLA pour les différents services Azure sont énumérés ci-dessous.

SLA selon Microsoft

Azure élabore différentes SLAs pour chaque service qu’ils proposent. Certains services encore en préversion, destinés à du développement ou même gratuits peuvent être dépourvus de SLA. Tout naturellement, une SLA plus élevée apporte une meilleure disponibilité au service attendu.

Prenons en exemple la SLA des machines virtuelles créées sur Azure. Cette SLA dépend par exemple des performances des disques rattachés à la machine virtuelle :

Le choix de disques plus performant est une chose facile à comprendre et à mettre en place. Elle est donc la une première démarche à effectuer pour renforcer la résilience.

Quelle SLA dans le cadre d’un Azure Virtual Desktop ?

Azure Virtual Desktop s’appuie lui aussi sur des machines virtuelles Azure. Microsoft propose le un tableau comparant les cinq types de disques disponibles pour vous aider à choisir celui que vous allez utiliser selon votre scénario d’utilisation :

Disque UltraSSD Premium v2SSD PremiumSSD StandardHDD Standard
Type de disqueSSDSSDSSDSSDHDD
ScénarioCharges de travail gourmandes en E/S, telles que le système SAP HANA, les bases de données de niveau supérieur (par exemple, SQL et Oracle), et autres charges de travail très lourdes en transactions.Charges de travail de production et sensibles aux performances qui nécessitent systématiquement une latence faible, des IOPS et un débit élevéCharges de travail de production et sensibles aux performancesServeurs web, applications d’entreprise peu utilisées et Dev/TestSauvegarde, non critique, accès peu fréquent

Microsoft vous recommande donc de créer vos machines virtuelles AVD avec des disques Premium SSD, et cela pour trois raisons :

  • SLA de haut niveau, 99.9 %, indispensable pour environnement de production.
  • Performances élevées, bande passante et IOPS satisfaisantes.
  • Rapport qualité / prix en intégrant les coûts transactionnels dans son prix mensuel fixe.

Dans le cadre d’un pool de machines virtuelles AVD avec des disques Premium SSD, la SLA est alors à 99.9 % pour chacune d’elle.

Un autre paramètre rentre en ligne de compte pour renforcer la SLA de machines virtuelles : Nombre de machines virtuelles jouant un rôle identique :

Qu’est-ce qu’un Groupe à haute disponibilité ?

Un Groupe à haute disponibilité est un regroupement logique d’au moins deux machines virtuelles, de manière à fournir une application hautement disponible et à répondre aux exigences du niveau de 99,95 % inscrit dans les contrats de niveau de service Azure. Le groupe à haute disponibilité proprement dit ne vous coûte rien ; vous payez uniquement pour chaque instance de machine virtuelle que vous créez.

Microsoft Learn

Deux notions importantes sont alors configurables grâce à cette fonctionnalité d’Azure :

  • Domaine de mise à jour : regroupe des machines virtuelles pouvant être mises à jour et donc potentiellement redémarrées en même temps. Le redémarrage des domaines de mise à jour effectue un redémarrage que sur un seul un seul domaine à la fois. (Max 20 domaines de mise à jour par Groupe à haute disponibilité)
  • Domaine d’erreur : regroupe des machines virtuelles partageant une source d’alimentation et réseau en commune. Cela a pour effet de limiter l’effet des défaillances des équipements physiques, des pannes du serveur et des coupures d’électricité. (Max 3 domaines d’erreur par Groupe à haute disponibilité)

Autrement dit, Azure vous permet de positionner gratuitement vos machines virtuelles dans un Groupe à haute disponibilité, de telle sorte que si l’une d’entre-elles rencontre des difficultés ou une mise à jour Azure, une continuité de service de votre application est assurée via la disponibilité garantie des autres machines virtuelles.

Dans le cas d’un environnement Azure Virtual Desktop, certains services critiques peuvent alors être répartis sur plusieurs Groupes de disponibilité. Par exemple :

  • Groupe de disponibilité 1 : Les machines virtuelles dédiées au pool d’hôtes AVD
  • Groupe de disponibilité 2 : Les machines virtuelles dédiées au domaine AD

Qu’est-ce que les Zones de disponibilité ?

Un schéma est souvent plus clair que de longues explications. Voici un empilement hiérarchique du Cloud Microsoft. Chaque service Azure est défini par toutes ces strates ici présentes.

Les géographies d’Azure n’ont pas d’impact direct sur les architectures déployées dans le Cloud. Il faut juste garder en tête qu’une géographie Azure regroupe plusieurs régions Azure.

Le niveau le plus important à retenir est bien la Région Azure. Le Cloud de Microsoft est réparti sur environ une soixantaine de régions Azure. La plupart de ces régions Azure forment une paire de 2 régions. Cette liaison forte apporte des services spécifiques, comme le but d’accroitre les capacités de de reprise après sinistre.

Enfin, de plus en plus de régions Azure disposent de plusieurs Zones de disponibilité :

Les Zones de disponibilité Azure sont des emplacements physiquement séparés au sein de région Azure, qui sont tolérants aux défaillances de centre de données en raison de l’infrastructure redondante et de l’isolation logique des services Azure.

Microsoft Learn

L’intérêt de disposer de lieux géographiques séparés de plusieurs kilomètres, voir dizaines de kilomètres, est d’apporter une meilleure résilience que celle générée via les Groupes à haute disponibilité, toujours présent dans un seul site physique, pour faire face à des sinistres de grande envergure.

A titre d’information, les zones de disponibilité sont disponibles dans la région Azure Suisse Nord depuis mai 2022.

Afin de garantir un haut niveau de performance, Microsoft signale que l’impact sur la latence d’une architecture Azure répartie sur plusieurs Zones de disponibilité est minime voire nul, et cela grâce à une latence inférieure à deux millisecondes entre ces zones.

Il est possible de combiner les Zones de de disponibilité avec les Groupes à haute disponibilité.

Microsoft met également à disposition un outil graphique intéressant sur les composantes de l’infrastructure Azure afin d’en savoir un peu plus :

Comme pour presque tous les articles dédiés Azure Virtual Desktop, voici différents tests pour en évaluer l’impact dans le déploiement de vos ressources.

Etape 0 : Rappel des prérequis

Des prérequis sont nécessaires pour réaliser ces démonstrations AVD :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide
  • Un réseau virtuel existant sur Azure

La mise en place d’une notion de disponibilité doit se faire lors de la création des machines virtuelles. Il n’est plus possible d’agir dessus une fois les machines virtuelles déployées. Cela est donc paramétrable uniquement :

  • Lors de la création du pool d’hôtes AVD
  • Lors de l’ajout de nouvelles machines virtuelles à un environnement AVD existant.

Test A : AVD + Groupe à haute disponibilité

Commencez par déployer un pool d’hôtes AVD grâce à la barre de recherche du portail Azure :

Tapez « virtual desktop » dans la barre de recherche pour voir le service AVD apparaître.

Remplissez le premier onglet sans spécificité particulière :

Continuez sur les éléments de base de vos machines virtuelles AVD :

L’option ci-dessous nous invite à préciser la notion de disponibilité voulue. Choisissez ici Groupe à haute disponibilité :

Cliquez comme ceci pour en créer un nouveau Groupe à haute disponibilité :

Spécifiez le nom et les nombres de domaines de mise à jour et d’erreurs voulus :

Terminez de remplir les informations de cet onglet sans spécificité particulière :

Créez également un workspace AVD :

Lancez la création de votre environnement Azure Virtual Desktop :

Attendez que votre déploiement AVD se termine :

Contrôlez plusieurs machines virtuelles et constatez le Groupe à haute disponibilité dont elles dépendent :

Consultez l’ensemble des informations de votre Groupe à haute disponibilité en recherchant directement cette ressource Azure depuis votre groupe de ressources :

Ses paramétrages de base ne sont malheureusement plus modifiables :

L’ajout de nouvelle machines virtuelles à votre pool d’hôtes AVD avec ce même Groupe à haute disponibilité est toujours accessible.

La répartition des machines virtuelles est toujours faite en round-robin (équitable)

Finalement, le déploiement d’un environnement Azure Virtual Desktop via le portail Azure prend bien en charge la répartition des machines virtuelles du pool d’hôtes dans un Groupe à haute disponibilité.

Continuons maintenant avec un second test dédié aux Zones de disponibilité.

Test B : AVD + Zones de disponibilité

Là encore, nous allons commencer par déployer un second pool d’hôtes AVD. Repartez depuis la barre de recherche du portail Azure pour accéder au service AVD :

Tapez « virtual desktop » dans la barre de recherche pour voir le service AVD apparaître.

Remplissez là encore le premier onglet sans spécificité particulière :

Continuez sur les éléments de base de vos machines virtuelles AVD :

Choisissez dans le même menu déroulant Zones de disponibilité, puis sélectionnez les 3 Zones disponibles dans la région Suisse Nord :

Terminez de remplir les informations de cet onglet sans spécificité particulière :

Créez là encore un workspace AVD :

Lancez la création de votre environnement Azure Virtual Desktop :

Attendez que votre second déploiement AVD se termine :

Contrôlez plusieurs machines virtuelles et constatez la Zone de disponibilité dont elles dépendent :

A l’inverse du Groupe à haute disponibilité, il n’existe pas de ressource Azure symbolisant la Zones de disponibilité. Là encore, plus aucun paramétrage n’est modifiable après création.

Ici aussi, le déploiement d’un environnement Azure Virtual Desktop via le portail Azure prend lui aussi en charge la répartition des machines virtuelles du pool d’hôtes dans plusieurs Zones de disponibilité.

Remarque importante

Une différence subtile existe les Groupes à haute disponibilité et les Zones de disponibilité. Le premier est bien un groupe dont sont associées plusieurs machines virtuelles, tandis que le second est une affectation d’une machine virtuelle à un datacenter (zone) spécifique.

Au final, pour que ces deux services Azure fassent sens dans votre architecture :

  • Je n’ai besoin que d’un seul groupe à haute disponibilité pour plusieurs VMs
  • J’ai besoin de plusieurs zones de disponibilité pour plusieurs VMs

Pourquoi cette précision ?

Car il arrive souvent qu’un doute s’installe sur lesquelles et combien de ces ressources (Groupe à haute disponibilité / Zones de disponibilité) sont nécessaires.

Conclusion

Azure Virtual Desktop continue de progresser en automatisation et en simplicité de déploiement. Le fait que de plus en plus de régions Azure disposent de Zones de disponibilité est une très bonne nouvelle pour la résilience des services Cloud. Enfin Dean de l’Azure Academy nous en reparle en détail dans cette vidéo ????????

Re-joignez la force d’Entra ID

La jointure d’appareil à Azure AD est un sujet à lui tout seul. Celle-ci apporte pourtant un grand nombre de bénéfices pour la sécurité de son environnement 365 grâce à aux polices de compliance ou d’accès conditionnels. Très régulièrement, une confusion émane en provenance des messages parlant de jointure à Azure AD. Souvent ambigus, ils sont provoqués par l’authentification d’un utilisateur à un service 365 du Cloud Microsoft.

Dans cet article, nous allons apprendre les différents types de jointures possible à Azure AD notions et effectuer plusieurs tests sur un environnement de démo.

Qu’est-ce qu’Azure AD ?

Pourquoi joindre un appareil à Azure AD ?

Les appareils joints Azure AD ont pour objectif de simplifier :

  • Les déploiements Windows sur des appareils professionnels
  • L’accès aux applications .365 et aux ressources de l’organisation à partir de n’importe quel appareil Windows
  • Gestion cloud des appareils professionnels
  • Aux utilisateurs de se connecter à leurs appareils à partir de leurs comptes Azure AD ou Active Directory synchronisés professionnels ou scolaires.

Existe-t-il plusieurs types de jointure à Azure AD ?

Cette question a plusieurs réponses possibles et le choix va dépendre de l’identité du propriétaire des données, de la personne qui gère l’appareil et du type d’identification de l’utilisateur utilisé pour l’authentification :

Inscrire un appareil sur Azure :

L’objectif des appareils inscrits sur Azure AD (également appelés appareils joints à l’espace de travail) est de fournir à vos utilisateurs la prise en charge des scénarios d’appareil mobile et Bring Your Own Device (BYOD). Dans ces scénarios, un utilisateur peut accéder aux ressources de votre organisation à l’aide d’un appareil personnel.

Microsoft Doc
  • Appareil appartenant à une entreprise et géré par elle
  • L’authentification au dispositif se fait à l’aide d’un identifiant local ou d’un identifiant personnel dans le Cloud.
  • Authentification aux ressources de l’entreprise à l’aide d’un identifiant d’utilisateur sur AAD.

Joindre un appareil sur Azure :

Les appareils joints Azure AD sont connectés au moyen d’un compte professionnel Azure AD. L’accès aux ressources peut être contrôlé en fonction du compte Azure AD et des stratégies d’accès conditionnel appliquées à l’appareil. Les administrateurs peuvent sécuriser et mieux contrôler les appareils joints Azure AD à l’aide d’outils de gestion des périphériques mobiles (GPM), tels que Microsoft Intune ou dans des scénarios de cogestion à l’aide de Microsoft Endpoint Configuration Manager. 

Doc Microsoft
  • Dispositifs appartenant à l’entreprise et gérés par elle
  • Authentification à l’aide d’un identifiant d’entreprise existant dans Azure AD.
  • L’authentification se fait uniquement par AAD.

Jointure hybride d’un appareil sur Azure :

Le meilleur des deux mondes !

  • Appareils appartenant à l’entreprise et géré par elle
  • Authentifié à l’aide d’un identifiant d’utilisateur d’entreprise qui existe dans l’AD local et dans Azure AD.
  • L’authentification peut être faite en utilisant les deux moyens : On-Prem AD et Azure AD.

Le tableau ci-dessous explique bien les 3 scénarios en détail :

Voici donc plusieurs des tests pour comprendre un peu mieux comment on génère ces méthodes de jointure :

Etape 0 : Rappel des prérequis

Pour effectuer ces tests, nous allons partir d’un environnement Azure et y déployer plusieurs machines virtuelles Azure. Avant cela, voici la courte liste des composants déjà présents sur mon environnement :

  • Tenant Azure
  • Souscription Azure valide
  • Un compte Azure AD avec une licence Office365

Test I : Jointure Azure AD : Inscription + MDM Intune

Déployez une première machine virtuelle avec Windows 10 dans votre souscription Azure comme ceci :

Connectez-vous en bureau à distance à cette dernière avec le compte administrateur local :

Exécutez la commande ci-dessous et constatez l’absence d’informations relatives à Azure AD :

dsregcmd /status

Exécutez l’application Office directement disponible via le menu Démarrer :

Cliquez comme ceci pour lancer le processus d’authentification 365 :

Choisissez l’option suivante et saisissez les identifiants de votre compte 365 :

Laissez cochée la case suivante et cliquez sur OK :

Un message de traitement apparaît alors et vous invite à attendre :

Fermez la fenêtre une fois le traitement réussi :

Relancez la commande précédente pour constater les changements relatifs à Azure AD :

dsregcmd /status

Retournez sur la page listant vos appareils dans le portail Azure AD :

Consultez également sur la page de vos appareils Windows dans le portail Intune :

Ce test nous apprend que la jointure à Azure AD n’est faite que sous forme d’inscription, mais que l’appareil est malgré tout gérable dans Intune. Ce scénario pourrait correspondre à un appareil personnel utilisé dans le cadre professionnel.

Test II : Jointure Azure AD : Inscription

Déployez une seconde machine virtuelle depuis votre Azure, identique à la première :

Ouvrez là encore une session de bureau à distance avec un utilisateur local.

Effectuez les mêmes opérations pour arriver jusqu’à l’écran ci-dessous. Mais décochez cette fois la case et cliquez sur OK :

Le message de traitement vous invitant à patienter est toujours présent :

Attendez la fin du traitement et fermez la fenêtre :

Lancez la commande suivante pour constater d’éventuels changements par rapport au précédent test de jointure :

dsregcmd /status

Retournez sur la page de vos appareils dans votre portail Azure AD et constatez l’apparition de cette seconde machine virtuelle :

La colonne MDM n’est pas remplie, cela s’explique par la case décochée précédemment.

Retournez sur la page de vos appareils Windows dans le portail Intune :

Comme attendu, la seconde machine virtuelle n’apparaît pas.

Ce second test nous apprend que la jointure à Azure AD n’est faite que sous forme d’inscription, et que l’appareil n’est pas gérable dans Intune. Ce scénario pourrait lui aussi correspondre à un appareil personnel utilisé dans le cadre professionnel.

Test III : Absence de jointure Azure AD

Déployez une troisième machine virtuelle Azure pour continuer à tester une autre possibilité de jointure.

Effectuez les mêmes opérations pour arriver jusqu’à cet écran. Cliquez sur Non, authentifiez-vous uniquement sur l’application :

Pas de traitement ou de message de fin.

Relancez la commande suivante pour voir d’éventuels changements avec les précédents tests :

dsregcmd /status

Un tour dans la liste des devices d’Azure AD pour constater une éventuelle apparition :

Aucune nouvelle machine virtuelle.

Il en est de même dans le portail Intune : 0 changement.

Ce troisième test nous apprend qu’aucune jointure à Azure AD, et que l’appareil n’est pas non plus gérable dans Intune. Ce scénario pourrait lui aussi encore correspondre à un appareil personnel utilisé dans le cadre professionnel.

Test IV : Jointure Azure AD : Join + MDM Intune

A l’inverse des tests précédents, la jointure de ce test va s’effectuer dans la configuration Windows.

Déployez une quatrième machine virtuelle Azure, toujours identique aux précédentes :

Connectez-vous sur votre machine virtuelle avec l’utilisateur local et allez dans les Comptes de vos Paramètres Windows :

Connecter votre compte Azure AD comme ceci :

Cliquez sur l’option ci-dessous pour joindre la machine virtuelle à un tenant Azure AD :

Renseignez le compte 365 de votre utilisateur :

Approuvez la jointure en cliquant sur Joindre :

Attendez que la jointure s’applique :

Le message de succès vous indique que vous pouvez maintenant utiliser votre compte Azure AD pour ouvrir la session Windows :

La jointure est bien confirmée grâce à l’indication suivante :

Pour vous connecter sur la machine virtuelle avec votre compte Azure AD, décochez la case suivante dans les propriétés système de celle-ci :

Fermez la session RDP ouverte précédemment.

Sur votre poste, modifiez le fichier RDP avec un éditeur de texte pour y ajouter les paramètres suivants :

enablecredsspsupport:i:0
authentication level:i:2

Cela donne un fichier contenant les lignes suivantes :

Ouvrez ce programme RDP et renseignez comme ceci votre compte 365 :

Sur cette nouvelle session RDP ouverte, exécutez la commande ci-dessous :

dsregcmd /status

Retournez et constatez la présence de cette nouvelle machine virtuelle dans la liste des appareils d’Azure AD, avec un nouveau type de jointure :

Il en est de même dans le portail Intune :

La quatrième machine virtuelle apparaît bien comme appartenant à l’entreprise.

A l’inverse des tests précédents, celui-ci nous apprend que la jointure à Azure AD complète, et que l’appareil est aussi gérable dans Intune. Ce scénario pourrait correspondre à un appareil professionnel utilisé dans le cadre professionnel.

Test V : Jointure Azure AD : Hybride AD / Azure AD

Ce nouveau test demandera un peu plus d’efforts. Pour y arriver, il va nous falloir disposer d’un domaine Active Directory. Commencez donc par créer une première machine virtuelle basée sur une image Windows Server :

Une fois déployée, connectez-vous en RDP sur cette machine virtuelle Windows Server :

Ajoutez à votre serveur les rôles de Contrôleur de domaine et de Serveur DNS et laissez-vous guider jusqu’au lancement de l’installation :

Terminez la configuration de l’Active Directory en créer une nouvelle forêt de domaine :

Lancez la finalisation de l’installation avec des options de base et malgré l’affichage d’alertes non bloquantes :

Attendez que la session RDP se ferme automatiquement :

Retournez sur le portail Azure pour ajouter dans la résolution DNS du réseau virtuel par l’adresse IP de votre nouveau serveur DC / DNS :

Réouvrez une session RDP avec le nouveau compte administrateur de domaine :

N’attendez pas la fin du chargement de session et retournez sur votre portail Azure :

Créez une autre machine virtuelle sous Windows 10 sur le même réseau virtuel que la machine de domaine :

Ouvrez une session RDP avec un compte utilisateur local et joignez cette machine au domaine Active Directory :

Redémarrez cette machine virtuelle :

Retournez sur la session RDP ouverte sur le serveur Active Directory et utilisez le lien suivant pour y installer Azure AD Connect :

Lancez l’exécutable MSI téléchargé et choisissez l’option ci-dessous :

Cochez la case SSO dans la configuration de votre Azure AD Connect :

Renseignez le compte Administrateur Global de votre tenant 365 :

Renseignez le compte Administrateur d’entreprise de votre domaine Active Directory :

Cliquez sur Suivant :

Cochez la case et cliquez sur Suivant :

Synchronisez l’ensemble du domaine Active Directory :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez encore sur Suivant :

Cliquez toujours sur Suivant :

Renseignez les identifiants d’Administrateur d’entreprise et cliquez sur Suivant :

Lancez l’installation de la configuration :

Une fois la configuration terminée, quittez le configurateur :

L’affichage des appareils d’Azure AD ne montre pour l’instant aucune nouvelle machine provenant de ce test :

Quelques minutes plus tard, relancez la configuration d’Azure AD Connect :

Cliquez comme ceci pour activer la jointure hybride AD / Azure AD :

Après avoir renseigné les identifiants d’Administrateur global du tenant 365, activez la fonctionnalité de jointure hybride :

Cochez la case pour les prendre en compte machines en Windows 10 ou ultérieures :

Renseignez les identifiants d’Administrateur d’entreprise du domaine Active Directory :

Démarrez la mise à jour de la nouvelle configuration :

Une fois la reconfiguration terminée, fermez la fenêtre d’installation d’Azure AD Connect :

Lancez en PowerShell la commande suivante pour forcer une nouvelle synchronisation entre l’AD et Azure AD :

Start-ADSyncSyncCycle -PolicyType Delta

Rafraîchissez la page des appareils d’Azure AD pour constater une nouvelle apparition :

Ouvrez une session RDP avec un compte de domaine sur la machine Windows 10 et retournez quelques minutes plus tard sur la page des appareils d’Azure AD pour constater le changement :

Conclusion

Les tests sur Azure AD sont toujours une précieuse méthode pour comprendre tous les mécanismes d’Azure. Enfin voici une vidéo explicative reprenant différentes étapes de nos tests ????????