Intune, ou aussi appelé Microsoft Endpoint Manager, continue son bonhomme de chemin. Microsoft vient d’annoncer il y a peu la possibilité de créer des profils de configuration basés via l’intégration simple et rapide de fichiers ADMX/ADML directement depuis la console Intune.
Est-ce vraiment nouveau ?
Alors non, cela ne l’est pas vraiment, car il était déjà possible sur Intune depuis 2020. Mais de gros progrès ont été fait sur l’interface des GPOs, qui a grandement évolué depuis.
Voici anciennement ce qu’il était possible de faire avant cette évolution :
Comme vous le voyez, l’interface n’était pas encore très adaptée et le travail restait très manuel, voir laborieux.
Dans cet article, nous allons justement tester la nouvelle méthode pour les GPOs et les différentes options possibles grâce à celle-ci.
Pourquoi refaire ce qu’un domaine Active Directory sait déjà très bien faire ?
Microsoft continue sa voie dans la création d’une architecture IT 100% Cloud « allégée » de certains composants historiques, comme les Contrôleurs de domaine.
Prenons l’exemple d’Azure Virtual Desktop et ses machines virtuelles jointes à Azure AD et gérées sous Intune. Microsoft proposera bientôt une solution sans contrôleur de domaine, une fois qu’Azure AD sera en mesure de gérer certains protocoles d’authentification.
Comment fonctionne Intune pour créer des GPOs ?
Intune a la même base qu’un domaine Active Directory pour créer des configurations GPOs. La configuration de GPOs repose toujours sur le couple de fichiers (ADMX / ADML).
Ces fichiers doivent donc être importés dans la console Intune, pour créer par la suite un profil de configuration de type Modèle administratif.
Afin d’en savoir un peu plus, je vous propose ce petit exercice, basé sur une GPO dédiée à Mozilla Firefox.
Rappel des prérequis :
Pour réaliser cet exercice Intune, il vous faudra disposer de :
Un tenant Microsoft
Une ou des licences Intune
Un ou des postes Windows 10/11 de test :
Comme je ne dispose pas de postes de test, j’ai décidé de créer plusieurs machines virtuelles sur Azure, via le service Azure Virtual Desktop. Ces machines AVD sont de type individuel et sont attribuées à plusieurs utilisateurs Cloud provenant d’un tenant CDX.
Lors de la création de cet environnement AVD, j’ai spécifié que les machines virtuelles soit gérées via Intune. Je retrouve d’ailleurs cette information dans Azure AD :
Mais également dans la console Intune de mon tenant :
Etape I – Déployer Mozilla Firefox sur les machines de test :
Avant de pouvoir configurer une GPO depuis la console Intune, il est nécessaire d’installer une application en relations avec celle-ci. J’ai donc choisi Mozilla Firefox pour servir d’application de test.
Comme mes machines virtuelles AVD proviennent d’une image Windows 11 provisionnée par Microsoft, Mozilla Firefox n’y est pas installé par défaut.
Pour l’installer, rendez vous dans la console Intune, puis cliquez sur le menu Applications :
Cliquez ici pour ajouter votre nouvelle application Firefox :
Sélectionnez le type Nouvel Microsoft Store, puis continuez :
Recherchez l’application Firefox, puis continuez :
Cochez l’option ci-dessous, puis passez sur l’onglet Suivant :
Choisissez l’assignation qui vous convient, puis continuez :
Lancez la création de l’application :
Attendez une bonne dizaine de minutes, puis constatez, toujours dans le menu Applications, la bonne installation de Mozilla Firefox sur une ou plusieurs machines de test :
Connectez-vous sur une machine de test avec un utilisateur du tenant pour constater la bonne apparition de l’application Mozilla Firefox dans le menu Démarrer :
Ouvrez l’application Firefox, terminez sa configuration, puis constatez l’absence de configuration particulière :
Etape II – Importez la configuration ADMX :
Avant de pouvoir configurer des polices Firefox depuis la console Intune, il est nécessaire d’importer dans celle-ci le modèle ADMX. Ce dernier est accompagné du fichier ADML, utilisé pour la traduction dans une langue locale.
Mozilla met à disposition les fichiers ADMX/ADML sur leur page GitHub, disponible juste ici.
Téléchargez le fichier ZIP disponible sur cette page, ou via ce lien direct juste là :
Lancez l’extraction des fichiers sur votre poste :
Dans le dossier issu de l’extraction de l’archive ZIP, constatez la présence pour Firefox du fichier ADMX :
Mais également du fichier ADML dans le sous-dossier de langue :
Vous noterez la présence deux autres fichiers, appelés aussi dépendances :
mozilla.admx
mozilla.adml
Ces deux dépendances sont nécessaires pour la configuration de Firefox. L’importation de fichiers Firefox avant ceux de Mozilla provoqueront une erreur Intune :
Retournez sur votre console Intune pour importer les deux fichiers Mozilla :
Cliquez sur Importer :
Sélectionnez les deux fichiers Mozilla, puis cliquez sur Suivant :
Cliquez ici pour démarrer l’importation :
Environ deux minutes et un rafraichissement plus tard, l’importation est réussie :
Recommencez la même opération avec les fichiers de configuration Firefox :
Environ deux minutes et un rafraichissement plus tard, la seconde importation est elle aussi réussie :
Etape II – Création du profil de configuration pour Firefox :
Intune est maintenant prêt pour la configuration de Firefox sur les postes de test. Il ne nous reste qu’à créer le profil de configuration, de type profil administratif, pour Firefox.
Pour cela, créez un nouveau profil comme ceci :
Donnez-lui un nom, puis cliquez sur Suivant :
Dans la section Configuration de l’ordinateur, recherchez le mot home, puis cliquez sur le résultat suivant :
Configurez la police avec une URL de votre choix, puis cliquez sur OK :
Cliquez sur Suivant :
Cliquez encore sur Suivant :
Choisissez l’assignation qui vous convient, puis continuez :
Lancez la création de la police :
Rafraichissez la page pour voir apparaître la nouvelle police dédiée à Mozilla Firefox :
Cliquez dessus et attendez son déploiement sur les machines de test :
Quelques minutes plus tard, les machines virtuelles reçoivent la police de configuration :
Etape III – Test de la GPO Firefox créée via Intune :
Retournez sur une machine de test, puis lancez Mozilla Firefox :
Constatez l’ouverture immédiate de la page de démarrage configurée dans votre GPO Intune :
Conclusion
Cette avancée ne semble pas extraordinaire, et pourtant, elle l’est ! Cet exercice montre avant tout la simplification du processus de création de GPOs via la console Intune, plébiscitée dans un grand nombre d’environnements Cloud. Nul doute que d’autres avancées sont encore dans les cartons de Microsoft pour Intune.
Windows 365 est une solution de Cloud PC proposée par Microsoft et hébergée sur Azure. Très rapide à déployer, cette solution s’appuie sur la même technologie qu’Azure Virtual Desktop. Elle ne demande pas à savoir maitriser Azure et le grand nombre de ses services. Windows 365 a officiellement été lancé en août 2021. J’avais déjà écrit un article sur le sujet à ses débuts, car des licences d’essai étaient disponibles durant ses premiers jours.
Depuis cette date, j’avais laissé ce sujet de côté car l’achat de licences payantes n’était pas une priorité pour des tests très occasionnels, malgré les nombreuses évolutions. Microsoft propose bien une démo interactive de son produit Windows 365, mais elle est avant tout destinée aux utilisateurs finaux.
Dans cet article, nous allons tester ensemble une méthode de provisionnement gratuite de licences Windows 365 de démonstration. Le but n’est pas de refaire ce précédent article, mais de revoir les étapes obligatoires et de constater les éventuels changements depuis 2021.
Connaissiez-vous Microsoft Customer Digital Experiences ?
Un PowerPoint Microsoft est à disposition en libre accès juste ici.
CDX est une plate-forme de tests des produits Cloud de Microsoft. Elle est mise à disposition des employées Microsoft et aux partenaires, mais aussi aux MVPs. La définition de la plate-forme CDX parle d’elle-même :
Un portefeuille d’expériences numériques immersives pour présenter la technologie et les produits Microsoft avec une interaction pratique, orchestrées par les vendeurs, partenaires ou spécialistes du marketing de Microsoft. Découvrez comment utiliser cet outil et mieux comprendre les expériences proposées.
Microsoft
Qui peut accéder à cette plateforme ?
Comme annoncé plus haut, l’accès à CDX est accordé aux employés Microsoft et aux partenaires. Les scénarios (tenants de test) sont potentiellement limités à certains contenus spécifiques, en fonction de votre rôle ou de votre appartenance à une organisation.
Lorsque vous accédez pour la première fois au CDX, les conditions d’utilisation du site vous sont présentées. Il est important de lire et de comprendre ces conditions.
Les ressources CDX sont destinées aux démonstrations de produits Microsoft aux clients ou aux activités d’auto-apprentissage.
Les ressources CDX ne doivent PAS être utilisées pour des tests, des preuves de concept, des cours de formation, le développement d’applications tierces, des ventes ou des essais de produits.
L’utilisation par les locataires est contrôlée et toute violation peut entraîner la perte immédiate de l’accès à vos locataires et au CDX.
Aucun souci pour vous en servir lors de vos rendez-vous démos chez vos clients, ou si vous souhaitez perfectionner vos connaissances sur des produits Microsoft, comme je le fais ici.
En revanche, ne prenez pas le risque de vous en servir pour faire faire un POC ou pour donner un cours, officiel Microsoft ou non, avec des accès pour vos étudiants.
Et Windows 365 dans tout ça ?
Cet article porte bien Windows 365, un collègue récemment m’a fait remarquer l’apparition d’un nouveau scénario disponible depuis la plateforme CDX : Windows 365 Enterprise. Nous allons donc voir toutes les étapes ensemble.
Etape I – Création du tenant avec licences Windows 365 :
Autrement dit, un simple clic sur ce scenario CDX provisionne un nouveau tenant, accompagné de licences Windows 365. Ce fonctionnement est idéal pour tester les Cloud PC de Microsoft ou pour simplement apprendre à les configurer.
Cliquez sur le bouton bleu ci-dessous pour initier la création du nouveau tenant :
Comme pour chaque nouveauté Microsoft, vous pourriez être bloqué par une forte demande :
Attendez quelques minutes que le nouvel environnement 365 se provisionne :
Constatez la présence des identifiants de l’administrateur de votre nouveau tenant de test :
Pour ne pas vous mélanger avec votre tenant 365 habituel, ouvrez un nouveau navigateur en mode privé, puis rendez sur la console d’administration de 365.
Constatez la présence de deux licences non assignées de Windows 365 :
L’étape suivante va consister à créer votre premier Cloud PC sur un utilisateur de tenant de test.
Etape II – Assignez votre licence Windows 365 :
Retournez sur la liste des utilisateurs du tenant de test et assignez une des 2 licences Windows 365 :
De plus, ajoutez votre utilisateur de test dans le groupe Windows365 Enterprise :
La première étape concernant la partie licence est terminé. Le processus d’assignation de Windows 365 aux utilisateurs est très simple. L’achat de licence Windows 365 est lui aussi très simplifié et peut s’effectuer par ce même portail.
Etape III – Terminez le provisionnement de votre Cloud PC :
La suite se passe sur le portail Intune, ouvrez un nouvel onglet de votre navigateur privé avec ce lien, puis rendez-vous sur la section dédiée à Windows 365 :
Jusqu’à présent, les Clouds PC ne sont pas encore provisionnés. Pour cela, cliquez ici pour créer une police de provisionnement :
Renseignez les champs suivants :
Comme vous le voyez, il est maintenant possible de provisionner des Cloud PCs Enterprise joint directement à Azure AD. En 2021, cette option n’était disponible que pour les Cloud PCs de type Business.
Choisissez l’image correspondante à votre besoin de test (galerie Microsoft ou custom image) :
Choisissez les options de langage et si besoin activez Windows Autopatch :
Assignez votre police à Windows 365 à votre groupe de sécurité Windows365 Enterprise :
Validez la création de votre police :
Retournez sur la liste de Cloud PCs, puis constatez le changement de status :
Le traitement de provisionnement est variable. Comptez environ 30 minutes.
En attendant, ouvrez un autre navigateur internet, également en mode privé, puis rendez-vous sur la page internet suivante : https://windows365.microsoft.com/
Renseignez-y les identifiants de votre utilisateur de test :
Comme sur Intune, attendez ici la fin du provisionnement pour continuer :
26 minutes plus tard, votre premier Cloud PC est enfin provisionné :
La configuration de base est terminée ! Il ne reste qu’à nous connecter au Cloud PC et parcourir quelques fonctions intéressantes.
Etape IV – Connexion à votre Cloud PC :
Retournez sur le navigateur web de votre utilisateur de test :
Ouvrez le Cloud PC :
Un nouvel onglet s’ouvre et vous propose les choix suivants :
Autorisez la fonction SSO apparue dans une autre nouvelle fenêtre :
Attendez encore quelques minutes :
Et voilà, tout y est ! Reconnaissons que ce premier SKU Windows 365 d’assigné n’est pas le plus véloce. Les 4 Go de mémoire risquent de faire rapidement défaut par la suite :
Un petit tour de certaines fonctionnalités très pratiques ne nous fera pas de mal ????.
Etape V – Transfert de fichiers dans les deux sens :
Le transfert de fichiers entre le poste local et le Cloud PC est un besoin fréquent et souvent utilisés dans les deux sens. Vous pourriez utiliser l’espace de stockage OneDrive ou la messagerie électronique, mais Windows 365 propose aussi une fonction pré-intégrée.
Le transfert de fichier vers le Cloud PC s’effectue depuis l’icône dans la barre du haut :
Le fichier téléversé se retrouve dans le dossier suivant de votre Cloud PC :
\\tsclient\Windows365 virtual drive\Uploads
Le transfert de fichier depuis le Cloud PC s’effectue via la dépose de fichiers dans le dossier suivant de votre Cloud PC :
\\tsclient\Windows365 virtual drive\Downloads
La notification suivante apparaît dans le navigateur internet de votre utilisateur test :
Le fichier est alors téléchargé localement :
Pour information, le Cloud PC est déjà préconfiguré nativement avec OneDrive :
Etape VI – Fonctions de dépannages :
Certaines fonctions de dépannage sont directement accessibles pour l’utilisateur Cloud PC depuis son portail Windows 365 :
Quand le problème ou l’action voulue est plus complexe, il est nécessaire de passer par portail d’Intune, comme par exemple pour :
Créer et utiliser un point de restauration
Reprovisionner le Cloud PC
Redimensionner le Cloud PC
Par exemple, la création d’un point de restauration Windows 365 est possible par le menu suivant :
Confirmez la création du point de restauration manuel :
Attendez quelques minutes :
Une fois le traitement snapshot terminé, cliquez ici pour déclencher la restauration sur le Cloud PC actuel :
La restauration commence et l’utilisation se retrouve déconnecté de son Cloud PC :
La mention de restauration figure également sur son Cloud PC, et l’invite à patienter :
L’information est aussi indiquée sur la console Intune :
Une fois la restauration terminée, l’utilisateur peut s’y reconnecter :
La connexion depuis le navigateur internet en HTML5 est assez facile est déjà testée. L’utilisation d’un client dédié améliore la performance, la compatibilité et l’exploitation de ressources locales USB ou autres.
Etape VII – Connexions depuis d’autres clients :
Sur la page web Windows 365 de l’utilisateur, Microsoft met à disposition une liste de clients compatible avec Windows 365 selon votre OS :
Etant sur Windows 11 et utilisant régulièrement le service Azure Virtual Desktop, je vais tester ce dernier :
Ajoutez l’accès à votre Cloud PC par le bouton de souscription :
Renseignez les identifiants de votre utilisateur de test :
Cliquez droit sur l’icône du Cloud PC pour configurer le nombre d’écrans utilisés lors de la session de bureau à distance :
Conclusion
Ce nouveau scénario CDX dédié à Windows 365 apportera une meilleure compréhension du potentiel du Cloud PC de Microsoft, aussi bien pour les équipes IT et que pour les clients finaux. Cette approche facilitera l’achat de licences et le déploiement de Cloud PCs dans beaucoup de scénarios.
D’autres articles devraient suivront pour continuer à tester ensemble Windows 365 ????.
Beaucoup d’entre-nous sommes régulièrement confrontés à l’univers des licences du Cloud Microsoft dans le cadre de projets IT. Bien souvent, l’adjectif de jungle revient quand on aborde ce point.
Microsoft ne nous facilite pas la tâche non plus par les évolutions constantes de leurs programmes (ex. CSP / NCE), de leurs familles de produits, de leur nom, de leurs services mais aussi de leur prix !
Cela paraît surestimé mais il s’agit ici d’un vrai travail de recherche et de maintien à jour des connaissances, en permanence. Cet effort n’est pas uniquement valable pour Microsoft, mais il touche bien l’ensemble des éditeurs de solutions professionnelles.
Pour m’en sortir, j’utilise toutes les semaines un site, et pourtant je n’y avais pas encore fait le moindre article dessus …
Un grand merci à Aaron Dinnage pour son précieux travail sur le monde des licences du Cloud Microsoft. L’adresse de son site est donc https://m365maps.com/
De prime abord assez austère, on remarque très vite que son site est organisé par familles de licence et cela rend la recherche rapide et ciblée. La grande idée de son site repose sur sa facilité de comparaison entre les plans de licence d’un même produit.
Fonction I : Affichage des services disponibles sur une licence Microsoft
Prenons en premier exemple la licence Microsoft 365 Business Basic. Voici la page officielle de Microsoft concernant cette licence :
A ce stade, je ne pense pas qu’un commentaire soit nécessaire quant à la différence d’informations apprises. Pour aller plus loin, chaque icône représentant un service dispose d’un lien web vers la documentation Microsoft.
Notre second exemple est la licence Microsoft 365 Business Premium. Cette dernière est très intéressante pour beaucoup de projets. Microsoft y combine un grand nombre de services pour Office 365, la sécurité ou encore des fonctionnalités additionnelles pour le poste Windows.
Un second besoin lui aussi régulier porte sur la comparaison des plans de licence entre eux. Prenons l’exemple des plans de licence disponibles pour Azure Active Directory.
On est d’accord, seules les licences payantes y figurent. Mais aucun doute que cette représentation graphique est plus efficace !
Notre second exemple porte sur les différents plans de licence disponibles pour Microsoft 365 Business : Basic / Standard / Premium.
Dans ce second exemple, Microsoft propose aussi des tableaux intéressants, mais pouvant manquer de synthèse entre les plans et pouvant influer sur la décision d’achat :
La couleur plus claire, visible sur plusieurs cases, montre les différences avec les plans inférieurs.
Il devient alors beaucoup plus évident de comprendre rapidement les différences entre les plans.
Fonction III : Mise à disposition d’une matrice
Dans d’autres cas, l’utilisation d’une matrice est pratique pour comparer plusieurs familles de produits. Voici en exemple de ce qui est disponible pour la famille Microsoft 365 :
Le but ici n’est pas de comparer celui qui en affichera le plus, mais bien de disposer d’une information fiable, mise régulièrement à jour et disponible facilement.
Conclusion
En quelques mots, un très bel outil qui me simplifie la vie ???? Quoi de mieux dans la vie que cela pour rester zen au travail ?
Aujourd’hui, je m’écarte un peu d’Azure pour vous parler d’un changement global chez Microsoft, appelé New Commerce Expérience et impactant la vente de leurs services Cloud. Le but de cet article est de vous rappeler quelques notions clefs et les principaux impacts de NCE.
Microsoft a introduit une nouvelle expérience de commerce pour les clients achetant et gérant leurs licences Cloud dans le cadre de son programme CSP (Cloud Solution Provider). Il s’agit d’une démarche que Microsoft déjà a commencée en 2019, et est toujours en cours en ce début d’année 2022.
Qu’est-ce que le programme CSP ?
Pour faire simple, Microsoft travaille de différentes manières pour vendre leurs produits aux clients finaux. Dans le schéma ci-dessous, on retrouve une liste de programmes existants pour acquérir des droits de licence sur des produits Microsoft :
Le programme CSP est conçu pour permettre aux partenaires de revendre les services Cloud de Microsoft. L’objectif du programme de CSP est donc de créer un modèle de revendeurs pour fournir des services aux petites et moyennes entreprises (PME). Deux modèles sont possibles via le programme CSP : indirect ou indirect.
Les partenaires directs gèrent eux-mêmes tous les aspects de la relation avec le client Dans le modèle indirect, les fournisseurs indirects soutiennent les revendeurs indirects qui, à leur tour, vendent, et soutiennent les clients.
Qu’est-ce que la New Commerce Experience ?
L’image affichée plus haut met en évidence la complexité et la multitude de scénarios possibles pour acheter des licences de produits Microsoft. Il était donc temps de simplifier cette approche, comme le veut la New Commerce Experience :
Cette simplification d’achat met aussi en avant l’utilisation d’une seule plateforme centrale pour les partenaires Microsoft, le Partner Center :
Microsoft s’attaque donc maintenant aux licences associées aux utilisateurs :
Microsoft 365
Dynamics 365
Power Platform
Windows 365
Tandis que le bouleversement de la NCE fut mineur pour les utilisateurs d’Azure, cela est moins vrai pour Modern Work Place. En effet les règles du jeu des licences utilisateurs changent grandement avec NCE. Nous en reparlerons un peu plus loin dans cette article.
Quel est le planning NCE pour Modern Work Place ?
Le programme CSP repose donc sur le planning NCE suivant pour 2022. Comme on peut le voir Microsoft concentre ses évolutions sur 3 axes :
Mise en place de promotions incitatives NCE jusqu’à juin 2022
Renforcement des règles liées à un achat NCE en mars et juillet 2022
Réduction des marges arrières pour les souscriptions non transférées sur NCE en 2023
Pourquoi Microsoft augmente ses prix ?
Depuis le lancement de 365, Microsoft a rajouté plus de 24 applications (Microsoft Teams, Power Apps, Power BI, Power Automate, Stream, Planner, Visio, OneDrive, Yammer et Whiteboard …), mais aussi un nombre incalculable de nouvelles fonctionnalités.
Le 1er mars 2022, Microsoft appliquera donc une hausse de prix sur les licences suivantes :
Microsoft 365 Business Basic (de 5 à 6 $)
Microsoft 365 Business Premium (de 20 à 22 $)
Office 365 E1 (de 8 à 10 $)
Office 365 E3 (de 20 à 23 $)
Office 365 E5 (de 35 à 38 $)
Microsoft 365 E3 (de 32 à 36 $)
Nous n’avons pas encore les chiffres précis en Euros ou en CHF, je ne manquerai pas de les rajouter dès que cela sera disponible.
Quelle est la meilleure période pour migrer les licences vers NCE ?
Maintenant ! Aucunement l’idée de vous faire faire un achat précipité, mais plusieurs arguments me permettent d’en arriver à cette conclusion :
La promotion NCE sur les différents engagements (mensuel / annuel) s’arrête au 1er juillet 2022
Le blocage du prix sur la période d’engagement permet de reporter la hausse de certains produits 365 prévue pour mars 2022
Les différents verrous prévus par Microsoft sur les achats en 2022 risque de compliquer la gestion et le renouvellement des licences en fonction de l’évolution des besoins.
Tout est donc rose avec NCE ?
Historiquement :
Dans le cadre du programme CSP, Microsoft offrait aux partenaires une très grande souplesse dans la gestion des licences durant la période d’engagement. Cette flexibilité était très appréciée car le provisionnement des licences utilisateurs suivait alors de près l’évolution des besoins du client.
Avec NCE :
Microsoft laisse une fenêtre de 72 heures après l’achat pour annuler un abonnement NCE. Si l’abonnement n’est pas annulé dans cette fenêtre de 72 heures, le client devra payer le reste de la durée de l’abonnement. Autrement dit : un mois, un an, ou même 3 ans !
Si un client souhaite réduire le nombre de licences, l’abonnement doit être modifié dans les 72 heures de la date d’anniversaire. Si cette fenêtre est dépassée, la modification à la baisse ne sera prise en compte qu’au prochain anniversaire. Autrement dit : le mois prochain, l’année prochaine, ou même dans 3 ans !
En revanche, les clients peuvent toujours augmenter le nombre de sièges et changer la licence pour une autre de niveau supérieur, même après cette période de 72 heures.
On serait alors tenté de prendre toutes les licences sur un abonnement mensuel pour plus de liberté. Ce choix logique est possible, mais le prix pour cet engagement de courte durée est 20% plus cher que pour le même avec un engagement annuel.
Dernière précision, un engagement annuel ou pluriannuel est payable en une seule fois au début de l’engagement, ou tous les mois de ladite période d’engagement.
Peut-on prendre des licences avec engagement mensuel ET annuel ?
C’est aussi possible ! Et cela est même fortement conseillé dans certains secteurs, avec une saisonnalité des besoins informatiques.
Que faut-il retenir sur NCE ?
Voici les principaux points à garder en tête pour bien comprendre les enjeux de NCE :
Ce nouveau mode d’achat licence est déjà en place depuis le 10 janvier de cette année
La bascule des licences vers NCE est transparente pour les utilisateurs car ce changement n’impacte pas l’assignation
La durée d’engagement est un maintenant point majeur dans la décision d’achat. Tant pour le client, que pour le partenaire qui fournit le service
Toute baisse du nombre ou changement de licences NCE n’est possible qu’aux dates anniversaires
Les partenaires restent redevables des licences NCE prises auprès de Microsoft, même si leurs clients ne sont plus en capacité d’honorer les paiements
Les licences mensuelles sont fortement conseillées pour les besoins ponctuels
La fenêtre de 72 heures est la SEULE porte de sortie d’un engagement NCE avant le terme d’engagement
Conclusion
Pas de panique ! Bien que ce changement bouleverse nos habitudes d’achat chez Microsoft, il ne pas oublier que cela est déjà la norme dans le monde des licences par abonnement.
Mon dernier conseil : en tant que partenaire, assurez-vous de communiquer le plus en amont possible avec vos clients, pour que ces derniers considèrent les meilleures options possibles.
Je vous avais déjà parlé il a quelque temps de la jointure possible entre des machines virtuelles Azure Virtual Desktop et Azure AD ici. Cela offre la possibilité de se passer d’un Active Directory pour environnement AVD et permet d’envisager certains projets avec une architecture 100% Cloud.
Avec l’arrivée prochaine de Windows 11, il me paraissait intéressant de tester cette combinaison avec le nouvel OS de Microsoft.
Point important : Comme précédemment, nous sommes toujours dans l’attente d’une prise en charge de FSLogix dans ce scénario. L’utilisation d’un partage de fichier nécessite une authentification SMB, non possible pour l’instant via la seule gestion des identités Azure AD.
Rappel des prérequis
Comme pour tout déploiement dans Azure, des prérequis sont nécessaires :
La liste est donc beaucoup plus courte qu’avec un domaine classique ????.
Déploiement de la solution
Une fois votre réseau virtuel en place, la création de l’ensemble pourra se faire directement depuis Azure Virtual Desktop. Dans le cadre d’un environnement de production, la création d’une image en amont reste l’étape indispensable pour installer les applications nécessaires à vos utilisateurs !
Sur le portail Azure, recherchez Azure Virtual Desktop dans la barre de recherche et sélectionnez Azure Virtual Desktop dans les suggestions :
Sur l’écran d’Azure Virtual Desktop, choisissez Créer unPool d’hôtes :
Renseignez les informations de base sur votre pool d’hôtes puis cliquez sur Suivant : Machines virtuelles :
Renseignez les principales caractéristiques de vos machines virtuelles AVD :
L’image de Windows 11 n’est pas forcément proposée dans la liste. Il vous faudra alors la chercher dans la marketplace Azure :
Renseignez les informations réseaux :
Prenez le temps de considérer les options concernant le domaine à joindre :
Type de domaine à joindre : Choisissez Azure Active Directory
Intune : il est également possible d’automatiser l’enrôlement des machines virtuelles AVD dans Intune. Cela permet de configurer ces dernières, qu’elles soient dédiées ou partagées entre utilisateurs
Il est toujours demandé de créer un compte administrateur local :
Cliquez sur Suivant et créez un nouvel espace de travail :
Enfin lancez la création quand Azure a validé votre configuration :
Environ 10-15 minutes plus tard, le déploiement doit se finir sur une note positive :
Contrôlez quelques minutes après la bonne disponibilité des machines virtuelles dans le pool d’hôtes AVD :
Pensez à assigner le groupe d’utilisateurs AVD sur l’application créée par le pool d’hôtes :
Pour que la connexion RDP avec l’identité utilisateur Azure AD se fasse bien, il est nécessaire d’ajouter un argument spécifique. La gestion des propriétés RDP se fait directement sur le pool d’hôtes d’AVD :
Afin d’autoriser les utilisateurs à se connecter aux machines virtuelles, l’attribution des rôles RBAC est nécessaire. Pour rappel, ces rôles sont différents de ceux dans Azure AD, puisqu’ils sont affectés au ressources d’Azure. Dans notre AVD, l’affectation de deux rôles RBAC est nécessaires et se fait directement sur le groupe de ressources AVD :
Virtual Machine Administrator Login : Groupe d’utilisateurs ayant les droits d’administrateur local sur les machines virtuelles AVD
Virtual Machine User Login : Affecter le rôle Virtual Machine User Login au même groupe d’utilisateurs que celui utilisé pour le groupe d’application AVD
Il ne reste plus qu’à tester la solution avec un utilisateur AVD. Cela se fait en téléchargeant le client Windows Remote Desktop PC dédié à Azure Virtual Desktop (téléchargeable ici), ou via l’accès web multi-plateformes (accessible là). J’ai choisi dans mon cas Windows Remote Desktop :
Une seconde demande d’authentification est affichée pour accéder à la machine virtuelle via le protocole RDP :
Une fois le mot de passe saisi, l’ouverture d’une fenêtre RDP donne l’accès au bureau Windows 11 d’AVD. A noter que la jointure AVD apporte également le Seamless Sign on, rendant l’expérience utilisateur encore plus agréable :
Regardez en détail cette jointure avec Azure AD grâce à la commande :
dsregcmd /status
Vérifiez que les machines virtuelles Windows 11 Azure Virtual Desktop sont bien présentes dans la section Devices d’Azure AD. Cet ajout est réalisé lors de la jointure des machines virtuelles à Azure AD :
Vérifiez, si vous avez coché Intune, que vous retrouvez bien mes machines virtuelles dans la console :
Si vous rencontrez des erreurs lors du déploiement, Microsoft met à votre disposition cette page d’aide. Voici une des erreurs possibles :
Erreur de mot de passe de l’ouverture de la session RDP : “The logon attempt failed”
Si vous rencontrez une erreur indiquant que la tentative de connexion a échoué à l’invite des informations d’identification de sécurité Windows, vérifiez les éléments suivants :
Vous êtes sur un appareil qui est joint à Azure AD ou à Azure AD hybride au même locataire Azure AD que l’hôte de session OU
Vous êtes sur un appareil exécutant Windows 10 2004 ou version ultérieure qui est Azure AD enregistré auprès du même locataire Azure AD que l’hôte de session
Le protocole PKU2U est activé à la fois sur le PC local et sur l’hôte de session
La dernière hypothèse est fortement probable dans ce cas. Il faut donc penser à vérifier cette option sur la machine locale ET sur la machine virtuelle AVD, grâce à la commande secpol.msc :
Conclusion
Windows 11 s’intègre de plus en plus dans l’environnement Azure. Azure Virtual Desktop va grandement bénéficier de ce nouvel OS pour accroitre son utilité dans les solutions de bureau à distance. Comme pour Windows 10, on attend toujours la prise en charge de la solution FSLogix dans ce scénario de jointure avec Azure AD.
Comme à chaque fois, pensez également à partager dans les commentaires vos propres expériences sur Azure Virtual Desktop ????
Ayant récemment abordé l’ajout d’images Windows 11 sous Azure ici, je me devais également de faire un nouvel article sur l’installation de machines virtuelles W11 au sein d’un environnement Azure Virtual Desktop.
Dans cet article nous allons tester différentes manières d’associer des machines virtuelles Windows 11 à AVD. Chaque méthode apporte des avantages et un niveau d’automatisation différent. Comme à chaque fois, il faut disposer au préalable d’un tenant et d’une souscription Azure sur laquelle vous déploierez les ressources Azure.
Etape 0 : Prérequis Licenses + Azure
A la différence d’un environnement RDS, Azure Virtual Desktop ne nécessite pas de licence côté serveur dans le cadre d’un environnement Windows 10/11. Cela n’est pas le cas si votre AVD est basé sur Windows Server. Vous pouvez accéder à Windows 10 et Windows 7 avec Azure Virtual Desktop si vous possédez l’une des licences suivantes par utilisateur :
Microsoft 365 E3/E5
Microsoft 365 A3/A5/Student Use Benefits
Microsoft 365 F3
Microsoft 365 Business Premium
Windows 10 Entreprise E3/E5
Windows 10 Éducation A3/A5
Windows 10 VDA par utilisateur
Comme indiqué précédemment, nous allons commencer les déploiements en partant des prérequis suivants :
Un tenant Microsoft
Une souscription Azure
Un réseau virtuel
Un contrôleur de domaine (VM AD +Azure AD Connect ou Azure AD DS)
Voici une liste des ressources Azure déjà en place sur ma souscription, avant la mise en place de Windows 11.
Les points listés sont les mêmes pour un environnement Azure Virtual Desktop en Windows 10. Une fois en place, nous allons déployer des machines virtuelles en Windows 11 via les méthodes suivantes :
Méthode 1 : Déploiement direct depuis le pool d’hôtes AVD
Méthode 2 : Création d’une VM, puis enrôlement manuel dans le pool d’hôtes AVD
Méthode 3 : Création d’une VM puis enrôlement automatique via une extension script
Méthode 4 : Utilisation d’un template entièrement automatique et hébergé GitHub
Méthode 1 : Déploiement depuis le host pool
Dans cette méthode, nous allons simplement créer et ajouter une machine virtuelle Windows 11 sur notre environnement Azure Virtual Desktop.
Sur le portail Azure, recherchez Azure Virtual Desktop dans la barre de recherche et sélectionnez Azure Virtual Desktop dans les suggestions :
Sur l’écran d’Azure Virtual Desktop, choisissez Pool d’hôtes puis cliquez sur celui déjà créé précédemment dans votre environnement :
Si vous avez créé le vôtre sans machine virtuelle comme le mien, vous devriez avoir le chiffre 0 dans le nombre total de machines virtuelles. Cliquez dessus pour en ajouter :
Cliquez sur Ajouter :
Le premier onglet est grisé, car ces informations sont dédiées au pool d’hôtes. Cliquez sur le bouton Suivant pour ajouter la machine virtuelle :
Après avoir renseigné les premiers champs, cherchez l’image de Windows 11 en cliquant pour voir toutes les images disponibles dans la marketplace Azure :
Utilisez la barre de recherche pour retrouver l’image Windows 11, puis choisissez l’image avec les applications Microsoft 365 Gen 2 :
Cliquez ici pour obtenir plus d’information sur Windows 11 Gen 2 (bas de l’article).
Choisissez la puissance et le nombre de machines virtuelles ainsi que la performance du disque OS :
Microsoft recommande toujours les disques Premium SSD pour les environnements AVD de production.
Sélectionnez le réseau virtuel et le sous-réseau correspondant :
Il est vivement conseiller de créer un sous-réseau propre à AVD.
Continuez avec les informations du domaine :
Les éléments de jointure sont importants car ils peuvent faire échouer le déploiement Azure. Prenez le temps de bien vérifier ces informations.
Finissez avec les informations d’administration des machines virtuelles, puis cliquez pour valider la création :
Une fois la validation passée, vous pouvez déclencher la création de la ou les machines virtuelles :
La création ne prendra alors que quelques minutes seulement :
Retournez sur votre pool d’hôtes pour bien constater l’apparition et la bonne disponibilité des VMs :
Enfin, pensez bien à affecter un groupe d’utilisateurs AVD, issu de votre domaine AD sur le groupe d’application de bureau à distance :
Lancez Windows Remote Desktop avec un utilisateur AVD pouvant lancer la session de bureau à distance :
Une dernière authentification est alors demandée pour ouvrir la session Windows 11 à l’utilisateur :
Ca y est, on dispose enfin de notre premier bureau Windows 11 sous AVD !!!
Il ne reste plus qu’à rajouter les informations de registre pour finaliser la configuration FSLogix :
Contrôlez alors dans votre partage de fichier créé pour FSLogix la présence du VHD :
En conclusion, la méthode habituelle de déploiement d’un Azure Virtual Desktop ne diffère en rien avec Windows 11. Nous allons nous intéresser à d’autres méthodes possibles de déploiement de Windows 11 pour AVD.
Méthode 2 : Création d’une VM puis enrôlement manuel
Quel que soit l’OS désiré, il est possible de créer une machine virtuelle par la méthode classique puis de l’enrôler manuellement via l’installation de la solution RD Agent.
Dans le cadre de l’installation de Windows 11 avec le Trusted Launch (encore en Preview), il faut alors utiliser ce portail Azure. La création de la machine virtuelle est alors des plus classiques :
Ajoutez provisoirement une adresse IP publique afin de pouvoir installer l’agent AVD :
Dans l’onglet Avancée, l’utilisation d’une image Gen 2 vous permet alors de profiter de toutes les fonctionnalités du Trusted Launch :
Connectez-vous en RDP sur la machine virtuelle nouvellement créée et suivez le processus suivant :
Joignez la machine virtuelle Windows 11 au domaine AD :
Téléchargez l’agent Azure Virtual Desktop et exécutez le programme d’installation
Lorsque le programme d’installation vous demande le jeton d’inscription, entrez la clef d’enregistrement disponible dans le pool d’hôtes AVD
Retrouvez la clef d’enregistrement AVD directement sur le pool d’hôtes AVD.
Copiez la clef récupérée dans le programme d’installation d’AVD.
Téléchargez l’agent de démarrage d’Azure Virtual Desktop et exécutez le programme d’installation
Télécharger et installez FSLogix puis ajoutez via PowerShell la configuration FSLogix :
La nouvelle machine rejoint alors celle de la première méthode :
Testez la connexion à Azure Virtual Desktop via l’accès HTML 5 depuis cette URL :
Contrôlez sur le compte de stockage l’apparition du second profil utilisateur :
En conclusion, la seconde méthode de déploiement d’un Azure Virtual Desktop par la création d’une VM, puis son enrôlement fonctionne très bien Windows 11. Nous allons maintenant nous intéresser à la création d’une VM dans AVD par l’ajout d’un script en extension.
Méthode 3 : Création d’une VM puis enrôlement automatique via une extension script
La 3ème méthode est très proche de la seconde méthode, à savoir qu’elle se fait par le déploiement d’une machine virtuelle. La différence va porter par l’utilisation d’une extension, appelant un script en PowerShell. Nous devons ce script à Dean Cefola, de l’Azure Academy. Ce script a connu les évolutions suivantes :
# 09/15/2019 1.0 Intial Version
# 09/16/2019 2.0 Add FSLogix installer
# 09/16/2019 2.1 Add FSLogix Reg Keys
# 09/16/2019 2.2 Add Input Parameters
# 09/16/2019 2.3 Add TLS 1.2 settings
# 09/17/2019 3.0 Chang download locations to dynamic
# 09/17/2019 3.1 Add code to disable IESEC for admins
# 09/20/2019 3.2 Add code to discover OS (Server / Client)
# 09/20/2019 4.0 Add code for servers to add RDS Host role
# 10/01/2019 4.2 Add all FSLogix Profile Container Reg entries for easier management
# 10/07/2019 4.3 Add FSLogix Office Container Reg entries for easier management
# 10/16/2019 5.0 Add Windows 7 Support
# 07/20/2020 6.0 Add WVD Optimize Code from The-Virtual-Desktop-Team
# 10/27/2020 7.0 Optimize FSLogix settings - Remove Office Profile Settings
# 02/01/2021 7.1 Add RegKey for Screen Protection
# 05/22/2021 7.2 Multiple changes to WVD Optimization code (remove winversion, Add EULA, Add Paramater for Optimize All
# 06/30/2021 7.3 Add RegKey for Azure AD Join
Renseignez les paramètres de la machine virtuelle de manière classique, et cliquez sur l’ajout d’une extension à installer dans l’onglet Avancé :
Cherchez dans la liste celle appelée Custom Script Extension :
Puis cliquez sur Créer:
L’extension doit être stockée sur un compte de stockage de type Blob, vous pouvez la chercher ici :
Sélectionnez un compte de stockage si vous en disposez d’un. Si non, il vous faudra en créer un :
Créez un nouveau container pour stocker le script PowerShell :
Nommez-le et cliquez sur Créer :
Rentrez dans celui-ci et cliquez sur Upload :
Renseignez l’URL suivante dans le nom du fichier et cliquez sur Ouvrir :
Pensez encore une fois à activer toutes les fonctionnalités du Trusted Launch sur le même onglet Avancé :
Lancez la création de la machine virtuelle. Quelques minutes plus tard, vous devriez constater l’apparition de la machine virtuelle dans votre pool d’hôtes Azure Virtual Desktop :
La machine restera en indisponible tant que cette dernière n’est pas jointe au domaine Active Directory. Pour cela, vous devrez vous connecter en RDP à cette dernière avec le compte administrateur renseigné lors de sa création. Une fois connecté il ne vous restera qu’à rejoindre le domaine :
Un redémarrage plus tard, vous devriez constater que la machine virtuelle est bien passée en Disponible dans Azure Virtual Desktop :
Un lancement d’une session AVD utilisera les paramètres FSLogix que vous avez renseigné et le dossier sera bien créé sur le compte de stockage :
En conclusion, cette 3ème méthode est pratique, mais demande encore quelques opérations manuelles. La dernière méthode de cet article, elle aussi créée par Dean, est encore plus automatisée.
Méthode 4 : Utilisation d’un template GitHub
Cette 4ème et dernière méthode nous amène sur GitHub et ses liens de déploiement vers Azure. La page GitHub de Dean se trouve ici. Sur cette page se trouve ce qui nous intéresse :
Cliquez sur ce lien pour emporter le template sur votre portail Azure. Renseignez les champs selon les paramètres de votre environnement AVD et Validez :
Le template va alors se déployer en quelques minutes :
Vérifiez alors la bonne jointure des VMs avec Azure Virtual Desktop via le pool d’hôtes :
Comme à chaque fois, un lancement d’une session AVD utilisera les paramètres FSLogix que vous aviez renseigné et le dossier sera bien créé sur le compte de stockage :
En conclusion, cette 4ème et dernière méthode est certainement la plus pratique de toutes et en plus très rapide, même si certaines options de machines virtuelles ne sont alors plus disponibles au moment de la configuration.
Conclusion
Windows 11 est maintenant bien présent sur Azure Virtual Desktop. Sa sortie très prochaine nous amène à considérer cet OS dans de futurs projets de bureau à distance. Je suis sûr que Microsoft continuera à nous apporter encore plus de fonctionnalités dans les mois qui viennent. Pour vous aider dans les tests de ces différentes méthodes, vous trouverez ci-dessous la vidéo YouTube mis en ligne par Dean sur ce sujet et qui m’a aidé à préparer mon article :
Enfin n’hésitez pas à faire part de vos remarques sur Windows 11 sur AVD dans les commentaires ????
Bonne nouvelle, Windows 11 est maintenant disponible en préversion depuis plusieurs semaines et on ne parle plus que de lui ! Afin de vous faire la main sur le nouvel OS proposé par Microsoft, vous pouvez dès à présent le tester sur Azure.
Dans cet article, nous allons créer ensemble une nouvelle machine virtuelle sur Windows 11 prenant le temps de parler des options possibles lors de la création, en évolution constante.
Comme à chaque fois que vous souhaitez ajouter de nouvelles ressources, vous devez préalablement disposer d’une souscription Azure. Si cela n’est pas votre cas, sachez que Microsoft propose des crédits Azure gratuits, 130 € environ, à utiliser pendant 30 jours. Cela sera largement suffisant pour créer et tester Windows 11. Vous pouvez donc profiter de cette offre en cliquant ici.
Etape I : Création de la machine virtuelle
Une fois votre souscription en place et connecté à votre portail Azure, la création de la VM peut commencer. Le bouton de création de ressource va vous aider à trouver rapidement Windows 11 :
La recherche « Windows 11 » sur la marketplace d’Azure vous indiquera différentes images disponibles pour Windows 11, selon que vous soyez en version Pro, Enterprise ou que vous construisez un environnement multisessions pour Azure Virtual Desktop :
Dans notre exemple, choisissez Windows 11 Enterprise, encore en préversion à date où cet article est écrit.
Comme pour toutes les machines virtuelles créées sur Azure, des informations de bases sont systématiquement demandées :
Onglet I : Informations de base
Souscription : rattachement de la ressource à l’arborescence Azure. La souscription correspond à une « ligne de crédit » auprès de Microsoft (CB, CSP, EA, …).
Groupe de ressources : Container logique très utile et maintenant obligatoire pour organiser les ressources Azure. De plus, une ressource ne peut pas être présente dans plusieurs groupes de ressources à la fois.
Nom de la machine virtuelle : Nom de la machine virtuelle ^^ aussi utilisé pour le nom de machine dans l’OS.
Région : Localisation physique de la machine virtuelle dans le Cloud Microsoft. Voici ici la liste de toutes les régions Azure existantes.
Option de disponibilité : permet par exemple de répartir plusieurs machines virtuelles sur différents datacenters Azure ou dans différents racks au sein d’un même datacenter. Très pratique pour créer des architectures résilientes.
Image : bibliothèque d’images préconstruites par Microsoft, ISV ou constuites par vous-mêmes via des images personnalisées.
Azure Spot instance : Apporte une réduction significative du prix en exploitant des ressources non utilisées par Azure. Ne surtout pas prendre pour des services critiques sans interruption possible !
Taille : Détermine la puissance de la machine virtuelle (CPU, mémoire vive, performances et nombre de disques) et donc le prix.
Compte administrateur : Utilisateur et mot de passe pour administrer localement la machine virtuelle.
Ports publics entrants : Restriction ou autorisation de ports ouverts sur la machine virtuelle.
Ports entrants : Propose l’ouverture des ports de management habituels (HTTP, HTTPS, SSH ou RDP).
Licence : Case déclarative sur la juste possession de licence Windows 10, autorisant son exploitation sur plusieurs périphériques.
Onglet II : Disque(s)
Nous pouvons ici modifier la performance du disque OS, mais aussi ajouter si besoin des disques secondaires selon le besoin d’espace. Le nombre de disque dépendra aussi du SKU choisi pour cette machine virtuelle. Dans notre exemple, nous n’allons rien changer ici :
Cet onglet a son importance car il définit les interactions réseaux possibles avec la nouvelle machine virtuelle. Plusieurs options ici vont donc potentiellement créer, ou non, de nouvelles ressources Azure :
Réseau virtuel : La machine virtuelle doit obligatoirement être sur un réseau virtuel, même si ce dernier ne comporte aucune autre ressource.
Sous-réseau : Le réseau virtuel doit comporter au minimum un sous-réseau. Le sous-réseau sera utile pour segmenter et sécuriser une infrastructure. Besoin de comprendre l’adresse IP ? Cliquez-ici !
IP publique : L’IP publique n’est pas une ressource obligatoire et doit être évitée dans un grand nombre de cas pour des questions de sécurité. Dans notre exemple, cette IP publique nous sera utile pour nous connecter à cette nouvelle machine Windows 11.
Groupe de sécurité réseau : Ce composant réseau d’Azure est très pratique pour filtrer les accès entrants et sortants sur un sous-réseau. Il ne s’agit pas ici d’une solution Firewall, mais d’un filtrage par sources, ports et protocoles.
Ports publics entrants : A la différence du premier onglet, la restriction ou l’autorisation de ports ouverts définie ici concerne le groupe de sécurité réseau.
Ports entrants : Propose là encore l’ouverture des ports de management habituels (HTTP, HTTPS, SSH ou RDP)
Accélération réseau : Avec la mise en réseau accélérée, le trafic réseau arrive directement à l’interface réseau de la VM.
Equilibreur de charge : Propose d’intégrer la nouvelle machine virtuelle derrière un équilibreur de charge existant. Très pratique pour augmenter et répartir le volume de requêtes pour un site web frontal.
Onglet IV : Management
Cet onglet apporte des outils complémentaires concernant la gestion de la machine virtuelle. Cela est utile pour diagnostiquer ou résoudre les problèmes :
Diagnostiques de démarrage : Comme son nom l’indique, il est possible de conserver un journal du démarrage de la machine virtuelle, qui pourra être exploité si un jour la machine virtuelle ne démarre pas correctement.
Diagnostiques invités de l’OS : Remonte des métriques additionnelles sur de la machine virtuelle vers un compte de stockage Azure.
Identité managée : Créé et gère une identité propre à la machine virtuelle. Cette dernière pourra avoir des droits sur d’autres ressources Azure, dans le but d’éviter la création d’un mot de passe qui serait stocké sur celle-ci.
Connexion via Azure AD : Combinaison intelligente pour permettre l’authentification via Azure AD. Cela passe aussi par l’ajout de rôles sur la ressource Azure pour autoriser ou non la connexion des utilisateurs.
Arrêt automatique : Programmation d’un arrêt OS de la machine virtuelle selon un horaire, lui-même défini selon un fuseau horaire. Très pratique pour diminuer la consommation Azure et donc le coût si la machine n’est pas utilisée en 24/7. Attention, le démarrage n’est pas automatique et devra donc passer par l’ajout d’un traitement batch.
Reprise après sinistre : Même dans un Cloud, on n’est jamais à l’abri d’une panne globale d’un centre de données. La réplication d’une machine virtuelle dans une seconde région Azure est alors possible et gérée par un service dédié : Recovery Services Vault.
En plus des options de management, d’autres fonctionnalités sont encore disponibles avant la création de la machine virtuelle :
Extension : les extensions sont un moyen rapide d’apporter une couche de configuration supplémentaire. Certaines sont disponibles via la bibliothèque d’extensions, mais il est aussi possible de travailler avec des scripts personnalisées.
Données personnalisées : Propose d’ajouter des données en plus de l’image déployée. Dans le cadre d’une image Windows, ces données seront stockées dans %SYSTEMDRIVE%\AzureData\CustomData.bin.
Données utilisateurs : Les données utilisateur sont une nouvelle version des données personnalisées et offrent des avantages supplémentaires.
Hôtes dédiés : Comme indiqué sur cette page, l’hôte dédié vous donne l’assurance que seules les machines virtuelles de votre abonnement se trouvent sur l’hôte physique, donc isolées des autres. La facturation se fait alors par hôte dédié et non par machines virtuelles créées.
Groupe de placement de proximité : Regroupement logique utilisé pour s’assurer que les ressources Azure se trouvent proches les unes des autres. Les groupes de placements de proximité sont utiles pour les charges de travail où une latence faible est requise.
Génération de machine virtuelle : La génération 2 existe maintenant depuis plusieurs années. Le choix de la génération va dépendre de l’OS choisi. Ce dernier apporte des fonctionnalités comme le Secure Boot, la prise en charge d’un disque OS supérieur à 2 To…
Note :
Il est maintenant possible de créer une machine virtuelle GEN 2 bénéficiant du Trusted Launch. Pour bénéficier de cette option encore en préversion, il est nécessaire de passer par ce lien spécifique du portail Azure. Vous aurez alors accès aux options suivantes :
Attention, le Trusted lunch n’est pas accessible sur toutes les images d’OS ou en GEN1 Windows 11 PRO -> KO Windows 11 Enterprise -> OK
Pour rappel, celui fonctionne uniquement sur les machines virtuelles de seconde génération. Concrètement, ce démarrage sécurisé de la VM repose sur une version virtualisée du TPM :
Merci à Dean pour cette vidéo ????.
Onglet VI : Tags
Le tags est une information facultative mais fort pratique pour la classification des ressources Azure. Un tag est composé d’une paire nom/valeur. Il précise des informations sur les projets, les responsables, les durées de vie des ressources ou encore les utilisateurs finaux. Une ressource Azure peut contenir jusqu’à 50 tags.
Etape II : Déploiement de la machine virtuelle
Une fois toutes les options renseignées et la création déclenchée, il ne reste plus qu’à patienter quelques minutes. Il n’est pas nécessaire de rester sur la page de déploiement pendant le traitement. Une notification vous avertira du succès ou de l’échec de celui-ci.
Cette copie d’écran ci-dessus nous présente en détail les ressources créées pour cette machine virtuelle.
Un aperçu des mêmes ressources dans le groupe de ressources Azure nous indique une 6ème ressource :
Le disque OS est bien une ressource à part de la machine virtuelle. Il peut être détaché au besoin de cette dernière.
Etape III : Connexion à la machine virtuelle
Dans notre exemple, la connexion est RDP est ouverte sur notre machine virtuelle Windows 11 car nous avons autorisé l’accès RDP sur la machine, mais également sur la partie réseau d’Azure. Voici ci-dessous une vue des règles, entrantes et sortantes, ouvertes sur le groupe de sécurité, rattaché ici à la carte réseau de la VM :
L’avertissement indiqué sur la règle entrante pour le port RDP est présent pour vous alerter sur ce risque possible d’intrusion, car ouvert sur Internet.
L’accès RDP est possible directement depuis la fonction présente dans la barre d’action. Il est aussi possible d’utiliser l’adresse IP publique rattachée à la machine virtuelle :
Bastion est un autre moyen d’accès beaucoup plus sécurisé car il ne demande pas d’adresse IP publique pour chaque VM. Plus d’informations ici.
Le téléchargement et le lancement du fichier de connexion de bureau à distance vous affichera l’alerte de sécurité suivante :
Il ne vous restera alors qu’à renseigner les codes administrateurs renseignés sur le premier onglet lors de la création de la machine virtuelle :
Enfin vous y êtes ! Vous voici dans votre nouvelle machine virtuelle Azure, tourant sur Windows 11 ????
Conclusion
Pour un utilisateur déjà habitué aux machines virtuelles sur Azure, aucune différence lors de la création d’un Windows 11 sur Azure. En attendant le passage de Windows 11 en disponibilité générale, prévu pour le 05 octobre prochain, voici un article détaillé sur les nouveautés présentes dans le nouvel OS de Microsoft. Enfin voici également un test de celui-ci en vidéo :
Il ne me reste qu’à vous souhaiter une bonne lecture. N’hésitez pas à faire part de vos remarques sur Windows 11 dans les commentaires ????
Sorti le 02 août dernier, beaucoup de personnes ont déjà eu l’occasion de tester Windows 365 en version d’essai ou via un achat de licences. A l’inverse d’Azure Virtual Desktop, ce nouveau service bureau à distance proposé par Microsoft se positionne au plus proche d’un service SaaS. De façon générale, le déploiement de Windows 365 est assez facile et rapide.
A peine sorti et déjà dans la mouise????.
Mise en place de Windows 365
La mise en place de Windows 365 a déjà été abordé dans cet article. Voici également d’autres liens très utiles :
Néanmoins, de petits blocages peuvent arriver à différentes étapes du processus de mise en place. Dans cet article, nous allons passer en revue quelques problèmes possibles et tenter d’y apporter des solutions.
Problème 1 : Impossible de commander des licences d’essai de Windows 365
Problème 2 : Windows 365 Entreprise : Erreur de check(s) sur la connexion réseau on-premise
Problème 3 : Windows 365 Entreprise : L’inscription d’Intune MDM a échoué
Problème 4 : Windows 365 Entreprise : Erreur de passerelle lors de l’ouverture de session Windows 365
Problème 1 : Impossible de commander des licences d’essai de Windows 365
Au premier jour de disponibilité de Windows 365, des licences d’essai étaient disponibles pour Windows 365. Ces licences gratuites étaient bien visibles depuis la console d’administration de Windows 365 :
3 éditions sont disponibles pour Windows 365. Plus d’informations ici.
Dans chaque des 3 éditions se trouvaient la version d’essai disponible en plusieurs tailles de Cloud PC. La durée de la licence d’essai était de 60 jours.
Chaque tenant pouvait prendre 3 tailles de Cloud PCs pour chacun des 3 éditions de Windows 365.
Présente encore il y a quelques jours, l’activation de la version d’essai affichait le message d’erreur suivant :
Gauche : message d’erreur au moment de l’achat. Droite : les licences d’essai ne sont plus visibles dans la liste.
En lieu est place de ces licences, il est malgré tout possible de découvrir Windows 365 par cette simulation. Selon les dernières informations de Microsoft :
L’achat de licences d’essai a été suspendu faute d’un immense succès.
Aucune date de réouverture n’est annoncée concernant la disponibilité des licences d’essai
Les licences d’essai déjà prises ne sont pas impactées par cette restriction
Il est recommandé de s’inscrire ici pour se tenir informer des prochaines nouveautés
Problème 2 : Windows 365 Entreprise : Erreur de check(s) sur la connexion réseau on-premise
Les licences Windows 365 Entreprise nécessitent systématiquement une connexion réseau on-premise. Mon article précédent sur Windows 365 détaille bien le processus de création de cette connexion. Vous pouvez aussi regarder la vidéo très explicative de Dean sur ce sujet :
Après la création de la connexion on-premise, Windows 365 va se charger de vérifier un certain nombre de paramètres essentiels au bon déploiement des Cloud PCs :
La première connexion est en erreur, un clic sur son status explique le détail précis de cette dernière.
Un problème d’identification sur le domaine est constaté par Windows 365. Il faut donc vérifier à nouveau les informations de domaine.
La seconde connexion a passé tous les contrôles de Windows 365. Elle peut donc être utilisée pour créer une police de provisionnement.
Note : Il existe des erreurs non bloquante, comme celle-concernant Azure AD device sync :
Comme indiqué dans cet article de Microsoft, cette erreur de synchronisation des Cloud PCs dans Azure AD peut prendre du temps. Il faut se rappeler que celui-ci s’opère avec l’agent Azure AD Connect, dont le cycle de synchronisation par défaut est de 30 minutes. Ce temps peut s’allonger si votre architecture Active Directory est repartie en différents rôles :
Si Azure AD Connect est correctement configuré avec l’option Hybrid Azure AD join, cette alerte devrait disparaître.
Problème 3 : Windows 365 Entreprise : L’inscription d’Intune MDM a échoué
Comme indiqué dans les prérequis de Windows 365 Entreprise, il est nécessaire de disposer de plusieurs licences au préalable. Windows 365 effectue une inscription MDM dans Intune.
L’erreur ci-dessous montre que la configuration MDM dans Intune est incorrect.
Les contrôles des options du tenant dans Intune indiquent clairement un problème de licence.
Problème 4 : Windows 365 Entreprise : Erreur de passerelle lors de l’ouverture de session Windows 365
L’utilisateur souhaite accéder à son Cloud PC mais rencontre une erreur lors de l’ouverture de la session Windows. Ce problème peut se produire via l’interface web ou le client Remote Desktop :
Un reprovisionnement de licence Windows 365 ou de Cloud PC n’y change rien ????.
Le Cloud PC est pourtant correctement provisionné dans Intune.
De mon expérience, le souci ici vient de l’utilisation d’un domaine managé Azure AD DS au lieu d’un domaine Active Directory. Voici un rappel des différents modèles d’identité compatibles avec les solutions de bureau à distance proposées par Microsoft :
Conclusion
Prenez le temps de lire les erreurs et de bien vérifier vos paramètres le cas échant afin de ne pas perdre trop de temps ou de motivation. Vous pouvez retrouver les documentations de gestion des erreurs ici et là. En cas de doute, il faut ne pas hésiter à reprendre la documentation initiale de déploiement disponible là. Faites part de vos remarques sur la solution Windows 365 dans les commentaires ????
Annoncé il y a plusieurs mois Windows 365, le nouveau service de bureau à distance proposé par Microsoft, est disponible depuis le 2 août dernier. Voici une courte vidéo d’introduction à la solution ainsi qu’un lien vers la documentation Microsoft :
Dans cet article, nous allons présenter Windows 365 Cloud PC en répondant à plusieurs interrogations et aussi en déployant plusieurs éditions de démonstration. Voici le lien vers la FAQ officielle de Windows 365.
Quelles sont les solutions de bureau à distance actuellement proposées par Microsoft Cloud ?
Actuellement, il existe 2 services proposant du bureau à distance via le Cloud Azure. Le choix de la solution se fait alors selon les besoins utilisateurs, du niveau de management et du mode de facturation :
Quelles sont les différences techniques entre les 2 solutions de bureau à distance ?
La principale technologie employée dernière ces 2 solutions est identique : Azure. Windows 365 se positionne comme une offre parallèle à Azure Virtual Desktop. Le tableau ci-dessous nous montre les principales différences techniques entre ces 2 services :
On peut en déduire que Windows 365 est un service managé par Microsoft qui ne requiert presque aucune compétence sur Azure.
Pourquoi proposer Windows 365 en version Business et en version Entreprise ?
Deux éditions de Windows 365 sont disponibles : Windows 365 Business et Windows 365 Entreprise.
Windows 365 Entreprise : conçu pour les grandes entreprises qui souhaitent déployer des Cloud PCs au sein de leur organisation, sans limitation de licences et via une gestion Intune
Windows 365 Business : apporte des Cloud PCs autonomes, facile à mettre en place sans exigence de management
Quelles sont les prérequis ou limites à ces 2 éditions ?
Windows 365 Entreprise : Les utilisateurs ayant un PC Windows Pro : Windows 10 Enterprise E3 + EMS E3 ou Microsoft 365 F3/E3/E5/Business Premium. Les utilisateurs n’ayant pas de PC Windows Pro : Windows VDA E3 + EMS E3 ou Microsoft 365 F3/E3/F5/Business Premium
Windows 365 Business : aucune licence préalable n’est nécessaire. Un maximum de 300 licences est possible par tenant
Quelles sont les coûts par utilisateur de Windows 365 ?
Contrairement à Azure Virtual Desktop, Windows 365 apporte un calcul et une prédiction des coûts plus simple à anticiper : cela va dépendre de la puissance allouée à l’utilisateur ????.
Voici un extrait de la liste des prix publics publiée par Microsoft.
Voici une seconde liste comparant les 3 éditions disponibles.
Existe t-il des coûts de bande passante comme pour Azure Virtual Desktop ?
Dans le cas de Windows 365 Entreprise, des coûts supplémentaires sur Azure sont à prendre en compte :
Le schéma d’architecture indiqué plus bas montre des connexions réseaux indispensables à son fonctionnement. Cette liaison est utilisée pour connecter Windows 365 à Active Directory, elle apporte aux utilisateurs l’accès à des ressources locales. La tarification Azure est donc appliquée pour l’utilisation du réseau.
Comment bien dimensionner les Cloud PCs des utilisateurs ?
Comme pour Azure Virtual Desktop, Microsoft met à disposition des recommandations de puissance selon les besoins des utilisateurs :
Si le besoin de puissance de l’utilisateur venait à changer, il est toujours possible de revoir cela :
Qu’est-ce que Windows Hybrid Benefit ?
A ne pas confondre avec Azure Hybrid Benefit, Windows Hybrid Benefit est permet de réduire le coût des licences Windows 365 Business. Les utilisateurs disposant déjà d’une licence Windows 10 Professionnel peuvent souscrire à cette licence à prix réduit. En revanche, cette option n’est pas disponible en édition Entreprise.
Que se passe t-il pour le Cloud PC si la licence Windows 365 de l’utilisateur est retirée?
Il existe une période de grâce. Elle s’étend sur 7 jours avant que l’utilisateur ne perde l’accès à son cloud PC. Re-licencier et/ou réaffecter l’utilisateur pour remettre le cloud PC dans un état Provisionné.
Comment se connecter à son Cloud PC ?
Les utilisateurs peuvent accéder à leur Cloud PC de 2 manières différentes. Il s’agit ici des mêmes moyens de connexion que ceux disponibles via Azure Virtual Desktop :
Quelles sont les régions Cloud disponibles pour les Cloud PCs Windows 365 ?
Windows 365 est un service global. Mais le déploiement de Cloud PCs n’est disponible que dans certaines régions Azure. Vous trouverez la liste ici. Aucun doute que cette liste va s’agrandir dans le temps.
Quelles sont les possibilités de backup et de reprise d’activité avec Windows 365?
A date, on manque encore d’informations de la part de Microsoft sur ces 2 services déjà disponibles sur Azure Virtual Desktop.
Quels sont les liens possibles entre une infrastructure existante et Windows 365 ?
La réponse est : cela va dépendre de la licence Windows 365 choisie. Il existe une différence importante entre les éditions Business et Entreprise. Seule la seconde permet (et exige) d’établir une liaison « réseau à réseau ».
Cela est utile dans le cadre d’infrastructure existante dans Azure ou on-premise. Cette liaison est établie avant le premier déploiement des Cloud PCs. Ce lien réseau est utilisé pour :
Joindre les Cloud PCs à un domaine Active Directory existant
Permettre un accès réseau à des ressources locales via une passerelle Azure VPN ou autre
Pour approfondir le sujet, nous allons maintenant déployer 2 environnements pour Windows 365 :
Déploiement A : Edition Windows 365 Business
Déploiement B : Edition Windows 365 Entreprise
Déploiement A : Edition Windows 365 Business
Etape I : Achat d’une licence de démonstration Windows 365 Business
L’achat d’une licence de démonstration pour Windows 365 Business est possible depuis le centre d’administration de Microsoft 365. Vous retrouvez sur cette page 2 familles de produit Business :
Windows 365 Business
Windows 365 Business (avec Windows Hybrid Benefit)
3 plans de démo sont disponibles en essai gratuit pendant 60 jours. A noter que la quantité est 25 par défaut et grisée. Vous aurez donc et dans chacun des 3 plans qu’une seule licence Windows 365 Business affectable :
2 vCPU, 4 GB, 128 GB
2 vCPU, 8 GB, 128 GB
4 vCPU, 16 GB, 128 GB
Vous pouvez rencontrer un souci lors de l’achat de licence d’essai avec le message d’erreur suivant :
Je n’ai pas encore d’information sur l’origine de cette erreur. Je pense que cela vient d’un nombre trop élevé de licences d’essai activées, dû à l’engouement pour Windows 365.
Etape II : Affectation de la licence Windows 365 Business à l’utilisateur
Une fois l’achat correctement terminé, il faut retourner sur la liste des utilisateurs du tenant pour affecter la licence d’essai Windows 365 Business à la personne de votre choix :
L’affectation de cette licence est aussi possible sur un groupe d’utilisateurs.
Et c’est bien tout ce qu’il faut faire pour la partie Windows 365 Business ????! Une fois le déploiement du Cloud PC terminé, l’utilisateur peut directement s’y connecter.
Note : Déjà dit plus haut, le management des Cloud PCs sous cette licence est limité. Pas question ici de liaison réseau à réseau, ou de management via Intune.
Etape III : Connexion de l’utilisateur à Windows 365 Business
Comme indiqué dans le jeu de questions en début d’article, plusieurs méthodes de connexion à Windows 365 existent. Dans ce premier essai, nous allons utiliser ici la page web officielle de Windows 365 :
Tableau de bord montant à utilisateurson ou ses Cloud PCs.
L’interface web apporte également l’accès à certaines ressources locales du PC.
Comme pour l’accès à Azure Virtual Desktop, une seconde authentification est demandée pour ouvrir la session Windows de l’utilisateur.
Etape IV : Contrôles du déploiement de Windows 365 Business
Le premier contrôle s’effectue directement sur le Cloud PC. Nous en apprenons un peu plus ici sur la jointure effectuée par Windows 365 :
Une fois connecté sur le Cloud PC, la commande dsregcmd /status affiche la jointure à Azure AD, mais aussi l’absence de liaison avec un domaine Active Directory.
Comme attendu, la mention AzureAdJoined à YES indique que le Cloud PC est bien enregistré dans Azure AD :
Pour finir, nous ne retrouverons pas ce Cloud PC dans la section dédiée à Windows 365 du portail Intune :
Les éditions Windows 365 Business n’ont pas cette fonctionnalité.
Déploiement B : solution Windows 365 Entreprise
La Tech Community a déjà mis à disposition une aide au déploiement pour Windows 365 Entreprise. Vous pouvez la consulter ici.
Voici un déroulé étape par étape sur mon tenant de test :
Etape 0 : Rappel des prérequis
Contrairement à l’édition Windows 365 Business, celle-ci demande plusieurs prérequis pour déployer correctement les Cloud PCs:
Licences utilisateurs : Pour les utilisateurs ayant déjà un PC en Windows Pro : Windows 10 Enterprise E3 + EMS E3 ou Microsoft 365 F3/E3/E5/Business Premium. Pour les utilisateurs n’ayant pas de PC en Windows Pro : Windows VDA E3 + EMS E3 ou Microsoft 365 F3/E3/F5/Business Premium
Licence pour l’administrateur : Licencier le ou les administrateurs des Cloud PCs via une licence Intune Service Admin
Souscription Azure : Disposer d’une souscription Azure valide avec un rôle de propriétaire pour le réseau virtuel de Windows 365
Réseau virtuel Azure : Déployer un réseau virtuel sur la souscription Azure ci-dessus. Vérifier que la configuration DNS du réseau virtuel soit faite pour utiliser un domaine Active Directory
Domaine Active Directory : Disposer d’un domaine Active Directory accessible via le réseau virtuel ci-dessus. Ce domaine peut provenir d’une architecture on-premise ou hébergé dans Azure. A date, il n’est pas encore possible de faire fonctionner Windows 365 avec Azure AD Domain Services (Etape I)
Azure AD Connect : Synchroniser les identités Active Directory avec Azure AD, mais également activer la fonction Hybrid Azure AD Join (Etape II)
Test Azure Active Directory Domain Services -> KO
J’ai voulu faire un test de jointure entre Windows 365 et Azure AD DS. Voici le domaine managé correctement déployé :
Seulement l’absence d’Hybrid Join avec Azure AD DS provoque une erreur lors du provisionnement du Cloud PC :
Etape I : Activation de la fonction Hybrid Azure AD join via Azure AD Connect
L’outil Microsoft Azure AD Connect a été conçu pour vous permettre d’atteindre et de remplir vos objectifs en matière d’identité hybride. La dernière version est téléchargeable ici.
Dans mon domaine Active Directory, j’ai déjà préparé des utilisateurs pour mon futur environnement Windows 365.
Grâce à Azure AD Connect, je retrouve bien mes utilisateurs dans Azure AD.
Un retour dans la configuration d’Azure AD Connect permet d’activer la fonction. de jointure hybride.
Une fois tous les prérequis validés, l’étape suivante consiste à prendre des licences Windows 365 Entreprise pour les utilisateurs.
Etape II : Achat d’une licence de démonstration Windows 365 Entreprise
Comme pour l’édition Business, il est possible de prendre une licence de démonstration pour Windows 365 Entreprise. Cette opération est possible depuis le centre d’administration de Microsoft 365 :
De la même façon, Les 3 mêmes plans de démo sont disponibles en essai gratuit de 60 jours :
2 vCPU, 4 GB, 128 GB
2 vCPU, 8 GB, 128 GB
4 vCPU, 16 GB, 128 GB
Comme pour l’édition Business, vous pouvez rencontrer un souci lors de l’achat de licence d’essai avec le message d’erreur suivant :
Même erreur que celle constatée lors de l’achat de licence d’essai Business.
Etape III : Affectation de la licence Windows 365 Entreprise à l’utilisateur
Une fois l’achat correctement passé, il faut retourner sur la liste des utilisateurs pour affecter la licence à la personne de votre choix :
L’affectation de cette licence est aussi possible sur un groupe d’utilisateurs.
L’affectation de la licence Windows 365 Entreprise à un utilisateur est directement visible dans la console Intune via le suivant :
L’ajout de la ligne dans cet écran est automatique et instantané.
Etape IV : Création de la connection vers le réseau on-premise
Une connexion réseau est requise pour déployer des Cloud PCs Windows 365 Entreprise. La création de cette liaison entre Windows 365 et le réseau virtuel d’Azure se fait directement depuis le portail Intune :
Le rôle de propriétaire de la souscription Azure est nécessaire pour effectuer cette liaison.
Les éléments renseignés ci-dessous sont propres à votre domaine Active Directory :
Dans mon exemple, j’ai créé une OU spécifique pour les Cloud PCs. Cette OU est prise en compte dans la synchronisation via Azure AD Connect.
Il est possible de créer plusieurs connexions réseau Windows 365 dans un même tenant.
Une fois la création réseau lancée, un check est effectué afin de vérifier que tout est en ordre.
Le processus de check peut prendre plusieurs dizaines de minutes. Voici différents résultats possibles :
Tout est bon ????.
Si la fonction Hybrid Azure AD join n’est pas activée chez vous, vous rencontrerez l’alerte ci-dessus.
Etape V : Création de la police de provisionnement
Une dernière étape de paramétrage est nécessaire dans Intune pour lier la connexion réseau avec les Cloud PCs Windows 365 Entreprise, grâce à une police de provisionnement :
Comme indiqué dans les prérequis, le compte utilisé pour créer cette police doit disposer du rôle Intune Service Admin.
La connection on-premise est obligatoire pour créer la police de Windows 365 Entreprise.
La police fait appel à des images personnalisées ou préconstruites.
L’assignation des utilisateurs à cette police doit être en cohérence avec les licences Windows 365 Entreprise précédemment affectées. Il est donc préférable dans les deux cas d’assigner via un seul et même groupe d’utilisateurs :
A ce stade, le status du Cloud PC Windows 365 Entreprise va automatiquement évoluer :
Le processus de provisionnement des Cloud PCs prend entre 20 et 30 minutes environ.
Après un laps de temps, les Cloud PCs sont provisionnés ou remontent en erreur :
Pour l’erreur sur le premier utilisateur, la fonction Hybrid Join n’a pas été correctement activée dans Azure AD Connect.
Pour le second utilisateur, tout est bon pour lui, l’étape suivante va consister à se connecter à Windows 365.
Etape VI : Connexion de l’utilisateur à Windows 365 Entreprise
Comme indiqué pour l’édition Business, plusieurs méthodes de connexion à Windows 365 sont possibles. Cette fois-ci, nous allons utiliser le client Windows Remote Desktop :
Une fois authentifié, le Cloud PC apparaît de la même manière qu’une machine d’Azure Virtual Desktop.
Comme pour Azure Virtual Desktop, une seconde authentification est demandée pour ouvrir la session Windows de l’utilisateur.
Etape VII : Contrôles du déploiement de Windows 365 Entreprise
Le premier contrôle s’effectue directement sur le Cloud PC. Nous en apprenons un peu plus ici sur la jointure effectuée par Windows 365 :
Une fois connecté sur le Cloud PC, la commande dsregcmd /status nous permet de constater la jointure à Azure AD et la liaison avec le domaine Active Directory.
Comme pour l’édition Business, la mention AzureAdJoined à YES indique que le Cloud PC est bien enregistré dans Azure AD :
Gestion des Cloud PCs via Intune.
Gestion des erreurs dans le déploiement
Microsoft met à disposition des aides concernant la résolution de souci de déploiement sur Windows 365. Vous pouvez retrouver cette documentation ici ou là. En cas de doute, il faut ne pas hésiter à reprendre la documentation initiale de déploiement disponible là.
Dean de l’Azure Academy nous propose cette vidéo très explicative sur le déploiement de l’édition Entreprise.
Conclusion
Windows 365 est une nouvelle approche de bureau à distance s’appuyant sur Azure. Nul doute que la solution va encore évoluer pour apporter encore plus de fonctionnalités et de simplicité. Faites part de vos remarques sur la solution Windows 365 dans les commentaires ????