FSLogix sont nos amis 🙏!

FSLogix est une excellente solution pour assurer la gestion des profils de vos utilisateurs. Très souvent utilisé dans différents types d’environnement VDI, FSLogix s’adapte très bien et très facilement à Azure Virtual Desktop. Mais la configuration de FSLogix a besoin d’être manipulée avec précaution pour ne pas devenir un cauchemar pour vos utilisateurs et par ricochet sur vous.

Un précédent article sur ce blog parle déjà de la mise en place de la solution FSLogix au sein d’un environnement Azure Virtual Desktop, dont voici le lien.

La solution FSLogix en quelques mots & vidéos :

Azure Virtual Desktop recommande les conteneurs de profil FSLogix. FSLogix est société acquise par Microsoft en novembre 2018. Elle propose une solution de conteneurisation des profils utilisateurs en itinérance, utilisable dans une large gamme de scénarios sous format VHD ou VHDX. Avec FSLogix, vous allez pouvoir réaliser les actions suivantes pour vos utilisateurs :

  • Centralisation des profils utilisateurs Azure Virtual Desktop
  • Dissociation possible entre les conteneurs Office365 avec les conteneurs profils utilisateurs
  • Gestion des applications visibles ou non via la fonction AppMasking
  • Contrôle des versions JAVA
  • Customisation de l’installation via de nombreuses règles ou via GPO
  • Sans les conteneurs de profil FSLogix, OneDrive Entreprise n’est pas pris en charge dans les environnements RDSH ou VDI non persistants

Un grand merci à Dean Cefola de l’Azure Academy pour cette playlist YouTube très complète autour de FSLogix :

Il est important de comprendre que la configuration FSLogix dépendra de beaucoup de paramètres, et qu’il est difficile d’en établir une adaptée à tous les cas d’usages.

Durant l’écriture de cet article, j’ai retrouvé un grand nombre de documentations utiles à une meilleure compréhension de FSLogix, dont certaines proviennent Microsoft Learn :

Mais aussi d’autres sources non-Microsoft :

Ce nouvel article a donc pour but de partager avec vous une problématique FSLogix possible ainsi qu’une méthode de résolution :

Pour des questions de confidentialité, l’environnement présent ci-dessous est une copie approchante de l’environnement réel du client concerné.

Etape 0 – Contexte :

Je suis intervenu sur un environnement Azure Virtual Desktop sur lequel les utilisateurs se plaignaient d’être constamment obligés de se réauthentifier à leurs outils Microsoft 365 à chaque ouverture :

Cela concernait les outils de productivités (Word, Excel, PowerPoint), mais également les outils de collaborations (Outlook, OneDrive, Teams). La gêne pour les utilisateurs était donc évidente.

Voici une description des ressources Azure déjà en place :

  • Domain managé Entra Domain Services
  • Environnement AVD avec 2 hôtes
  • Stockage des profiles FSLogix sur un Azure File Share + sauvegarde
  • Gestion des images via une Azure compute gallery
  • Accès RDP via Azure Bastion

Voici le groupe de ressources Azure contenant le domaine managé Microsoft :

Voici le groupe de ressources Azure contenant l’environnement AVD et le compte de stockage utilisé pour les profils FSLogix :

Voici le groupe de ressources Azure contenant l’image Windows 11 stockée dans une Azure compute gallery :

Voici une vue de l’environnement Azure Virtual Desktop :

Voici une vue des groupes Entra ID en relation avec Azure Virtual Desktop :

Voici une vue du compte stockage contenant le partage de fichiers dédié aux profils FSLogix :

Voici le paramétrage indiquant que le compte de stockage est joint au domaine managé Microsoft et les droits RBAC de base pour le partage :

Concernant la partie administration d’AVD, je retrouve bien des droits d’administration RBAC plus élevés et dédiés à la configuration des droits NTFS :

La sauvegarde concernant la partie FSLogix est également bien en place :

Sur ce même compte de stockage dédié à FSLogix, l’accès réseau Internet est bien coupé :

En lieu et place, un point d’accès privé pour connecter le compte de stockage au réseau virtuel AVD :

En me connectant avec un compte administrateur sur l’environnement AVD, j’ai pu vérifier que les droits NTFS appliqués au partage de fichiers FSLogix étaient bien cohérent :

Enfin les règles de registres implémentés directement sur la VM AVD et donc sur l’image reprennent les recommandations de base de Microsoft, disponible juste ici :

  • Computer\HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\FSLogix\Profiles

L’environnement semble bon, et le problème semble à priori en relation avec les tokens.

L’étape suivante est alors la reproduction sur problème rencontré par les utilisateurs d’Azure Virtual Desktop.

Etape I – Premier test d’un l’utilisateur impacté :

Pour cela, j’utilise le client Remote Desktop sur Windows afin d’ouvrir une session AVD sur un utilisateur impacté :

Je renseigne les identifiants :

La session Windows 11 s’ouvre bien et indique un chargement du profil via la solution FSLogix :

Le dossier du profil est bien présent sur le partage de fichier Azure comme indiqué dans la configuration registre Windows :

J’ouvre une première fois l’outil Power Point :

Je m’identifie dans l’application avec un compte Microsoft 365 correctement licencié :

L’authentification d’Office 365 fonctionne bien et sans erreur :

Je ferme et réouvre la session Azure Virtual Desktop avec ce même utilisateur :

Je réouvre PowerPoint et je constate le besoin de réauthentification systématique, comme dans toutes les autres applications Microsoft 365 :

Par le bais de l’explorateur Windows, je me rends dans le dossier suivant pour ouvrir l’application frxtray :

  • C:\Program Files\FSLogix\Apps\
    • frxtray.exe

J’affiche les différents journaux d’évènements à la recherche d’erreurs potentielles, sans succès :

Afin de poursuivre mon investigation, je décide d’appliquer la stratégie suivante :

  • Création d’une nouvelle machine virtuelle AVD depuis la dernière image
  • Mise à jour de l’OS Windows 11
  • Mise à jour des applications Office 365
  • Mise à jour de FSLogix

Pour cela, je commence par créer cette nouvelle machine virtuelle Azure.

Etape II – Création d’une première VM image AVD :

Je créé une nouvelle machine virtuelle en prenant soin de sélectionner la dernière image AVD en Windows 11 personnalisée et stockée dans la galerie :

Une fois créée, je m’y connecte en utilisant le service Azure Bastion :

Je lance toutes les mises à jour Windows 11 disponibles :

Pour effectuer les mises à jour d’Office365, je réactive la règle de registre suivante :

  • Computer\HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Office\ClickToRun\Configuration
    • UpdatesEnabled
      • True

J’ouvre un programme Office 365 et lance la recherche des mises à jour :

J’attends le message suivant signifiant la bonne installation des mises à jour Office 365 :

Je retourne dans le registre Windows pour remettre la valeur suivante :

  • Computer\HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Office\ClickToRun\Configuration
    • UpdatesEnabled
      • False

Dans la liste des applications installées, je vérifie et désinstalle si besoin l’ancienne version de FSLogix :

Je redémarre la machine et retourne sur le site officiel de Microsoft pour y télécharger la dernière version de FSLogix :

J’en profite pour parcourir les notes des dernières versions de FSLogix :

Et la suite se passe de commentaire 🤣.

Etape III – Identification de la cause :

J’en profite pour parcourir les bogues connus de FSLogix :

Et je tombe sur celui-ci 😎 :

Microsoft propose également une résolution juste ici :

Je décide donc de rajouter cette clef de registre sur mon image AVD à jour :

  • Computer\HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\FSLogix\Profiles
    • RoamIdentity
      • 1

La correction est maintenant appliquée sur ma machine virtuelle image. Je décide donc de créer une nouvelle image contenant les mises à jour Windows 11, Office 365 et FSLogix, mais également la correction apportée par la clef de registre.

Etape IV – Création d’une seconde VM image AVD :

Sur la machine virtuelle image, je lance la commande Sysprep suivante selon la documentation Microsoft :

Sysprep /generalize /oobe /mode:vm /shutdown

Sysprep s’exécute et m’invite à patienter quelques minutes :

La session de bureau à distance ouverte via Azure Bastion se ferme quand la machine virtuelle commence sa phase d’extinction :

Quelques secondes plus tard, le portail Azure affiche bien la machine virtuelle image comme étant arrêtée, je décide donc de l’arrêter complètement :

Une fois entièrement désallouée, je lance la capture :

Je créé une nouvelle version dans la galerie utilisée précédemment, et attends environ 20 minutes que le traitement se termine :

L’environnement Azure Virtual Desktop est maintenant prêt pour recevoir une nouvelle machine virtuelle à partir de cette image.

Etape V – Création d’une nouvelle hôte AVD :

Je retourne sur la page de mon pool d’hôte AVD afin d’y ajouter une nouvelle VM comme ceci :

Je reprends la même taille de VM qu’utilisée précédemment tout en choisissant la dernière version de mon image, puis lance la création des ressources Azure :

Environ 10 minutes plus tard, une nouvelle hôte apparaît dans mon environnement Azure Virtual Desktop. Enfin j’active le mode Drain sur les autres machines virtuelles encore sous ancienne version d’image AVD :

Il ne me reste plus maintenant qu’à retester avec le compte d’un utilisateur impacté pour constater un changement après plusieurs réouvertures d’une session AVD.

Etape VI – Second test d’un l’utilisateur impacté :

J’utilise à nouveau le client Remote Desktop sur Windows afin d’ouvrir une session AVD sur un utilisateur de test :

Après plusieurs connexions / déconnexions, l’authentification 365 persiste bien dans les différentes applications 365. Pour en être sûr, plusieurs tests sont effectués dans les applications Word, Excel, PowerPoint, Outlook, OneDrive, Teams. 😎💪

Conclusion

Dans mon cas le problème a été résolu car plusieurs informations ont été partagées sur des forums IT et sur la documentation Microsoft. Cela n’est pas toujours le cas et peut engendrer une certaine frustration quand aucune solution n’est trouvée.

Néanmoins, je souhaitais partager avec vous au travers de cet article une approche assez classique dans la résolution de souci liée à des produits IT en général (chose que l’on ne fait pas toujours, moi le premier)

  • Lire les documentations officielles 😎
  • Ne pas touchez aux environnements de productions
  • Mettez à jour les OS (Windows 11)
  • Mettez à jour les applications (Office 365)
  • Mettez à jour les intermédiaires (FSLogix)
  • Appliquez les méthodes correctives préconisées par les éditeurs

VM – Traquez les changements

Azure est une excellente plateforme pour déployer rapidement et facilement des ressources IT. Seulement, la phase de déploiement de ressources ne représente que la première partie du travail d’une infrastructure. Bien souvent, plusieurs agents ou équipes interviendront sur ces mêmes ressources Azure. Un système de suivi des changements apparait alors comme très utile pour traquer efficacement les modifications faites par les uns et par les autres.

Qu’est-ce que le Suivi des modifications et inventaire (Change Tracking et Inventory) ?

En quelques mots, le Suivi des modifications et inventaire va vous permettre de comprendre les modifications faites sur vos ressources Azure, mais aussi à l’intérieur de celles-ci.

Voici un exemple de 2 vues disponibles retraçant différents types de modifications :

Le Suivi des modifications et inventaire effectue le suivi des modifications apportées aux machines virtuelles hébergées sur Azure, locales et d’autres environnements cloud pour vous aider à identifier les problèmes opérationnels et environnementaux liés aux logiciels gérés par le gestionnaire de package de distribution. 

Microsoft Learn

On y retrouve donc des modifications de registres, de fichiers, de programmes et bien d’autres encore.

Que pouvons-nous traquer dans le Suivi des modifications et inventaire ?

A ce jour, plusieurs éléments sont traçables au travers du Suivi des modifications et inventaire. Voici la liste des modifications traçables :

  • Logiciels Windows
  • Logiciel Linux (packages)
  • Fichiers Windows et Linux
  • Clés de Registre Windows
  • Services Windows
  • Démons Linux

Doit-on payer pour utiliser Suivi des modifications et inventaire ?

Oui. En effet, le Suivi des modifications et inventaire est un service payant. Il repose sur stockage appelé Log Analytics Workspace pour stocker les données liées aux modifications. Comme à chaque fois, le Log Analytics Workspace est facturé au Go de données écrites.

Niveau agent : AMA ou MMA, lequel choisir ?

Microsoft avait annoncé la préversion de Suivi des modifications et inventaire via l’agent AMA en janvier 2023. L’agent AMA prend le pas sur l’agent LOA pour des raisons de sécurité, de fiabilité, et facilite également les multi-environnements. De plus, il n’est plus nécessaire d’intégrer un compte Azure Automation.

D’ailleurs Microsoft a également annoncé une date de retrait pour MMA/LOA :

Actuellement, le suivi des modifications et l’inventaire utilisent Log Analytics Agent et son retrait est prévu d’ici le 31 août 2024. Nous vous recommandons d’utiliser Azure Monitoring Agent comme nouvel agent de prise en charge.

Microsoft Learn

Agent, Extension, Kesako ?

Il existe des différences entre un agent et une extension. Microsoft apporte sur cette page quelques infos bien utiles :

  • Agent : Il s’agit d’une application légère, toujours en cours d’exécution (le plus souvent exécutée en tant que service/daemon), qui collecte des informations auprès de la machine et les transmet quelque part ou maintient l’état de la machine elle-même en fonction d’une certaine configuration.
  • Extension : Dans Azure, les extensions fournissent des tâches de configuration et d’automatisation post-déploiement sur les VM Azure. Les extensions peuvent faire partie de la définition de la VM elle-même, et donc être utilisées pour déployer quelque chose dans le cadre du déploiement de la ressource hôte elle-même. Dans le cas d’Azure Monitor, il existe des extensions qui déploient l’agent de surveillance dans le cadre du déploiement de la VM/VMSS.
  • AzureMonitoringWindowsAgent : Il s’agit de l’extension la plus récente et la plus recommandée d’Azure Monitor Agent (AMA) pour une VM. Elle est disponible pour les VM Windows avec le nom AzureMonitoringWindowsAgent. De même, AzureMonitorLinuxAgent est le nom de l’extension pour l’AMA sur la VM Linux.
  • MMAExtension : C’est le nom de l’extension qui installe l’ancien agent sur la VM Windows. L’agent lui-même est appelé Log Analytics Agent ou LA Agent, également appelé « Microsoft Monitoring Agent » ou MMA. Pour les machines virtuelles Linux, cette extension installe un paquetage d’agent appelé OMSAgentforLinux.

Enfin, cette page détaille les différences techniques des agents en relation avec Azure Monitor.

Afin de bien comprendre ce que le Suivi des modifications et inventaire d’Azure est capable de faire avec un agent AMA, je vous propose de suivre ce petit exercice :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur le Suivi des modifications et inventaire d’Azure, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Afin de pouvoir tester cette fonctionnalité Azure, il est nécessaire de créer une machine virtuelle.

Etape I – Préparation de l’environnement :

Pour cela, rechercher le service des Machines virtuelles sur votre portail Azure :

Cliquez-ici pour commencer la création de la machine virtuelle :

Renseignez les informations de base relatives à votre VM :

Choisissez la taille de votre VM, définissez un compte administrateur local, bloquez les ports entrants, puis cliquez sur Suivant :

Aucune modification n’est à faire sur cet onglet, cliquez sur Suivant :

Retirez l’adresse IP publique de votre VM, puis cliquez sur Suivant :

Décochez l’extinction automatique de la machine virtuelle, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création de la VM, puis attendez environ 2 minutes :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici pour consulter votre machine virtuelle :

Cliquez-ici pour déclencher le déploiement du service Azure Bastion :

Les notifications suivantes devraient apparaitre :

Sans attendre la fin du déploiement d’Azure Bastion, recherchez le service Log Analytics Workspace :

Cliquez-ici pour déployer votre Log Analytics Workspace :

Renseignez tous les champs dont son nom devant être unique sur Azure :

Attendez maintenant que le Log Analytics Workspace et Azure Bastion soient entièrement déployés pour continuer cet exercice.

Une fois que le service Azure Bastion est déployé, connectez-vous à votre machine virtuelle en utilisant le compte d’administrateur local :

Notre environnement de base est maintenant en place. Nous allons pouvoir continuer en activant le service Suivi des modifications et inventaire.

Etape II – Activation du Suivi des modifications et inventaire :

Pour cela, retournez sur votre machine virtuelle afin d’activer le Suivi des modifications et inventaire en utilisant un agent AMA :

La mise en place de ce service déploie 2 extensions sur votre machine virtuelle et vous invite à patienter :

Quelques minutes plus tard, consultez les extensions installées sur votre machine virtuelle :

Afin que toutes les modifications soient bien prises en compte dans le Suivi des modifications et inventaire, je vous conseille d’attendre 30 minutes avant de continuer la suite de cet exercice.

Etape III – Sauvegarde des évènements Azure :

La sauvegarde d’évènements Azure est utile afin de bien comprendre par exemple les modifications faites directement sur les ressources Azure.

Pour cela, cliquez sur le menu suivant dans votre machine virtuelle :

Puis cliquez-ici :

Enfin cliquez-ici pour connecter votre journal d’activité Azure :

Quelques secondes plus tard, constatez le bon changement du statut de la connexion :

Effectuez ensuite un changement de taille de votre machine virtuelle :

Attendez que le redimensionnement soit terminé :

Quelques minutes plus tard, constatez l’apparition d’une ligne d’évènement dans le Suivi des modifications et inventaire :

Continuons les tests du Suivi des modifications et inventaire en activant la sauvegarde du suivi des fichiers Windows.

Etape IV – Sauvegarde du suivi de fichiers Windows :

Cliquez sur Ajouter dans le menu suivant du Suivi des modifications et inventaire :

Ajoutez la règle de fichiers Windows, puis cliquez sur Ajouter :

Sur votre machine virtuelle de test, créez le fichier correspondant à votre règle de suivi :

Quelques minutes plus tard, constatez l’apparition d’un changement dans le Suivi des modifications et inventaire :

Continuons les tests du Suivi des modifications et inventaire en activant la sauvegarde du suivi du registre Windows.

Etape V – Sauvegarde du suivi du registre Windows :

Cliquez sur Ajouter dans le menu suivant du Suivi des modifications et inventaire :

Ajoutez la règle de registre Windows, puis cliquez sur Ajouter :

Sur votre machine virtuelle de test, créez la clef de registre correspondante à votre règle :

Quelques minutes plus tard, constatez l’apparition d’une ligne de changement dans le Suivi des modifications et inventaire :

Continuons les tests du Suivi des modifications et inventaire en ajoutant le suivi des services Windows.

Etape VI – Sauvegarde du suivi de services Windows :

Modifiez si besoin la fréquence des remontées d’informations sur les services Windows :

Sur votre machine virtuelle de test, lancez le script PowerShell d’installation suivant :

Install-WindowsFeature -name Web-Server -IncludeManagementTools

Attendez la fin de l’installation du rôle IIS :

Quelques minutes plus tard, constatez l’apparition d’un changement dans le Suivi des modifications et inventaire :

Continuons les tests du Suivi des modifications et inventaire en modifiant la sauvegarde du suivi des modifications du contenu de fichiers.

Etape VII – Sauvegarde du suivi des modifications du contenu de fichiers :

Avant d’activer la fonction du suivi des modifications de fichiers, recherchez le service des comptes de stockage Azure :

Créez un compte de stockage dédié à la fonction du suivi de modification des fichiers :

Nommez votre compte de stockage, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création du compte de stockage, puis attendez environ 1 minute :

Une fois le compte de stockage créé, retournez dans la configuration du Suivi des modifications et inventaire afin d’y ajouter ce dernier :

Choisissez votre compte de stockage, puis cliquez sur Sauvegarder :

Retournez sur votre compte de stockage, puis ouvrez le conteneur suivant créé automatiquement par le Suivi des modifications et inventaire :

Cliquez-ici pour ajouter des droits RBAC sur ce conteneur blob :

Choisissez le rôle ci-dessous, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez l’identité managée de votre machine virtuelle, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création de l’assignation RBAC :

Modifiez le contenu d’un fichier de texte présent sur votre machine virtuelle de test, puis retournez sur votre compte de stockage afin de constater le téléversement du fichier modifié quelques minutes plus tard :

Terminons les tests du Suivi des modifications et inventaire en installant un logiciel sur la machine virtuelle.

Etape VIII – Inventaire des logiciels :

Téléchargez par exemple Google Chrome depuis une source officielle :

Lancez son installation :

Quelques minutes plus tard, Google Chrome apparait bien dans le Suivi des modifications et inventaire en tant qu’application installée :

Conclusion

Bien que le Suivi des modifications et inventaire soit très intéressant dans certains scénarios, je ne sais pas ce que l’avenir va donner sur cet outil Microsoft.

Un autre outil très intéressant et accessible sans aucun déploiement est le Change Analysis. Cet outil ne fait pas la même chose que le Suivi des modifications et inventaire.

Comme la copie d’écran ci-dessous le montre, Change Analysis est un moyen simple et rapide de voir les changement de propriétés effectués sur une ressources Azure :

Pour rester sur le sujet, John Savill a également fait une vidéo très intéressante sur la gestion des modifications Azure et les alertes possibles :

Enfin, un autre outil présent nativement dans Azure pourra vous aider dans votre investigation Azure, il appelé Resource Explorer :

Déplacez votre VM dans une Zone Azure

Il y a quelques jours, Microsoft vient d’annoncer une nouvelle fonctionnalité de migration très intéressante pour les machines virtuelles déjà en place : la possibilité de déplacer une machine virtuelle, actuellement non zonée, vers une zone précise de la région Azure.

Pourquoi faire ? Pour accroitre la résilience de l’infrastructure 🙏

Annoncé le 12 décembre dernier sur blog Azure, cette fonctionnalité dédié aux machines virtuelles vient compléter la récente annonce datée d’octobre sur l’Expansion zonale des Azure VMSS.

Voici d’ailleurs un schéma montrant l’intégration de 3 zones au sein d’une seule région Azure :

Microsoft a déjà mis à disposition la documentation sur ce nouveau type de migration :

En revanche, la possibilité d’utiliser ce type de migration dépendra de votre scénario actuel :

ScénarioAssistance techniqueDétails
Machine virtuelle à instance uniquePrise en chargeLe déplacement régional vers zonal de machines virtuelles à instance unique est pris en charge.
Machines virtuelles au sein d’un groupe à haute disponibilitéNon pris en charge
Machines virtuelles à l’intérieur de groupes de machines virtuelles identiques avec orchestration uniformeNon pris en charge
Machines virtuelles à l’intérieur de groupes de machines virtuelles identiques avec orchestration flexibleNon pris en charge
Régions prises en chargePrise en chargeSeules les régions prises en charge par la zone de disponibilité sont prises en charge. En savoir plus sur les détails de la région.
Machines virtuelles déjà situées dans une zone de disponibilitéNon pris en chargeLe déplacement interzone n’est pas pris en charge. Seules les machines virtuelles qui se trouvent dans la même région peuvent être déplacées vers une autre zone de disponibilité.
Extensions de machine virtuelleNon pris en chargeLe déplacement de machine virtuelle est pris en charge, mais les extensions ne sont pas copiées sur une machine virtuelle zonale cible.
Machines virtuelles avec lancement fiablePrise en chargeRéactivez l’option Analyse de l’intégrité dans le portail et enregistrez la configuration après le déplacement.
Machines virtuelles confidentiellesPrise en chargeRéactivez l’option Analyse de l’intégrité dans le portail et enregistrez la configuration après le déplacement.
Machines virtuelles de 2e génération (démarrage UEFI)Prise en charge
Machines virtuelles dans des groupes de placement de proximitéPrise en chargeLe groupe de placement de proximité source (PPG) n’est pas conservé dans la configuration zonale.
VM spot (machines virtuelles de basse priorité)Prise en charge
Machines virtuelles avec hôtes dédiésPrise en chargeL’hôte dédié de machine virtuelle source ne sera pas conservé.
Machines virtuelles avec mise en cache de l’hôte activéePrise en charge
Machines virtuelles créées à partir d’images de la Place de marchéPrise en charge
Machines virtuelles créées à partir d’images personnaliséesPrise en charge
Machine virtuelle avec licence HUB (Hybrid Use Benefit)Prise en charge
Stratégies RBAC de machine virtuelleNon pris en chargeLe déplacement de machine virtuelle est pris en charge, mais les RBAC ne sont pas copiés sur une machine virtuelle zonale cible.
Machines virtuelles utilisant l’accélération réseauPrise en charge

Pourquoi migrer dans une Zone de disponibilité Azure ?

Les avantages à utiliser les zones de disponibilité Azure sont les suivants:

  • Pour des raisons de besoins de fiabilité et de performance.
  • Pour une reprise après sinistre sans compromettre la résidence des données.

Pour rappel, la SLA sera différente si la VM est toute seule, ou si elle est accouplée à une autre VM dans une Availability Set ou Availability Zone :

Afin de se faire une meilleure idée sur cette migration, je vous propose de réaliser un petit exercice, dont les tâches seront les suivantes :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur la bascule d’une VM dans une zone d’Azure, il vous faudra disposer des éléments suivants :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Afin de pouvoir tester cette fonctionnalité toujours en préversion, il est nécessaire de créer une machine virtuelle non Zonée (ou Régionale).

Etape I – Préparation de la VM Régionale :

Pour cela, rechercher le service Machines virtuelles sur le portail Azure :

Cliquez-ici pour commencer la création de la première machine virtuelle :

Renseignez les informations de base relatives à votre VM en choisissant aucune redondance :

Choisissez la taille de votre VM, définissez un compte administrateur local, bloquer les ports entrants, puis cliquez sur Suivant :

Aucune modification n’est à faire sur cet onglet, cliquez sur Suivant :

Aucune modification n’est à faire sur cet onglet, cliquez sur Suivant :

Décochez l’extinction automatique de la machine virtuelle, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création de la première VM, puis attendez environ 2 minutes :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici pour consulter votre première machine virtuelle :

Cliquez-ici pour déclencher le déploiement du service Azure Bastion :

Ouvrez une session de bureau à distance via Azure Bastion en utilisant les identifiants administrateurs renseignés lors de la création de la VM :

Ouvrez une ou plusieurs applications en enregistrant le travail effectué :

Notre première machine virtuelle non-zonée ou régionale est maintenant opérationnelle. Nous pouvons dès à présent lancer le processus de migration vers la zone souhaitée.

Etape II – Déplacement de la VM Régionale dans une Zone :

Pour commencer ce processus, rendez-vous dans l’un des 2 menus suivants :

  • Cliquez sur le menu à gauche appelé Disponibilité + dimensionnement.
  • Cliquez sur le bouton d’édition à droite pour modifier la Zone de disponibilité.

Cliquez-ici pour démarrer le processus de migration :

Choisissez la zone cible pour la migration :

Attendez environ 2-3 minutes afin qu’Azure mette en place les droits RBAC nécessaires pour procéder à la migration :

Une notification Azure apparaît également :

Un nouveau groupe de ressources est créé par cette même occasion :

Des droits RBAC sont également générés au niveau de la souscription Azure concernée :

Une fois le traitement terminé, l’écran suivant apparait, modifiez les champs au besoin :

Dans mon cas, j’ai modifié les valeurs suivantes, puis j’ai cliqué sur Valider :

  • Création d’un nouveau groupe de ressources
  • Création de nouvelles ressources pour tous les objets existants
  • Modification des noms des ressources

La validation entraine une seconde vérification des paramètres modifiés :

Une nouvelle notification Azure apparait indiquant que le traitement est en cours :

Environ 30 secondes plus tard, le traitement de validation se termine :

Lancez le déplacement des ressources en cochant la case ci-dessous, puis en cliquant sur Déplacer :

Le traitement démarre et vous informe que celui-ci durera plusieurs minutes :

Le nouveau groupe de ressources Azure se créé avec les ressources commencent également à y apparaître :

La session de bureau à distance ouverte via Azure Bastion sur la première machine virtuelle se ferme, comme attendu :

Un rapide contrôle du statut de la première machine virtuelle nous montre que cette dernière s’est bien arrêtée :

Le groupe de ressource créé par le service de déplacement nous montre la présence d’une collection de points de restauration :

Celle-ci contient bien un point de restauration lié au traitement de migration de la VM :

Environ 5 minutes plus tard, l’écran nous indique que le traitement est terminé. On y apprend également plusieurs choses :

  • La première machine virtuelle a bien été arrêtée, mais n’a pas été supprimée
  • La seconde machine virtuelle est bien démarrée et est localisée dans la zone 3

Des consignes post-déploiement sont même affichées afin de vous guider sur la suite :

Le nouveau groupe de ressources créé par la migration montre bien toutes les ressources configurées selon les options renseignées :

De retour dans le groupe de ressources précédent, la collection des points de restauration a disparu après la migration :

Etape III – Contrôle de la VM zonée :

Les deux machines virtuelles sont bien présentes et visibles, cliquez sur la nouvelle VM :

Vérifiez la présence de la zone 3, puis cliquez sur le Editer :

Microsoft vous indique qu’il n’est pas encore possible de déplacer des ressources entre les zones dans une région Azure :

Cette information de zone de notre machine virtuelle est aussi disponible ici :

Comme un nouveau réseau virtuel a été recréé dans mon exemple, pour me connecter en RDP, je dois effectuer une des actions suivantes :

  • Redéployer un service Azure Bastion
  • Utiliser l’adresse IP publique
  • Appairer les 2 réseaux virtuels entre eux

Ouvrez une session de bureau à distance via Azure Bastion en utilisant les identifiants administrateurs renseignés lors de la création de la première VM :

Vérifiez la présence du travail effectué précédemment :

Etape IV – Nettoyage des ressources non zonées :

Important : l’infrastructure existante telle que les VNET, les sous-réseaux, les NSG, les LB, … tirent déjà parti d’une configuration zonale, nous aurions pu les garder au lieu d’en recréer.

Si tout est OK pour vous, il ne vous restera qu’à supprimer les deux groupes de ressources suivants :

  • Groupe de ressources contenant l’ancienne machine virtuelle
  • Groupe de ressource contenant les composants liés à la migration

La suppression d’un groupe de ressources Azure s’effectue très simplement :

Confirmez l’ordre de suppression :

Conclusion

Microsoft automatise tous les jours un peu plus certaines tâches manuelle au fil des améliorations faites à Azure. Tous les gains d’efficacité doivent également profiter aux ressources déjà déployées.

On pourra peut-être bientôt voir le même type de processus automatisé intégrer des machines virtuelles existantes dans des Availability Sets ou des Proximity placement groups 😎

Azure Site Recovery pour des serveurs sur site

En cas de sinistre informatique, il n’y a aucun moyen de savoir ce qui peut frapper ou comment votre l’infrastructure peut en être affectée. Toutefois, en adoptant une approche réfléchie de la planification en cas de catastrophe, vous créer une tranquillité d’esprit si votre entreprise devait être confrontée à un sinistre.

Azure Site Recovery : permet d’assurer la continuité de l’activité en maintenant l’exécution des charges de travail et applications métier lors des interruptions. Site Recovery réplique les charges de travail s’exécutant sur des machines virtuelles et physiques depuis un site principal vers un emplacement secondaire.

En cas d’interruption au niveau de votre site principal, vous basculez vers un emplacement secondaire, depuis lequel vous pouvez accéder aux applications. Quand l’emplacement principal est de nouveau fonctionnel, vous pouvez effectuer une restauration automatique vers celui-ci.

Microsoft Learn

Voici une vidéo qui parle des mécanismes d’Azure Site Recovery :

Afin de se faire une meilleure idée sur Azure Site Recovery, je vous propose de réaliser un petit exercice combinant Azure Site Recovery et Hyper-V :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur Azure Site Recovery, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Important : Pour cela, je vous propose de simuler deux serveurs sous Windows Server 2019 grâce à un environnement virtualisé de type Hyper-V hébergé lui sur Azure

Dans Azure, il est en effet possible d’imbriquer de la virtualisation. Cela demande malgré tout quelques exigences, comme le SKU de la machine virtuelle Hyper-V, mais aussi sa génération.

Etape I – Préparation de la machine virtuelle hôte (Hyper-V) :

Depuis le portail Azure, commencez par rechercher le service des machines virtuelles :

Cliquez-ici pour créer votre machine virtuelle hôte (Hyper-V) :

Renseignez tous les champs de base de votre machine virtuelle Hyper-V :

Choisissez une taille de machine virtuelle présent dans la famille Dsv3 :

Définissez un compte administrateur local, puis cliquez sur Suivant :

Rajoutez un second disque pour stocker la machine virtuelle invitée (Windows 11),créée plus tard dans notre machine virtuelle hôte (Hyper-V) :

Conservez les options par défaut, puis cliquez sur OK :

Cliquez ensuite sur Suivant :

Retirez l’adresse IP publique (pour des questions de sécurité), puis cliquez sur Suivant :

Décochez l’extinction automatique de la machine virtuelle, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création de la première VM, puis attendez environ 3 minutes :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici pour consulter votre machine virtuelle Hyper-V :

Cliquez-ici pour déclencher le déploiement du service Azure Bastion :

Attendez environ 5 minutes qu’Azure Bastion soit déployé pour continuer cet exercice :

La notification suivante vous indique alors le succès de la création d’Azure Bastion :

La configuration Azure est maintenant terminée, la suite va se passer sur la machine virtuelle Hyper-V.

Etape II – Configuration Hyper-V :

Ouvrez une session de bureau à distance via Azure Bastion en utilisant les identifiants administrateurs renseignés lors de la création de la VM :

Une fois connecté sur votre machine virtuelle hôte (Hyper-V), ouvrez Windows PowerShell :

Exécutez la commande suivante pour installer les deux rôles suivants :

  • Rôle DHCP
  • Rôle Hyper-V
Install-WindowsFeature -Name DHCP,Hyper-V  –IncludeManagementTools

Attendez environ une minute que l’installation des rôles se termine :

Lancez la commande suivante pour lancer un redémarrage de votre VM hôte (Hyper-V) :

Shutdown -R

Attendez environ 30 secondes que le redémarrage se termine pour se reconnecter à celle-ci, toujours via Azure Bastion :

Une fois la session Bastion rouverte, ouvrez PowerShell en mode ISE :

Lancez le script suivant afin de créer un switch virtuel dans Hyper-V, et de type interne :

$switchName = "InternalNAT"
New-VMSwitch -Name $switchName -SwitchType Internal
New-NetNat –Name $switchName –InternalIPInterfaceAddressPrefix “192.168.0.0/24”
$ifIndex = (Get-NetAdapter | ? {$_.name -like "*$switchName)"}).ifIndex
New-NetIPAddress -IPAddress 192.168.0.1 -InterfaceIndex $ifIndex -PrefixLength 24

Lancez le script suivant afin de configurer un périmètre DHCP avec une règle de routage, et le serveur DNS d’Azure :

Add-DhcpServerV4Scope -Name "DHCP-$switchName" -StartRange 192.168.0.50 -EndRange 192.168.0.100 -SubnetMask 255.255.255.0
Set-DhcpServerV4OptionValue -Router 192.168.0.1 -DnsServer 168.63.129.16
Restart-service dhcpserver

Ouvrez le Gestionnaire de disques depuis le menu démarrer afin de configurer le disque de données ajouté sur votre VM hôte (Hyper-V) :

Dès l’ouverture du Gestionnaire de disques, cliquez sur OK pour démarrer l’initialisation du disque de données :

Sur celui-ci, créez un nouveau volume :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant :

L’environnement Hyper-V est maintenant en place. Nous allons pouvoir créer ensemble deux machine virtuelles :

  • Windows Server 2019 pour jouer le rôle d’Appliance Azure Site Recovery
  • Windows Server 2019 pour jouer le rôle d’un serveur on-premise

Etape III – Création des machines virtuelles (Appliance / SRV) :

Pour cela, il est nécessaire de récupérer une image au format ISO de Windows Server 2019 afin de créer la machine virtuelle Appliance, puis d’y installer l’OS.

Toujours sur la machine virtuelle hôte (Hyper-V), ouvrez le navigateur internet Microsoft Edge.

Rendez-vous sur la page suivante pour télécharger l’ISO de Windows Server 2019, puis effectuez les actions suivantes :

Attendez quelques minutes pour que le téléchargement de l’ISO se termine :

Depuis votre VM hôte (Hyper-V), rouvrez votre console Hyper-V Manager, puis cliquez-ici pour créer votre première machine virtuelle Appliance :

Cliquez sur Suivant :

Modifier les informations suivantes pour pointer vers le nouveau lecteur créé sur la VM hôte (Hyper-V), puis cliquez sur Suivant :

Pensez à bien choisir Génération 2 :

Modifier la taille de la mémoire vive allouée à la VM Appliance, puis cliquez sur Suivant :

Utilisez le switch créé précédemment, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant :

Utilisez le fichier ISO de Windows Server 2019 téléchargé précédemment, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Terminer pour finaliser la création de votre machine virtuelle archive :

Modifiez le nombre de processeurs virtuels, puis cliquez sur OK :

Cliquez-ici pour lancer le démarrage de la VM archive :

Appuyez sur n’importe quelle touche du clavier pour démarrer sur l’image ISO de Windows Server 2019 :

Choisissez les informations de langue qui vous correspondent, puis cliquez sur Suivant :

Lancez l’installation de Windows Server 2019 :

Choisissez une version suivante de Windows Server 2019, puis cliquez sur Suivant :

Acceptez les termes et conditions de Microsoft, puis cliquez sur Suivant :

Sélectionnez l’installation personnalisée de Windows Server 2019 :

Validez l’installation sur le seul disque disponible, puis cliquez sur Suivant :

Attendez maintenant que l’installation de Windows Server 2019 commence :

En attentant que l’installation de Windows Server 2019 se finisse sur la machine virtuelle Appliance, créez une seconde machine virtuelle appelée et SRV de génération 1 :

De la même manière que pour la VM appliance, lancez l’installation de Windows Server 2019 sur la VM SRV :

Une fois les deux installations terminées, définissez un mot de passe pour le compte administrateur local :

Sur les 2 VMs, renseignez le mot de passe administrateur pour ouvrir une sessions Windows :

Désactivez la sécurité Internet Explorer, puis cliquez sur OK :

Depuis Internet Explorer, recherchez puis installez Edge :

Nous deux machines virtuelles sont correctement installées. La suite consiste à mettre en place l’appliance d’Azure Site Recovery.

Etape IV – Configuration Azure Site Recovery :

Retournez sur le portail Azure afin de créer le Coffre de restauration (Azure Recovery Vault) :

Renseignez les informations de base de votre Coffre de restauration, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création de Coffre de restauration, puis attendez environ 1 minute :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici pour commencer la configuration de Coffre de restauration :

Préparer l’infrastructure on-premise en cliquant ici :

Cliquez sur le lien suivant afin d’ouvrir la documentation Microsoft :

Copiez le lien ci-dessous (ou ici) afin de télécharger l’appliance dédiée à Azure Site Recovery :

Collez ce lien dans la machine virtuelle Appliance, puis attendez la fin du téléchargement :

Une fois l’archive ZIP téléchargé, ouvrez le dossier contenant celle-ci :

Avant de décompresser l’archive ZIP, débloquez celle-ci grâce à la case suivante, puis cliquez sur OK :

Lancez l’extraction dans le dossier de votre choix :

Attendez environ 3 minutes que l’archive ZIP se décompresse en totalité :

Sur la machine virtuelle Appliance, ouvrez une session PowerShell, puis positionnez-vous le dossier où l’archive ZIP a été extraite :

Lancez la commande PowerShell suivante :

.\DRInstaller.ps1

Confirmez la réponse avec Y :

Attendez environ 2 minutes que le traitement PowerShell se termine :

Vérifiez qu’aucune erreur n’a été remontée dans la fenêtre PowerShell :

Toujours sur la VM Appliance, retrouvez le dossier Software créé à la racine du disque Q afin de modifier ses propriétés :

Dans l’onglet Partage, cliquez sur le bouton Partager :

Confirmez les utilisateurs voulus, puis cliquez sur Partager :

Copiez le chemin du partage puis fermez la fenêtre de configuration du partage :

Lancez les 2 actions suivantes respectivement sur les deux VMs :

  • Sur la machine virtuelle Appliance, ouvrez Microsoft Azure Appliance Configuration Manager (présent sur le bureau )
  • Sur la machine virtuelle SRV, utilisez l’explorateur Windows pour vous rendre sur le chemin du partage activé précédemment

Sur la VM Appliance, vérifiez le bon fonctionnement réseau ainsi que les préconisations minimales, puis cliquez sur Continuer :

Attendez le contrôle de version, puis cliquez sur Continuer :

Cliquez sur Sauvegarder :

Cliquez sur Continuer :

Coller la clef précédemment présentée sur votre Coffre de restauration Azure, puis cliquez sur Login :

La fenêtre suivante s’ouvre afin que vous puissiez copier le code d’identification dans Azure :

Renseignez ce code dans la fenêtre d’authentification Azure, puis cliquez sur Suivant :

Renseignez vos identifiants Azure :

Réussissez le challenge MFA si nécessaire :

Cliquez sur Continuer afin d’autoriser la configuration avec Azure :

Vérifiez la confirmation Azure :

Attendez que l’enregistrement sur Azure se termine :

Cliquez sur Continuer :

Cochez la case suivante puis cliquez sur Continuer :

Ajoutez les informations relatives (identifiants / IP) à la machine virtuelle SRV :

Une fois ces informations renseignées, cliquez sur Continuer :

Comme indiqué, attendez jusqu’à 30 minutes que le traitement se termine :

En attendant, lancez l’installation de l’agent sur la machine virtuelle SRV disponible sur le partage réseau activé précédemment :

Cliquez sur Suivant :

Attendez environ 2 minutes que l’installation se termine :

Une fois l’installation terminée, cliquez ici pour configurer l’agent :

Copiez les détails de la machine virtuelle SRV dans le bloc-notes :

Créez sur le partage réseau un fichier texte contenant les détails de la machine virtuelle SRV, collez le contenu de ce fichier texte sur la machine virtuelle Appliance, puis téléchargez le fichier de configuration :

Sauvegardez le fichier de configuration téléchargé précédemment sur le partage réseau, puis insérez le dans la configuration de la machine virtuelle SRV :

Lancez le traitement de configuration, puis attendez environ 1 minute :

Cliquez sur terminer une fois tous les voyants au vert :

De retour sur Azure, vérifiez la bonne configuration de l’infrastructure de reprise dans le Coffre de restauration :

La configuration d’Azure Site Recovery est maintenant terminée. La prochaine étape consiste en la mise en place de la réplication vers Azure.

Etape V – Activation de la réplication :

Activez la réplication de votre VM SRV via le menu suivant :

Choisissez votre VM SRV dans la liste des machines à répliquer, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant :

Renseignez tous les champs ci-dessous, puis cliquez sur Suivant :

Activez la réplication Azure :

Une première notification Azure apparaît pour vous signaler la mise en place des ressources :

Puis une seconde notification Azure apparaît pour vous indiquer le démarrage de la réplication de votre VM SRV :

Un clic sur cette notification nous affiche toutes les étapes et travaux réalisés au sein du Coffre de restauration :

Environ 10 minutes, une nouvelle notification nous indique le succès de la configuration de réplication :

Cliquez ici pour suivre l’avancement de la réplication des données vers Azure :

La machine virtuelle SRV est maintenant répliquée dans Azure. Nous allons maintenant pouvoir tester la réplication ASR via la fonction de bascule (failover).

Etape VI – Test de la réplication :

Environ 45 minutes après, la machine virtuelle SRV est enfin répliquée dans Azure et son statut change en Protégée :

Consultez les informations dont le RPO :

Consultez le schéma complet de réplication ASR :

Vérifiez et modifiez ci-dessous les informations VM et réseau :

Vérifiez et modifiez ci-dessous les informations des disques :

De retour sur la machine virtuelle SRV, créez un fichier image, puis enregistrez-le sur le bureau :

Attendez environ 10 minutes, puis lancez l’opération de bascule vers Azure :

Cochez la case suivante, plus cliquez-ici :

Confirmez votre action en cliquant ici :

Une nouvelle notification Azure apparaît pour vous indiquer la création de la machine virtuelle SRV dans Azure :

Consultez le nouveau groupe de ressources Azure créé pour la réplication :

Attendez la seconde notification Azure vous indiquant le succès du traitement de bascule :

Rafraichissez la page du groupe de ressources créé par ASR afin de constate la présence de la nouvelle machine virtuelle SRV :

Vérifiez la configuration CPU / Mémoire :

Cliquez-ici pour déclencher le déploiement du service Azure Bastion :

La notification suivante vous indique alors le succès de la création d’Azure Bastion :

Lancez le script PowerShell suivant afin d’activer le service de bureau à distance :

Set-ItemProperty -Path 'HKLM:\System\CurrentControlSet\Control\Terminal Server' -name "fDenyTSConnections" -value 0

Enable-NetFirewallRule -DisplayGroup "Remote Desktop"

Environ 30 secondes plus tard, le traitement est exécuté avec succès :

Ouvrez une session de bureau à distance via Azure Bastion en utilisant les mêmes identifiants administrateurs :

Réouvrez le fichier image créé précédemment avant la bascule :

Conclusion :

Malgré une mise en place un peu longue et des exigences de puissance CPU / Mémoire concernant la machine virtuelle appliance, la mise en place d’Azure Site Recovery a bien fonctionné. Que demandez de plus 😎🥳

Hibernez votre AVD ⛄❄️

Non cet article n’est pas un doublon du précédent, appelé Faites hiberner vos VMs, et parlant d’une méthode astucieuse pour ne pas entièrement éteindre une VM lorsque l’on souhaite réduire les coûts. Vous l’aurez compris, Microsoft propose également l’hibernation de VM pour son produit VDI phare : Azure Virtual Desktop.

Ça y est, l’Ignite de Microsoft est juste terminé ! Beaucoup de news très intéressantes ont été annoncées concernant Azure. Je vous invite d’ailleurs à lire le Book of news de cette édition 2023.

Concernant l’hibernation d’Azure, voici quelques petits rappels :

  • Lorsqu’on hiberne une VM Azure : ce dernier échange avec l’OS afin de stocker le contenu de la mémoire de la VM sur le disque du système d’exploitation, puis désalloue la VM.
  • Lorsque la VM est redémarrée et sort d’hibernation : le contenu de la mémoire est retransféré du disque OS vers la mémoire. Cela permet alors de retrouver les applications et processus en cours d’exécution.

Si l’envie vous prend d’en savoir un peu plus, je vous invite à lire l’article de la semaine dernière. Enfin, une toute nouvelle vidéo de Dean parle de l’hibernation dans un environnement AVD, le combo ultime :

Inutile de reparler en détail de l’hibernation, comme toujours je vous propose de réaliser un petit exercice, combinant AVD et l’hibernation.

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice d’hibernation sur des VMs Azure Virtual Desktop, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Etape I – Préparation de l’environnement Azure :

Avant de pouvoir tester cette fonctionnalité toujours en préversion, il est nécessaire d’activer cette dernière sur la souscription Azure concernée.

Pour cela, rendez-vous dans le portail Azure, sur la page des fonctionnalités en préversion de votre souscription, puis effectuez une activation en recherchant celle-ci comme ci-dessous :

Attendez environ une minute que votre demande soit acceptée par Microsoft :

La notification suivante vous indique alors le succès de l’opération :

La suite consiste maintenant à créer un environnement AVD et avec l’hibernation activée.

Etape II – Déploiement de l’environnement AVD :

Avant cela, nous avons besoin de créer un réseau virtuel Azure. Pour cela, rendez-vous dans le portail Azure, puis commencez sa création :

Nommez celui-ci, puis cliquez sur Vérifier:

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création du réseau virtuel, puis attendez environ 1 minute :

Continuez avec le déploiement de l’environnement Azure Virtual Desktop en utilisant là encore la barre de recherche du portail Azure :

Cliquez-ici pour commencer la création du pool d’hôtes Azure Virtual Desktop :

Choisissez le type Personnel pour l’environnement AVD, puis cliquez sur Suivant :

Confirmez la sécurité de la VM comme ceci :

Choisissez dans la liste des images Microsoft l’image Windows 11 version 22H2, sélectionnez une VM de Séries Dsv5, puis cochez la case Hibernation :

Joignez vos VMs AVD à Entra ID, puis cliquez sur Suivant :

Créez un espace de travail AVD, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création des ressources puis attendez environ 10 minutes :

Une fois le déploiement d’Azure Virtual Desktop entièrement terminé, cliquez-ici pour continuer sa configuration des rôles RBAC :

Ajoutez-y les 3 rôles RBAC suivants à un utilisateurs de test AVD et à l’application Azure Virtual Desktop :

Nous devons rajouter un rôle Azure RBAC pour permettre à Azure Virtual Desktop (ou anciennement Windows Virtual Desktop) de pouvoir allumer et éteindre les VMs AVD :

De retour sur votre pool d’hôte AVD, activez l’option de SSO dans les propriétés RDP, puis cliquez sur Sauvegarder :

Ajoutez le scaling plan qui pilotera la VM individuelle selon les besoins de connexion, puis cliquez sur Créer :

Donnez-lui un nom, placez-le dans la même région Azure que votre pool d’hôtes AVD, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez un ou plusieurs plannings selon vos besoins, sachant qu’une journée de la semaine ne peut être présent que dans un seul planning.

L’onglet suivant reprend le fuseau horaire du premier onglet et vous demande de renseigner les champs ci-dessous, puis de cliquer sur Suivant :

  • Heure de début : heure correspondant au début de la phase.
  • Démarrage de la VM : permet à l’utilisateur de pouvoir démarrer une VM éteinte pendant la phase. Cette option prend le pas sur la configuration renseignée dans le pool d’hôtes.
  • VMs à démarrer : propose de démarrer automatiquement des VMs si nécessaire dès le début de la phase, ou pas.
  • Paramètres de déconnexion : permet d’effectuer l’hibernation ou non.
  • Paramètres de fermeture de session : permet d’effectuer l’hibernation ou non

Renseignez les mêmes options que pour la phase précédente, puis cliquez sur Suivant :

Renseignez les mêmes options que pour la phase précédente, puis cliquez sur Suivant :

Renseignez les mêmes options que pour la phase précédente, puis cliquez sur Ajouter :

Cliquez sur Suivant pour continuer :

Rattachez votre pool d’hôtes à la configuration en n’oubliant pas de cocher la case pour l’activer, puis cliquez ici pour lancer la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, cliquez sur Créer pour valider la configuration :

Attendez 1 minute que la configuration soit déployée :

Notre environnement AVD combiné à l’hibernation est enfin prêt, il ne nous reste plus qu’à utiliser un utilisateur pour tester les différentes phases de ce nouvel état.

Etape III – Test de l’hibernation :

Dans mon environnement de démonstration AVD, la machine virtuelle individuelle est déjà démarrée.

Depuis votre poste, téléchargez le client Remote Desktop depuis cette page officielle Microsoft, puis ouvrez l’application avec votre utilisateur de test AVD :

Lancez l’application de bureau à distance, puis authentifiez-vous encore une fois avec un compte AVD de test :

Validez la délégation en cliquant sur Oui :

Ouvrez une ou plusieurs applications sans enregistrer les travails effectués :

Fermez la session AVD en utilisant la croix du bureau à distance :

Confirmez le choix de déconnexion en cliquant sur OK :

A ce moment précis, la machine virtuelle AVD est toujours en statut Disponible :

Environ 10 minutes plus tard, son statut commence à changer :

Environ 1 minute plus tard, son statut AVD bien changé :

De retour dans la listes des machines virtuelles Azure, le statut d’hibernation est bien confirmé :

Afin de confirmer le bon retour des programmes ouvert, recliquez à nouveau sur l’application de bureau à distance, puis attendez le démarrage effectif de la VM AVD :

Environ 2 minutes plus tard, la session Windows se réouvre alors avec les programmes précédemment ouverts et non sauvegardés :

Conclusion :

La fonction d’hibernation annoncée il y seulement quelques jours est un atout non négligeable dans la gestion offline de machine virtuelle. Aucun doute que ce statut est plus pratique que l’arrêt complet dans un environnement Azure Virtual Desktop. Les utilisateurs de machines AVD individuelles seront sans aucun doute ravi ne pas devoir fermer et ouvrir toutes leurs applications tous les jours 😎

❄️Faites hiberner vos VMs ⛄

Peu importe l’architecture IT choisie, celle-ci coûtera toujours « trop cher » aux yeux de clients potentiels. Le Cloud n’échappe pas à cette règle, et demande donc tous les efforts possibles pour maitriser au mieux les coûts des ressources déployées. Microsoft annonce en préversion publique une fonctionnalité dédiée à la mise en veille des machine virtuelles : l’hibernation.

Qu’est-ce que l’hibernation ?

Hibernation : état d’hypothermie régulée, durant plusieurs jours ou semaines qui permet aux animaux de conserver leur énergie pendant l’hiver. Durant l’hibernation, les animaux ralentissent leur métabolisme jusqu’à des niveaux très bas, abaissant graduellement la température de leur corps et leur taux respiratoire, et puisent dans les réserves de graisse du corps qui ont été stockées pendant les mois actifs.

Wikipedia

Azure voit les VMs de la même manière que les mammifères 🤣:

  • Lorsqu’on hiberne une VM Azure : ce dernier échange avec l’OS afin de stocker le contenu de la mémoire de la VM sur le disque du système d’exploitation, puis désalloue la VM.
  • Lorsque la VM est redémarrée et sort d’hibernation : le contenu de la mémoire est retransféré du disque OS vers la mémoire. Cela permet alors de retrouver les applications et processus en cours d’exécution.

Combien coûte une machine virtuelle démarrée ?

Pour rappel, les coûts d’une machine virtuelle avaient déjà été détaillés dans cet article : Comprenez les coûts d’une ressource Azure.

En quelques lignes, une machine virtuelle allumée regroupe les principaux coûts suivants :

  • Le Calcul (CPU/Mémoire): le coût du service calcul va dépendre de sa taille, donc de sa technologie, de son nombre de coeurs et de sa taille de mémoire.
  • Le Stockage (Disques): Bien souvent, de l’information a besoin d’être stockée dans une architecture. Qu’elle soit utilisée par le service de calcul, mise à disposition pour des accès externes ou pour des besoins de sauvegarde, le stockage disposera généralement de 3 variables : taille (Go; To), débit (Mo/sec; Go/sec) et puissance transactionnelle (IOPS).
  • Le Réseau (Carte réseau): Une VM Azure a besoin de communiquer avec des utilisateurs ou d’autres ressources IT. Comme pour le stockage, la tarification réseau repose sur des variables : taille de la bande passante et le volume de données en transition.
  • La licence logicielle (OS): Là encore, la VM Azure sera souvent exploitée par un système d’exploitation et/ou logiciel, dont certains fonctionnent sous licence payante. Dans l’exemple des licences Microsoft, comme Windows Server ou SQL Server, la tarification Azure repose sur la taille du service de calcul, comme le nombre de coeurs des machines virtuelles.

Combien coûte une machine virtuelle éteinte ?

Une machine virtuelle même si les ressources sont désallouées coûte toujours :

  • Le Stockage (Disques) est une resource constamment allouée.
  • Le Réseau (Carte réseau): certaines ressources, comme les adresses IP publiques, peuvent être constamment allouées.

Combien coûte une machine virtuelle en hibernation ?

De la même manière que dans un état désalloué, la machine virtuelle continuera de coûter pour le stockage utilisé par les disques et aussi certaines ressources réseaux.

Pourquoi utiliser l’hibernation au lieu d’éteindre la VM ?

Microsoft nous détaille des scénarios envisageables pour ce mode Pause :

Les postes de travail virtuels, le développement/test et d’autres scénarios où les machines virtuelles n’ont pas besoin de fonctionner 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Les systèmes dont les temps de démarrage sont longs en raison d’applications gourmandes en mémoire.

Microsoft Learn

Quelles sont les VMs compatibles avec le mode Hibernation ?

Plusieurs limitations à l’hibernation sont ainsi actuellement en vigueur, et vont certainement évoluer par la suite :

  • Ne s’active pas sur des VMs déjà déployées
  • Aucun redimensionnement SKU possible sur des VMs ayant la fonctionnalité hibernation
  • Fonction d’hibernation est non désactivable après l’activation
  • Limitations de compatibilité selon l’OS :
    • Linux (dépourvue de Trusted Lunch) :
      • Ubuntu 22.04 LTS
      • Ubuntu 20.04 LTS
      • Ubuntu 18.04 LTS
      • Debian 11
      • Debian 10 selon noyau
    • Windows (page file hors disque D):
      • Windows Server 2022
      • Windows Server 2019
      • Windows 10/11 (Pro / Enterprise / multisession)
  • Uniquement certains SKUs supportent actuellement l’hibernation :
    • Dasv5-series
    • Dadsv5-series
    • Dsv5-series
    • Ddsv5-series

Important : Comme pour une VM désallouée, le risque est toujours présent lors du redémarrage si la VM hibernée, car elle nécessite des ressources potentiellement non disponibles à l’instant T.

Afin de se faire une meilleure idée sur l’hibernation d’Azure, je vous propose de réaliser un petit exercice combinant 2 exemples de VMs. Nous allons détailler toutes les étapes nécessaires, de la configuration aux tests :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur l’hibernation de machines virtuelles Azure, il vous faudra disposer des éléments suivants :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Etape I – Préparation de l’environnement Azure :

Avant de pouvoir tester cette fonctionnalité toujours en préversion, il est nécessaire d’activer cette dernière sur la souscription Azure concernée.

Pour cela, rendez-vous dans le portail Azure, sur la page des fonctionnalités en préversion de votre souscription, puis effectuez une activation en recherchant celle-ci comme ci-dessous :

Attendez environ une minute que votre demande soit acceptée par Microsoft :

La notification suivante vous indique alors le succès de l’opération :

La suite consiste maintenant à créer une première machine virtuelle compatible et avec l’hibernation activée.

Etape II – Création d’une machine virtuelle compatible :

Pour cela, rechercher le service Machines virtuelles sur le portail Azure :

Cliquez-ici pour commencer la création de la première machine virtuelle :

Renseignez les informations de base relatives à votre VM en choisissant bien une image OS Windows 11 Pro, puis cliquez ici pour afficher les tailles de VMs :

Choisissez la taille de votre VM parmi l’une des séries suivantes :

  • Dasv5-series
  • Dadsv5-series
  • Dsv5-series
  • Ddsv5-series

Si la case d’hibernation est toujours grisée, attendez encore 10-20 minutes avant de retenter l’opération de création :

Si la case d’hibernation est disponible, cochez celle-ci, définissez un compte administrateur local, bloquer les ports entrants, cochez la case concernant le droit de licence, puis cliquez sur Suivant :

Aucune modification n’est à faire sur cet onglet, cliquez sur Suivant :

Créez un nouveau réseau virtuel, retirez l’adresse IP publique, puis cliquez sur Suivant :

Décochez l’extinction automatique de la machine virtuelle, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création de la première VM, puis attendez environ 3 minutes :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici pour consulter votre première machine virtuelle :

Consultez l’extension automatiquement installée sur votre VM pour rendre fonctionnel l’Hibernation d’Azure :

Cliquez-ici pour déclencher le déploiement du service Azure Bastion :

Attendez environ 5 minutes qu’Azure Bastion soit déployé pour continuer cet exercice :

La notification suivante vous indique alors le succès de la création d’Azure Bastion :

Notre première machine virtuelle est enfin prête. Afin de bien mesurer l’impact de l’hibernation d’Azure, connectons-nous à la VM pour y ouvrir différents programmes.

Etape III – Test de l’hibernation :

Ouvrez une session de bureau à distance via Azure Bastion en utilisant les identifiants administrateurs renseignés lors de la création de la VM :

Attendez que la session Windows 11 s’ouvre avec le compte local :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Accepter :

Ouvrez plusieurs applications sans enregistrer les travails effectués :

Rendez-vous sur la page Azure de votre machine virtuelle, puis cliquez sur Hiberner :

Confirmez votre choix en cliquant sur Oui :

Attendez environ 1 minute :

La session ouverte via Bastion se retrouve alors automatiquement déconnectée, cliquez sur Fermer :

La notification suivante vous indique alors le succès de l’opération d’hibernation :

Un nouveau statut apparaît alors sur votre première machine virtuelle :

Afin de redémarrer la première VM, cliquez-ici :

Attendez environ 1 minute que la première VM soit redémarrée :

Réouvrez à nouveau une session via Azure Bastion avec les mêmes identifiants :

Constatez la réapparition des applications ouvertes avec les travails non enregistrés :

Cette première étape nous montre la facilité de mise en place de l’hibernation et l’intérêt potentiel pour les charges de travail variables ou discontinues.

Continuons cet exercice avec une seconde machine virtuelle créée cette fois-ci sans l’option d’hibernation.

Etape IV – Création d’une machine virtuelle incompatible :

Renseignez les informations de base relatives à votre seconde VM en choisissant bien une image OS Windows 11 Pro, puis en ne cochant pas la case hibernation :

Une fois la seconde VM créée, vérifiez que la fonction Hiberner est bien grisée pour celle-ci :

Ouvrez la page Azure du disque OS de celle-ci afin de créer un snapshot de ce dernier :

Renseignez les informations de base relatives à votre snapshot, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création du snapshot, puis attendez environ 1 minute :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici pour consulter le snapshot de votre disque :

Cliquez-ici pour créer un nouveau disque OS à partir de ce snapshot :

Renseignez les informations de base relatives à ce nouveau disque OS, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création du disque OS, puis attendez environ 1 minute :

Continuons avec une troisième machine virtuelle créée cette fois-là avec l’option d’hibernation :

Arrêtez cette troisième machine virtuelle via la fonction d’arrêt :

Confirmez votre choix en cliquant sur Oui :

Toujours sur cette troisième VM, allez sur la page des disques afin de basculer vers le disque précédemment généré depuis le snapshot de la seconde VM :

Choisissez le seul disque disponible et issu du snapshot, puis cliquez sur OK :

La notification suivante vous indique alors le succès de l’opération de bascule des disques OS :

Redémarrer la troisième machine virtuelle Azure :

Une fois redémarrée, vérifiez la présence de la fonctionnalité Hiberner :

Consultez l’extension installée sur votre troisième VM :

Afin de vérifier que l’hibernation Azure fonctionne bien sur cette nouvelle VM issue du snapshot de la seconde, connectons-nous à celle-ci pour y ouvrir différents programmes.

Etape V – Test de l’hibernation :

Ouvrez une session de bureau à distance via Azure Bastion en utilisant les identifiants administrateurs renseignés lors de la création de la seconde VM :

Attendez que la session Windows 11 s’ouvre avec le compte local :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Accepter :

Ouvrez une ou plusieurs applications sans enregistrer les travails effectués :

De retour sur la page Azure de votre troisième machine virtuelle, puis cliquez sur Hiberner :

Confirmez votre choix en cliquant sur Oui :

Encore une fois, la session ouverte via Bastion se retrouve automatiquement déconnectée, cliquez sur Fermer :

La notification suivante vous indique alors le succès de l’opération d’hibernation :

Le statut apparaît alors sur votre troisième machine virtuelle, cliquez-ici afin de la redémarrer :

Attendez environ 1 minute que la VM soit redémarrée :

Réouvrez à nouveau une session via Azure Bastion avec les mêmes identifiants :

Constatez là encore la réapparition des applications ouvertes et les travails non enregistrés :

Conclusion

La fonction d’hibernation marque ici une vraie différence dans la gestion offline de machine virtuelle. Plus pratique que l’arrêt complet dans bon nombre de situations, l’hibernation pourrait devenir la norme en s’intégrant de la manière native dans beaucoup de service Azure, comme les groupe de machines virtuelles identiques ou encore Azure Virtual Desktop.

Attendons de voir la suite 😎💪

Azure Virtual Desktop + GPU = 🏎️

Cela faisait longtemps que je voulais tester une machine virtuelle disposant d’une carte graphique puissante dans un environnement Azure Virtual Desktop. Il arrive que des besoins graphiques soient présents dans certains projets. Il est actuellement impossible de les satisfaire via Windows 365, mais Azure Virtual Desktop ne dit pas son dernier mot ! Presque tous les types de machine virtuelles Azure y sont disponibles.

Commençons par quelques rappels qui ne nous feront pas de mal 😎

Qu’est-ce qu’une machine virtuelle Azure ?

Vous pouvez lire mon article dédié aux VMs Azure ou regarder cette vidéo en français :

Qu’est-ce qu’une machine virtuelle GPU Azure ?

L’idée est la même que pour une machine virtuelle classique, avec en plus une ou plusieurs cartes graphiques adaptées selon les besoins des utilisateurs :

Les tailles de machine virtuelle au GPU optimisé sont des machines virtuelles spécialisées disponibles avec des GPU uniques, multiples ou fractionnaires. Ces tailles sont conçues pour des charges de travail de visualisation, mais également de calcul et d’affichage graphique intensifs.

Microsoft Learn

Quels sont les GPUs disponibles sur Azure ?

Comme pour les autres machines virtuelles, les VM avec GPU sont organisées sous forme de séries, dont voici quelques exemples :

Peut-on créer une machine virtuelle GPU dans toutes les régions Azure ?

Malheureusement non, certaines régions ne disposent pas de VMs GPU, ou seulement certains SKUs y sont disponibles :

Pour nous aider, Microsoft a mis à disposition une page de documentation dédiée aux VMs GPU sous Azure Virtual Desktop. Plusieurs sujets y sont justement abordés :

Comme bien souvent, Dean Cefola de l’Azure Academy a lui-aussi posté il y a quelques années une vidéo YouTube parlant de ce sujet très intéressant :

Afin de se faire une meilleure idée sur le rendu possible de l’ensemble GPU + AVD, je vous propose de réaliser un petit exercice combinant ces 2 services. Nous allons détailler toutes les étapes nécessaires de la configuration aux tests de plusieurs applications :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur les VMs GPU via Azure Virtual Desktop, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Note importante : pour effectuer des tests GPU sur Azure, une souscription MSDN ne sera pas acceptée.

En effet, les machines virtuelles graphiques sont restreintes et le Support de Microsoft n’a pas souhaité octroyer des quotas sur ma souscription Azure MSDN. J’ai donc utilisé une souscription Azure payante pour réaliser ces tests GPU.

Etape I – Préparation de l’environnement Azure :

Comme indiqué précédemment, les souscriptions Azure sont restreintes dans la création de machines virtuelles dédiées aux besoins graphiques :

Cela est permet d’éviter un engorgement inutile de ces VMs très spécifiques, mais également les mauvaises surprises au moment de recevoir la facture Azure.

Il est donc nécessaire de relever le quota d’une des séries de VMs GPU pour réaliser cet exercice. Dans mon cas, je suis parti sur la série Standard NCASv3_T4.

Pour cela, rendez-vous dans le portail Azure, puis sur la page des quotas de votre souscription Azure, puis effectuez une demande d’élévation des quotas, en cliquant à droite sur la série de VMs de votre choix :

8 vCPU me semblent suffisant pour créer une ou deux petites machines virtuelles GPU.

Attendez environ une minute que votre demande soit acceptée par l’IA de Microsoft :

Nous voici maintenant autorisé à créer 2 VMs GPU Standard NC4as T4 v3, équipées chacune d’un processeur AMD EPYC 7V12 et d’une carte graphique NVIDIA Tesla T4.

Continuons maintenant à créer une première VM GPU dans le but de préparer une image modèle pour Azure Virtual Desktop.

Etape II – Création d’une machine virtuelle GPU :

Pour cela, rechercher le service Machines virtuelles sur le portail Azure :

Cliquez-ici pour commencer la création de la machine virtuelle :

Renseignez les informations de base relatives à votre VM en choisissant bien une image OS Windows 11 en version 22H2 :

Choisissez la taille Standard NC4as T4 v3, puis définissez un compte administrateur local :

Bloquer les ports entrants, car nous utiliserons le service Azure Bastion, cochez la case concernant le droit de licence, puis cliquez sur Suivant :

Aucune modification n’est à faire sur cet onglet, cliquez sur Suivant :

Créez un nouveau réseau virtuel, retirez l’adresse IP publique, puis cliquez sur Suivant :

Décochez l’extinction automatique de la machine virtuelle, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création des ressources de la VM GPU, puis attendez environ 5 minutes :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici pour consulter votre machine virtuelle GPU :

Cliquez-ici pour déclencher le déploiement du service Azure Bastion :

Attendez environ 5 minutes qu’Azure Bastion soit déployé pour continuer cet exercice :

Une fois qu’Azure Bastion a fini son déploiement, ouvrez une session de bureau à distance via ce dernier en utilisant les identifiants administrateurs renseignés lors de la création de la VM GPU :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Accepter :

La machine virtuelle est enfin déployée et accessible. Intéressons-nous maintenant à la configuration additionnelle que requière une VM GPU.

Etape III – Post-configuration GPU 1/2 :

Pour que la carte graphique soit pleinement exploitée, il est nécessaire d’installer un pilote adapté. Microsoft en parle juste ici.

Par un clic droit sur le menu Démarrer, ouvrez le Gestionnaire des périphériques Windows :

Notez l’absence de la carte NVIDIA Tesla T4, et la présence d’une carte graphique encore non identifiée dans les autres périphériques :

Comme Microsoft le propose dans sa documentation, Azure propose d’installer un pilote adapté à votre carte graphique au travers d’une extension à votre machine virtuelle :

Les extensions de machines virtuelles Azure sont de petites applications qui permettent de configurer les machines virtuelles après leur déploiement.

Microsoft Learn

Dans notre cas, l’extension de pilote GPU NVIDIA pour Windows installera les pilotes GPU appropriés à votre NVIDIA Tesla T4.

Pour installer cette extension, rendez-vous sur le menu suivant de votre machine virtuelle, puis cliquez sur Ajouter :

Choisissez dans la liste le pilote GPU dédié aux cartes graphiques NVIDIA :

Lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez l’installation de l’extension :

Attendez environ 1 minute :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici :

Constatez le bon provisionnement de votre extension GPU NVIDIA :

Retrouvez cette même information sur la page de votre machine virtuelle Azure :

Retournez sur le Gestionnaire des périphériques Windows afin de constater le changement :

Notez malgré tout la date assez ancienne du pilote de la carte graphique NVIDIA :

Ouvrez également le Gestionnaire des tâches Windows afin de constater l’absence de métriques dédiés au GPU :

Il semble assez évident que l’extension disponible sur Azure n’est pas des plus à jour pour poursuivre, et risque peut-être même de dégrader les performances lors des tests.

Aussi je vous propose de lire la page suivante de la documentation Microsoft et concernant l’installation des pilotes sur les machines virtuelles graphiques hébergées sur Azure :

Sur cette page, il en ressort que la carte graphique Standard NC4as T4 v3 supporte elle-aussi le pilote GRID en version 16.1, compatible Windows 11 et facilement téléchargeable par ce lien.

Une fois téléchargé sur votre VM GPU, ouvrez l’installeur du pilote GRID :

Confirmez le dossier de décompression au niveau local :

Attendez environ 30 secondes que la décompression se termine :

L’installation du Pilote GRID démarre alors automatiquement :

Après une rapide vérification système, cliquez sur Accepter et Continuer :

Cliquez sur Suivant :

Constatez la suppression des pilotes NVIDIA apportée par l’extension de machine virtuelle :

Attendez environ 2 minutes que l’installation se termine :

Une fois l’installation terminée avec succès, cliquez sur Fermer :

Rouvrez le Gestionnaire des tâches Windows afin de constater l’apparition d’une section GPU :

Rouvrez le Gestionnaire des périphériques Windows afin de constater le changement de la date du pilote de la carte graphique NVIDIA Tesla T4 :

L’utilitaire nvidia-smi nous confirme les mêmes informations :

La première partie de la configuration GPU est enfin terminée. D’autres optimisations déjà rappelées sur cette page Microsoft doivent également être mise en place pour une bonne prise en charge de la session de bureau à distance.

Etape IV – Installation d’applications de test :

Afin d’effectuer quelques tests graphiques, je vous propose d’installer 2 applications sur votre image AVD :

  • AutoCAD : logiciel de conception assistée par ordinateur en 2D et 3D payant, mais disponible en version d’essai juste ici. La création d’un compte est nécessaire chez AutoDesk pour obtenir cette version d’essai.
  • FurMark : logiciel de stress-test léger mais très intensif pour les cartes graphiques et les GPU sur la plate-forme Windows.

Installation d’AutoCAD :

Une fois sur la page web des essais, cliquez-ici pour définir une utilisation personnelle d’AutoCAD, puis cliquez sur Suivant :

Choisissez la version d’AutoCAD souhaitée, puis cliquez sur Suivant :

Ouvrez l’installateur web téléchargé par le ce lien :

Attendez environ 30 secondes que la décompression se termine :

L’installation d’AutoCAD s’ouvre alors :

Définissez le dossier d’installation d’AutoCAD, puis cliquez sur Installation :

Attendez environ 10 minutes le temps qu’AutoCAD s’installe sur votre machine virtuelle :

Une fois l’installation correctement terminée, cliquez-ici pour fermer le programme :

Installation de FurMark :

Continuer avec l’installation de FurMark, disponible sur cette page :

Cliquez-ici pour lancer l’installation de FurMark :

Une fois l’installation terminée, décochez les cases, puis cliquez sur Terminer :

Notre image AVD est maintenant terminée. Il ne nous reste plus qu’à Généraliser notre machine virtuelle afin de pouvoir l’importer dans Azure Virtual Desktop.

Etape V – Préparation du modèle AVD :

Pour cela, lancez la commande Sysprep :

Ouvrez le programme Sysprep :

Configurez-le comme ceci, puis cliquez sur OK :

Attendez que Sysprep commence le travail de nettoyage :

Constatez la fermeture de la session de bureau à distance ouverte via Azure Bastion, puis cliquez sur Fermer :

Une fois la machine virtuelle en statut Arrêtée, cliquer sur Arrêter afin d’en changer le statut en Arrêtée (désallouée) :

Confirmez votre action en cliquant sur Oui :

Attendez que le traitement d’arrêt complet se termine pour que le statut de la VM GPU change :

Cliquez sur Capturer pour créer une image de votre machine virtuelle modèle :

Configurez les options de capture comme ceci :

Définissez toutes les informations relatives à la version de votre image juste ici, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création d’image de la VM :

Attendez environ 10 minutes que le traitement se termine :

Notre image Windows 11 customisée est enfin prête :

Etape VI – Déploiement de l’environnement AVD :

Continuez avec le déploiement de l’environnement Azure Virtual Desktop en utilisant là encore la barre de recherche du portail Azure :

Cliquez-ici pour commencer la création du pool d’hôtes Azure Virtual Desktop :

Définissez les options de base de votre environnement AVD, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez une VM GPU AVD, puis choisissez dans la liste des OS l’image créée précédemment :

Réutilisez la même taille de VM GPU que celle précédemment utilisée :

Joignez votre VM GPU AVD à Entra ID et à Intune, puis cliquez sur Suivant :

Créez un espace de travail AVD, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création des ressources puis attendez environ 10 minutes :

Une fois le déploiement d’Azure Virtual Desktop entièrement terminé, cliquez-ici pour continuer sa configuration :

Activez l’option de SSO dans les propriétés RDP, puis cliquez sur Sauvegarder :

Afin d’économiser sur la consommation Azure, ajoutez un scaling plan qui pilotera la VM GPU AVD selon les besoins de connexion :

Donnez-lui un nom, placez-le dans la même région Azure que votre pool d’hôtes AVD, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez un ou plusieurs plannings selon vos besoins, sachant qu’une journée de la semaine ne peut être présent que dans un seul planning

Sélectionnez les jours de la semaine correspondant à vos besoins, puis cliquez sur Suivant :

L’onglet suivant reprend le fuseau horaire du premier onglet et vous demande de renseigner les champs ci-dessous, puis de cliquer sur Suivant :

Renseignez les mêmes options que pour la phase précédente, puis cliquez sur Suivant :

Renseignez les mêmes options que pour la phase précédente, puis cliquez sur Suivant :

Renseignez les mêmes options que pour la phase précédente, puis cliquez sur Ajouter :

Ajoutez si-besoin un second calendrier pour les autres jours, puis cliquez sur Suivant :

Rattachez votre pool d’hôtes à la configuration en n’oubliant pas de cocher la case pour l’activer, puis cliquez ici pour lancer la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, cliquez sur Créer pour valider la configuration :

Rajoutez les rôles RBAC suivants au niveau du groupe de ressources Azure contenant votre environnement AVD :

  • Permettre à Azure Virtual Desktop de pouvoir allumer et éteindre les VMs AVD
  • Permettre à notre utilisateur de test de voir l’espace de travail AVD
  • Permettre à notre utilisateur de test d’ouvrir une session Windows AVD

La suite de la configuration GPU peut s’effectuer via une configuration poussée par Intune.

Etape VII – Post-configuration GPU 2/2 :

D’autres configurations sont nécessaires sur les VM GPU AVD pour que la session Windows ouverte via le protocole RDP tire pleinement partie des performances GPU.

Dans le cas d’un Azure Virtual Desktop sous Windows 11, nous devons nous intéresser aux 2 configurations suivantes :

Nous pouvons très facilement terminer cette configuration via la mise en place d’un profil de configuration Intune. Pour cela, nous avons besoin de créer un groupe Entra ID pour affecter le profil de configuration GPU à notre VM AVD GPU :

Continuons sur le portail Intune pour créer notre profil de configuration Windows, cliquez sur Créer une nouvelle Police :

Continuez comme ceci :

Nommez votre profil de configuration GPU, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Ajouter un paramètre :

Rechercher les 2 paramètres GPU suivants :

Ajoutez également ce troisième paramètre GPU suivant :

Activez ces 3 paramètres comme ceci :

Cliquez sur Suivant :

Ajoutez le groupe Entra ID contenant votre VM GPU AVD, puis cliquez sur Suivant :

Terminez la création de votre police de configuration.

Retournez sur la VM GPU AVD, puis lancez une synchronisation forcée pour accélérer le déploiement du profil de configuration :

Environ 15 à 30 minutes plus tard, la police de configuration GPU créée sur Intune apparaît bien comme installée sur la VM GPU AVD :

La configuration GPU est maintenant en place, il ne nous reste maintenant qu’à tout vérifier sur la VM GPU AVD grâce à notre utilisateur de test.

Etape VIII – Vérification de la configuration GPU :

Si besoin, téléchargez le client Remote Desktop depuis cette page officielle Microsoft.

Ouvrez l’application avec votre utilisateur de test AVD, puis lancez l’application de bureau à distance :

Authentifiez-vous encore une fois avec un compte AVD de test :

Acceptez la demande d’autorisation pour autoriser les connexion RDP vers la VM GPU AVD :

Microsoft nous explique ici comment vérifier les configurations appliquées depuis Intune :

Pour cela, ouvrez le Journal des évènements présent sous Windows :

Recherchez le journal suivant :

  • Journaux des applications et services
    • Microsoft
      • Windows
        • RemoteDesktopServices-RdpCoreCDV
          • Opérationnel

Constatez la bonne présence des 2 ID suivants :

  • 162 : L’encodeur matériel AVC est bien activé
  • 170 : La session de bureau à distance utilise bien l’encodage vidéo plein écran (AVC 444)

La fonctionnalité UDP a été déployée sur l’ensemble des environnements AVD (L’impact du protocole dans un environnement dédié au bureau à distance est majeur) :

Tout semble maintenant en ordre, il nous reste qu’à tester les performances GPU via différents outils, comme par exemple :

  • AutoCAD
  • FurMark
  • Clipchamp

Etape IX – Test AutoCAD :

Ayant installé AutoCAD dans l’image AVD, il ne nous reste plus qu’à trouver des exemples de fichiers. Plusieurs sites en proposent, dont le site AutoDesk :

Une fois téléchargé, l’ouverture du fichier se fait assez facilement dans AutoCAD :

La navigation 3D se fait de manière très fluide sans aucune saccade gênante :

Continuons les tests avec FurMark.

Etape X – Test FurMark :

FurMark propose toutes sortes de benchmarks. Un test de 10 minutes montre bien la montée en charge et en température de la carte NVIDIA Tesla T4 :

Finissons les tests applicatifs avec Clipchamp.

Etape XI – Test Clipchamp :

En juillet 2023, Microsoft avait été annoncé via un post sur leur blog l’intégration de Clipchamp dans la suite Microsoft 365. Voici une courte vidéo d’introduction :

Vous trouverez Clipchamp depuis la page d’accueil des applications 365 :

Je me suis amusé à construire une petite vidéo et j’ai joué avec quelques fonctionnalités très sympa, sans avoir ressenti de latence durant les manipulations :

D’autres tests seront à prévoir selon les applications voulues.

Etape XII – Arrêt automatique de la VM GPU AVD :

Depuis juillet 2023, Azure Virtual Desktop continue d’évoluer et propose l’arrêt automatique des VMs pour les environnements individuels. Un article avait déjà été écrit sur le sujet juste ici.

Cette approche est particulièrement intéressante pour les machine virtuelles avec GPU quand les besoins sont ponctuels et limités.

La mise à l’échelle automatique pour notre pool d’hôtes AVD étant déjà configuré, il nous reste qu’à fermer la session de notre utilisateur de test AVD :

Environ 15 minutes plus tard, le statut de la VM AVD GPU change bien en désalloué, ce qui confirme bien le fonctionnement complet du Start and Stop dans notre environnement de test :

Comme le journal d’activités Windows le montre, l’arrêt de la machine virtuel est bien provoqué par Azure Virtual Desktop :

Conclusion :

Je souhaite commencer ma conclusion par la satisfaction personnelle d’avoir écrit cet article, qui me trottait dans la tête depuis plusieurs mois déjà 🤣. Je suis également très content des performances obtenues et du bon ressentit utilisateur quand il s’agit de besoins graphiques exigeants.

Nul doute que cela ne remplacera pas à 100% les machines graphiques locales, mais la disponibilité, la flexibilité et la sécurité du Cloud sont de vrais arguments au moment du remplacement d’un parc de machines avec GPU.

OneDrive & RemoteApp AVD

Azure Virtual Desktop intègre OneDrive depuis déjà quelques années, que ce soit via le bureau à distance ou les applications sous RemoteApp. Mais Microsoft améliore l’expérience utilisateur dans le cadre des applications lancées RemoteApp (publication d’applications sans bureau Windows).

En effet, il est possible de monter la ressource OneDrive liée au compte AVD automatiquement sur le poste local ! Concrètement, l’utilisateur ouvre son application RemoteApp et aura accès à OneDrive depuis son application ou son poste local.

Vous pouvez utiliser Microsoft OneDrive avec une RemoteApp dans Azure Virtual Desktop (preview), ce qui permet aux utilisateurs d’accéder à leurs fichiers et de les synchroniser lorsqu’ils utilisent une RemoteApp. Lorsqu’un utilisateur se connecte à une RemoteApp, OneDrive peut être lancé automatiquement en tant que compagnon de la RemoteApp.

Microsoft Learn

Cette fonctionnalité ajoutée il y a quelques jours est disponible en préversion publique, comme le dit l’annonce faite par Microsoft sur son Tech Community.

La documentation Microsoft spécifie les quelques ressources indispensables pour utiliser la fonctionnalité, à l’heure où ces lignes sont écrites :

Pour mes tests, je n’ai eu besoin d’installer FSLogix, mais nul doute que la dernière version de celui-ci doit être installée pour que la gestion des profils en itinérance se fasse correctement avec le nouveau comportement de OneDrive.

Afin d’en savoir un peu plus, je vous propose de réaliser un petit exercice ensemble :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur OneDrive au travers Azure Virtual Desktop en mode RemoteApp, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Etape I – Déploiement de l’environnement AVD :

Avant tout chose, nous avons besoin de créer un réseau virtuel Azure. Pour cela, rendez-vous dans le portail Azure, puis commencez sa création :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création du réseau virtuel, puis attendez environ 1 minute :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici pour y déployer le service Azure Bastion :

Cliquez-ici pour déclencher le déploiement du service Azure Bastion :

Sans attendre la fin du déploiement d’Azure Bastion, créez une machine virtuelle en Windows 11 sur le même réseau virtuel, sans y configurer d’options particulières :

Cette VM de test va nous servir à simuler notre poste local où nous lancerons l’application AVD en RemoteApp.

Continuez avec le déploiement de l’environnement Azure Virtual Desktop en utilisant là encore la barre de recherche du portail Azure :

Cliquez-ici pour commencer la création du pool d’hôtes Azure Virtual Desktop :

Activez l’option Validation de l’environnement AVD, puis cliquez sur Suivant :

Choisissez dans la liste des images Microsoft l’image Windows 11, version 22H2 :

Indiquez le nombre de VMs AVD, puis réutilisez le réseau virtuel Azure créé précédemment :

Joignez vos VMs AVD à Entra ID, puis cliquez sur Suivant :

Créez un espace de travail AVD, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création des ressources puis attendez environ 10 minutes :

Une fois le déploiement d’Azure Virtual Desktop entièrement terminé, cliquez-ici pour continuer sa configuration :

Activez l’option de SSO dans les propriétés RDP, puis cliquez sur Sauvegarder :

Créez un nouveau groupe d’applications AVD pour effectuer le test de l’application ouverte en RemoteApp :

Renseignez les informations de base, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez une application accessible depuis le menu Démarrer de votre VM AVD, puis cliquez sur Suivant :

Inutile de renseigner des utilisateurs à notre groupe d’applications, cliquez sur Suivant :

Associez votre nouveau groupe d’applications à votre espace de travail AVD, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création du groupe d’applications AVD, puis attendez environ 1 minute :

Une fois le déploiement terminé, cliquez sur le groupe de ressources commun à tous les déploiements antérieurs :

Ajoutez-y les 2 rôles RBAC suivants à un ou plusieurs utilisateurs de test AVD :

Retournez sur la machine virtuelle de test simulant le poste local, puis ouvrez une session de bureau à distance via Azure Bastion, en utilisant les identifiants administrateurs renseignés lors de la création de celle-ci :

Depuis cette VM, téléchargez le client Remote Desktop depuis cette page officielle Microsoft, puis ouvrez l’application avec votre utilisateur de test AVD :

Lancez l’application configurée en RemoteApp :

Authentifiez-vous encore une fois avec un compte AVD de test :

Constatez l‘absence de configuration OneDrive dans l’application RemoteApp, mais aussi au niveau de la VM de test simulant le poste local :

Fermez l’application en RemoteApp.

Nous environnement de départ est en place. Nous allons pouvoir effectuer la configuration cible en commençant par l’installation de OneDrive.

Etape II – Configuration de OneDrive :

Depuis votre portail Azure, ouvrez une seconde session Bastion sur la VM AVD, en utilisant les identifiants administrateurs renseignés lors de la création celle-ci :

Sur la machine AVD, téléchargez OneDrive via la page officielle Microsoft :

Ouvrez une fenêtre PowerShell, en mode administrateur, puis exécutez-y la commande suivante dans le dossier de téléchargement de votre utilisateur :

.\OneDriveSetup.exe /allusers

Attendez que l’installation de OneDrive se termine :

Contrôler que l’installation de OneDrive est bien en mode ALLUSER par la présence de la clef de registre suivante :

Computer\HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\OneDrive

Retournez sur le portail Azure afin de récupérer le Tenant ID de votre tenant :

Retournez sur la fenêtre PowerShell de votre VM AVD, puis lancez le script suivant en prenant le soin de renseigner votre Tenant ID dans la variable $TenantGUID :

$HKLMregistryPath = 'HKLM:\SOFTWARE\Policies\Microsoft\OneDrive'##Path to HKLM keys
$DiskSizeregistryPath = 'HKLM:\SOFTWARE\Policies\Microsoft\OneDrive\DiskSpaceCheckThresholdMB'##Path to max disk size key
$TenantGUID = 'XXXXXXXXXXXXX'

if(!(Test-Path $HKLMregistryPath)){New-Item -Path $HKLMregistryPath -Force}
if(!(Test-Path $DiskSizeregistryPath)){New-Item -Path $DiskSizeregistryPath -Force}

New-ItemProperty -Path $HKLMregistryPath -Name 'SilentAccountConfig' -Value '1' -PropertyType DWORD -Force | Out-Null ##Enable silent account configuration
New-ItemProperty -Path $DiskSizeregistryPath -Name $TenantGUID -Value '102400' -PropertyType DWORD -Force | Out-Null ##Set max OneDrive threshold before prompting

Vérifiez la bonne exécution de celui-ci :

Sur la machine de test local, ouvrez une session de bureau à distance depuis l’application Remote Desktop AVD :

Acceptez la finalisation de la configuration SSO entre Entra ID et la VM AVD :

Vérifiez que l’authentification automatique de OneDrive fonctionne et que la synchronisation des fichiers OneDrive démarre bien :

Contrôlez également la présence des fichiers OneDrive depuis l’explorateur de fichiers Windows :

De retour sur la session administrateur de la VM AVD ouverte via Azure Bastion, lancez le script PowerShell suivant :

New-ItemProperty -Path "HKLM:\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Run" -Name OneDrive -PropertyType String -Value '"C:\Program Files\Microsoft OneDrive\OneDrive.exe" /background' -Force

La commande effectuée va permettre de laisser fonctionner OneDrive en tâche de fond lorsque l’application en RemoteApp est démarrée :

La configuration de OneDrive sur notre machine virtuelle AVD est terminée.

Pour que tout fonctionne correctement, la version de Windows de la VM AVD doit être supérieure ou égale à la 25905.

Pour cela, nous avons besoin de rejoindre programme Windows Insider de Windows 11.

Etape III – Installation du Programme Windows Insider :

Sur la session administrateur de votre VM AVD, retournez dans les paramétrages Windows :

Cliquez-ici pour rejoindre le programme Windows Insider :

Avant de pouvoir rejoindre le programme Windows Insider, cliquez sur l’alerte afin d’activer la remontée de données de diagnostic :

Activez l’option, puis retournez sur la page principale des paramètres Windows :

Cliquez sur Commencer afin d’activer le programme Windows Insider :

Utilisez le compte de votre utilisateur AVD pour rejoindre le programme :

Renseignez ses identifiants :

Choisissez le canal Canary, puis cliquez sur Continuer :

Considérez si besoin les particularités du canal Canary, puis cliquez sur Continuer :

Cliquez sur Continuer pour accepter les conditions du programme liées à votre poste :

Redémarrez la VM de test AVD :

Retournez sur les paramètres Windows, puis constatez l’apparition de nouvelles mises à jour, dont celles-ci :

Une fois l’installation terminée, lancez une redémarrage de la VM AVD :

Quelques minutes plus tard, vérifiez via la session ouverte sur Azure Bastion que votre VM AVD est dans la bonne version de Windows 11 :

Notre environnement est enfin prêt et fonctionnel pour tester OneDrive en version RemoteApp.

Il ne nous reste plus qu’à effectuer des tests RemoteApp grâce à notre utilisateur AVD.

Etape IV – Test de OneDrive en RemoteApp :

Retournez sur la session ouverte sur la VM de test local ouverte via Azure Bastion, puis réouvrez l’application configurée en RemoteApp :

Constatez la présence du compte OneDrive depuis l’application WordPad :

Constatez l’apparition d’un second OneDrive ouvert localement, avec la mention Remote, puis cliquez-dessus :

Constatez l’ouverture de la fenêtre OneDrive comme une seconde application RemoteApp ouverte depuis le poste local :

Fermez l’application WordPad :

Quelques secondes plus tard, l’application OneDrive ouverte automatiquement en RemoteApp se ferme également :

Conclusion

Grâce à cette évolution, OneDrive fonctionne parfaitement avec RemoteApp créée dans un environnement Azure Virtual Desktop. Cela permet à vos aux utilisateurs d’accéder à leurs fichiers et de les synchroniser lorsqu’ils utilisent une RemoteApp de 2 manières, localement ou au travers de l’application RemoteApp.

Azure Lighthouse prend le contrôle

Azure Lighthouse existe déjà depuis longtemps. Mais je souhaitais malgré tout en faire un article car il est très utile dans bien des cas car il facilite grandement la gestion de ressources réparties sur plusieurs tenants Microsoft. Cela s’adapte donc parfaitement aux prestataires ou fournisseurs de services Cloud.

Qu’est-ce qu’Azure Lighthouse ?

Azure Lighthouse permet une gestion multi-locataire avec de la scalabilité, une automatisation plus poussée et une gouvernance renforcée des ressources.

Microsoft Learn

En d’autres termes, Azure Lighthouse vous permet d’accéder à plusieurs tenants en simultané. Cela permet de visualiser un ensemble de ressources Azure réparties sur plusieurs tenants dans une seule et unique vue.

Grâce à Azure Lighthouse, vous allez pouvoir :

  • Créer une relation sécurisée entre vous et vos clients gérés.
  • Fournir une transparence et à la demande sur l’accès et les actions.
  • Permettre une gestion granulaire de l’accès à l’ensemble du parc Azure.

Vous pouvez gérer plusieurs clients dans un seul Azure Lighthouse. Vous devez simplement définir comment vos équipes accéderont aux ressources des clients :

Pourquoi utiliser Azure Lighthouse pour un client ?

  • Gardez le contrôle : Ajoutez, modifiez ou retirez les droits des intervenants externes à tout moment grâce à la relation fournisseur de services / client établie via Azure Lighthouse.
  • Conservez la sécurité : Fournissez un accès granulaires aux fournisseurs de services, à des niveaux spécifiques (souscription ou groupe de ressources), et à des groupes d’utilisateurs définis, pour un accès permanent ou temporaire.
  • Restez informé : Veillez à ce que vos données soient toujours sécurisées et ne quittent pas votre environnement, tout en ayant une visibilité sur les actions et les changements effectués par vos fournisseurs de services.

Comment Azure Lighthouse fonctionne ?

Pour qu’Azure Lighthouse puisse fonctionner, il est nécessaire de disposer de :

  • Utilisateurs, groupes ou principaux de service provenant du tenant du fournisseur.
  • Rôles RBAC à appliquer sur les ressources du client.

Ces 2 éléments (Rôles + identités) sont alors combinés dans un template généré au format JSON depuis le tenant du fournisseur, puis exécuté sur le tenant du client.

C’est aussi simple que cela !

Note : A la place de la génération d’un template JSON, il est aussi possible de passer par la publication d’une offre fournisseur sur la Marketplace Azure.

Combien cela coûte ?

L’utilisation d’Azure Lighthouse est gratuite pour les clients et pour les fournisseurs.

Azure Lighthouse, qui s’appuie sur la technologie de gestion des ressources déléguées d’Azure, est donc disponible sans frais supplémentaires :

Quelles sont les étapes pour mettre en place Azure Lighthouse ?

Azure Lighthouse est donc configurable de plusieurs manières :

Afin de faire au plus simple dans cet article, je vous propose, au travers d’un petit exercice, de tester la seconde méthode :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur Azure Lighthouse, il vous faudra disposer de :

  • Deux tenants Microsoft (fournisseur / client)
  • Tenant fournisseur :
    • Un utilisateur avec des droits d’administrateur
  • Tenant client :
    • Une souscription Azure valide
    • Un utilisateur avec rôle de Propriétaire sur la souscription Azure

Afin d’identifier plus facilement les deux tenants Azure, je vous propose de configurer les couleurs du portail Azure comme ceci :

  • Portail Azure clair : tenant fournisseur
  • Portail Azure sombre : tenant client

Commençons par la configuration du tenant du fournisseur.

Etape I – Configuration du tenant fournisseur :

Connectez-vous au tenant du fournisseur afin de créer un nouveau groupe Entra ID dédié à Azure Lighthouse :

Ajoutez dans ce nouveau groupe les membres nécessaires pour tester par la suite le bon fonctionnement de l’accès aux ressources Azure situées sur le tenant du client :

Toujours sur le tenant du fournisseur, utilisez la barre de recherche comme ceci :

Cliquez sur Créer un modèle ARM (Azure Resource Manager) :

Nommez le nom de votre template ARM, puis cliquez-ici pour ajouter des autorisations RBAC :

Recherchez le groupe créé précédemment , ajoutez une autorisation que vous accorderez à vos utilisateurs d’Azure Lighthouse, puis définissez si les droits sont permanents ou éligibles :

Pour les droits éligibles, vous devrez configurer Lighthouse avec Azure AD PIM, qui est disponible dans la licence Entra ID Premium P2.

Cliquez sur le bouton Voir le modèle :

Cliquez sur le bouton Télécharger :

La configuration du tenant fournisseur est maintenant terminée

Ce template au format JSON est utilisable autant de fois que nécessaire, tant que les accès aux ressources Azure des clients sont identiques.

La suite se passe maintenant sur le tenant du client.

Etape II – Configuration du tenant client :

Connectez-vous au tenant du client où se trouve la souscription ou le groupe de ressources que vous souhaitez gérer.

Avant de mettre en place Azure Lighthouse, prenez le temps de vérifier sur la souscription Azure le bon enregistrement du fournisseur de ressources suivant :

Utilisez la barre de recherche comme ceci :

Cliquez ici pour voir les offres des prestataires de services :

Dans le menu Offres des prestataires de services, cliquez sur Ajouter une offre, puis sélectionnez Ajouter par le biais d’un modèle :

Téléchargez le modèle que vous avez créé précédemment :

Sélectionnez la souscription Azure, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création du lien Azure Lighthouse :

Attendez environ deux minutes :

La configuration est maintenant en place. Avant de créer une nouvelle ressource Azure, nous allons contrôler le lien établi.

Etape III – Contrôle de la configuration :

Toujours sur le tenant du client, rendez-vous dans le menu suivant afin de constater l’apparition de la délégation créée précédemment :

Retournez sur le tenant du fournisseur afin de constater l’apparition du client dans le menu suivant :

Cliquez sur le bouton de paramétrage du portail Azure afin de voir dans la liste des tenants et des souscriptions provenant du tenant du client :

Toujours sur le tenant fournisseur, vérifiez la présence de la souscription client dans la liste des souscriptions Azure, puis cliquez dessus :

Contrôlez la désactivation des fonctions d’assignation car le rôle de propriétaire n’est pas disponible via Azure Lighthouse :

L’environnement client est maintenant correctement configuré.

Afin de vérifier le bon fonctionnement, je vous propose créer une nouvelle machine virtuelle sur la souscription Azure du client, depuis le tenant du fournisseur.

Etape IV – Création d’une machine virtuelle Azure :

Encore sur le tenant fournisseur, cliquez-ici pour créer une machine virtuelle Azure :

Renseignez les informations de base relatives à votre VM en choisissant bien la souscription Azure du tenant du client, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création des ressources :

Attendez environ 2 minutes que le déploiement se termine :

Retournez sur le portail Azure du tenant du client afin de vérifier la bonne apparition de la machine virtuelle créée depuis le tenant du fournisseur :

Contrôlez les droits RBAC présents sur cette machine virtuelle :

Notez l’absence de droits RBAC, directs ou hérités, des utilisateurs d’Azure Lighthouse.

La création des ressources est bien possible grâce à la mise en place d’un rôle RBAC de contributeur au travers d’Azure Lighthouse.

La suppression des ressources Azure depuis le tenant du fournisseur fonctionne elle aussi sans souci :

Etape V – Modification des ressources gérées par Azure Lighthouse :

La modification ou l’ajout des ressources gérées par Azure Lighthouse est possible depuis le tenant client, sans besoin de réutiliser le template JSON du fournisseur :

Là encore, la suppression de droits sur une souscription Azure est possible à tout moment depuis le tenant du client :

Conclusion :

En quelques clics, nous avons mis en place une délégation de ressources Azure en place. Bravo ! Bien évidemment, cette liaison d’Azure Lighthouse est aussi compatible avec Microsoft Entra Privileged Identity Management.

Enfin, voici comme toujours une vidéo de John Savill qui en parle très bien :

Updatez vos VMs vers Windows Server 2022

La date 10 octobre 2023 arrive à grand pas ! Non ce n’est pas l’anniversaire d’un de vos proche que vous auriez oublié … mais bien la Fin de support programmée pour Windows Server 2012 et 2012R2. A partir de cette date, plus aucune mise à jour de sécurité ne sera disponible sans l’achat des ESUs (Extended Security Updates), ou suite à une migration vers Azure ou Azure Stack HCI (solution de Cloud hybride proposé par Microsoft). 😥😥

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Pour continuer de plomber l’ambiance, voici d’ailleurs le calendrier des échéances passées et futures :

Que peut-on faire dans ce cas ?

Comme déjà indiqué dans cet article, plusieurs solutions s’offrent déjà à vous :

  • Migrer vers une nouvelle version Windows ou SQL plus récente.
  • Acheter les Mises à jour de sécurité étendue (ESUs).
  • Migrer les serveurs vers Azure pour recevoir gratuitement les ESUs.

Un article dédié aux ESUs devrait arriver sous peu, tandis que 2 autres concernant la migration vers Azure existent déjà :

Il nous reste donc à parler de la mise à jour de l’OS lui-même. Cela tombe bien, car Dean Cefola de l’Azure Academy vient justement de publier une vidéo traitant de ce sujet :

Important : Bien évidement, les opérations décrites dans cette vidéo et dans mon article ne concernent que la seule mise à jour de l’OS. Il est certain que tous les projets comporteront éventuellement une migration vers le Cloud, mais également d’innombrable tests de compatibilité pour les applications déjà en place.

Aussi, je vous propose dans cet article de vous intéresser aux différentes méthodes de mise à jour possibles et décrites par Dean. Voici les grandes étapes de cet exercice :

Ces étapes sont également disponibles dans l’article de Microsoft Learn :

Une mise à niveau sur place vous permet de passer d’un ancien système d’exploitation à un plus récent, tout en conservant inchangés vos paramètres, vos rôles serveur et vos données. Cet article vous explique comment faire passer vos machines virtuelles Azure à une version ultérieure de Windows Server en utilisant une mise à niveau sur place.

Microsoft Learn

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur la mise à jour vers Windows Server 2022, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Je vous propose de créer plusieurs machines virtuelles dans le but de réaliser 4 tests :

Etape I Création de l’environnement de test :

Pour cela, commencez par déployer une première machine virtuelle sur Azure. Rendez-vous sur le portail d’Azure, puis utilisez la barre de recherche :

Cliquez-ici pour créer votre première machine virtuelle Azure :

Renseignez les informations de base relatives à votre VM en choisissant bien une image Windows Server 2012 R2 :

Définissez un compte administrateur local, bloquer les ports entrants (nous utiliserons le service Azure Bastion), puis cliquez sur Suivant :

Aucune modification n’est à faire sur cet onglet, cliquez sur Suivant :

Créez un nouveau réseau virtuel, retirez l’adresse IP publique, puis cliquez sur Suivant :

Décochez l’extinction automatique de la machine virtuelle, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création des ressources de la VM, puis attendez environ 2 minutes :

Sans attendre que le déploiement soit entièrement terminé, il vous est possible, depuis le réseau virtuel Azure de déployer le service Azure Bastion :

Inutile d’attendre qu’Azure Bastion soit déployé pour continuer cet exercice :

Continuez en déployant 3 autres machines virtuelles Azure afin de pouvoir effectuer les 4 tests. Vous devriez avoir les VMs suivantes :

  • Windows Server 2012R2 x 3
  • Windows Server 2016 x 1

Notre environnement de départ est maintenant en place, nous allons pouvoir préparer nos VMs à installer la mise à jour OS Windows Server 2012.

Etape II – Sauvegarde et Préparation :

Mais avant cela, il est vivement conseillé de faire une sauvegarde. Depuis la machine virtuelle de votre choix, il est facile de faire une sauvegarde d’un disque via la fonction Snapshot.

Pour cela, recherchez le disque OS d’une VM de test, puis cliquez dessus :

Sur ce disque OS, cliquez-ici pour créer un snapshot de celui-ci :

Donnez-lui un nom et une performance, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création du snapshot de la VM, puis attendez environ 30 secondes :

Le snapshot est maintenant visible comme un élément indépendant de la machine virtuelle Azure. Nous nous en servirons plus tard dans le cadre d’une restauration vers Windows Server 2012R2 :

Comme le rappelle la documentation Microsoft, la mise à niveau sur place nécessite l’ajout d’un second disque contenant les éléments d’installation.

Depuis le portail Azure, cliquez sur Azure Cloud Shell, puis configurez-le à votre guise :

Une fois Azure Cloud Shell démarré en mode PowerShell, lancez le script ci-dessous en prenant soin de modifier si besoin le groupe de ressources et la région Azure :

#
# Customer specific parameters 

# Resource group of the source VM
$resourceGroup = "vmmigrate-rg"

# Location of the source VM
$location = "WestEurope"

# Zone of the source VM, if any
$zone = "" 

# Disk name for the that will be created
$diskName = "WindowsServer2022UpgradeDisk"

# Target version for the upgrade - must be either server2022Upgrade or server2019Upgrade
$sku = "server2022Upgrade"


# Common parameters

$publisher = "MicrosoftWindowsServer"
$offer = "WindowsServerUpgrade"
$managedDiskSKU = "StandardSSD_LRS"

#
# Get the latest version of the special (hidden) VM Image from the Azure Marketplace

$versions = Get-AzVMImage -PublisherName $publisher -Location $location -Offer $offer -Skus $sku | sort-object -Descending {[version] $_.Version	}
$latestString = $versions[0].Version


# Get the special (hidden) VM Image from the Azure Marketplace by version - the image is used to create a disk to upgrade to the new version


$image = Get-AzVMImage -Location $location `
                       -PublisherName $publisher `
                       -Offer $offer `
                       -Skus $sku `
                       -Version $latestString

#
# Create Resource Group if it doesn't exist
#

if (-not (Get-AzResourceGroup -Name $resourceGroup -ErrorAction SilentlyContinue)) {
    New-AzResourceGroup -Name $resourceGroup -Location $location    
}

#
# Create Managed Disk from LUN 0
#

if ($zone){
    $diskConfig = New-AzDiskConfig -SkuName $managedDiskSKU `
                                   -CreateOption FromImage `
                                   -Zone $zone `
                                   -Location $location
} else {
    $diskConfig = New-AzDiskConfig -SkuName $managedDiskSKU `
                                   -CreateOption FromImage `
                                   -Location $location
} 

Set-AzDiskImageReference -Disk $diskConfig -Id $image.Id -Lun 0

New-AzDisk -ResourceGroupName $resourceGroup `
           -DiskName $diskName `
           -Disk $diskConfig

Note : J’ai également modifié le script de Microsoft pour créer le disque en Standard SSD et non en Standard HDD. Cela me permet d’activer la fonction de disque partagé pour pouvoir l’utiliser en simultané sur 3 VMs maximum :

Lancez le script, attendez environ 30 secondes, puis constatez le succès de déploiement de celui-ci :

Sur ce nouveau disque, activez la fonction de disque partagé afin de l’utiliser sur plusieurs VMs :

Retournez sur votre première machine virtuelle afin de l’ajouter en tant que disque de données, puis cliquez sur Appliquer :

Faites-en de même pour une seconde machine virtuelle :

Enfin, faites-en de même pour une troisième machine virtuelle :

Nos 3 premières virtuelles sous Windows Server 2012R2 sont enfin prêtes. Il ne nous reste qu’à lancez les installations de Windows Server 2022 sous différentes formes.

Etape III – Tests d’installation sur place de Windows Server 2022 :

Test A – Windows Server 2012R2 + Installation GUI :

Commençons par l’installation depuis l’interface GUI.

Pour cela, ouvrez une session à distance via le service Azure Bastion en utilisant le compte administrateur local renseigné lors de la création de la VM :

Constatez la présence du disque F, correspondant au média d’installation de Windows Server 2022 :

Ouvrez une fenêtre PowerShell et exécutez-y la commande suivante

cd "F:\Windows Server 2022\"
.\setup.exe /auto upgrade /dynamicupdate disable 

Attendez environ 1 minute que l’installation se mette en route :

L’installation passe en revue la configuration de votre machine virtuelle :

Attendez encore une fois une minute environ :

Choisissez l’image de Windows Server 2022 correspondante à vos besoin, puis cliquez sur Suivant :

Attendez encore une fois une minute environ :

L’installation se poursuit en vous avertissant de redémarrages possibles :

L’utilisateur est naturellement déconnecté durant la suite du processus de mise à jour :

Cliquez sur Reconnecter et attendez environ 15 bonnes minutes que l’installation se termine :

Une fois la mise à jour entièrement terminée, la session ouverte précédemment via Azure Bastion se réouvre à nouveau :

Constatez la nouvelle version de votre Windows Server depuis Server Manager :

Constatez également la nouvelle version de votre Windows Server depuis le portail Azure :

Notre première machine virtuelle est bien mise à jour en version Windows Server 2022.

Nous allons pouvoir tester un second cas de mise à jour lancée depuis le portail Azure.

Test B – Windows Server 2012R2 + Installation via Azure Run Command :

Sur votre seconde machine virtuelle de test, rendez-vous dans le menu suivant :

Lancez la commande suivante, puis cliquez sur Exécuter :

cd "F:\Windows Server 2022\"
.\setup.exe /auto upgrade /dynamicupdate disable /imageindex 4 /quiet

Attendez environ 15 minutes, sans vous fier au statut Complet de l’écran ci-dessous :

Suivez si besoin la charge CPU de votre VM depuis la fenêtre des métriques :

Une fois la mise à jour entièrement terminée, ouvrez une session via Azure Bastion :

Constatez la nouvelle version de votre Windows Server depuis Server Manager :

Constatez également la nouvelle version de votre Windows Server depuis le portail Azure :

Notre seconde machine virtuelle est bien elle aussi mise à jour en version Windows Server 2022.

Nous allons pouvoir tester un troisième cas de mise à jour lancée depuis une extension de machine virtuelle.

Test C – Windows Server 2012R2 + Installation via Virtual Machine Extension :

Préparer localement un fichier de script PS1 avec le code suivant :

cd "F:\Windows Server 2022\"
.\setup.exe /auto upgrade /dynamicupdate disable /imageindex 4 /quiet

Sur votre troisième machine virtuelle de test, rendez-vous dans le menu suivant :

Choisissez Custom Script Extension, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez-ici :

Choisissez le compte de stockage utilisé pour Azure Cloud Shell :

Créez un nouveau conteneur pour le stockage objet :

Nommez-le, puis cliquez sur Créer :

Téléversez votre script :

Sélectionnez votre script :

Cliquez-ici :

Attendez que le déploiement du script se termine :

Suivez si besoin son statut :

Environ 15 minutes plus tard, le statut du script est terminé :

Une fois la mise à jour entièrement terminée, ouvrez une session via Azure Bastion :

Constatez la nouvelle version de votre Windows Server depuis Server Manager :

Constatez également la nouvelle version de votre Windows Server depuis le portail Azure :

Notre troisième machine virtuelle est bien elle aussi mise à jour en version Windows Server 2022.

Nous allons pouvoir tester un dernier cas de mise à jour lancée depuis une machine virtuelle déjà sous Windows Server 2016.

Test D – Windows Server 2016 + Installation GUI :

Pour cela, ouvrez une session à distance via le service Azure Bastion en utilisant le compte administrateur local renseigné lors de la création de la VM :

Ouvrez une fenêtre PowerShell et exécutez-y la commande suivante :

cd "F:\Windows Server 2022\"
.\setup.exe /auto upgrade /dynamicupdate disable

Choisissez l’image de Windows Server 2022 correspondante à vos besoin, puis cliquez sur Suivant :

L’installation se poursuit en vous avertissant de redémarrages possibles :

Une fois la mise à jour entièrement terminée, la session ouverte précédemment via Azure Bastion se réouvre à nouveau :

Constatez la nouvelle version de votre Windows Server depuis Server Manager :

Constatez également la nouvelle version de votre Windows Server depuis le portail Azure :

Notre machine virtuelle en 2016 est correctement mise à jour en version Windows Server 2022.

Etape IV – Retrait du disque d’installation :

Une fois l’installation terminée, il ne nous reste plus qu’à retirer le disque d’installation monté sur les machines virtuelles mises à jour :

Cliquez sur Appliquer :

Attendez quelques secondes la notification Azure :

Constatez la disparition du disque F :

Etape V – Restauration de la sauvegarde :

Dans le cas d’un bug au moment de la mise à jour ou après tout autre déconvenue, il est possible de repartir du snapshot généré avant la mise à jour.

Commencez par éteindre la machine virtuelle à restaurer :

Attendez quelques secondes la notification Azure :

Depuis le snapshot, cliquez-ici pour créer un nouveau disque OS :

Nommez-le, choisissez sa taille et sa performance, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création du disque :

Retournez sur une des machines virtuelles de test, puis cliquez-ici pour intervertir les disques OS :

Choisissez le nouveau disque, puis lancez le traitement en cliquant sur OK :

Attendez quelques secondes la notification Azure :

Redémarrer la machine virtuelle restaurée :

Ouvrez une session via Azure Bastion :

Attendez la fin de chargement de session :

Constatez le retour à l’ancienne version de Windows Server depuis Server Manager :

Conclusion

Le processus de mise à jour depuis une VM déjà sur Azure vers une version plus récente de Windows Server est des plus simples. Nul doute que la mise à jour de l’OS est la partie émergée de l’iceberg. D’autres tests avant la mises à jour devront être effectués pour vérifier la bonne compatibilité des applications et des services installés.