Azure Virtual Desktop + GPU = 🏎️

Cela faisait longtemps que je voulais tester une machine virtuelle disposant d’une carte graphique puissante dans un environnement Azure Virtual Desktop. Il arrive que des besoins graphiques soient présents dans certains projets. Il est actuellement impossible de les satisfaire via Windows 365, mais Azure Virtual Desktop ne dit pas son dernier mot ! Presque tous les types de machine virtuelles Azure y sont disponibles.

Commençons par quelques rappels qui ne nous feront pas de mal 😎

Qu’est-ce qu’une machine virtuelle Azure ?

Vous pouvez lire mon article dédié aux VMs Azure ou regarder cette vidéo en français :

Qu’est-ce qu’une machine virtuelle GPU Azure ?

L’idée est la même que pour une machine virtuelle classique, avec en plus une ou plusieurs cartes graphiques adaptées selon les besoins des utilisateurs :

Les tailles de machine virtuelle au GPU optimisé sont des machines virtuelles spécialisées disponibles avec des GPU uniques, multiples ou fractionnaires. Ces tailles sont conçues pour des charges de travail de visualisation, mais également de calcul et d’affichage graphique intensifs.

Microsoft Learn

Quels sont les GPUs disponibles sur Azure ?

Comme pour les autres machines virtuelles, les VM avec GPU sont organisées sous forme de séries, dont voici quelques exemples :

Peut-on créer une machine virtuelle GPU dans toutes les régions Azure ?

Malheureusement non, certaines régions ne disposent pas de VMs GPU, ou seulement certains SKUs y sont disponibles :

Pour nous aider, Microsoft a mis à disposition une page de documentation dédiée aux VMs GPU sous Azure Virtual Desktop. Plusieurs sujets y sont justement abordés :

Comme bien souvent, Dean Cefola de l’Azure Academy a lui-aussi posté il y a quelques années une vidéo YouTube parlant de ce sujet très intéressant :

Afin de se faire une meilleure idée sur le rendu possible de l’ensemble GPU + AVD, je vous propose de réaliser un petit exercice combinant ces 2 services. Nous allons détailler toutes les étapes nécessaires de la configuration aux tests de plusieurs applications :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur les VMs GPU via Azure Virtual Desktop, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Note importante : pour effectuer des tests GPU sur Azure, une souscription MSDN ne sera pas acceptée.

En effet, les machines virtuelles graphiques sont restreintes et le Support de Microsoft n’a pas souhaité octroyer des quotas sur ma souscription Azure MSDN. J’ai donc utilisé une souscription Azure payante pour réaliser ces tests GPU.

Etape I – Préparation de l’environnement Azure :

Comme indiqué précédemment, les souscriptions Azure sont restreintes dans la création de machines virtuelles dédiées aux besoins graphiques :

Cela est permet d’éviter un engorgement inutile de ces VMs très spécifiques, mais également les mauvaises surprises au moment de recevoir la facture Azure.

Il est donc nécessaire de relever le quota d’une des séries de VMs GPU pour réaliser cet exercice. Dans mon cas, je suis parti sur la série Standard NCASv3_T4.

Pour cela, rendez-vous dans le portail Azure, puis sur la page des quotas de votre souscription Azure, puis effectuez une demande d’élévation des quotas, en cliquant à droite sur la série de VMs de votre choix :

8 vCPU me semblent suffisant pour créer une ou deux petites machines virtuelles GPU.

Attendez environ une minute que votre demande soit acceptée par l’IA de Microsoft :

Nous voici maintenant autorisé à créer 2 VMs GPU Standard NC4as T4 v3, équipées chacune d’un processeur AMD EPYC 7V12 et d’une carte graphique NVIDIA Tesla T4.

Continuons maintenant à créer une première VM GPU dans le but de préparer une image modèle pour Azure Virtual Desktop.

Etape II – Création d’une machine virtuelle GPU :

Pour cela, rechercher le service Machines virtuelles sur le portail Azure :

Cliquez-ici pour commencer la création de la machine virtuelle :

Renseignez les informations de base relatives à votre VM en choisissant bien une image OS Windows 11 en version 22H2 :

Choisissez la taille Standard NC4as T4 v3, puis définissez un compte administrateur local :

Bloquer les ports entrants, car nous utiliserons le service Azure Bastion, cochez la case concernant le droit de licence, puis cliquez sur Suivant :

Aucune modification n’est à faire sur cet onglet, cliquez sur Suivant :

Créez un nouveau réseau virtuel, retirez l’adresse IP publique, puis cliquez sur Suivant :

Décochez l’extinction automatique de la machine virtuelle, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création des ressources de la VM GPU, puis attendez environ 5 minutes :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici pour consulter votre machine virtuelle GPU :

Cliquez-ici pour déclencher le déploiement du service Azure Bastion :

Attendez environ 5 minutes qu’Azure Bastion soit déployé pour continuer cet exercice :

Une fois qu’Azure Bastion a fini son déploiement, ouvrez une session de bureau à distance via ce dernier en utilisant les identifiants administrateurs renseignés lors de la création de la VM GPU :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Accepter :

La machine virtuelle est enfin déployée et accessible. Intéressons-nous maintenant à la configuration additionnelle que requière une VM GPU.

Etape III – Post-configuration GPU 1/2 :

Pour que la carte graphique soit pleinement exploitée, il est nécessaire d’installer un pilote adapté. Microsoft en parle juste ici.

Par un clic droit sur le menu Démarrer, ouvrez le Gestionnaire des périphériques Windows :

Notez l’absence de la carte NVIDIA Tesla T4, et la présence d’une carte graphique encore non identifiée dans les autres périphériques :

Comme Microsoft le propose dans sa documentation, Azure propose d’installer un pilote adapté à votre carte graphique au travers d’une extension à votre machine virtuelle :

Les extensions de machines virtuelles Azure sont de petites applications qui permettent de configurer les machines virtuelles après leur déploiement.

Microsoft Learn

Dans notre cas, l’extension de pilote GPU NVIDIA pour Windows installera les pilotes GPU appropriés à votre NVIDIA Tesla T4.

Pour installer cette extension, rendez-vous sur le menu suivant de votre machine virtuelle, puis cliquez sur Ajouter :

Choisissez dans la liste le pilote GPU dédié aux cartes graphiques NVIDIA :

Lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez l’installation de l’extension :

Attendez environ 1 minute :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici :

Constatez le bon provisionnement de votre extension GPU NVIDIA :

Retrouvez cette même information sur la page de votre machine virtuelle Azure :

Retournez sur le Gestionnaire des périphériques Windows afin de constater le changement :

Notez malgré tout la date assez ancienne du pilote de la carte graphique NVIDIA :

Ouvrez également le Gestionnaire des tâches Windows afin de constater l’absence de métriques dédiés au GPU :

Il semble assez évident que l’extension disponible sur Azure n’est pas des plus à jour pour poursuivre, et risque peut-être même de dégrader les performances lors des tests.

Aussi je vous propose de lire la page suivante de la documentation Microsoft et concernant l’installation des pilotes sur les machines virtuelles graphiques hébergées sur Azure :

Sur cette page, il en ressort que la carte graphique Standard NC4as T4 v3 supporte elle-aussi le pilote GRID en version 16.1, compatible Windows 11 et facilement téléchargeable par ce lien.

Une fois téléchargé sur votre VM GPU, ouvrez l’installeur du pilote GRID :

Confirmez le dossier de décompression au niveau local :

Attendez environ 30 secondes que la décompression se termine :

L’installation du Pilote GRID démarre alors automatiquement :

Après une rapide vérification système, cliquez sur Accepter et Continuer :

Cliquez sur Suivant :

Constatez la suppression des pilotes NVIDIA apportée par l’extension de machine virtuelle :

Attendez environ 2 minutes que l’installation se termine :

Une fois l’installation terminée avec succès, cliquez sur Fermer :

Rouvrez le Gestionnaire des tâches Windows afin de constater l’apparition d’une section GPU :

Rouvrez le Gestionnaire des périphériques Windows afin de constater le changement de la date du pilote de la carte graphique NVIDIA Tesla T4 :

L’utilitaire nvidia-smi nous confirme les mêmes informations :

La première partie de la configuration GPU est enfin terminée. D’autres optimisations déjà rappelées sur cette page Microsoft doivent également être mise en place pour une bonne prise en charge de la session de bureau à distance.

Etape IV – Installation d’applications de test :

Afin d’effectuer quelques tests graphiques, je vous propose d’installer 2 applications sur votre image AVD :

  • AutoCAD : logiciel de conception assistée par ordinateur en 2D et 3D payant, mais disponible en version d’essai juste ici. La création d’un compte est nécessaire chez AutoDesk pour obtenir cette version d’essai.
  • FurMark : logiciel de stress-test léger mais très intensif pour les cartes graphiques et les GPU sur la plate-forme Windows.

Installation d’AutoCAD :

Une fois sur la page web des essais, cliquez-ici pour définir une utilisation personnelle d’AutoCAD, puis cliquez sur Suivant :

Choisissez la version d’AutoCAD souhaitée, puis cliquez sur Suivant :

Ouvrez l’installateur web téléchargé par le ce lien :

Attendez environ 30 secondes que la décompression se termine :

L’installation d’AutoCAD s’ouvre alors :

Définissez le dossier d’installation d’AutoCAD, puis cliquez sur Installation :

Attendez environ 10 minutes le temps qu’AutoCAD s’installe sur votre machine virtuelle :

Une fois l’installation correctement terminée, cliquez-ici pour fermer le programme :

Installation de FurMark :

Continuer avec l’installation de FurMark, disponible sur cette page :

Cliquez-ici pour lancer l’installation de FurMark :

Une fois l’installation terminée, décochez les cases, puis cliquez sur Terminer :

Notre image AVD est maintenant terminée. Il ne nous reste plus qu’à Généraliser notre machine virtuelle afin de pouvoir l’importer dans Azure Virtual Desktop.

Etape V – Préparation du modèle AVD :

Pour cela, lancez la commande Sysprep :

Ouvrez le programme Sysprep :

Configurez-le comme ceci, puis cliquez sur OK :

Attendez que Sysprep commence le travail de nettoyage :

Constatez la fermeture de la session de bureau à distance ouverte via Azure Bastion, puis cliquez sur Fermer :

Une fois la machine virtuelle en statut Arrêtée, cliquer sur Arrêter afin d’en changer le statut en Arrêtée (désallouée) :

Confirmez votre action en cliquant sur Oui :

Attendez que le traitement d’arrêt complet se termine pour que le statut de la VM GPU change :

Cliquez sur Capturer pour créer une image de votre machine virtuelle modèle :

Configurez les options de capture comme ceci :

Définissez toutes les informations relatives à la version de votre image juste ici, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création d’image de la VM :

Attendez environ 10 minutes que le traitement se termine :

Notre image Windows 11 customisée est enfin prête :

Etape VI – Déploiement de l’environnement AVD :

Continuez avec le déploiement de l’environnement Azure Virtual Desktop en utilisant là encore la barre de recherche du portail Azure :

Cliquez-ici pour commencer la création du pool d’hôtes Azure Virtual Desktop :

Définissez les options de base de votre environnement AVD, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez une VM GPU AVD, puis choisissez dans la liste des OS l’image créée précédemment :

Réutilisez la même taille de VM GPU que celle précédemment utilisée :

Joignez votre VM GPU AVD à Entra ID et à Intune, puis cliquez sur Suivant :

Créez un espace de travail AVD, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création des ressources puis attendez environ 10 minutes :

Une fois le déploiement d’Azure Virtual Desktop entièrement terminé, cliquez-ici pour continuer sa configuration :

Activez l’option de SSO dans les propriétés RDP, puis cliquez sur Sauvegarder :

Afin d’économiser sur la consommation Azure, ajoutez un scaling plan qui pilotera la VM GPU AVD selon les besoins de connexion :

Donnez-lui un nom, placez-le dans la même région Azure que votre pool d’hôtes AVD, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez un ou plusieurs plannings selon vos besoins, sachant qu’une journée de la semaine ne peut être présent que dans un seul planning

Sélectionnez les jours de la semaine correspondant à vos besoins, puis cliquez sur Suivant :

L’onglet suivant reprend le fuseau horaire du premier onglet et vous demande de renseigner les champs ci-dessous, puis de cliquer sur Suivant :

Renseignez les mêmes options que pour la phase précédente, puis cliquez sur Suivant :

Renseignez les mêmes options que pour la phase précédente, puis cliquez sur Suivant :

Renseignez les mêmes options que pour la phase précédente, puis cliquez sur Ajouter :

Ajoutez si-besoin un second calendrier pour les autres jours, puis cliquez sur Suivant :

Rattachez votre pool d’hôtes à la configuration en n’oubliant pas de cocher la case pour l’activer, puis cliquez ici pour lancer la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, cliquez sur Créer pour valider la configuration :

Rajoutez les rôles RBAC suivants au niveau du groupe de ressources Azure contenant votre environnement AVD :

  • Permettre à Azure Virtual Desktop de pouvoir allumer et éteindre les VMs AVD
  • Permettre à notre utilisateur de test de voir l’espace de travail AVD
  • Permettre à notre utilisateur de test d’ouvrir une session Windows AVD

La suite de la configuration GPU peut s’effectuer via une configuration poussée par Intune.

Etape VII – Post-configuration GPU 2/2 :

D’autres configurations sont nécessaires sur les VM GPU AVD pour que la session Windows ouverte via le protocole RDP tire pleinement partie des performances GPU.

Dans le cas d’un Azure Virtual Desktop sous Windows 11, nous devons nous intéresser aux 2 configurations suivantes :

Nous pouvons très facilement terminer cette configuration via la mise en place d’un profil de configuration Intune. Pour cela, nous avons besoin de créer un groupe Entra ID pour affecter le profil de configuration GPU à notre VM AVD GPU :

Continuons sur le portail Intune pour créer notre profil de configuration Windows, cliquez sur Créer une nouvelle Police :

Continuez comme ceci :

Nommez votre profil de configuration GPU, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Ajouter un paramètre :

Rechercher les 2 paramètres GPU suivants :

Ajoutez également ce troisième paramètre GPU suivant :

Activez ces 3 paramètres comme ceci :

Cliquez sur Suivant :

Ajoutez le groupe Entra ID contenant votre VM GPU AVD, puis cliquez sur Suivant :

Terminez la création de votre police de configuration.

Retournez sur la VM GPU AVD, puis lancez une synchronisation forcée pour accélérer le déploiement du profil de configuration :

Environ 15 à 30 minutes plus tard, la police de configuration GPU créée sur Intune apparaît bien comme installée sur la VM GPU AVD :

La configuration GPU est maintenant en place, il ne nous reste maintenant qu’à tout vérifier sur la VM GPU AVD grâce à notre utilisateur de test.

Etape VIII – Vérification de la configuration GPU :

Si besoin, téléchargez le client Remote Desktop depuis cette page officielle Microsoft.

Ouvrez l’application avec votre utilisateur de test AVD, puis lancez l’application de bureau à distance :

Authentifiez-vous encore une fois avec un compte AVD de test :

Acceptez la demande d’autorisation pour autoriser les connexion RDP vers la VM GPU AVD :

Microsoft nous explique ici comment vérifier les configurations appliquées depuis Intune :

Pour cela, ouvrez le Journal des évènements présent sous Windows :

Recherchez le journal suivant :

  • Journaux des applications et services
    • Microsoft
      • Windows
        • RemoteDesktopServices-RdpCoreCDV
          • Opérationnel

Constatez la bonne présence des 2 ID suivants :

  • 162 : L’encodeur matériel AVC est bien activé
  • 170 : La session de bureau à distance utilise bien l’encodage vidéo plein écran (AVC 444)

La fonctionnalité UDP a été déployée sur l’ensemble des environnements AVD (L’impact du protocole dans un environnement dédié au bureau à distance est majeur) :

Tout semble maintenant en ordre, il nous reste qu’à tester les performances GPU via différents outils, comme par exemple :

  • AutoCAD
  • FurMark
  • Clipchamp

Etape IX – Test AutoCAD :

Ayant installé AutoCAD dans l’image AVD, il ne nous reste plus qu’à trouver des exemples de fichiers. Plusieurs sites en proposent, dont le site AutoDesk :

Une fois téléchargé, l’ouverture du fichier se fait assez facilement dans AutoCAD :

La navigation 3D se fait de manière très fluide sans aucune saccade gênante :

Continuons les tests avec FurMark.

Etape X – Test FurMark :

FurMark propose toutes sortes de benchmarks. Un test de 10 minutes montre bien la montée en charge et en température de la carte NVIDIA Tesla T4 :

Finissons les tests applicatifs avec Clipchamp.

Etape XI – Test Clipchamp :

En juillet 2023, Microsoft avait été annoncé via un post sur leur blog l’intégration de Clipchamp dans la suite Microsoft 365. Voici une courte vidéo d’introduction :

Vous trouverez Clipchamp depuis la page d’accueil des applications 365 :

Je me suis amusé à construire une petite vidéo et j’ai joué avec quelques fonctionnalités très sympa, sans avoir ressenti de latence durant les manipulations :

D’autres tests seront à prévoir selon les applications voulues.

Etape XII – Arrêt automatique de la VM GPU AVD :

Depuis juillet 2023, Azure Virtual Desktop continue d’évoluer et propose l’arrêt automatique des VMs pour les environnements individuels. Un article avait déjà été écrit sur le sujet juste ici.

Cette approche est particulièrement intéressante pour les machine virtuelles avec GPU quand les besoins sont ponctuels et limités.

La mise à l’échelle automatique pour notre pool d’hôtes AVD étant déjà configuré, il nous reste qu’à fermer la session de notre utilisateur de test AVD :

Environ 15 minutes plus tard, le statut de la VM AVD GPU change bien en désalloué, ce qui confirme bien le fonctionnement complet du Start and Stop dans notre environnement de test :

Comme le journal d’activités Windows le montre, l’arrêt de la machine virtuel est bien provoqué par Azure Virtual Desktop :

Conclusion :

Je souhaite commencer ma conclusion par la satisfaction personnelle d’avoir écrit cet article, qui me trottait dans la tête depuis plusieurs mois déjà 🤣. Je suis également très content des performances obtenues et du bon ressentit utilisateur quand il s’agit de besoins graphiques exigeants.

Nul doute que cela ne remplacera pas à 100% les machines graphiques locales, mais la disponibilité, la flexibilité et la sécurité du Cloud sont de vrais arguments au moment du remplacement d’un parc de machines avec GPU.

OneDrive & RemoteApp AVD

Azure Virtual Desktop intègre OneDrive depuis déjà quelques années, que ce soit via le bureau à distance ou les applications sous RemoteApp. Mais Microsoft améliore l’expérience utilisateur dans le cadre des applications lancées RemoteApp (publication d’applications sans bureau Windows).

En effet, il est possible de monter la ressource OneDrive liée au compte AVD automatiquement sur le poste local ! Concrètement, l’utilisateur ouvre son application RemoteApp et aura accès à OneDrive depuis son application ou son poste local.

Vous pouvez utiliser Microsoft OneDrive avec une RemoteApp dans Azure Virtual Desktop (preview), ce qui permet aux utilisateurs d’accéder à leurs fichiers et de les synchroniser lorsqu’ils utilisent une RemoteApp. Lorsqu’un utilisateur se connecte à une RemoteApp, OneDrive peut être lancé automatiquement en tant que compagnon de la RemoteApp.

Microsoft Learn

Cette fonctionnalité ajoutée il y a quelques jours est disponible en préversion publique, comme le dit l’annonce faite par Microsoft sur son Tech Community.

La documentation Microsoft spécifie les quelques ressources indispensables pour utiliser la fonctionnalité, à l’heure où ces lignes sont écrites :

Pour mes tests, je n’ai eu besoin d’installer FSLogix, mais nul doute que la dernière version de celui-ci doit être installée pour que la gestion des profils en itinérance se fasse correctement avec le nouveau comportement de OneDrive.

Afin d’en savoir un peu plus, je vous propose de réaliser un petit exercice ensemble :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur OneDrive au travers Azure Virtual Desktop en mode RemoteApp, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Etape I – Déploiement de l’environnement AVD :

Avant tout chose, nous avons besoin de créer un réseau virtuel Azure. Pour cela, rendez-vous dans le portail Azure, puis commencez sa création :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création du réseau virtuel, puis attendez environ 1 minute :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici pour y déployer le service Azure Bastion :

Cliquez-ici pour déclencher le déploiement du service Azure Bastion :

Sans attendre la fin du déploiement d’Azure Bastion, créez une machine virtuelle en Windows 11 sur le même réseau virtuel, sans y configurer d’options particulières :

Cette VM de test va nous servir à simuler notre poste local où nous lancerons l’application AVD en RemoteApp.

Continuez avec le déploiement de l’environnement Azure Virtual Desktop en utilisant là encore la barre de recherche du portail Azure :

Cliquez-ici pour commencer la création du pool d’hôtes Azure Virtual Desktop :

Activez l’option Validation de l’environnement AVD, puis cliquez sur Suivant :

Choisissez dans la liste des images Microsoft l’image Windows 11, version 22H2 :

Indiquez le nombre de VMs AVD, puis réutilisez le réseau virtuel Azure créé précédemment :

Joignez vos VMs AVD à Entra ID, puis cliquez sur Suivant :

Créez un espace de travail AVD, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création des ressources puis attendez environ 10 minutes :

Une fois le déploiement d’Azure Virtual Desktop entièrement terminé, cliquez-ici pour continuer sa configuration :

Activez l’option de SSO dans les propriétés RDP, puis cliquez sur Sauvegarder :

Créez un nouveau groupe d’applications AVD pour effectuer le test de l’application ouverte en RemoteApp :

Renseignez les informations de base, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez une application accessible depuis le menu Démarrer de votre VM AVD, puis cliquez sur Suivant :

Inutile de renseigner des utilisateurs à notre groupe d’applications, cliquez sur Suivant :

Associez votre nouveau groupe d’applications à votre espace de travail AVD, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création du groupe d’applications AVD, puis attendez environ 1 minute :

Une fois le déploiement terminé, cliquez sur le groupe de ressources commun à tous les déploiements antérieurs :

Ajoutez-y les 2 rôles RBAC suivants à un ou plusieurs utilisateurs de test AVD :

Retournez sur la machine virtuelle de test simulant le poste local, puis ouvrez une session de bureau à distance via Azure Bastion, en utilisant les identifiants administrateurs renseignés lors de la création de celle-ci :

Depuis cette VM, téléchargez le client Remote Desktop depuis cette page officielle Microsoft, puis ouvrez l’application avec votre utilisateur de test AVD :

Lancez l’application configurée en RemoteApp :

Authentifiez-vous encore une fois avec un compte AVD de test :

Constatez l‘absence de configuration OneDrive dans l’application RemoteApp, mais aussi au niveau de la VM de test simulant le poste local :

Fermez l’application en RemoteApp.

Nous environnement de départ est en place. Nous allons pouvoir effectuer la configuration cible en commençant par l’installation de OneDrive.

Etape II – Configuration de OneDrive :

Depuis votre portail Azure, ouvrez une seconde session Bastion sur la VM AVD, en utilisant les identifiants administrateurs renseignés lors de la création celle-ci :

Sur la machine AVD, téléchargez OneDrive via la page officielle Microsoft :

Ouvrez une fenêtre PowerShell, en mode administrateur, puis exécutez-y la commande suivante dans le dossier de téléchargement de votre utilisateur :

.\OneDriveSetup.exe /allusers

Attendez que l’installation de OneDrive se termine :

Contrôler que l’installation de OneDrive est bien en mode ALLUSER par la présence de la clef de registre suivante :

Computer\HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\OneDrive

Retournez sur le portail Azure afin de récupérer le Tenant ID de votre tenant :

Retournez sur la fenêtre PowerShell de votre VM AVD, puis lancez le script suivant en prenant le soin de renseigner votre Tenant ID dans la variable $TenantGUID :

$HKLMregistryPath = 'HKLM:\SOFTWARE\Policies\Microsoft\OneDrive'##Path to HKLM keys
$DiskSizeregistryPath = 'HKLM:\SOFTWARE\Policies\Microsoft\OneDrive\DiskSpaceCheckThresholdMB'##Path to max disk size key
$TenantGUID = 'XXXXXXXXXXXXX'

if(!(Test-Path $HKLMregistryPath)){New-Item -Path $HKLMregistryPath -Force}
if(!(Test-Path $DiskSizeregistryPath)){New-Item -Path $DiskSizeregistryPath -Force}

New-ItemProperty -Path $HKLMregistryPath -Name 'SilentAccountConfig' -Value '1' -PropertyType DWORD -Force | Out-Null ##Enable silent account configuration
New-ItemProperty -Path $DiskSizeregistryPath -Name $TenantGUID -Value '102400' -PropertyType DWORD -Force | Out-Null ##Set max OneDrive threshold before prompting

Vérifiez la bonne exécution de celui-ci :

Sur la machine de test local, ouvrez une session de bureau à distance depuis l’application Remote Desktop AVD :

Acceptez la finalisation de la configuration SSO entre Entra ID et la VM AVD :

Vérifiez que l’authentification automatique de OneDrive fonctionne et que la synchronisation des fichiers OneDrive démarre bien :

Contrôlez également la présence des fichiers OneDrive depuis l’explorateur de fichiers Windows :

De retour sur la session administrateur de la VM AVD ouverte via Azure Bastion, lancez le script PowerShell suivant :

New-ItemProperty -Path "HKLM:\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Run" -Name OneDrive -PropertyType String -Value '"C:\Program Files\Microsoft OneDrive\OneDrive.exe" /background' -Force

La commande effectuée va permettre de laisser fonctionner OneDrive en tâche de fond lorsque l’application en RemoteApp est démarrée :

La configuration de OneDrive sur notre machine virtuelle AVD est terminée.

Pour que tout fonctionne correctement, la version de Windows de la VM AVD doit être supérieure ou égale à la 25905.

Pour cela, nous avons besoin de rejoindre programme Windows Insider de Windows 11.

Etape III – Installation du Programme Windows Insider :

Sur la session administrateur de votre VM AVD, retournez dans les paramétrages Windows :

Cliquez-ici pour rejoindre le programme Windows Insider :

Avant de pouvoir rejoindre le programme Windows Insider, cliquez sur l’alerte afin d’activer la remontée de données de diagnostic :

Activez l’option, puis retournez sur la page principale des paramètres Windows :

Cliquez sur Commencer afin d’activer le programme Windows Insider :

Utilisez le compte de votre utilisateur AVD pour rejoindre le programme :

Renseignez ses identifiants :

Choisissez le canal Canary, puis cliquez sur Continuer :

Considérez si besoin les particularités du canal Canary, puis cliquez sur Continuer :

Cliquez sur Continuer pour accepter les conditions du programme liées à votre poste :

Redémarrez la VM de test AVD :

Retournez sur les paramètres Windows, puis constatez l’apparition de nouvelles mises à jour, dont celles-ci :

Une fois l’installation terminée, lancez une redémarrage de la VM AVD :

Quelques minutes plus tard, vérifiez via la session ouverte sur Azure Bastion que votre VM AVD est dans la bonne version de Windows 11 :

Notre environnement est enfin prêt et fonctionnel pour tester OneDrive en version RemoteApp.

Il ne nous reste plus qu’à effectuer des tests RemoteApp grâce à notre utilisateur AVD.

Etape IV – Test de OneDrive en RemoteApp :

Retournez sur la session ouverte sur la VM de test local ouverte via Azure Bastion, puis réouvrez l’application configurée en RemoteApp :

Constatez la présence du compte OneDrive depuis l’application WordPad :

Constatez l’apparition d’un second OneDrive ouvert localement, avec la mention Remote, puis cliquez-dessus :

Constatez l’ouverture de la fenêtre OneDrive comme une seconde application RemoteApp ouverte depuis le poste local :

Fermez l’application WordPad :

Quelques secondes plus tard, l’application OneDrive ouverte automatiquement en RemoteApp se ferme également :

Conclusion

Grâce à cette évolution, OneDrive fonctionne parfaitement avec RemoteApp créée dans un environnement Azure Virtual Desktop. Cela permet à vos aux utilisateurs d’accéder à leurs fichiers et de les synchroniser lorsqu’ils utilisent une RemoteApp de 2 manières, localement ou au travers de l’application RemoteApp.

Privatisez l’accès de votre AVD

Azure Virtual Desktop continue encore d’évoluer et s’associe maintenant avec un autre service réseau du cloud Microsoft : Azure Private Link. En ce début du mois de novembre, Microsoft vient de l’ouvrir en préversion publique pour tester cette fonctionnalité. L’idée est donc de sécuriser d’avantage, par une restriction encore plus poussée, l’accès au service Azure Virtual Desktop.

Pourquoi restreindre un service Cloud ?

Pour répondre à une demande provenant de certaines entreprises. Beaucoup d’entre-elles ont même des exigences légales et ne souhaitent donc pas faire passer un flux réseau à travers internet, quand bien même il s’agirait de communications en HTTPS.

Il paraissait donc important que Microsoft propose ce type de fonctionnalité pour permettre à au service à Azure Virtual Desktop d’être 100% en dehors du web.

Pour parvenir à la mise en place de cette fonctionnalité, Microsoft met déjà à disposition plusieurs documentations, disponibles uniquement en anglais pour l’instant :

Qu’est-ce qu’Azure Private Link ?

En deux mot, Azure Private Link vous permet d’accéder aux services Azure PaaS (par exemple du stockage Azure, compte le compte de stockage ou encore une base de données SQL) depuis votre réseau virtuel :

Voici une vidéo qui aborde le sujet dans son entièreté :

Comment va fonctionner Azure Virtual Desktop avec Private Link ?

Comme pour les autres services proposant cette association, le trafic entre le réseau virtuel et Azure Virtual Desktop transitera par le réseau « dorsal » de Microsoft, ce qui signifie que vous n’aurez plus besoin d’exposer votre AVD à l’Internet.

En termes de sécurité, transiter son trafic dans le réseau « connu » et sécurisé de Microsoft renforcera toujours un peu plus la protection de vos données.

A quel moment intervient le Private Link dans le chemin de connexion entre l’utilisateur et AVD ?

Il peut intervenir à plusieurs niveaux. En effet, la connexion est décomposée en différentes étapes et avec plusieurs composants. Il est alors possible de choisir quelles connexions ont le droit ou non de transiter par internet.

C’est d’ailleurs pour cela que plusieurs options sont présentes dans la configuration réseau d’AVD :

  • La première option se charge d’autoriser ou non l’accès au service AVD des utilisateurs depuis internet. Autrement la partie frontale de la connexion AVD.
  • La seconde option se charge d’autoriser ou non l’accès au service AVD des machines virtuelles AVD depuis internet. Autrement la partie arrière-plan de la connexion AVD.

Peut-on utiliser à la fois les fonctionnalités Private Link et RDP Shortpath ?

Durant cette phase de préversion, cela n’est pas possible. Pour rappel RDP Shortpath est une méthode habile d’Azure Virtual Desktop qui établit un transport direct basé sur le protocole UDP entre le client Remote Desktop et l’hôte de session. Tout y est expliqué ici.

Etape 0 – Rappel des prérequis

Pour arriver à la démonstration de l’association entre Azure Virtual Desktop et Private Link, je dispose d’un environnement comprenant des composants déjà en place :

  • Poste Windows 10 avec Azure VPN
  • Environnement AVD avec jointure Azure AD

On retrouve ainsi mon premier réseau virtuel comprenant :

  • La machine virtuelle faisant office de poste utilisateur distant sous Windows 10
  • Le service Azure Bastion pour m’y connecter plus facilement

J’ai également déployé un second réseau virtuel. Celui-ci comprend

  • Mon environnement Azure Virtual Desktop
  • Une passerelle VPN pour assurer la connection entre le poste Windows 10 et AVD

La connexion VPN Point à Site est bien fonctionnelle :

L’accès direct à une des machines virtuelles AVD répond bien.

Comme vous pouvez le voir sur la configuration d’Azure Virtual Desktop, une nouvelle section dédiée au réseau a fait son apparition :

Avant d’aller plus loin, il est donc nécessaire d’activer la fonctionnalité, encore en préversion à l’heure où ces lignes sont écrites.

Etape I – Activation de la fonction de préversion d’Azure Private Link

Comme beaucoup de fonctionnalités encore en préversion, il est nécessaire de l’activer depuis le portail Azure. Pour cela, effectuer l’opération suivante via ce lien :

N’oubliez pas de sélectionner la bonne souscription Azure.

Une fois enregistrée, attendez environ 15 minutes.

Retournez sur la section réseau de votre Azure Virtual Desktop pour constater le déblocage des fonctionnalités réseaux :

Dans cette configuration par défaut, avec les 2 cases de cochées, la connexion réseau transite via internet dans sa totalité :

  • Entre le client et le service Azure Virtual Desktop
  • Entre le service Azure Virtual Desktop et les machines virtuelles AVD

Un test, avec le VPN désactivé, montre que la connexion se fait toujours via internet :

Etape II – Restreindre la communication entre le service AVD et le pool d’hôtes au réseau virtuel Azure

La première étape consiste donc à restreindre la communication entre le service Azure Virtual Desktop et les machines virtuelles AVD au réseau virtuel. Pour cela décochez la case suivante et sauvegardez :

Un nouvel essai de connexion utilisateur vous montre le blocage immédiat de cette méthode en passant par internet :

Comme dit plus haut, l’utilisateur n’en est pas responsable : Le service Azure Virtual Desktop est incapable de communique avec la machine virtuelle AVD.

Pour arriver rétablir l’accès au service AVD, nous avons besoin de créer un premier private endpoint en cliquant sur le second onglet de la section réseau :

Pour réactiver les connexions, vous devrez créer un private endpoint pour chaque pool d’hôtes AVD que vous souhaitez autoriser.

Donnez-lui un nom, puis passez à l’onglet suivant :

Laissez cet onglet comme ceci avec le type connexion et passez sur le suivant.

Pour information, il existe différents types de sous-resource cible, ils auront une importance et seront utilisés par la suite :

Type de resourceType de sous-resourceQuantité
Microsoft.DesktopVirtualization/workspacesglobalUn pour tous les déploiements Azure Virtual Desktop
Microsoft.DesktopVirtualization/workspacesfeedUn par workspace
Microsoft.DesktopVirtualization/hostpoolsconnectionUn par pool d’hôtes

Renseignez le réseau / sous réseau de votre environnement Azure Virtual Desktop :

Pour votre information, plusieurs adresses IP privées seront alors allouées pour les services suivants :

Sur l’onglet suivant, une zone DNS privée va être créé pour le private endpoint :

Lancez la création puis attendez :

Une fois créé, la carte réseau du private endpoint nouvellement créé vous montre que chaque service dispose bien d’une adresse IP dédiée :

Important : Pour les gros environnement AVD, prévoir un second sous-réseau pour éviter un souci d’adressage.

Un redémarrage de machines virtuelles AVD plus tard : la connexion AVD depuis le poste client refonctionne sans souci :

Veuillez noter que la copie d’écran ci-dessus montre bien que le VPN d’Azure est toujours déconnecté. Cela montre bien que nous n’avons pas encore influencé la partie frontale du service AVD.

Pour bien comprendre ce qui s’est passé, un test intéressant est de

  • Créer un groupe de sécurité réseau (NSG)
  • Y ajouter une restriction d’accès au service publique d’Azure Virtual Desktop
  • L’associer au sous-réseau contenant les machines virtuelles AVD

Ce test créé une contrainte qui n’empêche pas notre test de fonctionner, car la connexion entre le service Azure Virtual Desktop et les machines AVD transite par le private endpoint nouvellement créé.

J’ai également fait un autre test de retirer le private endpoint. Les machines virtuelles AVD apparaissent alors bien comme étant injoignables pour le service Azure Virtual Desktop :

Maintenant, la seconde étape est de restreindre également l’accès au service Azure Virtual pour les postes connectés uniquement à internet.

Etape IIIa – Restreindre la communication entre le service AVD et les utilisateurs au réseau virtuel

La première étape consiste donc à restreindre la communication entre le service AVD et les utilisateurs via internet. Pour cela, décochez la case suivante et sauvegardez :

Un nouvel essai de connexion à AVD nous montre le blocage immédiat de cette méthode en passant par internet :

Un rafraichissement de l’espace de travail AVD montre maintenant un refus d’affichage de celui-ci :

Pour terminer la configuration, nous avons besoin de créer deux autres private endpoints.

Pour cela, allez sur l’espace de travail AVD, allez dans la section réseau, décochez la case et sauvegardez :

Comme précédemment, commencez par créer un private endpoint comme ceci :

Nommez-le différemment du premier private endpoint créé durant l’étape précédente :

Choisissez cette fois-ci la sous-resource cible de type Feed :

Renseignez le réseau / sous réseau où votre environnement Azure Virtual Desktop :

Là encore, des adresses IP privées seront allouées pour les services suivants :

Sur l’onglet suivant, la première zone DNS privée va être réutilisée pour le second private endpoint, rattaché à votre espace de travail :

Lancez la création puis attendez :

Une fois créé, retournez sur la page d’Azure Virtual Desktop pour créer le troisième private endpoint de type Global.

Etape IIIb – Restreindre la communication entre le service AVD et les utilisateurs au réseau virtuel

Microsoft conseille d’isoler ce private endpoint sur un espace de travail dédié au réseau. En effet, ce private endpoint unique de type Global pourrait service servir à tous les réseaux virtuels appairés.

Pour cela, créez un nouvel espace de travail AVD :

Nommez-le et lancez sa création :

Une fois créé, retournez-y, décochez là encore l’option réseau, puis sauvegardez.

Créez ici le troisième private endpoint et remplissez le premier onglet comme les 2 précédentes fois :

Choisissez le type de sous-resource cible Global :

Choisissez un réseau en relation directe avec votre environnement AVD :

Pour information, une adresse IP privée sera là-encore allouée pour le service suivant :

Sur l’onglet suivant, la première zone DNS privée va être réutilisée pour le troisième private endpoint, rattaché à ce nouvel espace de travail :

Lancez la création puis attendez :

Etape IV : Configuration du réseau on-premise

Pour que la connexion restreinte à Azure Virtual Desktop fonctionne bien, il est nécessaire d’apporter les enregistrements DNS créés précédemment sur le réseau on-premise.

Comme mon réseau on-premise est virtuellement créé sur Azure, j’ai choisi de créer une seconde zone DNS privée avec le même nom et de la rattacher à mon réseau on-premise :

Reprenez tous les enregistrements présents dans la zone DNS créée par les private endpoints.

Si comme moi votre réseau on-premise est dans Azure, associez cette zone DNS privée à celui-ci.

Etape V : Test de la connexion via Azure VPN Point à Site

Sur le poste on-premise de test, effectuez un premier test de connexion à l’URL d’Azure Virtual Desktop tout en ayant la connexion VPN de stoppée :

aka.ms/wvdarmweb

Constatez avant tout que la page n’est dorénavant plus joignable :

Démarrez votre connexion VPN grâce au client Azure VPN :

Recharger la page web du service Azure Virtual Desktop et renseignez vos identifiants de l’utilisateur de test :

Cliquez sur l’icône de bureau à distance :

Renseignez une seconde fois son mot de passe :

Et vus voilà dans votre session AVD !

Un test de déconnexion de la connexion VPN affectera immédiatement la session utilisateur d’AVD :

Réactiver la connexion VPN pour retrouver la session AVD.

Etape VI : Résumé des ressources Azure créées

Afin d’apporter plus de clarté à toutes ces opérations de déploiement, voici un récapitulatif du travail effectué dans cet article sur mon environnement Azure :

  • 3 private endpoints :
  • 3 cartes réseaux :
  • 2 zones DNS privées :
  • 1 second espace de travail AVD :

Etape VI : Aide à la résolution

Si l’installation s’est déroulée sans accro, mais que vous n’arrivez toujours pas à vous reconnecter à votre environnement Azure Virtual Desktop, voici quelques pistes qui peuvent vous aider :

Absence du premier private endpoint sur le pool d’hôtes AVD.
Connexion VPN non démarrée.
Authentification correcte, mais absence d’enregistrements DNS www, rdweb et client sur le réseau on-premise.
Authentification correcte, mais absence d’enregistrements DNS .rdweb sur le réseau on-premise.
Authentification correcte, mais absence d’enregistrements DNS gateway sur le réseau on-premise.

Conclusion

Par cette nouvelle fonctionnalité, Microsoft apporte encore plus de liberté dans la manière d’utiliser son environnement AVD, avec toujours plus d’exigences de sécurité. La possibilité de restreindre le service AVD à différents types de connexions sécurisées, comme les VPNs ou encore Azure ExpressRoute était attendue depuis longtemps.

Comme toujours, Dean de l’Azure Academy a préparé une vidéo très explicative de la mise en route ????

Augmentez la résilience de votre AVD

De manière générale, la grande majorité des services proposés par les principaux hébergeurs Cloud s’accompagnent d’un niveau de service (SLA). Ce Service-level agreement est un point d’accord concernant la disponibilité d’un service entre les utilisateurs et l’hébergeur Cloud. Une architecture entière dispose elle aussi de sa propre SLA. La SLA de ce produit final combine alors toutes les SLAs de ses sous-produits dont elle dépend.

Dans cet article, nous allons parcourir ensemble quelques mécanismes de résilience disponibles sur Azure. Nous testerons aussi ces méthodes dans le cadre de déploiement d’environnement AVD via le portail Azure.

Qu’est-ce que la SLA selon Microsoft ?

Les Contrats de Niveau de Service (« Service-level agreements », SLA) décrivent les engagements de Microsoft en termes de temps de disponibilité et de connectivité. Les SLA pour les différents services Azure sont énumérés ci-dessous.

SLA selon Microsoft

Azure élabore différentes SLAs pour chaque service qu’ils proposent. Certains services encore en préversion, destinés à du développement ou même gratuits peuvent être dépourvus de SLA. Tout naturellement, une SLA plus élevée apporte une meilleure disponibilité au service attendu.

Prenons en exemple la SLA des machines virtuelles créées sur Azure. Cette SLA dépend par exemple des performances des disques rattachés à la machine virtuelle :

Le choix de disques plus performant est une chose facile à comprendre et à mettre en place. Elle est donc la une première démarche à effectuer pour renforcer la résilience.

Quelle SLA dans le cadre d’un Azure Virtual Desktop ?

Azure Virtual Desktop s’appuie lui aussi sur des machines virtuelles Azure. Microsoft propose le un tableau comparant les cinq types de disques disponibles pour vous aider à choisir celui que vous allez utiliser selon votre scénario d’utilisation :

Disque UltraSSD Premium v2SSD PremiumSSD StandardHDD Standard
Type de disqueSSDSSDSSDSSDHDD
ScénarioCharges de travail gourmandes en E/S, telles que le système SAP HANA, les bases de données de niveau supérieur (par exemple, SQL et Oracle), et autres charges de travail très lourdes en transactions.Charges de travail de production et sensibles aux performances qui nécessitent systématiquement une latence faible, des IOPS et un débit élevéCharges de travail de production et sensibles aux performancesServeurs web, applications d’entreprise peu utilisées et Dev/TestSauvegarde, non critique, accès peu fréquent

Microsoft vous recommande donc de créer vos machines virtuelles AVD avec des disques Premium SSD, et cela pour trois raisons :

  • SLA de haut niveau, 99.9 %, indispensable pour environnement de production.
  • Performances élevées, bande passante et IOPS satisfaisantes.
  • Rapport qualité / prix en intégrant les coûts transactionnels dans son prix mensuel fixe.

Dans le cadre d’un pool de machines virtuelles AVD avec des disques Premium SSD, la SLA est alors à 99.9 % pour chacune d’elle.

Un autre paramètre rentre en ligne de compte pour renforcer la SLA de machines virtuelles : Nombre de machines virtuelles jouant un rôle identique :

Qu’est-ce qu’un Groupe à haute disponibilité ?

Un Groupe à haute disponibilité est un regroupement logique d’au moins deux machines virtuelles, de manière à fournir une application hautement disponible et à répondre aux exigences du niveau de 99,95 % inscrit dans les contrats de niveau de service Azure. Le groupe à haute disponibilité proprement dit ne vous coûte rien ; vous payez uniquement pour chaque instance de machine virtuelle que vous créez.

Microsoft Learn

Deux notions importantes sont alors configurables grâce à cette fonctionnalité d’Azure :

  • Domaine de mise à jour : regroupe des machines virtuelles pouvant être mises à jour et donc potentiellement redémarrées en même temps. Le redémarrage des domaines de mise à jour effectue un redémarrage que sur un seul un seul domaine à la fois. (Max 20 domaines de mise à jour par Groupe à haute disponibilité)
  • Domaine d’erreur : regroupe des machines virtuelles partageant une source d’alimentation et réseau en commune. Cela a pour effet de limiter l’effet des défaillances des équipements physiques, des pannes du serveur et des coupures d’électricité. (Max 3 domaines d’erreur par Groupe à haute disponibilité)

Autrement dit, Azure vous permet de positionner gratuitement vos machines virtuelles dans un Groupe à haute disponibilité, de telle sorte que si l’une d’entre-elles rencontre des difficultés ou une mise à jour Azure, une continuité de service de votre application est assurée via la disponibilité garantie des autres machines virtuelles.

Dans le cas d’un environnement Azure Virtual Desktop, certains services critiques peuvent alors être répartis sur plusieurs Groupes de disponibilité. Par exemple :

  • Groupe de disponibilité 1 : Les machines virtuelles dédiées au pool d’hôtes AVD
  • Groupe de disponibilité 2 : Les machines virtuelles dédiées au domaine AD

Qu’est-ce que les Zones de disponibilité ?

Un schéma est souvent plus clair que de longues explications. Voici un empilement hiérarchique du Cloud Microsoft. Chaque service Azure est défini par toutes ces strates ici présentes.

Les géographies d’Azure n’ont pas d’impact direct sur les architectures déployées dans le Cloud. Il faut juste garder en tête qu’une géographie Azure regroupe plusieurs régions Azure.

Le niveau le plus important à retenir est bien la Région Azure. Le Cloud de Microsoft est réparti sur environ une soixantaine de régions Azure. La plupart de ces régions Azure forment une paire de 2 régions. Cette liaison forte apporte des services spécifiques, comme le but d’accroitre les capacités de de reprise après sinistre.

Enfin, de plus en plus de régions Azure disposent de plusieurs Zones de disponibilité :

Les Zones de disponibilité Azure sont des emplacements physiquement séparés au sein de région Azure, qui sont tolérants aux défaillances de centre de données en raison de l’infrastructure redondante et de l’isolation logique des services Azure.

Microsoft Learn

L’intérêt de disposer de lieux géographiques séparés de plusieurs kilomètres, voir dizaines de kilomètres, est d’apporter une meilleure résilience que celle générée via les Groupes à haute disponibilité, toujours présent dans un seul site physique, pour faire face à des sinistres de grande envergure.

A titre d’information, les zones de disponibilité sont disponibles dans la région Azure Suisse Nord depuis mai 2022.

Afin de garantir un haut niveau de performance, Microsoft signale que l’impact sur la latence d’une architecture Azure répartie sur plusieurs Zones de disponibilité est minime voire nul, et cela grâce à une latence inférieure à deux millisecondes entre ces zones.

Il est possible de combiner les Zones de de disponibilité avec les Groupes à haute disponibilité.

Microsoft met également à disposition un outil graphique intéressant sur les composantes de l’infrastructure Azure afin d’en savoir un peu plus :

Comme pour presque tous les articles dédiés Azure Virtual Desktop, voici différents tests pour en évaluer l’impact dans le déploiement de vos ressources.

Etape 0 : Rappel des prérequis

Des prérequis sont nécessaires pour réaliser ces démonstrations AVD :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide
  • Un réseau virtuel existant sur Azure

La mise en place d’une notion de disponibilité doit se faire lors de la création des machines virtuelles. Il n’est plus possible d’agir dessus une fois les machines virtuelles déployées. Cela est donc paramétrable uniquement :

  • Lors de la création du pool d’hôtes AVD
  • Lors de l’ajout de nouvelles machines virtuelles à un environnement AVD existant.

Test A : AVD + Groupe à haute disponibilité

Commencez par déployer un pool d’hôtes AVD grâce à la barre de recherche du portail Azure :

Tapez « virtual desktop » dans la barre de recherche pour voir le service AVD apparaître.

Remplissez le premier onglet sans spécificité particulière :

Continuez sur les éléments de base de vos machines virtuelles AVD :

L’option ci-dessous nous invite à préciser la notion de disponibilité voulue. Choisissez ici Groupe à haute disponibilité :

Cliquez comme ceci pour en créer un nouveau Groupe à haute disponibilité :

Spécifiez le nom et les nombres de domaines de mise à jour et d’erreurs voulus :

Terminez de remplir les informations de cet onglet sans spécificité particulière :

Créez également un workspace AVD :

Lancez la création de votre environnement Azure Virtual Desktop :

Attendez que votre déploiement AVD se termine :

Contrôlez plusieurs machines virtuelles et constatez le Groupe à haute disponibilité dont elles dépendent :

Consultez l’ensemble des informations de votre Groupe à haute disponibilité en recherchant directement cette ressource Azure depuis votre groupe de ressources :

Ses paramétrages de base ne sont malheureusement plus modifiables :

L’ajout de nouvelle machines virtuelles à votre pool d’hôtes AVD avec ce même Groupe à haute disponibilité est toujours accessible.

La répartition des machines virtuelles est toujours faite en round-robin (équitable)

Finalement, le déploiement d’un environnement Azure Virtual Desktop via le portail Azure prend bien en charge la répartition des machines virtuelles du pool d’hôtes dans un Groupe à haute disponibilité.

Continuons maintenant avec un second test dédié aux Zones de disponibilité.

Test B : AVD + Zones de disponibilité

Là encore, nous allons commencer par déployer un second pool d’hôtes AVD. Repartez depuis la barre de recherche du portail Azure pour accéder au service AVD :

Tapez « virtual desktop » dans la barre de recherche pour voir le service AVD apparaître.

Remplissez là encore le premier onglet sans spécificité particulière :

Continuez sur les éléments de base de vos machines virtuelles AVD :

Choisissez dans le même menu déroulant Zones de disponibilité, puis sélectionnez les 3 Zones disponibles dans la région Suisse Nord :

Terminez de remplir les informations de cet onglet sans spécificité particulière :

Créez là encore un workspace AVD :

Lancez la création de votre environnement Azure Virtual Desktop :

Attendez que votre second déploiement AVD se termine :

Contrôlez plusieurs machines virtuelles et constatez la Zone de disponibilité dont elles dépendent :

A l’inverse du Groupe à haute disponibilité, il n’existe pas de ressource Azure symbolisant la Zones de disponibilité. Là encore, plus aucun paramétrage n’est modifiable après création.

Ici aussi, le déploiement d’un environnement Azure Virtual Desktop via le portail Azure prend lui aussi en charge la répartition des machines virtuelles du pool d’hôtes dans plusieurs Zones de disponibilité.

Remarque importante

Une différence subtile existe les Groupes à haute disponibilité et les Zones de disponibilité. Le premier est bien un groupe dont sont associées plusieurs machines virtuelles, tandis que le second est une affectation d’une machine virtuelle à un datacenter (zone) spécifique.

Au final, pour que ces deux services Azure fassent sens dans votre architecture :

  • Je n’ai besoin que d’un seul groupe à haute disponibilité pour plusieurs VMs
  • J’ai besoin de plusieurs zones de disponibilité pour plusieurs VMs

Pourquoi cette précision ?

Car il arrive souvent qu’un doute s’installe sur lesquelles et combien de ces ressources (Groupe à haute disponibilité / Zones de disponibilité) sont nécessaires.

Conclusion

Azure Virtual Desktop continue de progresser en automatisation et en simplicité de déploiement. Le fait que de plus en plus de régions Azure disposent de Zones de disponibilité est une très bonne nouvelle pour la résilience des services Cloud. Enfin Dean de l’Azure Academy nous en reparle en détail dans cette vidéo ????????

Testez MSIX App Attach dans votre AVD

La conteneurisation applicative est accessible sur Azure Virtual Desktop depuis plusieurs mois. L’attachement via MSIX permet de fournir des applications à des machines virtuelles sans aucune installation locale. Cependant, Il est ici différent du format MSIX normal, car celui-ci est spécialement conçu pour AVD. Pour en savoir plus sur MSIX, consultez la page web Présentation de MSIX.

Pourquoi faire de la conteneurisation applicative pour Azure Virtual Desktop ?

Azure Virtual Desktop est principalement conçu pour délivrer une expérience utilisateur commune et partagée. Il arrive fréquemment que certains utilisateurs travaillent sur des applications spécifiques. Dans ce cas, il est possible de leur délivrer cet attendu de plusieurs manières :

  • Gestion de applications requises dans une image OS spécifiquement dédiée
  • Utilisation de solution de type Intune pour un déploiement distribué
  • Approvisionnement d’applications via des solutions tierces (Liquidware Flexapp, Citrix AppLayering)
  • Utilisation d’applications conteneurisées

Dans cet article, nous allons démontrer ensemble la dernière possibilité.

Etape 0 : Rappel des prérequis

Comme pour chaque déploiement réalisé sur ce blog, des prérequis sont nécessaires avant de pouvoir se concentrer sur MSIX AppAttach :

  • Un tenant Microsoft (AAD)
  • Une souscription Azure active
  • Un domaine Active Directory Domain Services (AD DS)
  • Un espace de stockage Azure joint au domaine AD DS
  • Un agent Azure AD Connect installé et synchronisé avec votre Azure AD
  • Un environnement Azure Virtual Desktop (Pool d’hôtes – Groupe d’application – Espace de travail – VMs)
  • Facultatif : un Azure Bastion pour faciliter les connexions RDP

Une fois votre environnement Azure en place, plusieurs étapes sont nécessaires pour arriver à la mise à disposition des applications conteneurisées.

Etape I : Déployer une nouvelle VM Azure Windows 10

Cette nouvelle machine virtuelle vous nous être utile pour créer différents composants nécessaires :

  • Création d’un certificat pour signature des packages MSIX
  • Création du package MSIX
  • Configuration des VMS AVD pour supporter la couche conteneur
  • Création de l’image VHD
  • Dépose de l’image VHD sur le partage de fichier
J’ai ici repris la même image Windows 10 que celle utilisée pour AVD.
Pas besoin d’adresse IP publique dans mon cas grâce à Azure Bastion.

Patientez quelques minutes une fois la création lancée :

Une fois cette VM créée, utilisez Azure Bastion pour vous connecter en RDP sur votre machine virtuelle :

Joignez cette machine virtuelle au domaine AD DS, puis redémarrez-là :

Etape II : Préparation du certificat

Reconnectez à votre VM MSIX via Azure Bastion, puis lancez Windows PowerShell ISE, en mode administrateur :

Exécutez les commandes PowerShell suivantes :

Schtasks /Change /Tn "\Microsoft\Windows\WindowsUpdate\Scheduled Start" /Disable
reg add HKLM\Software\Policies\Microsoft\WindowsStore /v AutoDownload /t REG_DWORD /d 0 /f
reg add HKCU\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\ContentDeliveryManager /v PreInstalledAppsEnabled /t REG_DWORD /d 0 /f
reg add HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\ContentDeliveryManager\Debug /v ContentDeliveryAllowedOverride /t REG_DWORD /d 0x2 /f
reg add HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\System /v EnableLUA /t REG_DWORD /d 0 /f
reg add HKLM\Software\Microsoft\RDInfraAgent\MSIXAppAttach /v PackageListCheckIntervalMinutes /t REG_DWORD /d 1 /f

Exécutez la commande PowerShell suivante pour générer un certificat auto-signé sur votre domaine (JLOUDEV), et stockez le dans le dossier Personal des certificats locaux :

New-SelfSignedCertificate -Type Custom -Subject "CN=Jloudev" -KeyUsage DigitalSignature -KeyAlgorithm RSA -KeyLength 2048 -CertStoreLocation "cert:\LocalMachine\My

Exécutez certlm.msc pour ouvrir la console des certificats locaux :

Lancez la commande d’Export sur ce nouveau certificat :

Cliquez sur Suivant :

Sélectionnez l’option Oui, exporter la clé privée, puis cliquez sur Suivant :

Cochez la case Exporter toutes les propriétés étendues, décochez la case Activer la confidentialité des certificats, puis cliquez sur Suivant :

Cochez la case Mot de passe, renseignez les deux champs dessous, puis cliquez sur Suivant :

Créez un nouveau dossier, par exemple celui-ci :

C:\MSIX

Renseignez le chemin de destination, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Terminer pour finaliser le processus :

Etape III : Déploiement du certificat sur les machines virtuelles AVD

Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour déployer le certificat nouvellement généré dans Trusted People des machines virtuelles AVD :

$avdhosts = 'avd-vm-0','avd-vm-1'
$cleartextPassword = 'Demo!pass123'
$securePassword = ConvertTo-SecureString $cleartextPassword -AsPlainText -Force
$localPath = 'C:\MSIX'
ForEach ($avdhost in $avdhosts){
  $remotePath = "\\$avdhost\C$\MSIX\"
  New-Item -ItemType Directory -Path $remotePath -Force
  Copy-Item -Path "$localPath\jloudev.tk.pfx" -Destination $remotePath -Force
  Invoke-Command -ComputerName $avdhost -ScriptBlock {
     Import-PFXCertificate -CertStoreLocation Cert:\LocalMachine\TrustedPeople -FilePath 'C:\MSIX\jloudev.tk.pfx' -Password $using:securePassword
  } 
}

Un tour rapide grâce à Azure Bastion sur une des machines virtuelles AVD nous confirme la bonne présence du certificat :

Etape IV : Téléchargements de l’application Mozilla Firefox

Dans notre démonstration, nous allons télécharger la dernière version de Mozilla Firefox. Nous prendrons l’installation au format MSI, disponible ici.

Lancez le téléchargement depuis la machine virtuelle MSIX comme ceci :

Copiez le fichier téléchargé dans le dossier C:\MSIX :

Etape V : Préparation avant création

Avant de lancer la création, exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour désactiver le service de recherche de Windows :

$serviceName = 'wsearch'
Set-Service -Name $serviceName -StartupType Disabled
Stop-Service -Name $serviceName

Profitez-en également pour créer cette nouvelle arborescence :

New-Item -ItemType Directory -Path 'C:\MSIX\Firefox' -Force

Exécutez la commande PowerShell suivante pour supprimer le Zone.Identifier des fichiers d’installation téléchargés depuis Internet :

Get-ChildItem -Path 'C:\MSIX' -Recurse -File | Unblock-File

Etape VI : Création du package applicatif

Pour continuer, vous aurez besoin de MSIX Packaging Tool, que vous trouverez dans le Microsoft Store. Lancez le téléchargement de ce dernier, toujours depuis la machine virtuelle MSIX :

Une fois le téléchargement terminé, lancez l’application.

Sur la page d’accueil, sélectionnez Application package afin de lancer la création d’un nouveau paquet :

Vous aurez peut-être besoin de redémarrer la machine pour continuer.

Sur la page suivante, cochez la case Créer le paquet sur cet ordinateur, puis cliquez sur Suivant :

Attendez l’installation du pilote de l’outil de conditionnement MSIX, puis cliquez sur Suivant :

Sélectionnez Parcourir pour accéder au fichier d’installation de Firefox au format MSI :

C:\MSIX\Firefox Setup 95.0.msi

Dans la liste déroulante Préférence de signature, sélectionnez Signer avec un certificat (.pfx).

Recherchez le certificat C:\MSIX\jloudev.tk.pfx, saisissez le mot de passe Demo!pass123, puis cliquez sur Suivant :

Examinez et modifiez si besoin le nom du paquet, vérifiez que le nom de l’éditeur est défini sur CN=JLOUDEV, puis cliquez sur Suivant :

Cela déclenche alors l’installation de Mozilla Firefox de manière encapsulée :

Une fois l’installation terminée, vous retrouvez le message ci-dessous, cliquez sur Suivant :

Cliquez alors sur Suivant.

Lorsque le système vous demande Avez-vous terminé ?, sélectionnez Oui :

Vérifiez dans l’écran ci-dessous qu’aucun service n’est nécessaire, puis cliquez sur Suivant :

Changez le fichier et le dossier de destination :

C:\MSIX\Firefox\Firefox

Une fois la création terminée, cliquez sur Fermer :

Retrouvez les fichiers MSIX et XML suivants dans votre dossier C:\MSIX\Firefox :

Copiez seulement le fichier MSIX dans le dossier racine C:\MSIX :

Etape VII : Installation des fonctionnalités d’Hyperviseur

Maintenant, vous allez activer la fonctionnalité d’Hyperviseur sur l’ensemble des machines virtuelles Azure Virtual Desktop, mais également sur la machine MSIX :

Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour commencer l’activation sur les VMs AVD :

$avdhosts = 'avd-vm-0','avd-vm-1'
ForEach ($avdhost in $avdhosts){
  Invoke-Command -ComputerName $avdhost -ScriptBlock {
     Schtasks /Change /Tn "\Microsoft\Windows\WindowsUpdate\Scheduled Start" /Disable
     reg add HKLM\Software\Policies\Microsoft\WindowsStore /v AutoDownload /t REG_DWORD /d 0 /f
     reg add HKCU\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\ContentDeliveryManager /v PreInstalledAppsEnabled /t REG_DWORD /d 0 /f
     reg add HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\ContentDeliveryManager\Debug /v ContentDeliveryAllowedOverride /t REG_DWORD /d 0x2 /f
     reg add HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\System /v EnableLUA /t REG_DWORD /d 0 /f
     reg add HKLM\Software\Microsoft\RDInfraAgent\MSIXAppAttach /v PackageListCheckIntervalMinutes /t REG_DWORD /d 1 /f
     Set-Service -Name wuauserv -StartupType Disabled
  }
}

Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour installer Hyper-V et ses outils de gestion sur les VMs AVD :

$avdhosts = 'avd-vm-0','avd-vm-1'
ForEach ($avdhost in $avdhosts){
  Invoke-Command -ComputerName $avdhost -ScriptBlock {
     Enable-WindowsOptionalFeature -Online -FeatureName Microsoft-Hyper-V-All
  }
}

Chaque hôte AVD doit redémarrer pour prendre en compte les modifications : cliquez sur Oui :

Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour installer Hyper-V et ses outils de gestion sur la machine virtuelle MSIX :

Enable-WindowsOptionalFeature -Online -FeatureName Microsoft-Hyper-V-All

La machine virtuelle MSIX doit elle aussi redémarrer :

Reconnectez-vous sur machine virtuelle MSIX, avec le même compte utilisateur qu’utilisé précédement :

Etape VIII : Créer une image jointe à une application MSIX

Ouvrez Microsoft Edge et rendez-vous sur la page suivante pour télécharger msixmgr.zip.

Dans l’Explorateur de fichiers, accédez au dossier Téléchargements, ouvrez le fichier compressé et copiez le dossier x64 dans le dossier C:\MSIX :

Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour créer le fichier VHD qui servira d’image jointe de l’application MSIX :

New-Item -ItemType Directory -Path 'C:\MSIX\MSIXVhds' -Force
New-VHD -SizeBytes 256MB -Path 'C:\MSIX\MSIXVhds\Firefox.vhd' -Dynamic -Confirm:$false

Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell IS, en mode administrateur , pour monter le fichier VHD nouvellement créé :

$vhdObject = Mount-VHD -Path 'C:\MSIX\MSIXVhds\Firefox.vhd' -Passthru

Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour créer une nouvelle partition, la formater, et lui attribuer la première lettre de lecteur disponible :

$disk = Initialize-Disk -Passthru -Number $vhdObject.Number
$partition = New-Partition -AssignDriveLetter -UseMaximumSize -DiskNumber $disk.Number
Format-Volume -FileSystem NTFS -Confirm:$false -DriveLetter $partition.DriveLetter -Force

Cliquez sur Annuler pour ne pas formater à nouveau ce disque :

Le nouveau disque image est déjà présent dans l’explorateur de fichiers :

Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour créer une structure de dossier qui hébergera les fichiers MSIX :

$appName = 'Firefox'
New-Item -ItemType Directory -Path "$($partition.DriveLetter):\Apps" -Force
Set-Location -Path 'C:\MSIX'
.\x64\msixmgr.exe -Unpack -packagePath .\$appName.msix -destination "$($partition.DriveLetter):\Apps" -applyacls

Constatez la présences des fichiers dans le nouveau disque :

Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour démonter le fichier VHD qui servira d’image MSIX :

Dismount-VHD -Path "C:\MSIX\MSIXVhds\$appName.vhd" -Confirm:$false

Etape IX : Configurer le groupe Active Directory contenant les hôtes AVD

Retournez sur votre contrôleur de domaine via Azure Bastion :

Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour créer un groupe AD DS qui sera synchronisé avec Azure AD :

$ouPath = "OU=AVD-Devices,DC=jloudev,DC=tk"
New-ADGroup -Name 'avd-hosts' -GroupScope 'Global' -GroupCategory Security -Path $ouPath

Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour ajouter les machines virtuelles AVD en tant que membres du groupe que vous avez créé à l’étape précédente :

Get-ADGroup -Identity 'avd-hosts' | Add-AdGroupMember -Members 'avd-vm-0$','avd-vm-1$'

Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour redémarrer les VMs AVD :

$hosts = (Get-ADGroup -Identity 'avd-hosts' | Get-ADGroupMember | Select-Object Name).Name
$hosts | Restart-Computer

Ce nouveau groupe doit faire partie des synchronisations vers Azure AD. Pour cela, vérifiez dans votre configuration Azure AD Connect que cette OU est bien synchronisée :

Contrôlez après 30 minutes que le nouveau groupe remonte bien dans Azure AD :

Pour que les machines virtuelles Azure Virtual Desktop remontent bien dans ce groupe, il est nécessaire de reconfigurer également Azure AD Connect.

Retournez dans ce dernier pour activer la fonctionnalité Hybrid Azure AD Join :

Une fois les identifiants d’administrateur global renseignés, choisissez l’option ci-dessous :

Cochez la case pour remonter les machines Windows 10 et ultérieures :

Renseignez un compte Enterprise Administrator :

Une fois la configuration d’Azure AD Connect terminée :

  • Redémarrez les machines virtuelles AVD
  • Utilisez Azure Bastion pour vous connecter sur chaque VM AVD avec le compte avdadmin1@jloudev.tk
  • Retournez sur votre contrôleur de domaine via Azure Bastion (ou sur la machine virtuelle sur laquelle est installé Azure AD Connect), puis saisissez la commande PowerShell suivante en mode administrateur :
Start-ADSyncSyncCycle -PolicyType Initial

Attendez quelques minutes et contrôler la présence des machines virtuelles AVD dans le groupe AD sur Azure AD :

Etape X : Ajout des droits pour les VMs AVD sur le compte de stockage

Afin de mettre à disposition l’application packagée, nous allons créer un nouveau partage de fichier sur le compte de stockage existant.

Retournez sur votre portail Azure et rendez-vous sur le compte de stockage utilisé pour FSLogix :

Cliquez sur ce nouveau partage de fichier pour rajouter les 3 droits d’accès suivants :

OptionValeur
RôleStorage File Data SMB Share Elevated Contributor
Assign access toGroup
Selectavd-admins
OptionValeur
Rôle Storage File Data SMB Share Elevated Contributor
Assign access toGroup
Selectavd-hosts
OptionValeur
Rôle Storage File Data SMB Share Reader
Assign access toGroup
Selectavd-group

Une fois les droits en place, retournez sur votre machine virtuelle MSIX avec le compte avdadmin1 via Azure Bastion, pour connecter ce nouveau partage de fichier grâce à la commande suivante :

$connectTestResult = Test-NetConnection -ComputerName jlosto.file.core.windows.net -Port 445
if ($connectTestResult.TcpTestSucceeded) {
    # Mount the drive
    New-PSDrive -Name Z -PSProvider FileSystem -Root "\\jlosto.file.core.windows.net\msixvhds" -Persist
} else {
    Write-Error -Message "Unable to reach the Azure storage account via port 445. Check to make sure your organization or ISP is not blocking port 445, or use Azure P2S VPN, Azure S2S VPN, or Express Route to tunnel SMB traffic over a different port."
}

Exécutez les commandes suivantes via le programme CMD pour accorder les permissions NTFS requises :

icacls Z:\ /grant JLOUDEV\avd-hosts:(OI)(CI)(RX) /T
icacls Z:\ /grant JLOUDEV\avd-group:(OI)(CI)(RX) /T
icacls Z:\ /grant JLOUDEV\avd-admins:(OI)(CI)(F) /T

Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour recopier le fichier VHD vers le partage de fichiers Azure :

New-Item -ItemType Directory -Path 'Z:\packages' 
Copy-Item -Path 'C:\MSIX\MSIXVhds\Firefox.vhd' -Destination 'Z:\packages' -Force

Un contrôle dans l’explorateur de fichier nous permet de vérifier la bonne présence de ce dernier :

Etape XI : Ajout de l’application MSIX sur l’environnement Azure Virtual Desktop

On arrive presque au bout ! Il ne nous reste maintenant qu’à rajouter notre application MSIX sur notre pool d’hôtes Azure Virtual Desktop. Pour cela, retournez sur votre portail Azure et cherchez votre pool d’hôtes, cliquez sur MSIX packages, puis sur Ajouter :

Saisissez le chemin suivant pour chercher le package nouvellement généré :

\\jlosto.file.core.windows.net\msixvhds\packages\Firefox.vhd

Renseignez les champs ci-dessous de la façon suivante, puis cliquez sur Ajoutez :

Vérifiez la bonne présence de votre application dans l’écran des applications :

Rendez-vous maintenant dans la section groupe d’applications, puis cliquez sur Ajouter :

Renseignez un nom à votre groupe d’applications, puis cliquez sur Suivant :

Sur le second onglet, cliquez sur Ajouter des applications :

Renseignez les champs ci-dessous, puis cliquez sur Sauvegarder et passez à l’onglet suivant :

Ajoutez votre groupe d’utilisateurs AVD puis passez sur l’onglet suivant :

Reprenez votre espace de travail existant puis validez les derniers onglets pour lancer la création :

Quelques minutes plus tard, la création se termine :

Etape XII : Test du package MSIX

Pour cela rien de plus simple, ouvrez l’application Remote Desktop. Voici le lien vers la page Microsoft si vous avez besoin de la télécharger :

Une fois installée, cliquez sur Souscrire :

Renseignez les identifiants d’un utilisateur présent dans votre groupe d’utilisateurs AVD :

Décochez la case et cliquez sur Non :

Constatez la présence de l’icône de bureau à distance et du nouvel icône pour Firefox :

Cliquez sur Firefox et renseignez le mot de passe de l’utilisateur AVD :

Firefox s’ouvre bien comme une application publiée sur votre poste local !!!

Le petit icône spécial dans la barre des tâches vous montre bien qu’il s’agit d’une application publiée et non locale :

Conclusion

Félicitations ! Vous avez réussi votre premier package applicatif via MSIX sur votre environnement Azure Virtual Desktop. On ne va pas se mentir, les premières opérations de mise en place demandent de la vigilance. Mais à force de pratiquer, les choses deviennent plus simples. Nul doute que tout cela peut vous faire gagner un temp considérable dans la mise à jour des applications dans de larges environnements Azure Virtual Desktop.

Comme toujours, faites part de vos remarques dans les commentaires ????

Associez FSLogix avec Azure AD

Microsoft vient tout juste de l’annoncer en préview : vous pouvez maintenant gérer les identités d’un partage de fichiers Azure PaaS directement avec Azure AD !

C’est une excellente nouvelle, attendue depuis plusieurs mois par de nombreux utilisateurs d’Azure Virtual Desktop, notamment pour mettre en place des solutions comme FSLogix, déjà utilisée pour la gestion des profils utilisateurs, sans serveur AD DS. Par contre, il y a encore une petite mauvaise nouvelle :

Cette fonctionnalité nécessite actuellement que les utilisateurs aient des identités hybrides, gérées dans Active Directory.

Documentation Microsoft

Quel est donc l’intérêt ?

Cette contrainte d’avoir un environnement hybride, qui sous-entend donc la présence d’un domaine AD, n’est pas forcément une mauvaise chose. Il s’agit ici d’une avancée technique intermédiaire. Nul doute que ce prérequis ne sera plus nécessaire à moyen terme.

Dans cet article, nous allons donc tester cette nouvelle fonctionnalité. Le but de tester cette préview de gestion des tickets Kerberos par Azure AD est de mesurer les avancées Microsoft. Vous pouvez suivre la documentation leur officielle ici.

Etape 0 : Rappel des prérequis

Comme vous allez travailler avec des tickets Kerberos spécifiques à Azure AD, il est obligatoire que les postes ayant accès au partage de fichiers PaaS disposent de l’un des OS suivants :

  • Windows 11 Enterprise mono ou multisession
  • Windows 10 Enterprise mono ou multisession, en version 2004 ou ultérieure avec la mise à jour KB5007253
  • Windows Server, version 2022 avec la dernière mise à jour KB5007254

Dans mon cas, j’ai utilisé l’environnement suivant :

  • une VM Windows Server 2022 pour jouer le contrôleur de domaine
  • Une environnement AVD composé de VMs en Windows 11 Enterprise multisession

Comme annoncé avant, les postes en accès au partage de fichier doivent donc être joints à Azure AD ou en mode hybride (Active Directory + Azure AD). Néanmoins, les utilisateurs doivent être « hybrides », il est donc nécessaire de passer par Azure AD Connect pour y arriver. Le choix du domaine managé Azure AD DS n’est donc pas possible ici :

  • Azure Active Directory Domain Services (Azure AD DS) : Azure AD DS fournit des services de domaine managé avec un sous-ensemble de fonctionnalités AD DS traditionnelles, comme la jonction de domaine, la stratégie de groupe, le protocole LDAP et l’authentification Kerberos/NTLM.
  • Active Directory Domain Services (AD DS) : serveur LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) qui fournit des fonctionnalités clés telles que l’identité et l’authentification, la gestion des objets, la stratégie de groupe et les approbations.

Au final, les prérequis sont donc les suivants :

  • Un tenant Microsoft (Azure AD)
  • Des licences comprenant Windows 10 Entreprise pour vos utilisateurs AVD
  • Une souscription Azure active avec le rôle de propriétaire :
  • Un domaine Active Directory Domain Services (AD DS) :
  • Des utilisateurs AVD présents dans AD DS et synchronisés avec Azure AD :
  • Un environnement Azure Virtual Desktop déployé et lié à votre domaine AD DS :
  • Des machines virtuelles AVD jointes é la fois à votre AD DS et enrôlées dans votre Azure AD :

Une fois cela en place, déroulez les prochaines étapes d’installation depuis votre contrôleur de domaine.

Etape I : Création d’un nouveau compte de stockage

Sur votre portail Azure, commencez par créer votre nouveau compte de stockage :

Une fois créé, stockez l’ID de la souscription Azure, le nom du groupe de ressources et le nom du compte de stockage dans les variables suivantes :

$resourceGroupName = "<MyResourceGroup>"
$storageAccountName = "<MyStorageAccount>"
$Subscription = "<MySubscriptionID>"

Etape II : Configuration de l’authentification Azure AD

Vous allez utiliser plusieurs nouvelles fonctionnalités, il est donc préférable de réinstaller des modules PowerShell sur votre poste. Ouvrez PowerShell ISE en mode administrateur et lancez la commande suivante :

Install-Module -Name Az.Storage -AllowClobber
Install-Module -Name AzureAD -AllowClobber

Validez les messages d’avertissement si besoin :

L’activation de l’authentification via Azure AD passe elle aussi par une commande PowerShell :

Connect-AzAccount
$ApiVersion = '2021-04-01'

$Uri = ('https://management.azure.com/subscriptions/{0}/resourceGroups/{1}/providers/Microsoft.Storage/storageAccounts/{2}?api-version={3}' -f $Subscription, $ResourceGroupName, $StorageAccountName, $ApiVersion);

$json = 
   @{properties=@{azureFilesIdentityBasedAuthentication=@{directoryServiceOptions="AADKERB"}}};
$json = $json | ConvertTo-Json -Depth 99

$token = $(Get-AzAccessToken).Token
$headers = @{ Authorization="Bearer $token" }

try {
    Invoke-RestMethod -Uri $Uri -ContentType 'application/json' -Method PATCH -Headers $Headers -Body $json;
} catch {
    Write-Host $_.Exception.ToString()
    Write-Error -Message "Caught exception setting Storage Account directoryServiceOptions=AADKERB: $_" -ErrorAction Stop
}

Le lancement du script PowerShell vous demandera de vous authentifier en utilisant un compte propriétaire de la souscription Azure :

Le lancement réussi du script devrait vous donner le résultat suivant :

Constatez l’activation de la fonctionnalité en préview, directement sur le compte de stockage :

Il ne reste en plus qu’à générer une nouvelle clef pour le protocole Kerberos :

Set-azcontext -Subscription $Subscription
New-AzStorageAccountKey -ResourceGroupName $resourceGroupName -Name $storageAccountName -KeyName kerb1 -ErrorAction Stop

Cette clef n’est pas contre pas visible sur le portail Azure.

Etape III : Création d’une identité principal de service

L’activation des droits d’Azure AD sur le compte de stockage n’est pas encore possible via le portail Azure. Commencez par générer un mot de passe, basé sur la nouvelle clef Kerberos de votre compte stockage, et stocker le dans une variable grâce à la commande PowerShell suivante :

$kerbKey1 = Get-AzStorageAccountKey -ResourceGroupName $resourceGroupName -Name $storageAccountName -ListKerbKey | Where-Object { $_.KeyName -like "kerb1" }
$aadPasswordBuffer = [System.Linq.Enumerable]::Take([System.Convert]::FromBase64String($kerbKey1.Value), 32);
$password = "kk:" + [System.Convert]::ToBase64String($aadPasswordBuffer);

Lors d’une étape précédente, vous vous êtes déjà connecté à Azure. Connectez-vous maintenant à Azure AD :

Connect-AzureAD
$azureAdTenantDetail = Get-AzureADTenantDetail;
$azureAdTenantId = $azureAdTenantDetail.ObjectId
$azureAdPrimaryDomain = ($azureAdTenantDetail.VerifiedDomains | Where-Object {$_._Default -eq $true}).Name

Utilisez ici un compte administrateur global du tenant :

Préparer la génération du principal de sécurité :

$servicePrincipalNames = New-Object string[] 3
$servicePrincipalNames[0] = 'HTTP/{0}.file.core.windows.net' -f $storageAccountName
$servicePrincipalNames[1] = 'CIFS/{0}.file.core.windows.net' -f $storageAccountName
$servicePrincipalNames[2] = 'HOST/{0}.file.core.windows.net' -f $storageAccountName

Créez et chargez dans une variable les éléments nécessaires à la future Enregistrement d’applications :

$application = New-AzureADApplication -DisplayName $storageAccountName -IdentifierUris $servicePrincipalNames -GroupMembershipClaims "All";

Générez alors le principal de sécurité :

$servicePrincipal = New-AzureADServicePrincipal -AccountEnabled $true -AppId $application.AppId -ServicePrincipalType "Application";

Configurez le mot de passe stocké précédement pour celui-ci :

$Token = ([Microsoft.Open.Azure.AD.CommonLibrary.AzureSession]::AccessTokens['AccessToken']).AccessToken
$apiVersion = '1.6'
$Uri = ('https://graph.windows.net/{0}/{1}/{2}?api-version={3}' -f $azureAdPrimaryDomain, 'servicePrincipals', $servicePrincipal.ObjectId, $apiVersion)
$json = @'
{
  "passwordCredentials": [
  {
    "customKeyIdentifier": null,
    "endDate": "<STORAGEACCOUNTENDDATE>",
    "value": "<STORAGEACCOUNTPASSWORD>",
    "startDate": "<STORAGEACCOUNTSTARTDATE>"
  }]
}
'@
$now = [DateTime]::UtcNow
$json = $json -replace "<STORAGEACCOUNTSTARTDATE>", $now.AddDays(-1).ToString("s")
  $json = $json -replace "<STORAGEACCOUNTENDDATE>", $now.AddMonths(12).ToString("s")
$json = $json -replace "<STORAGEACCOUNTPASSWORD>", $password
$Headers = @{'authorization' = "Bearer $($Token)"}
try {
  Invoke-RestMethod -Uri $Uri -ContentType 'application/json' -Method Patch -Headers $Headers -Body $json 
  Write-Host "Success: Password is set for $storageAccountName"
} catch {
  Write-Host $_.Exception.ToString()
  Write-Host "StatusCode: " $_.Exception.Response.StatusCode.value
  Write-Host "StatusDescription: " $_.Exception.Response.StatusDescription
}

Etape IV : Définir les autorisations API sur l’application nouvellement créée

Comme indiqué dans la documentation Microsoft, la suite du processus peut se faire dans le portail Azure. Ouvrez votre portail Azure Active Directory :


Dans vos Enregistrement d’applications, cliquez sur Toutes les applications, puis enfin sélectionnez l’application dont le nom correspond à votre compte de stockage :

Dans les autorisations API dans le volet de gauche, ajoutez une autorisation comme ceci :

Sélectionnez Microsoft Graph, puis choisissez délégation des permissions :

Dans la section OpenID, sélectionnez Profile :

Descendez plus bas dans la liste pour retrouver la section User. Cochez alors User.Read et cliquez sur Ajouter :

Une fois sur retourné sur l’écran des permissions, cliquez ci-dessous pour ajouter le consentement global à tout votre tenant :

Constatez la bonne application de celui-ci grâce au statut à droite :

Etape V : Création du partage de fichier

Retournez sur votre compte de stockage pour créer un nouveau partage de fichier comme ceci :

Etape VI : Jointure du partage de fichier Azure au domaine Active Directory

Pour l’instant, le partage de fichier Azure nécessite encore l’attribution de droits RBAC aux utilisateurs Azure Virtual desktop. Dans votre cas cette fonctionnalité nécessite d’activer l’authentification AD DS sur le compte de stockage.

Commencez par télécharger sur GitHub la version la plus récente du module PowerShell AzFilesHybrid.zip :

Décompressez les fichiers sur le disque C sur une VM, jointe à votre domaine :

Démarrez Windows PowerShell ISE en tant qu’administrateur et exécutez ce qui suit pour supprimer le flux de données alternatif Zone.Identifier, qui a une valeur de 3, indiquant qu’il a été téléchargé à partir d’Internet :

Get-ChildItem -Path C:\AzFilesHybrid -File -Recurse | Unblock-File

Toujours en PowerShell, connectez-vous à Azure :

Connect-AzAccount

Lancez alors le script suivant en modifiant les paramètres, selon votre configuration :

.\CopyToPSPath.ps1
Import-Module -Name AzFilesHybrid
Join-AzStorageAccountForAuth `
  -ResourceGroupName 'aadjoin-rg' `
  -StorageAccountName 'jloaadjoin2' `
  -DomainAccountType 'ComputerAccount' `
  -OrganizationalUnitDistinguishedName 'OU=AVDJOIN-Devices,DC=jloudev,DC=ml'

Constatez le retour de commande suivant :

Vous pouvez aussi contrôler la bonne activation sur le compte de stockage :

Restez sur votre compte de stockage pour assigner le rôle Storage File Data SMB Share Contributor à votre utilisateurs Azure Virtual Desktop :

Dans notre démonstration, nous allons seulement autoriser le groupe d’utilisateurs Azure Virtual Desktop.

Etape VII : Attribution des autorisations

Pour empêcher les utilisateurs d’accéder aux profils utilisateurs d’autres utilisateurs, vous devez également attribuer des autorisations au niveau du répertoire.

Le système que vous utilisez pour configurer les permissions doit répondre aux exigences suivantes :

  • La poste a une version de Windows répond aux exigences des systèmes d’exploitation des prérequis
  • Le poste doit être joint à Azure AD ou à Hybrid Azure AD à Azure AD
  • Le poste est relié au contrôleur de domaine

Installez ou importez si besoin sur le poste le module PowerShell ActiveDirectory. Dans mon cas, je n’ai pas eu à faire cette opération car j’ai tout exécuté depuis mon contrôleur de domaine :

Import-module ActiveDirectory

Azure AD ne prenant pas actuellement en charge la configuration des listes de contrôle d’accès dans Shell, il doit s’appuyer sur Active Directory. Pour configurer Shell sur votre compte de stockage, exécutez la commande suivante dans PowerShell ISE en tant qu’administrateur :

function Set-StorageAccountAadKerberosADProperties {
    [CmdletBinding()]
    param(
        [Parameter(Mandatory=$true, Position=0)]
        [string]$ResourceGroupName,

        [Parameter(Mandatory=$true, Position=1)]
        [string]$StorageAccountName,

        [Parameter(Mandatory=$false, Position=2)]
        [string]$Domain
    )  

    $AzContext = Get-AzContext;
    if ($null -eq $AzContext) {
        Write-Error "No Azure context found.  Please run Connect-AzAccount and then retry." -ErrorAction Stop;
    }

    $AdModule = Get-Module ActiveDirectory;
     if ($null -eq $AdModule) {
        Write-Error "Please install and/or import the ActiveDirectory PowerShell module." -ErrorAction Stop;
    }	

    if ([System.String]::IsNullOrEmpty($Domain)) {
        $domainInformation = Get-ADDomain
        $Domain = $domainInformation.DnsRoot
    } else {
        $domainInformation = Get-ADDomain -Server $Domain
    }

    $domainGuid = $domainInformation.ObjectGUID.ToString()
    $domainName = $domainInformation.DnsRoot
    $domainSid = $domainInformation.DomainSID.Value
    $forestName = $domainInformation.Forest
    $netBiosDomainName = $domainInformation.DnsRoot
    $azureStorageSid = $domainSid + "-123454321";

    Write-Verbose "Setting AD properties on $StorageAccountName in $ResourceGroupName : `
        EnableActiveDirectoryDomainServicesForFile=$true, ActiveDirectoryDomainName=$domainName, `
        ActiveDirectoryNetBiosDomainName=$netBiosDomainName, ActiveDirectoryForestName=$($domainInformation.Forest) `
        ActiveDirectoryDomainGuid=$domainGuid, ActiveDirectoryDomainSid=$domainSid, `
        ActiveDirectoryAzureStorageSid=$azureStorageSid"

    $Subscription =  $AzContext.Subscription.Id;
    $ApiVersion = '2021-04-01'

    $Uri = ('https://management.azure.com/subscriptions/{0}/resourceGroups/{1}/providers/Microsoft.Storage/storageAccounts/{2}?api-version={3}' `
        -f $Subscription, $ResourceGroupName, $StorageAccountName, $ApiVersion);

    $json=
        @{
            properties=
                @{azureFilesIdentityBasedAuthentication=
                    @{directoryServiceOptions="AADKERB";
                        activeDirectoryProperties=@{domainName="$($domainName)";
                                                    netBiosDomainName="$($netBiosDomainName)";
                                                    forestName="$($forestName)";
                                                    domainGuid="$($domainGuid)";
                                                    domainSid="$($domainSid)";
                                                    azureStorageSid="$($azureStorageSid)"}
                                                    }
                    }
        };  

    $json = $json | ConvertTo-Json -Depth 99

    $token = $(Get-AzAccessToken).Token
    $headers = @{ Authorization="Bearer $token" }

    try {
        Invoke-RestMethod -Uri $Uri -ContentType 'application/json' -Method PATCH -Headers $Headers -Body $json
    } catch {
        Write-Host $_.Exception.ToString()
        Write-Host "Error setting Storage Account AD properties.  StatusCode:" $_.Exception.Response.StatusCode.value__ 
        Write-Host "Error setting Storage Account AD properties.  StatusDescription:" $_.Exception.Response.StatusDescription
        Write-Error -Message "Caught exception setting Storage Account AD properties: $_" -ErrorAction Stop
    }
}

Lancez alors la fonction précédente grâce à cette commande :

Connect-AzAccount
Set-StorageAccountAadKerberosADProperties -ResourceGroupName $resourceGroupName -StorageAccountName $storageAccountName

Cette commande fait alors rebasculer le statut Active Directory sur compte de stockage comme ceci :

Etape VIII : Création de la GPO

Toujours sur votre contrôleur de domaine, ouvrez le gestionnaire des polices :

Sous votre OU des postes AVD, créez une nouvelle police et éditez là :

Activer la police suivante :

Administrative Templates\System\Kerberos\Allow retrieving the Azure AD Kerberos Ticket Granting Ticket during logon

Ajoutez également une règle de registre sur cette même police :

reg add HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Lsa\Kerberos\Parameters /v CloudKerberosTicketRetrievalEnabled /t REG_DWORD /d 1

Redémarrez les VMs Azure Virtual Desktop pour la bonne prise en compte de la GPO :

Connectez-vous à une session Azure Virtual Desktop grâce à Windows Remote Desktop :

Utilisez un compte utilisateur d’AVD.

Une fois la session AVD ouverte, ouvrez une ligne de commande et tapez le code suivant :

dsregcmd /RefreshPrt

Verrouillez votre session AVD, puis déverrouillez-là :

Saisissez les deux lignes de commande suivantes :

klist purge
klist get krbtgt

Constatez la présence de :

krbtgt/KERBEROS.MICROSOFTONLINE.COM @ KERBEROS.MICROSOFTONLINE.COM

Lancez enfin la commande net use pour monter le lecteur réseau et vérifiez le bon fonctionnement :

net use Z: \\jloaadjoin2.file.core.windows.net\avdfileshare
Il arrive par moment que la commande échoue la première fois.

On retrouve bien le disque réseau dans l’explorateur Windows :

En retournant sur les tickets Kerberos, un nouveau CIFS a fait son apparition :

Etape IX : Configuration de FSLogix

Une fois l’architecture en place, on peut combiner cette dernière pour la gestion des profils utilisateurs via FSLogix. Pour cela, il nous faut rajouter la configuration FSLogix et une règle de registre en plus pour Azure AD.

#Variables
$storageAccountName = "jloaadjoin2"
$filesharename = "avdfileshare"

#Create Directories
$LabFilesDirectory = "C:\LabFiles"

if(!(Test-path -Path "$LabFilesDirectory")){
New-Item -Path $LabFilesDirectory -ItemType Directory |Out-Null
}
if(!(Test-path -Path "$LabFilesDirectory\FSLogix")){
New-Item -Path "$LabFilesDirectory\FSLogix" -ItemType Directory |Out-Null
}

 #Download FSLogix Installation bundle
  if(!(Test-path -Path "$LabFilesDirectory\FSLogix_Apps_Installation.zip")){
       Invoke-WebRequest -Uri "https://experienceazure.blob.core.windows.net/templates/wvd/FSLogix_Apps_Installation.zip" -OutFile     "$LabFilesDirectory\FSLogix_Apps_Installation.zip"

 #Extract the downloaded FSLogix bundle
 function Expand-ZIPFile($file, $destination){
     $shell = new-object -com shell.application
     $zip = $shell.NameSpace($file)
     foreach($item in $zip.items()){
     $shell.Namespace($destination).copyhere($item)
     }
 }

 Expand-ZIPFile -File "$LabFilesDirectory\FSLogix_Apps_Installation.zip" -Destination "$LabFilesDirectory\FSLogix"

}
   #Install FSLogix
   if(!(Get-WmiObject -Class Win32_Product | where vendor -eq "FSLogix, Inc." | select Name, Version)){
       $pathvargs = {C:\LabFiles\FSLogix\x64\Release\FSLogixAppsSetup.exe /quiet /install }
       Invoke-Command -ScriptBlock $pathvargs
   }
   #Create registry key 'Profiles' under 'HKLM:\SOFTWARE\FSLogix'
   $registryPath = "HKLM:\SOFTWARE\FSLogix\Profiles"
   if(!(Test-path $registryPath)){
       New-Item -Path $registryPath -Force | Out-Null
   }

   #Add registry values to enable FSLogix profiles, add VHD Locations, Delete local profile and FlipFlop Directory name
   New-ItemProperty -Path $registryPath -Name "VHDLocations" -Value "\\$storageAccountName.file.core.windows.net\$filesharename" -PropertyType String -Force | Out-Null
   New-ItemProperty -Path $registryPath -Name "Enabled" -Value 1 -PropertyType DWord -Force | Out-Null
   New-ItemProperty -Path $registryPath -Name "DeleteLocalProfileWhenVHDShouldApply" -Value 1 -PropertyType DWord -Force | Out-Null
   New-ItemProperty -Path $registryPath -Name "FlipFlopProfileDirectoryName" -Value 1 -PropertyType DWord -Force | Out-Null
    
    reg add HKLM\Software\Policies\Microsoft\AzureADAccount /v LoadCredKeyFromProfile /t REG_DWORD /d 1

   #Display script completion in console
Write-Host "Script Executed successfully"

L’ouverture d’une nouvelle session utilisateurs d’AVD vous affiche bien la mention FSLogix :

Un tour dans le partage de fichier du compte de stockage montre bien la présence du dossier du profil utilisateur géré par FSLogix :

Conclusion

La gestion des tickets Kerberos par Azure AD est une belle avancée. Bien évidemment, le processus de prise en charge complète d’un compte de stockage de manière native n’est pas encore là, mais nous y sommes en bonne voie ???? Comme à chaque fois, n’hésitez pas à utiliser les commentaires pour exprimer de vos retours ????

Windows 11 + AVD + Azure AD

Je vous avais déjà parlé il a quelque temps de la jointure possible entre des machines virtuelles Azure Virtual Desktop et Azure AD ici. Cela offre la possibilité de se passer d’un Active Directory pour environnement AVD et permet d’envisager certains projets avec une architecture 100% Cloud.

Avec l’arrivée prochaine de Windows 11, il me paraissait intéressant de tester cette combinaison avec le nouvel OS de Microsoft.

Point important : Comme précédemment, nous sommes toujours dans l’attente d’une prise en charge de FSLogix dans ce scénario. L’utilisation d’un partage de fichier nécessite une authentification SMB, non possible pour l’instant via la seule gestion des identités Azure AD.

Rappel des prérequis

Comme pour tout déploiement dans Azure, des prérequis sont nécessaires :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure
  • Un réseau virtuel
  • Des licences pour les utilisateurs AVD, comprenant Azure Virtual Desktop

La liste est donc beaucoup plus courte qu’avec un domaine classique ????.

Déploiement de la solution

Une fois votre réseau virtuel en place, la création de l’ensemble pourra se faire directement depuis Azure Virtual Desktop. Dans le cadre d’un environnement de production, la création d’une image en amont reste l’étape indispensable pour installer les applications nécessaires à vos utilisateurs !

Sur le portail Azure, recherchez Azure Virtual Desktop dans la barre de recherche et sélectionnez Azure Virtual Desktop dans les suggestions :

Sur l’écran d’Azure Virtual Desktop, choisissez Créer un Pool d’hôtes :

Renseignez les informations de base sur votre pool d’hôtes puis cliquez sur Suivant : Machines virtuelles :

Renseignez les principales caractéristiques de vos machines virtuelles AVD :

L’image de Windows 11 n’est pas forcément proposée dans la liste. Il vous faudra alors la chercher dans la marketplace Azure :

Renseignez les informations réseaux :

Prenez le temps de considérer les options concernant le domaine à joindre :

  • Type de domaine à joindre : Choisissez Azure Active Directory
  • Intune : il est également possible d’automatiser l’enrôlement des machines virtuelles AVD dans Intune. Cela permet de configurer ces dernières, qu’elles soient dédiées ou partagées entre utilisateurs

Il est toujours demandé de créer un compte administrateur local :

Cliquez sur Suivant et créez un nouvel espace de travail :

Enfin lancez la création quand Azure a validé votre configuration :

Environ 10-15 minutes plus tard, le déploiement doit se finir sur une note positive :

Contrôlez quelques minutes après la bonne disponibilité des machines virtuelles dans le pool d’hôtes AVD :

Pensez à assigner le groupe d’utilisateurs AVD sur l’application créée par le pool d’hôtes :

Pour que la connexion RDP avec l’identité utilisateur Azure AD se fasse bien, il est nécessaire d’ajouter un argument spécifique. La gestion des propriétés RDP se fait directement sur le pool d’hôtes d’AVD :

Afin d’autoriser les utilisateurs à se connecter aux machines virtuelles, l’attribution des rôles RBAC est nécessaire. Pour rappel, ces rôles sont différents de ceux dans Azure AD, puisqu’ils sont affectés au ressources d’Azure. Dans notre AVD, l’affectation de deux rôles RBAC est nécessaires et se fait directement sur le groupe de ressources AVD :

  • Virtual Machine Administrator Login : Groupe d’utilisateurs ayant les droits d’administrateur local sur les machines virtuelles AVD
  • Virtual Machine User Login : Affecter le rôle Virtual Machine User Login au même groupe d’utilisateurs que celui utilisé pour le groupe d’application AVD

Il ne reste plus qu’à tester la solution avec un utilisateur AVD. Cela se fait en téléchargeant le client Windows Remote Desktop PC dédié à Azure Virtual Desktop (téléchargeable ici), ou via l’accès web multi-plateformes (accessible ). J’ai choisi dans mon cas Windows Remote Desktop :

Une seconde demande d’authentification est affichée pour accéder à la machine virtuelle via le protocole RDP :

Une fois le mot de passe saisi, l’ouverture d’une fenêtre RDP donne l’accès au bureau Windows 11 d’AVD. A noter que la jointure AVD apporte également le Seamless Sign on, rendant l’expérience utilisateur encore plus agréable :

Regardez en détail cette jointure avec Azure AD grâce à la commande :

dsregcmd /status

Vérifiez que les machines virtuelles Windows 11 Azure Virtual Desktop sont bien présentes dans la section Devices d’Azure AD. Cet ajout est réalisé lors de la jointure des machines virtuelles à Azure AD :

Vérifiez, si vous avez coché Intune, que vous retrouvez bien mes machines virtuelles dans la console :

Si vous rencontrez des erreurs lors du déploiement, Microsoft met à votre disposition cette page d’aide. Voici une des erreurs possibles :

Erreur de mot de passe de l’ouverture de la session RDP : “The logon attempt failed”

Si vous rencontrez une erreur indiquant que la tentative de connexion a échoué à l’invite des informations d’identification de sécurité Windows, vérifiez les éléments suivants :

  • Vous êtes sur un appareil qui est joint à Azure AD ou à Azure AD hybride au même locataire Azure AD que l’hôte de session OU
  • Vous êtes sur un appareil exécutant Windows 10 2004 ou version ultérieure qui est Azure AD enregistré auprès du même locataire Azure AD que l’hôte de session
  • Le protocole PKU2U est activé à la fois sur le PC local et sur l’hôte de session

La dernière hypothèse est fortement probable dans ce cas. Il faut donc penser à vérifier cette option sur la machine locale ET sur la machine virtuelle AVD, grâce à la commande secpol.msc :

Conclusion

Windows 11 s’intègre de plus en plus dans l’environnement Azure. Azure Virtual Desktop va grandement bénéficier de ce nouvel OS pour accroitre son utilité dans les solutions de bureau à distance. Comme pour Windows 10, on attend toujours la prise en charge de la solution FSLogix dans ce scénario de jointure avec Azure AD.

Comme à chaque fois, pensez également à partager dans les commentaires vos propres expériences sur Azure Virtual Desktop ????

Windows 11 + Azure Virtual Desktop = 1

Ayant récemment abordé l’ajout d’images Windows 11 sous Azure ici, je me devais également de faire un nouvel article sur l’installation de machines virtuelles W11 au sein d’un environnement Azure Virtual Desktop.

Dans cet article nous allons tester différentes manières d’associer des machines virtuelles Windows 11 à AVD. Chaque méthode apporte des avantages et un niveau d’automatisation différent. Comme à chaque fois, il faut disposer au préalable d’un tenant et d’une souscription Azure sur laquelle vous déploierez les ressources Azure.

Etape 0 : Prérequis Licenses + Azure

A la différence d’un environnement RDS, Azure Virtual Desktop ne nécessite pas de licence côté serveur dans le cadre d’un environnement Windows 10/11. Cela n’est pas le cas si votre AVD est basé sur Windows Server. Vous pouvez accéder à Windows 10 et Windows 7 avec Azure Virtual Desktop si vous possédez l’une des licences suivantes par utilisateur :

  • Microsoft 365 E3/E5
  • Microsoft 365 A3/A5/Student Use Benefits
  • Microsoft 365 F3
  • Microsoft 365 Business Premium
  • Windows 10 Entreprise E3/E5
  • Windows 10 Éducation A3/A5
  • Windows 10 VDA par utilisateur

Comme indiqué précédemment, nous allons commencer les déploiements en partant des prérequis suivants :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure
  • Un réseau virtuel
  • Un contrôleur de domaine (VM AD + Azure AD Connect ou Azure AD DS)
  • Un compte de stockage, paramétré pour FSLogix
  • Un pool d’hôtes Azure Virtual Desktop
  • Un espace de travail Azure Virtual Desktop
Voici une liste des ressources Azure déjà en place sur ma souscription, avant la mise en place de Windows 11.

Les points listés sont les mêmes pour un environnement Azure Virtual Desktop en Windows 10. Une fois en place, nous allons déployer des machines virtuelles en Windows 11 via les méthodes suivantes :

  • Méthode 1 : Déploiement direct depuis le pool d’hôtes AVD
  • Méthode 2 : Création d’une VM, puis enrôlement manuel dans le pool d’hôtes AVD
  • Méthode 3 : Création d’une VM puis enrôlement automatique via une extension script
  • Méthode 4 : Utilisation d’un template entièrement automatique et hébergé GitHub

Méthode 1 : Déploiement depuis le host pool

Dans cette méthode, nous allons simplement créer et ajouter une machine virtuelle Windows 11 sur notre environnement Azure Virtual Desktop.

Sur le portail Azure, recherchez Azure Virtual Desktop dans la barre de recherche et sélectionnez Azure Virtual Desktop dans les suggestions :

Sur l’écran d’Azure Virtual Desktop, choisissez Pool d’hôtes puis cliquez sur celui déjà créé précédemment dans votre environnement :

Si vous avez créé le vôtre sans machine virtuelle comme le mien, vous devriez avoir le chiffre 0 dans le nombre total de machines virtuelles. Cliquez dessus pour en ajouter :

Cliquez sur Ajouter :

Le premier onglet est grisé, car ces informations sont dédiées au pool d’hôtes. Cliquez sur le bouton Suivant pour ajouter la machine virtuelle :

Après avoir renseigné les premiers champs, cherchez l’image de Windows 11 en cliquant pour voir toutes les images disponibles dans la marketplace Azure :

Utilisez la barre de recherche pour retrouver l’image Windows 11, puis choisissez l’image avec les applications Microsoft 365 Gen 2 :

Cliquez ici pour obtenir plus d’information sur Windows 11 Gen 2 (bas de l’article).

Choisissez la puissance et le nombre de machines virtuelles ainsi que la performance du disque OS :

Microsoft recommande toujours les disques Premium SSD pour les environnements AVD de production.

Sélectionnez le réseau virtuel et le sous-réseau correspondant :

Il est vivement conseiller de créer un sous-réseau propre à AVD.

Continuez avec les informations du domaine :

Les éléments de jointure sont importants car ils peuvent faire échouer le déploiement Azure.
Prenez le temps de bien vérifier ces informations.

Finissez avec les informations d’administration des machines virtuelles, puis cliquez pour valider la création :

Une fois la validation passée, vous pouvez déclencher la création de la ou les machines virtuelles :

La création ne prendra alors que quelques minutes seulement :

Retournez sur votre pool d’hôtes pour bien constater l’apparition et la bonne disponibilité des VMs :

Enfin, pensez bien à affecter un groupe d’utilisateurs AVD, issu de votre domaine AD sur le groupe d’application de bureau à distance :

Lancez Windows Remote Desktop avec un utilisateur AVD pouvant lancer la session de bureau à distance :

Une dernière authentification est alors demandée pour ouvrir la session Windows 11 à l’utilisateur :

Ca y est, on dispose enfin de notre premier bureau Windows 11 sous AVD !!!

Il ne reste plus qu’à rajouter les informations de registre pour finaliser la configuration FSLogix :

#Variables
$storageAccountName = "fslogixjl"
$fileshare = "userprofiles"

#Create registry key 'Profiles' under 'HKLM:\SOFTWARE\FSLogix'
   $registryPath = "HKLM:\SOFTWARE\FSLogix\Profiles"
   if(!(Test-path $registryPath)){
       New-Item -Path $registryPath -Force | Out-Null
   }

#Add registry values to enable FSLogix profiles, add VHD Locations, Delete local profile and FlipFlop Directory name
New-ItemProperty -Path $registryPath -Name "VHDLocations" -Value "\\$storageAccountName.file.core.windows.net\$fileshare" -PropertyType String -Force | Out-Null
New-ItemProperty -Path $registryPath -Name "Enabled" -Value 1 -PropertyType DWord -Force | Out-Null
New-ItemProperty -Path $registryPath -Name "DeleteLocalProfileWhenVHDShouldApply" -Value 1 -PropertyType DWord -Force | Out-Null
New-ItemProperty -Path $registryPath -Name "FlipFlopProfileDirectoryName" -Value 1 -PropertyType DWord -Force | Out-Null

#Display script completion in console
Write-Host "Script Executed successfully" 

Contrôlez alors dans votre partage de fichier créé pour FSLogix la présence du VHD :

En conclusion, la méthode habituelle de déploiement d’un Azure Virtual Desktop ne diffère en rien avec Windows 11. Nous allons nous intéresser à d’autres méthodes possibles de déploiement de Windows 11 pour AVD.

Méthode 2 : Création d’une VM puis enrôlement manuel

Quel que soit l’OS désiré, il est possible de créer une machine virtuelle par la méthode classique puis de l’enrôler manuellement via l’installation de la solution RD Agent.

Dans le cadre de l’installation de Windows 11 avec le Trusted Launch (encore en Preview), il faut alors utiliser ce portail Azure. La création de la machine virtuelle est alors des plus classiques :

Ajoutez provisoirement une adresse IP publique afin de pouvoir installer l’agent AVD :

Dans l’onglet Avancée, l’utilisation d’une image Gen 2 vous permet alors de profiter de toutes les fonctionnalités du Trusted Launch :

Connectez-vous en RDP sur la machine virtuelle nouvellement créée et suivez le processus suivant :

  • Joignez la machine virtuelle Windows 11 au domaine AD :
  • Téléchargez l’agent Azure Virtual Desktop et exécutez le programme d’installation
  • Lorsque le programme d’installation vous demande le jeton d’inscription, entrez la clef d’enregistrement disponible dans le pool d’hôtes AVD
Retrouvez la clef d’enregistrement AVD directement sur le pool d’hôtes AVD.
Copiez la clef récupérée dans le programme d’installation d’AVD.
  • Téléchargez l’agent de démarrage d’Azure Virtual Desktop et exécutez le programme d’installation
  • Télécharger et installez FSLogix puis ajoutez via PowerShell la configuration FSLogix :
#Variables
$storageAccountName = "fslogixjl"
$fileshare = "userprofiles"

#Create registry key 'Profiles' under 'HKLM:\SOFTWARE\FSLogix'
   $registryPath = "HKLM:\SOFTWARE\FSLogix\Profiles"
   if(!(Test-path $registryPath)){
       New-Item -Path $registryPath -Force | Out-Null
   }

#Add registry values to enable FSLogix profiles, add VHD Locations, Delete local profile and FlipFlop Directory name
New-ItemProperty -Path $registryPath -Name "VHDLocations" -Value "\\$storageAccountName.file.core.windows.net\$fileshare" -PropertyType String -Force | Out-Null
New-ItemProperty -Path $registryPath -Name "Enabled" -Value 1 -PropertyType DWord -Force | Out-Null
New-ItemProperty -Path $registryPath -Name "DeleteLocalProfileWhenVHDShouldApply" -Value 1 -PropertyType DWord -Force | Out-Null
New-ItemProperty -Path $registryPath -Name "FlipFlopProfileDirectoryName" -Value 1 -PropertyType DWord -Force | Out-Null

#Display script completion in console
Write-Host "Script Executed successfully" 
  • Redémarrez la machine virtuelle

La nouvelle machine rejoint alors celle de la première méthode :

Testez la connexion à Azure Virtual Desktop via l’accès HTML 5 depuis cette URL :

Contrôlez sur le compte de stockage l’apparition du second profil utilisateur :

En conclusion, la seconde méthode de déploiement d’un Azure Virtual Desktop par la création d’une VM, puis son enrôlement fonctionne très bien Windows 11. Nous allons maintenant nous intéresser à la création d’une VM dans AVD par l’ajout d’un script en extension.

Méthode 3 : Création d’une VM puis enrôlement automatique via une extension script

La 3ème méthode est très proche de la seconde méthode, à savoir qu’elle se fait par le déploiement d’une machine virtuelle. La différence va porter par l’utilisation d’une extension, appelant un script en PowerShell. Nous devons ce script à Dean Cefola, de l’Azure Academy. Ce script a connu les évolutions suivantes :

# 09/15/2019                     1.0        Intial Version
# 09/16/2019                     2.0        Add FSLogix installer
# 09/16/2019                     2.1        Add FSLogix Reg Keys 
# 09/16/2019                     2.2        Add Input Parameters 
# 09/16/2019                     2.3        Add TLS 1.2 settings
# 09/17/2019                     3.0        Chang download locations to dynamic
# 09/17/2019                     3.1        Add code to disable IESEC for admins
# 09/20/2019                     3.2        Add code to discover OS (Server / Client)
# 09/20/2019                     4.0        Add code for servers to add RDS Host role
# 10/01/2019                     4.2        Add all FSLogix Profile Container Reg entries for easier management
# 10/07/2019                     4.3        Add FSLogix Office Container Reg entries for easier management
# 10/16/2019                     5.0        Add Windows 7 Support
# 07/20/2020                     6.0        Add WVD Optimize Code from The-Virtual-Desktop-Team
# 10/27/2020                     7.0        Optimize FSLogix settings - Remove Office Profile Settings
# 02/01/2021                     7.1        Add RegKey for Screen Protection
# 05/22/2021                     7.2        Multiple changes to WVD Optimization code (remove winversion, Add EULA, Add Paramater for Optimize All
# 06/30/2021                     7.3        Add RegKey for Azure AD Join

Renseignez les paramètres de la machine virtuelle de manière classique, et cliquez sur l’ajout d’une extension à installer dans l’onglet Avancé :

Cherchez dans la liste celle appelée Custom Script Extension :

Puis cliquez sur Créer:

L’extension doit être stockée sur un compte de stockage de type Blob, vous pouvez la chercher ici :

Sélectionnez un compte de stockage si vous en disposez d’un. Si non, il vous faudra en créer un :

Créez un nouveau container pour stocker le script PowerShell :

Nommez-le et cliquez sur Créer :

Rentrez dans celui-ci et cliquez sur Upload :

Renseignez l’URL suivante dans le nom du fichier et cliquez sur Ouvrir :

https://raw.githubusercontent.com/DeanCefola/Azure-WVD/master/PowerShell/New-WVDSessionHost.ps1

Cliquez ensuite sur Upload :

Enfin cliquez sur Sélectionner :

Vous devrez ensuite renseigner deux paramètres pour que l’extension fonctionne correctement :

  • Profilepath : nom du partage SMB où doivent être stockés les profiles FSLogix
  • RegistrationToken : Clef d’enregistrement des machines dans le pool d’hôtes Azure Virtual Desktop

Ce qui donne dans mon cas les paramètres suivants :

-ProfilePath \\fslogixjl.file.core.windows.net\userprofiles -RegistrationToken eyJhbGciOiJSUzI1NiIsImtpZCI6Ijk3NkE4Q0I1MTQwNjkyM0E4MkU4QUQ3MUYzQjE4NzEyN0Y2OTRDOTkiLCJ0eXAiOiJKV1QifQ.eyJSZWdpc3RyYXRpb25JZCI6IjY2N2RhOGUyLWMxMDAtNGU1Ni1hMTIyLWZmOGFkMTE3YjdmMyIsIkJyb2tlclVyaSI6Imh0dHBzOi8...

Pensez encore une fois à activer toutes les fonctionnalités du Trusted Launch sur le même onglet Avancé :

Lancez la création de la machine virtuelle. Quelques minutes plus tard, vous devriez constater l’apparition de la machine virtuelle dans votre pool d’hôtes Azure Virtual Desktop :

La machine restera en indisponible tant que cette dernière n’est pas jointe au domaine Active Directory. Pour cela, vous devrez vous connecter en RDP à cette dernière avec le compte administrateur renseigné lors de sa création. Une fois connecté il ne vous restera qu’à rejoindre le domaine :

Un redémarrage plus tard, vous devriez constater que la machine virtuelle est bien passée en Disponible dans Azure Virtual Desktop :

Un lancement d’une session AVD utilisera les paramètres FSLogix que vous avez renseigné et le dossier sera bien créé sur le compte de stockage :

En conclusion, cette 3ème méthode est pratique, mais demande encore quelques opérations manuelles. La dernière méthode de cet article, elle aussi créée par Dean, est encore plus automatisée.

Méthode 4 : Utilisation d’un template GitHub

Cette 4ème et dernière méthode nous amène sur GitHub et ses liens de déploiement vers Azure. La page GitHub de Dean se trouve ici. Sur cette page se trouve ce qui nous intéresse :

Cliquez sur ce lien pour emporter le template sur votre portail Azure. Renseignez les champs selon les paramètres de votre environnement AVD et Validez :

Le template va alors se déployer en quelques minutes :

Vérifiez alors la bonne jointure des VMs avec Azure Virtual Desktop via le pool d’hôtes :

Comme à chaque fois, un lancement d’une session AVD utilisera les paramètres FSLogix que vous aviez renseigné et le dossier sera bien créé sur le compte de stockage :

En conclusion, cette 4ème et dernière méthode est certainement la plus pratique de toutes et en plus très rapide, même si certaines options de machines virtuelles ne sont alors plus disponibles au moment de la configuration.

Conclusion

Windows 11 est maintenant bien présent sur Azure Virtual Desktop. Sa sortie très prochaine nous amène à considérer cet OS dans de futurs projets de bureau à distance. Je suis sûr que Microsoft continuera à nous apporter encore plus de fonctionnalités dans les mois qui viennent. Pour vous aider dans les tests de ces différentes méthodes, vous trouverez ci-dessous la vidéo YouTube mis en ligne par Dean sur ce sujet et qui m’a aidé à préparer mon article :

Enfin n’hésitez pas à faire part de vos remarques sur Windows 11 sur AVD dans les commentaires ????

AVD + Entra ID Join

Attendu depuis longtemps par la communauté Azure Virtual Desktop, Azure AD Join est enfin là ! Lancé il y a seulement quelques jours en public preview, la possibilité de se passer d’un Active Directory pour environnement AVD permet d’envisager certains projets avec une architecture 100% Cloud. Dans cet article, nous allons voir ensemble cette fonctionnalité et les bénéfices apportés par cette dernière.

Point important : cette amélioration pose un souci pour l’utilisation de la gestion des profiles via FSLogix, car l’utilisation d’un partage de fichier nécessite une authentification SMB, non possible pour l’instant via la gestion des identités Azure AD.

Introduction

Gestion des identités sur Azure Virtual Desktop : Rappel de l’existant

Jusqu’à présent, un environnement Azure Virtual Desktop (anciennement Windows Virtual Desktop) nécessitait de joindre les machines virtuelles Azure à un domaine Active Directory. Ce domaine pouvait provenir d’un Windows Server, ayant le rôle d’Active Directory sur un machine virtuelle Azure, ou via le service de domaine managé Azure AD DS.

Merci à Dean pour cette explication claire sur la gestion des identités sous AVD.

Qu’est-ce qu’un périphérique joint à Azure AD ?

La jonction Azure AD est destinée aux organisations axées en priorité ou uniquement sur le cloud. Toute organisation peut déployer des appareils joints Azure AD, quels que soient leur taille et leur secteur d’activité. La jonction Azure AD fonctionne même dans un environnement hybride et permet l’accès aux applications et ressources locales et cloud

Documentation Microsoft

Attention, il est possible de joindre des machines en Windows 10 à Azure AD, à l’exception de Windows 10 Famille.

Cette jointure à Azure AD est prévu à l’origine pour des entreprises ne disposant pas d’une infrastructure Windows Server Active Directory locale.

Dans le cas contraire, il est malgré tout possible de fonctionner de manière hybride. L’avantage sera de protéger les appareils Windows 10, tout en conservant l’accès aux ressources locales qui nécessitent une authentification locale. Dans ce cas précis, nous parlerons alors des machines jointes à Azure AD hybride. Ces appareils sont joints à votre annuaire Active Directory local et à votre Azure AD.

Appareils joints Azure AD

Pourquoi se passer d’un contrôleur de domaine pour AVD ?

Le premier argument est le coût ! Beaucoup de projets Azure Virtual Desktop sont petits et concernent un petit nombre d’utilisateurs en Remote Desktop. L’ajout d’un domaine sur des VMs ou via un domaine managé augmente la facture environ plus une centaine d’euros par mois .

Enfin, la gestion des machines AVD peut également se faire via Intune (Endpoint Manager). Que vous utilisiez des machines virtuelles partagées ou individuelles pour AVD, Intune peut gérer les deux ????Un précédent article en parle et explique le processus d’intégration sur Intune pour les machines AVD partagées ici.

Vue générale des fonctionnalités d’Intune (MEM + MAM).

Déploiement d’un AVD utilisant Azure AD

On y est ! On va détailler ici, étapes par étapes, la création d’un environnement Azure Virtual Desktop en ne disposant d’aucun domaine Active Directory en place. Pour rappel, à l’heure où ces lignes sont écrites, la fonctionnalité de jointure avec Azure AD est toujours en public preview.

Etape I : Création du réseau virtuel

Habituellement, le réseau virtuel hébergeant AVD est déjà présent par le domaine existant. Dans un environnement vide, il faut donc commencer la création de celui-ci en premier :

Je prends soin de choisir la région adaptée à mon architecture AVD.

La configuration de la plage réseau et des sous-réseaux ne change pas d’un projet classique AVD. Dans mon exemple rapide, on ira au plus simple :

Une fois la création du réseau virtuel terminée, je peux passer à la création de mon environnement Azure Virtual Desktop.

Etape II : Déploiement d’Azure Virtual Desktop

Comme pour un déploiement classique d’Azure Virtual Desktop, notre travail commence par déployer un pool d’hôtes. Vous trouverez ce dernier dans la barre de recherche d’Azure :

Taper « virtual desktop » dans la barre de recherche pour voir le service AVD apparaître.

La procédure de départ reste identique au processus habituel pour AVD. Cependant, il est important de cocher la Validation environnement à OUI pour réussir la jointure avec Azure AD :

Dans mon exemple, j’ai choisi un host pool composé de VMs personnelles, il est possible de le faire avec des VMs partagées.

Note : l’assignement de type automatique dans le cadre de machines virtuelles individuelles va directement affecter ces dernières aux personnes se connectant à AVD dans la mesure où ces utilisateurs y sont autorisés.

Dans l’onglet des machines virtuelles, je défini les options relatives à ces dernières. Aucune particularité concernant la jointure avec Azure AD dans la première partie :

La copie d’écran ci-dessous concernant Azure AD et connaît une évolution sur deux points :

  • Type de domaine à joindre : il est maintenant possible de choisir Azure Active Directory
  • Intune : il est également possible d’automatiser l’enrôlement des machines virtuelles AVD dans Intune. Cela permet de configurer ces dernières, que ce soient des machines virtuelles dédiées ou partagées entre utilisateurs.
En sélectionnant Azure Active Directory, un certain nombre de champs disparaissent de la configuration de base.
Plus besoin ici de renseigner un login du domaine.

La création de l’espace de travail ne change pas par rapport aux environnements AVD classiques :

Une fois tous les champs correctement renseignés, il ne reste plus qu’à lancer la création des ressources :

Une fois la création terminée, nous pouvons constater les ressources suivantes dans notre groupe de ressources :

Etape III : Affectation des utilisateurs

Comme pour tout environnement Azure Virtual Desktop, il est nécessaire d’affecter des utilisateurs ou des groupes d’utilisateurs pour que ces derniers soient autorisés à se connecter aux machines virtuelles. Cela se passe par ici :

Etape IV : Ajout d’un argument RDP

Pour que la connexion RDP avec l’identité utilisateur Azure AD se fasse bien, il est nécessaire d’ajouter un argument spécifique. La gestion des propriétés RDP se font directement sur le pool d’hôtes d’AVD :

targetisaadjoined:i:1

Vous retrouverez ici la liste de toutes les options RDP possibles, dont seulement certaines sont compatibles avec Azure Virtual Desktop. Voici les arguments utilisés sur la copie d’écran ci-dessus :

drivestoredirect:s:;audiomode:i:0;videoplaybackmode:i:1;redirectclipboard:i:1;redirectprinters:i:1;devicestoredirect:s:;redirectcomports:i:1;redirectsmartcards:i:1;usbdevicestoredirect:s:*;enablecredsspsupport:i:1;use multimon:i:1;targetisaadjoined:i:1

Etape V : Ajout des rôles RBAC

Afin d’autoriser les utilisateurs à se connecter aux machines virtuelles, l’attribution des rôles RBAC est nécessaire. Pour rappel, ces rôles sont différents de ceux dans Azure AD, puisqu’ils sont affectés au ressources d’Azure. Dans notre AVD, l’affectation de deux rôles RBAC est nécessaires et se font assigner directement le groupe de ressources AVD :

  • Virtual Machine Administrator Login : Groupe d’utilisateurs ayant les droits d’administrateur local sur les machines virtuelles AVD
  • Virtual Machine User Login : Affecter le rôle Virtual Machine User Login au même groupe d’utilisateurs que celui utilisé pour le groupe d’application AVD

Etape VI : Test de la solution côté utilisateur via Remote Desktop

Une fois les étapes précédentes terminées, il ne reste plus qu’à tester le bon fonctionnent de la solution. Cela se fait en téléchargeant le client Remote Desktop PC dédié à Azure Virtual Desktop (téléchargeable ici), ou via l’accès web multi-plateformes (accessible )

Application Remote Desktop

Renseigner ici un compte Azure AD présent dans le groupe d’utilisateurs AVD.
L’écran de gestion du poste arrive dans la foulée, inutile de lier votre poste local à l’identité Azure AD.

L’écran ci-dessous nous emmène sur l’environnement Azure Virtual Desktop. Ici se trouvent tous les espaces de travail affectés à l’utilisateur, dans lesquels se trouvent toutes les applications (Remote Desktop ou Remote Apps) affectées à l’utilisateurs :

Ecran du Remote Desktop PC.

Une seconde demande d’authentification est affichée pour accéder à la machine virtuelle via le protocole RDP :

Le mot de passe peut être mémorisé pour éviter la ressaisie ultérieure.

Une fois le mot de passe saisi, l’ouverture d’une fenêtre RDP donne l’accès au bureau Windows 10 d’AVD. A noter que la jointure AVD apporte également le Seamless Sign on, rendant l’expérience utilisateur encore plus agréable :

Etape VII : Test de la solution côté utilisateur via HTML 5

Il est également possible de se connecter à Azure Virtual Desktop via un navigateur internet. Pour rappel, la page d’accès est la suivante : aka.ms/wvdarmweb :

Comme pour l’application Remote Desktop, l’authentification utilise le compte Azure AD.

On se retrouve alors, de la même manière que précédemment, sur une page donnant accès aux espaces de travail et aux applications :

Une seconde demande d’authentification est demandée pour accéder à la machine virtuelle.

Etape VIII : Vérifications Azure Virtual Desktop

Vérification de la jointure sur la machine virtuelle

Afin de regarder plus en détail cette jointure, la commande dsregcmd /status sur la machine virtuelle AVD nous en dit plus :

La jointure avec Azure AD est bien là mais aucune jointure à un domaine n’est faite.
Les informations relatives au tenant d’Azure AD.
Les informations relatives à l’activation de la fonctionnalité SSO.

Vérification de l’ajout des machines virtuelles dans Azure AD

Les machines virtuelles créées par Azure Virtual Desktop sont bien retranscrites dans la section Devices d’Azure AD. Cet ajout est réalisé lors de la jointure des machines virtuelles à Azure AD :

Vérification de l’ajout des machines virtuelles dans Intune

Comme j’ai coché la gestion des machines virtuelles AVD via la solution Intune, je retrouve bien mes machines virtuelles dans la console de cette dernière (lien ici)

Vérification du pool d’hôtes d’Azure Virtual Desktop

Comme cet exemple reposait sur un environnement AVD avec des machines virtuelles individuelles, je retrouve bien sur chacune un utilisateur assigné :

Etape IX : Gestion des erreurs liées à la jointure avec Azure AD

Il est possible de rencontrer des erreurs lors du déploiement de cet environnement AVD, en jointure avec Azure AD. Pour vous aider, Microsoft met à votre disposition cette page d’aide. Voici quelques exemples d’erreurs possibles :

Les machines virtuelles sont bien déployées, mais elles sont encore marquées comme indisponibles, plusieurs minutes après le déploiement d’AVD :

>> Avez-vous bien marqué à OUI la case de validation de l’environnement ?

Erreur de mot de passe de l’ouverture de la session RDP : « The logon attempt failed »

J’ai passé du temps sur cette erreur ????.

>> Si vous rencontrez une erreur indiquant que la tentative de connexion a échoué à l’invite des informations d’identification de sécurité Windows, vérifiez les éléments suivants :

  • Vous êtes sur un appareil qui est joint à Azure AD ou à Azure AD hybride au même locataire Azure AD que l’hôte de session OU
  • Vous êtes sur un appareil exécutant Windows 10 2004 ou version ultérieure qui est Azure AD enregistré auprès du même locataire Azure AD que l’hôte de session
  • Le protocole PKU2U est activé à la fois sur le PC local et sur l’hôte de session

La dernière hypothèse est fortement probable dans ce cas. Il faut donc penser à vérifier cette option sur la machine locale ET sur la machine virtuelle AVD, grâce à la commande secpol.msc :

Cette option est également configurable via GPO. la commande rsop.msc vous permet de voir cela.

Conclusion

Comme à chaque fois, Dean de l’Azure Academy nous met à disposition une vidéo très explicative sur tout le processus de cette nouvelle fonctionnalité d’Azure Virtual Desktop :

On attend bien évidemment avec impatience la prise en charge de la solution FSLogix dans ce scénario de jointure avec Azure AD. Comme à chaque fois, pensez également à partager dans les commentaires vos propres expériences sur Azure Virtual Desktop ????

AVD + FSLogix = Bonnes pratiques

La mise en place d’Azure Virtual Desktop s’accompagne de bonnes pratiques, dont une concerne tout particulièrement la gestion des profils utilisateurs. Dans cet article, nous allons détailler l’installation de la solution FSLogix sur Azure Virtual Desktop, avec différentes options possibles pouvant améliorer l’expérience utilisateur.

Les profils des utilisateurs Windows

Un profil utilisateur contient des éléments de données sur une personne, notamment des informations de configuration comme les paramètres du poste de travail, les connexions réseaux persistantes ou les paramètres d’application. Par défaut, Windows crée un profil utilisateur local qui est étroitement intégré au système d’exploitation. Dans le cadre d’un environnement multiutilisateurs, il est important de rappeler l’importance des profils utilisateurs Windows :

  • Profil utilisateur : Un profil utilisateur Windows est un ensemble de paramètres qui personnalisent l’environnement de l’utilisateur. Chaque compte utilisateur dispose d’un profil qui inclut un ensemble de fichiers et de dossiers qui leurs sont propres, comme le bureau, les documents, les téléchargements, la musique, les images, …
  • Profil itinérant : Un profil itinérant est une fonctionnalité qui permet aux utilisateurs, à partir d’un poste implémenté dans un domaine, de se connecter à n’importe quel ordinateur du même réseau du même domaine et de retrouver leur environnement « personnalisé » décrit ci-dessus. Sans la fonctionnalité de base des profils itinérants, les utilisateurs perdraient leurs paramètres et leurs documents locaux lorsqu’ils se connecteraient à différents ordinateurs du domaine.

Les produits Microsoft fonctionnent avec plusieurs technologies pour les profils utilisateurs distants, notamment :

  • Profil utilisateur itinérants (RUP, Roaming user profiles)
  • Disque de profil utilisateur (UPD, User profile disks)
  • Enterprise State Roaming (ESR)

UPD et RUP sont les technologies les plus fréquemment utilisées pour les profils utilisateur dans les environnements Hôte de session Bureau à distance (RDSH) et Disque dur virtuel (VHD).

La solution FSLogix

Azure Virtual Desktop recommande les conteneurs de profil FSLogix. FSLogix est société acquise par Microsoft en novembre 2018. Elle propose une solution de conteneurisation des profils utilisateurs en itinérance, utilisable dans une large gamme de scénarios sous format VHD ou VHDX. Avec FSLogix, vous allez pouvoir réaliser les actions suivantes pour vos utilisateurs :

  • Centralisation des profils utilisateurs Azure Virtual Desktop
  • Dissociation possible entre les conteneurs Office365 avec les conteneurs profils utilisateurs
  • Gestion des applications visibles ou non via la fonction AppMasking
  • Contrôle des versions JAVA
  • Customisation de l’installation via de nombreuses règles ou via GPO
  • Sans les conteneurs de profil FSLogix, OneDrive Entreprise n’est pas pris en charge dans les environnements RDSH ou VDI non persistants
Merci à Dean pour cette vidéo explicative ????

Scénarios de stockage FSLogix

Comme toute donnée devant être migrée ou installée dans le Cloud, plusieurs scénarios techniques sont possibles pour héberger ces dernières. Dans le cadre des profils FSLogix , nous pourrions envisager les solutions suivantes :

  • Stockage sur un compte de stockage partagé
  • Stockage sur un serveur de fichiers
  • Stockage sur un NetApp File
Intégration des profils utilisateurs d’AVD, stockés sur un Azure File share.

Peu importe la solution choisie, vous devez également décider du format du profil : VHD / VHDX.

Au travers de cette vidéo, Dean nous montre comment estimer la taille du stockage FSLogix.

OS compatibles avec FSLogix

FSLogix est compatible avec une gamme étendue de systèmes d’exploitation, en 32 ou 64 bit :

  • Windows 7 ou plus récent
  • Windows Server 2008 R2 ou plus récent

Licences FSLogix

Il n’existe pas de licence spécifique pour FSLogix mais un droit d’utilisation intégré dans un grand nombre de licence Microsoft 365. Voici la liste des licences comprenant cette éligibilité :

  • Microsoft 365 E3/E5
  • Microsoft 365 A3/A5/ Student Use Benefits
  • Microsoft 365 F1/F3
  • Microsoft 365 Business
  • Windows 10 Enterprise E3/E5
  • Windows 10 Education A3/A5
  • Windows 10 VDA per user
  • Remote Desktop Services (RDS) Client Access License (CAL)
  • Remote Desktop Services (RDS) Subscriber Access License (SAL)

Expérience utilisateur

Lors de la connexion de l’utilisateur, un conteneur est dynamiquement attaché à l’environnement en utilisant le disque dur virtuel et le disque dur virtuel Hyper-V, pris en charge nativement. Le profil utilisateur est donc immédiatement disponible et apparaît dans le système exactement comme un profil utilisateur local.

Installation de la solution FSLogix

Comme indiqué précédemment, l’installation de la solution FSLogix est possible sur plusieurs système de stockage. Dans cet article, nous allons nous intéresser à l’installation de la solution sur un compte de stockage Azure. Avant d’aller plus loin, l’installation de la solution FSLogix va légèrement différer selon le type de domaine mis en place pour votre environnement Azure Virtual Desktop. A ce jour, la solution fonctionne avec 2 types de domaine :

  • Azure Active Directory Domain Services (Azure AD DS) : Azure AD DS fournit des services de domaine managé avec un sous-ensemble de fonctionnalités AD DS traditionnelles, comme la jonction de domaine, la stratégie de groupe, le protocole LDAP et l’authentification Kerberos/NTLM.
Azure Virtual Desktop reposant sur une gestion d’identité gérée par Azure AD et synchronisé avec Azure AD DS.
  • Active Directory Domain Services (AD DS) : serveur LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) qui fournit des fonctionnalités clés telles que l’identité et l’authentification, la gestion des objets, la stratégie de groupe et les approbations.
Azure Virtual Desktop reposant sur une gestion d’identité gérée par AD DS et synchronisé avec Azure AD.

Etape I : Création du compte de stockage

Peu importe l’architecture d’identité choisie, le création d’un compte de stockage est identique dans les deux cas. Plusieurs options existent lors sa création dans un objectif d’augmenter sa résilience :

  • Redondance sur la région Azure paire (GRS)
  • Utilisation de la fonctionnalité Cloud cache via la création de 2 comptes de stockage dans des régions Azure différentes
Attention à la longueur du nom du compte de stockage !
Celui-ci doit être inférieur à 15 caractères, au risque de bloquer la jointure du compte au domaine AD DS.

La sécurité a toute sa place dans un projet Azure Virtual Desktop. Je vous conseille donc de limiter la porter de votre compte de stockage au seul réseau v-net de votre architecture.

Etape II : Ajout du compte de stockage au domaine

Une fois la création de votre compte de stockage terminée, vous allez pouvoir le paramétrer pour le joindre à votre domaine. Juste avant cette configuration, pensez également à ajouter votre adresse IP publique dans la configuration réseau du compte de stockage, afin de ne pas être bloqué par la suite :

Comme nous avons filtré la méthode de connectivité, nous devons rajouter notre adresse IP publique comme exception d’accès au compte de stockage.

En fonction du type de domaine présent dans votre projet, je vous invite à suivre la procédure de configuration correspondante à votre cas :

  • Scenario A : domaine managé Azure AD DS
  • Scenario B : domaine Active Directory Domain Services (AD DS)
Dans mon exemple, deux comptes de stockage sont créés pour vous montrer le paramétrage pour les 2 types de domaine.

Scenario A : Azure AD DS

Il s’agit de la jointure la plus facile à réaliser, puisqu’elle peut se faire directement depuis le portail Azure. Pour cela, vous n’avez qu’à rentrer dans votre compte de stockage et vous rendre sur l’option suivante :

Quelques secondes après l’activation de l’option, tout est bon ????

Une fois le compte de stockage associé au domaine managé, il ne reste qu’à ajouter les rôles RBAC Azure et les droits NTFS Windows aux utilisateurs d’AVD. Pour cela, nous allons procéder de la façon suivante :

  • Azure RBAC : droits d’accès via le rôle Storage File Data SMB Share Contributor via le portail Azure
  • Windows NTFS : droits de modification via la commande icacls

L’ajout de rôle RBAC se fait assez facilement via le portail Azure ou aussi via des commandes en PowerShell. Voici les rôles nécessaires sur le partage de fichier fslogix du compte de stockage :

L’ajout des droits NTFS demande un peu plus d’effort et doit se réaliser obligatoirement via des commandes depuis une machine jointe au domaine Azure AD DS. Pour cela, il est nécessaire de créer une machine virtuelle sur Azure et de la joindre au domaine Azure AD DS. A terme cette machine virtuelle peut être éteinte et conservée pour gérer d’autres options du domaine managé.

Une fois la machine virtuelle créée et jointe, Alexandre nous simplifie la vie avec son script ici. Pour vous aider, je vous ai préparé une découpe de ce dernier en dessous :

Rappel Important concernant le script d’ajout des droits NTFS

  • Avoir créé au préalable un domaine managé Azure AD DS
  • Avoir joint le compte de stockage au domaine managé Azure AD DS
  • Avoir ajouté au préalable un partage de fichier sur le compte de stockage
  • Disposer d’un compte ayant des droits de propriétaire sur la souscription Azure
  • Lancer le script depuis un compte administrateur local aussi présent dans le domaine Azure AD DS

Script PowerShell

La partie 1 du script sert à initialiser un certain nombre de variables pour la suite des prochaines commandes PowerShell. Certains éléments sont à créer manuellement avant de pouvoir les renseigner :

  • $SubscriptionId : ID de la souscription Azure
  • $ResourceGroupName : nom du groupe de ressources du compte de stockage
  • $StorageAccountName : nom du compte de stockage
  • $AzufileShareName : nom du partage de fichier créé pour FSLogix
  • $StorageAccountKey : clef d’accès du compte de stockage
  • $ADDSname : nom du domaine managé Azure AD DS
  • $UserGroupName : nom du groupe d’utilisateurs d’AVD
  • $AdminGroupName : nom du groupe d’administration d’AVD
  • $DirectoryID : chemin local du sous-répertoire dans le partage de fichier fslogix
  • $Directory : sous-répertoire dans le partage de fichier fslogix
$SubscriptionId = ""
$ResourceGroupName = ""
$StorageAccountName = ""
$AzufileShareName = ""
$StorageAccountKey = ""
$ADDSname = ""
$UserGroupName = ""
$AdminGroupName = ""
$DirectoryID = "T:\Profiles"
$Directory = "Profiles"

Le partie 2 monte un lecteur réseau dans l’explorateur en utilisant une clef du compte de stockage comme identifiant. Si votre session utilisateur n’est pas administrateur, je vous conseille de lancer cette commande via une fenêtre PowerShell non-administrateur également, sous peine de ne pas voir apparaitre le lecteur réseau dans votre explorateur de fichier :

$connectTestResult = Test-NetConnection -ComputerName "$StorageAccountName.file.core.windows.net" -Port 445
if ($connectTestResult.TcpTestSucceeded)
{
  net use T: "\\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName" /user:Azure\$StorageAccountName $StorageAccountKey
} 
else 
{
  Write-Error -Message "Unable to reach the Azure storage account via port 445. Check to make sure your organization or ISP is not blocking port 445, or use Azure P2S VPN,   Azure S2S VPN, or Express Route to tunnel SMB traffic over a different port."
}

La partie 3 créée le sous-dossier dédié aux profils et ajoute les droits NTFS pour que FSLogix puisse travailler correctement :

New-Item -Path $DirectoryID -ItemType Directory

icacls \\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName\$Directory /inheritance:d
icacls \\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName\$Directory /remove "Creator Owner"
icacls \\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName\$Directory /grant 'CREATOR OWNER:(OI)(CI)(IO)(M)'
icacls \\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName\$Directory /remove "Authenticated Users" 
icacls \\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName\$Directory /remove "Builtin\Users"
icacls \\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName\$Directory /grant $ADDSname\"$UserGroupName":M
icacls \\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName\$Directory /grant $ADDSname\"$AdminGroupName":F

Scenario B : Active Directory Domain Services (AD DS)

Vous l’aurez compris si vous avez lu le paragraphe précédent, cette jointure nécessite un peu plus de manipulations et ne peut se faire directement depuis le portail Azure. Vous trouverez le lien vers la documentation officielle ici. Au final, les commandes d’ajout vont se faire en PowerShell. Pour aller plus vite, Alexandre nous a encore préparé un script PowerShell, disponible sur son GitHub. Ce script est téléchargeable ici, il effectue les actions suivantes :

  1. Téléchargement et installation et lancement du module Azure
  2. Téléchargement et installation et lancement du module Azure AD
  3. Connection à Azure et Azure AD
  4. Téléchargement, extraction et installation et lancement du module AzFilesHybrid
  5. Jointure du compte de stockage au domaine AD DS
  6. Ajout des rôles Azure RBAC sur le partage de fichier FSLogix
  7. Ajout des droits NTFS sur le partage de fichier FSLogix

Rappel important le script ci-dessous

  • Avoir synchronisé au préalable votre domaine à Azure AD via l’installation d’Azure AD Connect
  • Disposer d’un compte ayant des droits de propriétaire sur la souscription Azure
  • Rajouter au prélable un partage de fichier sur le compte de stockage
  • Lancer ce script sur un compte de domaine AD DS et disposant des droits administrateur local

Script PowerShell

La partie 1 du script sert à initialiser les variables pour les prochaines commandes PowerShell. Certains éléments sont à créer manuellement avant de pouvoir les renseigner dans les variables :

  • $SubscriptionId : ID de la souscription hébergeant le compte de stockage
  • $ResourceGroupName : nom du groupe de ressources hébergeant le compte de stockage
  • $StorageAccountName : nom du compte de stockage
  • $AzufileShareName : nom du partage de fichier créé pour FSLogix
  • $StorageAccountKey : clef d’accès du compte de stockage
  • $domainname : nom du domaine AD DS
  • $OrganizationalUnitDistinguishedName : nom de l’OU du domaine AD DS
  • $UserGroupName : nom du groupe d’utilisateurs d’AVD
  • $AdminGroupName : nom du groupe d’administration d’AVD
  • $DirectoryID : chemin local du sous-répertoire dans le partage de fichier fslogix
  • $Directory : sous-répertoire dans le partage de fichier fslogix
$SubscriptionId = ""
$ResourceGroupName = ""
$StorageAccountName = ""
$AzufileShareName = ""
$StorageAccountKey = ""
$domainname = ""
$OrganizationalUnitDistinguishedName = ""
$folder = "C:\AzFileHybrid"
$UserGroupName = ""
$AdminGroupName = ""
$DirectoryID= "T:\Profiles"
$Directory= "Profiles"

La partie 2 du script télécharge, installe et lance les modules PowerShell Azure avec l’identifiant Azure AD :

Install-Module AZ
Import-Module AZ
Install-Module azuread
Import-Module azuread
Connect-AzAccount
Select-AzSubscription -SubscriptionId $SubscriptionId
Connect-AzureAD

La partie 3 télécharge les éléments de jointure depuis GitHub et prépare les variables de rôles RBAC :

[Net.ServicePointManager]::SecurityProtocol = [Net.SecurityProtocolType]::Tls12
$AzFileSource = "https://github.com/Azure-Samples/azure-files-samples/releases/download/v0.2.3/AzFilesHybrid.zip"
$locationAzFiledownload = "C:\AzFilesHybrid.zip"
$ObjectIDGroupUser = (Get-AzADGroup -DisplayName $UserGroupName).id
$ObjectIDGroupAdmin = (Get-AzADGroup -DisplayName $AdminGroupName).id
$rolenameAdmin = "Storage File Data SMB Share Elevated Contributor"
$rolenameUser = "Storage File Data SMB Share Contributor"
$AccountType = "ComputerAccount"

La partie 4 décompresse l’archive ZIP et importe le module de jointure AzFilesHybrid :

Set-ExecutionPolicy -ExecutionPolicy Unrestricted -Scope CurrentUser
New-Item -Path $folder -ItemType Directory

Invoke-WebRequest -Uri $AzFileSource -OutFile $locationAzFiledownload
Expand-Archive C:\AzFilesHybrid.zip -DestinationPath C:\AzFileHybrid
cd C:\AzFileHybrid
.\CopyToPSPath.ps1
Import-Module -Name AzFilesHybrid

La partie 5 effectue la commande de jointure du compte de stockage avec le domaine AD DS :

Join-AzStorageAccountForAuth `
-ResourceGroupName $ResourceGroupName `
-Name $StorageAccountName `
-DomainAccountType $AccountType `
-OrganizationalUnitDistinguishedName $OrganizationalUnitDistinguishedName
Cette commande est THE commande du script ????.
Copie d’écran d’un compte de stockage correctement joint au domaine AD DS.

La partie 6 affecte les rôles RBAC d’Azure sur le partage de fichier du compte de stockage avec les 2 groupes d’utilisateurs créés pour AVD :

$FileShareContributorRole = Get-AzRoleDefinition $rolenameAdmin 

$scope = "/subscriptions/$SubscriptionId/resourceGroups/$ResourceGroupName/providers/Microsoft.Storage/storageAccounts/$StorageAccountName/fileServices/default/fileshares/$AzufileShareName"

New-AzRoleAssignment -ObjectId $ObjectIDGroupAdmin -RoleDefinitionName $FileShareContributorRole.Name -Scope $scope

$FileShareContributorRole = Get-AzRoleDefinition $rolenameUser

$scope = "/subscriptions/$SubscriptionId/resourceGroups/$ResourceGroupName/providers/Microsoft.Storage/storageAccounts/$StorageAccountName/fileServices/default/fileshares/$AzufileShareName"

New-AzRoleAssignment -ObjectId $ObjectIDGroupUser -RoleDefinitionName $FileShareContributorRole.Name -Scope $scope

La partie 7 utilise la clef d’accès du compte de stockage pour monter un disque réseau. Cela sert à appliquer les droits NTFS juste après.

$connectTestResult = Test-NetConnection -ComputerName "$StorageAccountName.file.core.windows.net" -Port 445
if ($connectTestResult.TcpTestSucceeded)
{
  net use T: "\\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName" /user:Azure\$StorageAccountName $StorageAccountKey
} 
else 
{
  Write-Error -Message "Unable to reach the Azure storage account via port 445. Check to make sure your organization or ISP is not blocking port 445, or use Azure P2S VPN,   Azure S2S VPN, or Express Route to tunnel SMB traffic over a different port."
}

La partie 8 utilise la commande ICACLS pour modifier les droits en adéquation avec les besoins FSLogix :

New-Item -Path $DirectoryID -ItemType Directory

icacls \\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName\$Directory /inheritance:d
icacls \\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName\$Directory /remove "Creator Owner"
icacls \\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName\$Directory /grant 'CREATOR OWNER:(OI)(CI)(IO)(M)'
icacls \\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName\$Directory /remove "Authenticated Users" 
icacls \\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName\$Directory /remove "Builtin\Users"
icacls \\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName\$Directory /grant $domainname\"$UserGroupName":M
icacls \\$StorageAccountName.file.core.windows.net\$AzufileShareName\$Directory /grant $domainname\"$AdminGroupName":F

Etape III : Installation de la solution FSLogix

Peu important le type de jointure faite durant l’étape II, l’installation de la solution FSLogix sur Windows 10 reste la même. Cette installation est généralement lancée sur une machine virtuelle servant d’image pour votre environnement Azure Virtual Desktop. Il faut donc créer, au prélable de ce script d’installation, une nouvelle machine virtuelle sur Azure avec l’OS Windows 10 multisessions.

Script PowerShell

Le script PowerShell ci-dessous installe et configure FSLogix sur votre Windows 10. Comme à chaque fois, vous pouvez lancer le script d’un seul bloc ou partie après partie. La partie 1 du script sert à initialiser les variables pour la suite des prochaines commandes PowerShell. Seule la variable ci-dessous est à renseigner :

  • $connectionString : Il s’agit ici du chemin complet du partage de fichier créé sur le compte de stockage. Il se découpe toujours de la façon suivante :

\\ »nom du compte de stockage ».file.core.windows.net\ »nom du partage »\ »sous-dossier »

$LocalWVDpath = "c:\temp\wvd\"
$FSLogixURI  = "https://aka.ms/fslogix_download"
$FSInstaller = "FSLogixAppsSetup.zip"
[Net.ServicePointManager]::SecurityProtocol = [Net.SecurityProtocolType]::Tls12
$connectionString = "" 

Dans mon cas, la variable est la suivante :

\\jloaaddssa2.file.core.windows.net\fslogix\Profiles

La partie 2 créé l’arborescence temporaire pour installer FSLogix sur l’image Windows 10 :

if((Test-Path c:\temp) -eq $false) {
    Add-Content -LiteralPath C:\New-WVDSessionHost.log "Create C:\temp Directory"
    Write-Host `
        -ForegroundColor Cyan `
        -BackgroundColor Black `
        "creating temp directory"
    New-Item -Path c:\temp -ItemType Directory
}
else {
    Add-Content -LiteralPath C:\New-WVDSessionHost.log "C:\temp Already Exists"
    Write-Host `
        -ForegroundColor Yellow `
        -BackgroundColor Black `
        "temp directory already exists"
}
if((Test-Path $LocalWVDpath) -eq $false) {
    Add-Content -LiteralPath C:\New-WVDSessionHost.log "Create C:\temp\WVD Directory"
    Write-Host `
        -ForegroundColor Cyan `
        -BackgroundColor Black `
        "creating c:\temp\wvd directory"
    New-Item -Path $LocalWVDpath -ItemType Directory
}
else {
    Add-Content -LiteralPath C:\New-WVDSessionHost.log "C:\temp\WVD Already Exists"
    Write-Host `
        -ForegroundColor Yellow `
        -BackgroundColor Black `
        "c:\temp\wvd directory already exists"
}
Add-Content `
-LiteralPath C:\New-WVDSessionHost.log `
"
ProfilePath       = $connectionString
"

La partie 3 télécharge la dernière version de la solution FSLogix :

Add-Content -LiteralPath C:\New-WVDSessionHost.log "Downloading FSLogix"
Invoke-WebRequest -Uri $FSLogixURI -OutFile "$LocalWVDpath$FSInstaller"

La partie 4 extrait de l’archive FSLogix :

Add-Content -LiteralPath C:\New-WVDSessionHost.log "Unzip FSLogix"
Expand-Archive `
-LiteralPath "C:\temp\wvd\$FSInstaller" `
-DestinationPath "$LocalWVDpath\FSLogix" `
-Force `
-Verbose
cd $LocalWVDpath
Add-Content -LiteralPath C:\New-WVDSessionHost.log "UnZip FXLogix Complete"

La partie 5 lance l’installation de FSLogix :

Add-Content -LiteralPath C:\New-WVDSessionHost.log "Installing FSLogix"
$fslogix_deploy_status = Start-Process `
-FilePath "$LocalWVDpath\FSLogix\x64\Release\FSLogixAppsSetup.exe" `
-ArgumentList "/install /quiet" `
-Wait `
-Passthru

Presque toutes les options de configurations FSLogix se font via des clefs de registre. Vous pouvez retrouver toutes les options ici. Voici un script PowerShell reprenant les plus intéressantes :


Add-Content -LiteralPath C:\New-WVDSessionHost.log "Configure FSLogix Profile Settings"
Push-Location 
Set-Location HKLM:\SOFTWARE\
New-Item `
    -Path HKLM:\SOFTWARE\FSLogix `
    -Name Profiles `
    -Value "" `
    -Force
New-Item `
    -Path HKLM:\Software\FSLogix\Profiles\ `
    -Name Apps `
    -Force
Set-ItemProperty `
    -Path HKLM:\Software\FSLogix\Profiles `
    -Name "Enabled" `
    -Type "Dword" `
    -Value "1"
New-ItemProperty `
    -Path HKLM:\Software\FSLogix\Profiles `
    -Name "VHDLocations" `
    -Value $connectionString `
    -PropertyType MultiString `
    -Force
Set-ItemProperty `
    -Path HKLM:\Software\FSLogix\Profiles `
    -Name "SizeInMBs" `
    -Type "Dword" `
    -Value "30720"
Set-ItemProperty `
    -Path HKLM:\Software\FSLogix\Profiles `
    -Name "IsDynamic" `
    -Type "Dword" `
    -Value "1"
Set-ItemProperty `
    -Path HKLM:\Software\FSLogix\Profiles `
    -Name "VolumeType" `
    -Type String `
    -Value "vhdx"
Set-ItemProperty `
    -Path HKLM:\Software\FSLogix\Profiles `
    -Name "ConcurrentUserSessions" `
    -Type "Dword" `
    -Value "1"
Set-ItemProperty `
    -Path HKLM:\Software\FSLogix\Profiles `
    -Name "FlipFlopProfileDirectoryName" `
    -Type "Dword" `
    -Value "1" 
Set-ItemProperty `
    -Path HKLM:\Software\FSLogix\Profiles `
    -Name "SIDDirNamePattern" `
    -Type String `
    -Value "%username%%sid%"
Set-ItemProperty `
    -Path HKLM:\Software\FSLogix\Profiles `
    -Name "SIDDirNameMatch" `
    -Type String `
    -Value "%username%%sid%" 
New-ItemProperty `
    -Path HKLM:\SOFTWARE\FSLogix\Profiles `
    -Name "DeleteLocalProfileWhenVHDShouldApply" `
    -PropertyType "DWord" `
    -Value 1
Pop-Location

Enfin la partie 7 ci-dessous redémarre la machine virtuelle pour appliquer toute la configuration FSLogix.

Add-Content -LiteralPath C:\New-WVDSessionHost.log "Process Complete - REBOOT"
Restart-Computer -Force

Etape IV : Préparation de l’image + création d’AVD

Je ne passerai pas plus de temps du la gestion de l’image car ce n’est pas l’objectif principal de cet article. Néanmoins, les grandes étapes pour réutiliser cette image Windows 10 dans Azure Virtual Desktop sont :

  • Sysprep de l’image
  • Désallocation de la machine virtuelle
  • Capture de la machine virtuelle

L’article suivant, écrit par Robin Hobo explique tous les étapes l’ensemble du processus.

Etape V : Test de la solution FSLogix

Encore une fois, le fonctionnement de la solution FSLogix est identique, que vous soyez en domaine managé Azure AD DS ou en domaine AD DS. Un test de la solution est possible une fois l’image Windows 10 utilisée dans un environnement Azure Virtual Desktop.

Environnement de départ

La copie d’écran ci-dessous montre deux AVD : un géré par AADDS et l’autre par un AD DS.

Une fois l’environnement AVD déployé sur votre souscription Azure, vous pouvez assigner un groupe d’utilisateurs pour tester FSLogix :

L’assignement d’utilisateurs ou de groupes d’utilisateurs doit se faire pour chaque pool d’hôtes AVD, au niveau du groupe d’applications.

Une fois l’assignement effectué, le lancement du client Remote Desktop fait apparaitre le ou les environnements Azure Virtual Desktop :

Scenario A : Verifications Azure AD DS

Avant le premier lancement de la session utilisateur, un tour rapide dans le partage de fichier du compte de stockage ne montre aucun profil FSLogix :

FSLogix contenant aucun profil pour l’environnement Azure AD DS, avant l’ouverture de session.

Au moment où l’utilisateur AVD s’authentifie pour la première fois sur une machine virtuelle d’AVD, le dossier se créé automatiquement sur le compte de stockage :

FSLogix contenant le profil pour l’environnement Azure AD DS après l’ouverture de session.

Scenario B : Vérification AD DS

Avant le premier lancement de la session utilisateur, un tour rapide dans le partage de fichier du compte de stockage ne montre aucun profil FSLogix :

FSLogix contenant aucun profil pour l’environnement AD DS, avant l’ouverture de session.

Au moment où l’utilisateur AVD s’authentifie pour la première fois sur une machine virtuelle d’AVD, le dossier se créé automatiquement sur le compte de stockage :

FSLogix contenant le profil pour l’environnement AD DS, après l’ouverture de session.

L’ouverture du dossier montre bien le profil de profil de l’utilisateur au format VHDX :

Conclusion

Au final, FSLogix reste une solution pratique et performante pour la gestion des profils utilisateurs pour les environnements Azure Virtual Desktop. Sa relative facilité d’installation, ses performances et ses possibilités de personnalisation font le succès de cette solution dans un grand nombre de scénarios. Comme à chaque fois, pensez également à partager dans les commentaires vos propres expériences sur Azure Virtual Desktop ????