Comprenez les coûts d’une ressource Azure

Un des principes fondamentaux du Cloud est fonctionner, et de facturer, selon la consommation. Cela permet de payer un service uniquement quand celui-ci est utilisé. Associé à ce principe, une transparence des coûts est présente via une décomposition précise.

Néanmoins, la compréhension de la tarification et de la facturation d’Azure n’est pas chose aisée durant la mise en place des premières architectures, tant la granularité tarifaire peut s’avérer pleine de coûts combinés et de variantes possibles selon les scénarios.

Un premier article dédié à l’optimisation des coûts est déjà disponible sur ce blog juste ici. Ce second article est quant à lui dédié à la décomposition tarifaire d’une machine virtuelle, très utilisée sur Azure.

Optimisez votre Azure : 1/4 – Les Coûts

Comment fonctionne la politique tarifaire d’Azure ?

Azure propose deux méthodes de tarification, assez classiques chez tous les fournisseurs de Cloud :

  • Paiement à la demande : aussi appelé PAYG (Pay-As-You-Go), cette méthode de facturation est sans engagement. Le décompte tarifaire commence selon les cas quand la ressource est créée ou allumée, et se termine quand la ressource est supprimée ou arrêtée.
  • Engagement de durée : disponibles sur certaines ressources Azure, les engagements sur Azure sont généralement disponibles sur un ou trois ans avec un paiement unique en début d’engagement ou mensuellement. Durant cette durée, le coût de la ressource n’est plus facturé en PAYG, on profite alors d’un rabais très intéressant. L’annulation de l’engagement durant la période n’est pas toujours possible.

Il est possible de combiner les deux méthodes dans un seul environnement Azure sans difficulté.

Attention : un engagement ne couvre généralement pas l’ensemble des coûts d’une ressource Azure.

Quels sont les principaux types de coûts d’une ressource Azure ?

La liste des prix publics des ressources est accessible sur la Calculatrice de prix Azure.

Aucun identifiant n’est nécessaire.

Rien de telle qu’une vidéo pour comprendre comment celui-ci fonctionne :

Seyfallah Tagrerout

Le coût d’une ressource Azure se décompose généralement en plusieurs types de coût. Par exemple, le stockage de données sur Azure générera les coûts suivants :

  • Le volume de stockage : Mo, Go, To, …
  • Le volume de transactions : lectures, écritures, …
  • Le volume de données transitant par les réseaux : Mo, Go, To, …
  • Les services additionnels : réplication, sauvegarde, sécurité, …
Ce lien ouvre une page détaillée des coûts.

Dans cet article, nous allons nous intéresser aux machines virtuelles Azure et à quatre de ses principaux types de coûts :

  • Le Calcul : le traitement de l’information nécessite un service capable d’effectuer des calculs. Azure considère couple processeur / mémoire comme un couple de calcul. On retrouve cet ensemble dans les machines virtuelles, les serveurs de base de données ou les services Web. Assez simplement, le coût du service calcul va dépendre de sa taille, donc de sa technologie, de son nombre de coeurs et de sa taille de mémoire.
  • Le Stockage : Bien souvent, de l’information a besoin d’être stockée dans une architecture. Qu’elle soit utilisée par le service de calcul, mise à disposition pour des accès externes ou pour des besoins de sauvegarde, le stockage disposera généralement de 3 variables : taille (Go; To), débit (Mo/sec; Go/sec) et puissance transactionnelle (IOPS).
  • Le Réseau : Une ressource Azure a besoin de communiquer avec des utilisateurs ou d’autres ressources IT. Par exemple, le réseau virtuel Azure est un moyen simple de faire communiquer des ressources Azure entre elles, une passerelle VPN ou ExpressRoute Azure sera un moyen facile et sécurisé d’établir une communication vers un environnement local. Comme pour le stockage, la tarification réseau repose sur des variables : taille de la bande passante et le volume de données en transition.
  • La licence logicielle : Là encore, la ressource Azure sera souvent exploitée par un système d’exploitation et/ou logiciel, dont certains fonctionnent sous licence payante. Dans l’exemple des licences Microsoft, comme Windows Server ou SQL Server, la tarification Azure repose sur la taille du service de calcul, comme le nombre de coeurs des machines virtuelles. Il est aussi possible de réduire les coûts des licences en réutilisant, sous certaines conditions, des licences existantes.

La machine virtuelle Azure est le meilleur exemple car elle est présente dans de nombreux déploiements Cloud et comporte une variété de coûts Azure.

Tous les champs indiqués dans la Calculatrice de prix Azure ont un impact sur le prix, mais les trois champs entourés en rouge sont ajustables selon les besoins dans le temps :

Taille de l’instance de calcul :

Pas de mystère, plus une machine virtuelle dispose de coeurs et/ou de mémoire, plus son coût est élevé. Il est donc important de choisir une taille adaptée selon les besoins pour éviter des ralentissements ou une sous-utilisation.

Peut-on moduler la taille de la machine virtuelle selon les besoins ?

Il est envisageable de redimensionner la taille durant la nuit ou le week-end quand la période de calcul est plus faible, via le portail Azure ou même de l’automatiser grâce à un script.

Attention : un changement de taille engendre un repositionnement de la machine virtuelle par l’hyperviseur, donc un redémarrage systématique de l’OS.

Durée de fonctionnement :

Une fois créée, une machine virtuelle Azure oscille sur 3 différents statuts :

  • Démarrée : fonctionnement normal et tarification des 4 coûts : calcul, stockage, réseau et licence.
  • Arrêtée : machine virtuelle non accessible, tarification maintenue pour le calcul et le stockage.
  • Arrêtée (Désallouée) : machine virtuelle non accessible, tarification maintenue pour le stockage.

Dans certains cas, l’arrêt complet de la machine virtuelle est donc une approche intéressante pour réduire les coûts. Imaginez un scénario où la machine virtuelle ne démarre qu’au moment où l’utilisateur en a besoin, par exemple durant les heures des jours de la semaine.

Important : à noter que le démarrage d’une machine virtuelle dépend aussi des ressources disponibles dans le datacenter Azure où elle se situe. Ce point de détail a pu être épineux, par le passé, pour certaines tailles de machines exotiques.

Engagement, ou pas :

Comme indiqué plus haut, deux méthodes de facturations sont disponibles sur Azure. Prendre un engagement sur une machine virtuelle est une méthode pratique pour diminuer les coûts quand l’utilisation de la ressource est en 24/7.

Comment fonctionne une instance réservée ?

Il faut voir une instance réservée Azure comme une place de parking, louée pour une durée d’un ou trois ans auprès de Microsoft :

L’instance réservée est une méthode d’engagement historique, elle a depuis été complétée avec le Plan d’économies, disponible depuis quelques mois :

Disque de stockage :

Le stockage de données est un élément indispensable pour une machine virtuelle Azure. Il s’agit d’un coût que l’on paye en permanence, même si la machine virtuelle est éteinte. La taille, la SLA et les performances des disques sont des vecteurs de coûts et donc d’économies potentielles.

Quatre niveaux de disque sont actuellement disponibles sure Azure :

  • Standard HDD
  • Standard SDD
  • Premium SSD v1/v2
  • Ultra disk

L’économie va alors dépendre des besoins : une taille de disque adaptée, des performances suffisantes vous permettrons de répondre au mieux à ces derniers et donc de réduire les coûts :

Les disques premium SSD v2 apportent plus de flexibilité sur le choix des performances voulues.

Quelques remarques :

  • La taille du disque dépendra de la taille de l’image ou de la partition. Il n’est pas possible de choisir une taille plus petite que l’image.
  • Certains niveaux de disques n’incluent pas les coûts liés au volume de transaction dans le prix de base. Il faut donc en tenir compte dans le calcul de coût du stockage.
  • Le meilleur prix final, et donc la meilleure économie possible, peut reposer sur l’achat de disque plus cher pour ne pas payer un gros et coûteux volume de transactions.
  • Le changement de niveau de disque est possible au démarrage de la machine virtuelle via le portail Azure ou avec la mise en place d’un script.

Le réseau :

Inutile de se le cacher, la tarification du réseau d’Azure n’est pas simple. Azure considère un transfert de données et son prix change en fonction de sa destination :

Interne à la région Azure : transfert de données entre deux ressources d’une même région Azure. Dans ce scénario, le coût du traffic est nul, pour la plupart des cas :

A noter que le peering de réseaux virtuels, d’une même région Azure ou non, n’est pas gratuit.

Entre deux régions Azure : certains architectures Cloud sont réparties sur plusieurs régions Azure afin de disposer les ressources au plus près des utilisateurs. Tous les mois, les 5 premiers gigas de transfert de données inter-région sont gratuits :

Vers le réseau internet : tous les mois, les 100 premiers gigas de transfert de données vers internet sont gratuits :

Comme pour toute ressource Azure mise en réseau, une machine virtuelle communique via 2 types de flux :

  • Entrant : connexions entrantes, comme un accès RDP distant ou encore un service web accessible en local ou sur internet. Les flux réseaux entrants vers Azure ne génèrent pas de coûts.
  • Sortant : connexions sortantes, comme un accès RDP distant ou lors d’un téléversement de fichiers. Les flux réseaux sortant d’Azure génèrent des coûts si la destination est en dehors du réseau Microsoft ou sur une autre région Azure.
Le routage du trafic via Microsoft Global Network sera plus résilient qu’un routage Internet, mais un peu plus cher.

Licences logicielles :

La majorité des machines virtuelles vont fonctionner sur Windows ou Linux. Bien souvent, un système d’exploitation nécessite de disposer d’une licence. Microsoft propose donc de payer cette licence uniquement quand la machine est démarrée.

Vous retrouvez ce détail personnalisable dans le Calculateur de prix Azure :

Deux facteurs existent sur le prix de la licence en PAYG :

  • Le coût de licence va dépendre du nombre de coeurs.
  • Un nombre d’heures moins important fera baisser le montant du coût de licence.

Qu’est-ce qu’Azure Hybrid Benefit ?

Azure Hybrid Benefit est un avantage en matière de licences qui vous permet de réduire considérablement les coûts d’exécution de vos charges de travail dans le cloud. Son fonctionnement consiste à vous autoriser à utiliser vos licences Windows Server et SQL Server compatibles sur Azure.

L’activation de cette fonction est faisable pendant ou après la création de la machine virtuelle en quelques clics :

Vous pouvez acheter des licences en souscription annuelle ou pluriannuelle. Les économies réalisées représentent des sommes non négligeables.

Enfin, il ne faudra pas oublier d’autres coûts annexes comme la sauvegarde de données, la sauvegarde de logs ou de métriques, ou encore la mise en place d’un service de reprise après sinistre, qui seront rattachés à différents services Azure.

Conclusion

La tarification d’un hébergeur Cloud peut sembler complexe, mais une prédiction des coûts est possible grâce à l’utilisation du Calculateur de prix Azure. La documentation Azure est aussi là pour mieux comprendre les différences entre les SKU et leurs politiques tarifaires.

Enfin, je conseille également un suivi de la consommation post-déploiement via le Gestionnaire des coûts Azure afin de comparer votre prévision avec la réalité, et donc d’améliorer vos estimations futures.

Optimisez votre Azure : 1/4 – Les Coûts

Me revoilà après plusieurs semaines d’absence. Pour vous expliquer simplement, la New Commerce Expérience (NCE) de Microsoft, aussi détaillée dans mon blog sur cet article, nous a beaucoup sollicité chez Tech Data. De plus, j’ai eu la bonne idée de me casser des doigts, ce qui ne m’a pas empêché de travailler, mais m’a demandé quelques efforts pour le clavier. Tout ça pour vous dire que ceux ne sont que des petits soucis ????.

Je suis donc très content de commencer l’écriture d’une nouvelle série d’articles, dédiée l’optimisation de votre environnement Cloud. A travers ces derniers, je souhaite vous parler d’optimisations d’architectures Azure déjà en production sur 4 axes :

  • Coûts : Analyse pure et simple des coûts Azure pour comprendre la répartition des sommes dépensées.
  • Sécurité : Sans rentrer dans les détails maintenant, la sécurité reste toujours un axe d’amélioration constant.
  • SLAs : Mis de côté par moment, cet indice doit être pris en compte lors de l’établissement de services auprès des clients finaux ou lors d’appels d’offre.
  • Performances : Travailler avec les outils de monitoring Azure pour traquer les ressources Azure sous-utilisées, et donc inutilement coûteuses. Mais aussi de manière inverse, mettre en lumière le manque de performances pouvant justifier un changement d’approche.

Je me doute qu’il existe encore d’autres axes, manières ou approches pour retravailler une architecture Cloud. Gardez toujours en tête que toutes les solutions Cloud sont des produits en évolutions constantes ????.

Axe 1 : Les coûts

J’ai choisi cet axe dans mon premier article car c’est pour moi une demande récurrente dans beaucoup de projets Cloud sur lesquels je travaille :

Comment faire la même chose pour moins cher ?

Cette question n’a rien d’idiote ou de contre-productive. Gardez toujours l’esprit ouvert sur l’arrivée de nouveaux services Azure, ou sur la création par Microsoft de nouvelles offres aux grilles tarifaires encore plus attrayantes.

Pour rester dans le concret, mon approche repose simplement sur plusieurs questions :

  • Le projet Azure dispose-t-il d’une estimation de tarif pouvant servir de référence ?
  • Le projet Azure a-t-il fait l’objet d’une phase de preuve de concept (POC) ?
  • Ai-je créé les bonnes ressources pour les bons besoins ?
  • L’analyse des coûts est-elle faite de manière périodique ?
  • Ai-je consulté récemment Azure Advisor ?
  • Les ressources Azure en place ont-elles été optimisées contractuellement ?

Le projet Azure dispose-t-il d’une estimation de tarif pouvant servir de référence ?

Pas de mystère, une maison se construit avec un plan et un budget des matériaux nécessaires à sa construction. Microsoft propose l’outil de calcul, Azure Pricing Calculator, pour établir au plus près les coûts d’une infrastructure Azure. Gardons en tête qu’il ne s’agit que d’une estimation de tarif, basée sur les données entrées par l’utilisateur.

Pour rappel, cet outil vous permet de calculer le coûts via la mise à disposition d’un catalogue proposant un grand nombre de ressources Azure, elles-mêmes paramétrables.

Tous les projets sur Azure devraient passer par cette étape. L’idée n’est pas de viser la perfection tarifaire ou encore d’afficher le tarif le plus attractif possible, mais bien d’en faire sortir un ou plusieurs scénarios pour ensuite les comparer à d’autres méthodes d’architecture.

Dans le cas d’une analyse de coûts sur une architecture Azure déjà en place, je trouve pertinent de comparer l’offre initiale faite sur Azure Pricing Calculator avec la réalité de consommation de la souscription Azure.

Le projet Azure a-t-il fait l’objet d’une phase de preuve de concept (POC) ?

Après l’estimation des coûts et avant la mise en production, une phase de preuve de concept vous permet aussi d’aborder l’aspect financier. Le POC est principalement vu comme une étape de validation de faisabilité technique. Mais elle apporte aussi des indices de viabilité économique de l’architecture.

A ce titre, Microsoft recommande vivement cette étape pour l’estimation de certains coûts variables (bande passante sortante, transactions de stockage, volume de stockage ( sauvegardes ou journaux et métriques, …)). Cette étape est donc une composante dans le processus de calibrage financier.

Doit-on forcément dépenser de l’argent pour un POC Azure ?

Pas nécessairement. Microsoft propose plusieurs offres : des crédits Azure ou encore des conseils d’ingénieurs Microsoft Cloud. De nombreux programmes Azure propose une intégration de nouveaux projets Cloud sous différentes formes. Voici quelques exemples :

Microsoft for Startups : conçu pour vous aider à vous développer à votre propre rythme, vous pouvez débloquer jusqu’à 150 000 $ de crédits et du temps supplémentaire pour construire au fur et à mesure de la croissance de votre entreprise.

FastTrack for Azure : programme d’assistance technique qui aide à concevoir et à déployer rapidement et efficacement des solutions cloud. Il comprend des conseils personnalisés d’ingénieurs Azure pour fournir des pratiques éprouvées et des conseils en matière d’architecture.

Je pense aussi au statut partenaire, gold ou silver chez Microsoft. Ce dernier propose lui aussi de disposer de conseils d’ingénieurs avant-ventes pour choisir les bonnes ressources.

A-t-on créé les bonnes ressources pour les bons besoins ?

Cette question est déjà présente durant la phase de POC, mais elle doit être périodiquement reposée pendant toutes les phases de vie de l’architecture :

  • Une ressource créée temporairement est-elle bien systématiquement détruite ?
  • Les opérations de tests sont bien cataloguées comme telles et retirées des services Azure après coup ?
  • La région Azure utilisée est-elle en adéquation avec le projet et aux plus proches des utilisateurs finaux ?

Beaucoup de questions du même genre existent. La solution simple à ces questions est et reste la pratique de l’inventaire périodique des ressources Azure. Au risque d’en décevoir certains, je recommande simplement de dérouler la liste depuis le portail Azure afin de toutes les passer en revue.

Afin rendre cet exercice le plus rapide et efficace possible, le maintien à jour d’une cartographie facilite grandement l’analyse :

L’analyse des coûts est-elle faite de manière périodique ?

Comme l’inventaire des ressources Azure, son intérêt repose également sur sa récurrence. Mettre des alertes de coûts Azure est une bonne chose, mais elles ne sont déclenchées qu’après coup et ont toujours un risque d’être ignorées. Microsoft propose là encore un outil gratuit, intégré et très facile d’utilisation : Azure Cost Management.

Gardez en tête que les consommations réalisées sont affichées avec 24 heures de décalage. Malgré cela, l’outil propose des affichages réalisant des synthèses et des vues granulaires pour comprendre tous les coûts.

L’analyse des mois affiche la linéarité ou non des dépenses.
Comme dans mon exemple, l’utilisation des étiquettes est fort pratique dans cet outil.

Envie d’en savoir plus sur ses fonctionnalités ?

Merci Adam ????.
Rapport hebdomadaire de la consommation Azure reçu par mail.

Ai-je consulté récemment Azure Advisor ?

Voici une définition précise du service :

Azure Advisor est un conseiller personnalisé basé dans le cloud qui décrit les meilleures pratiques à suivre pour optimiser vos déploiements Azure. Il analyse votre télémétrie de configuration et d’utilisation des ressources, puis recommande des solutions qui peuvent vous aider à améliorer la rentabilité, les performances, la fiabilité (anciennement appelée haute disponibilité) et la sécurité de vos ressources Azure.

Microsoft Doc

Azure Advisor est le principal outil disponible sur Azure qui regroupe les axes cités au début de cet article. Pas besoin de connaissances précises pour commencer l’optimisation via cet outil car il analyse l’architecture pour vous !

Un clic dans la partie Coût vous affiche des recommandations actualisées régulièrement :

La seconde ligne de ce tableau nous montre une analyse télémétrique de l’utilisation CPU de la machine virtuelle. Autrement dit, Microsoft lui-même vous conseiller de prendre une taille de machine virtuelle plus petite et donc moins chère vous.

Pourquoi demander à un client de prendre un produit financièrement moins intéressant ?

Pour garantir des revenus stables et sur une plus longue période. Cet outil est disponible dans le menu de gauche des raccourcis Azure et doit être, comme le Cost Management, visité régulièrement.

Les ressources Azure en place ont-elles été optimisées contractuellement ?

Quel est le fond de ma pensée derrière cette phrase ?

Je veux bien sûr parler d’engagement. Saviez-vous qu’il vous est possible de vous engager pour des ressources Azure sur plusieurs années ? Le cloud est souvent perçu comme une dépense IT à la demande (Capex vs Opex) :

Mais Azure propose aussi des formules beaucoup plus avantageuses si l’on envisage la durée de son besoin sur une période plus longue.

Le tableau ci-dessus affiche des instances réservées pour des machines virtuelles. Comment fonctionne une instance réservée ? Il faut simplement voir celle-ci comme une place de parking, louée pour un ou trois ans chez Microsoft :

Comme le montre ce schéma, la taille de l’instance réservée doit être en relation avec la taille de la ressources Azure.

Cet engagement n’est pas uniquement disponible que pour les machines virtuelles. Microsoft propose cette formule pour beaucoup d’autres services Azure. Le rabais de réservation s’applique automatiquement à l’utilisation des ressources qui correspondent aux instances réservées.

L’engagement n’est pas uniquement présent pour les ressources Azure. Par exemple, les licences Microsoft sont aussi optimisables sur Azure. Je pense avant tout à Windows Server ou encore à SQL Server.

Qu’est-ce qu’Azure Hybrid Benefit ?

Azure Hybrid Benefit est un avantage en matière de licences qui vous permet de réduire considérablement les coûts d’exécution de vos charges de travail dans le cloud. Son fonctionnement consiste à vous autoriser à utiliser vos licences Windows Server et SQL Server compatibles sur Azure.

Il est donc possible d’acheter des licences en souscriptions annuelles ou pluriannuelles. Les économies représentent des sommes non négligeables.

Conclusion

Je suis content de vous parler de l’aspect financier des architectures Azure. Cela représente une partie non négligeable de mon travail au quotidien.

Comme je l’ai expliqué dans cet article, l’aspect Coût est systématiquement abordé durant toutes les phases d’un projet IT. Et il n’est pas rare de changer de stratégie en fonction de l’évolution de ce dernier.

Dans mon prochain article de la série Optimisez votre Azure, nous nous intéressons plus aux basiques de la sécurité ????.