Sauvegarde des disques de VM via Runbook/Snapshot

Sauvegarder ou ne pas sauvegarder ? Telle est la question ! Évidemment, la sauvegarde n’est pas un choix mais bien une nécessité ! Dans cet article, nous allons prendre le temps de nous intéresser aux sauvegardes de machines virtuelles dans un cas très particulier.

Cet article n’a pas pour but de vous parler de la sauvegarde native des machines virtuelles sous Azure, via le service Azure Recovery Service Vault. Cette fonctionnalité est à la portée de tous et fonctionne sans souci.

Mais il arrive dans certains cas que ce service ne fonctionne pas pour certaines machines virtuelles… Voici par exemple le déploiement d’un firewall Fortigate, disponible sur la marketplace d’Azure

Une fois cette machine virtuelle déployée, j’ai rajouté des disques de données supplémentaires à cette dernière

J’ai ensuite créé un Recovery Service Vault pour mettre en place une sauvegarde habituelle

J’ai continué avec la configuration de la police de sauvegarde avec ma machine virtuelle

Seulement l’activation de la sauvegarde Azure me pose quelques soucis

Voici le détail du message d’erreur

{
    "status": "Failed",
    "error": {
        "code": "UserErrorUnSupportedDistribution",
        "message": "Unsupported OS version for virtual machine backup."
    }
}

Ce problème est visiblement connu sur la toile depuis plusieurs années, mais pour l’instant aucune alternative n’a été proposée par Microsoft. Inutile de penser aux agents MARS ou MABS…

Que faire dans ce cas ?

Il est bien possible de faire des snapshots réguliers … à la main !

En quête d’automatisation, je suis tombé sur plusieurs articles intéressants, assez proche sur la solution apportée :

Qu’est-ce qu’Azure Automation ?

Azure Automation est un service d’automatisation et de configuration basé sur le cloud qui prend en charge la gestion cohérente de vos environnements Azure et non-Azure. Il comprend l’automatisation des processus, la gestion des configurations, la gestion des mises à jour, les capacités partagées et les fonctionnalités hétérogènes. L’automatisation vous donne un contrôle total pendant le déploiement, l’exploitation et la mise hors service des charges de travail et des ressources.

Yst@IT
Merci Travis !

Dans notre déploiement, nous allons utiliser un compte Azure Automation pour stocker et lancer notre script PowerShell. Ce script prend en compte les disques rattachés à la machine virtuelle afin d’en faire des snapshots pour chacun d’eux.

Etape 0 : Rappel des prérequis

Passé cette rapide explication, nous allons créer différentes ressources sur Azure pour y parvenir. Comme toujours, des prérequis sont nécessaires pour réaliser cette démonstration :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide
  • Une machine virtuelle déployée

Etape I : Affectation d’un tag sur la machine virtuelle

Le script va effectuer une recherche sur les machines virtuelles à sauvegarder. Il est nécessaire de marquer celles qui nous intéresse. Rendez-vous sur la machine virtuelle concernée et ajoutez-y le tag suivant :

  • Nom : Snapshot
  • Valeur : True

Etape II : Création du compte Azure Automation

Tout commence par la création d’un compte Azure Automation pour héberger notre script PowerShell. Utilisez la barre de recherche du portail Azure pour commencer éa création

Renseignez les éléments de base sur le premier onglet du compte puis lancez directement la création de celui-ci :

Cherchez la section Paramétrages du compte, puis cliquez sur Identité et enfin assignez les rôles Azure

Ajoutez le rôle de Contributeur sur le groupe de ressources contenant la machine virtuelle, puis sauvegardez

Quelques minutes plus tard, constatez la présence de ce dernier dans le tableau précédent

Etape III : Création du Runbook

Continuez avec la création de votre runbook

Renseignez les champs pour valider sa création

La création vous ouvre ensuite l’éditeur de code

Collez le script suivant dans l’éditeur, ou également disponible sur mon GitHub

# Use Managed Identity
Connect-AzAccount -Identity

# Get VMs with snapshot tag
$tagResList = Get-AzResource -TagName "Snapshot" -TagValue "True" | foreach {
Get-AzResource -ResourceId $_.resourceid
}

foreach($tagRes in $tagResList) {
if($tagRes.ResourceId -match "Microsoft.Compute")
{
$vm = Get-AzVM -ResourceGroupName $tagRes.ResourceId.Split("//")[4] -Name $tagRes.ResourceId.Split("//")[8]
#Set local variables
$location = $vm.Location
$resourceGroupName = $vm.ResourceGroupName
$vmname = $vm.Name

# Generate OS snapshot configuration
$snapshotName = $vm.StorageProfile.OsDisk.Name + $(get-date -Format 'yyyy-MM-dd-m')
$snapshot =  New-AzSnapshotConfig `
-SourceUri $vm.StorageProfile.OsDisk.ManagedDisk.Id `
-Location $location `
-CreateOption copy

# Create OS snapshot
New-AzSnapshot `
-Snapshot $snapshot `
-SnapshotName $snapshotName `
-ResourceGroupName $resourceGroupName

# Add SnapshotTags
$tags = (Get-AzResource -ResourceGroupName $resourceGroupName -Name $snapshotName).Tags
$tags += @{Location="$location"; Vm="$vmname"; SnapshotDate="$(get-date -Format 'yyyy-MM-dd-m')"; Script="JLOScript"}
Set-AzResource `
-ResourceGroupName $resourceGroupName `
-Name $snapshotName `
-ResourceType "Microsoft.Compute/snapshots" `
-Tag $tags `
-Force

# Generate DATA snapshot configuration
if($vm.StorageProfile.DataDisks.Count -ge 1){

#Condition with more than one data disks
for($i=0; $i -le $vm.StorageProfile.DataDisks.Count - 1; $i++){

# Generate snapshot configuration
$snapshotName = $vm.StorageProfile.DataDisks[$i].Name + $(get-date -Format 'yyyy-MM-dd-m')
$snapshot =  New-AzSnapshotConfig `
-SourceUri $vm.StorageProfile.DataDisks[$i].ManagedDisk.Id `
-Location $location `
-CreateOption copy

# Create snapshot
New-AzSnapshot `
-Snapshot $snapshot `
-SnapshotName $snapshotName `
-ResourceGroupName $resourceGroupName

# Add SnapshotTags
$tags = (Get-AzResource -ResourceGroupName $resourceGroupName -Name $snapshotName).Tags
$tags += @{Location="$location"; Vm="$vmname"; SnapshotDate="$(get-date -Format 'yyyy-MM-dd-m')"; Script="JLOScript"}
Set-AzResource `
-ResourceGroupName $resourceGroupName `
-Name $snapshotName `
-ResourceType "Microsoft.Compute/snapshots" `
-Tag $tags `
-Force
}
}

else{
Write-Host $vmInfo.Name + " doesn't have any additional data disk."
}
}

else{
$tagRes.ResourceId + " is not a compute instance"
}
}

Etape IV : Test du Runbook

Sauvegardez votre code et lancez un test

Cliquez sur le bouton ci-dessous pour démarrer le test

Attendez un peu

Constatez le succès ou l’échec de votre runbook

Retournez sur le groupe de ressources pour y voir apparaître les snapshots des disques

Cliquez sur l’un d’eux et constatez les tags

Etape V : Mise en place de l’automatisation

Une fois constaté le succès de votre script, il ne vous reste qu’à le publier et à le programmer périodiquement. Retournez sur votre runbook et cliquez sur Publier

Ajoutez une programmation périodique sur votre runbook

Cliquez sur le premier lien

Cliquez sur ajouter une programmation

Renseignez les champs selon votre besoin

Confirmez la bonne création de votre programmation

Contrôlez au prochain lancement de la programmation dans le groupe de ressources

Contrôlez également l’historique des lancements du runbook

Conclusion

Et voilà ! Une tâche manuelle de moins… Cette petite opération nous a permis de bien comprendre l’utilité et la puissance des automatismes possibles sur Azure. Celui-ci est bien évidemment très simple, d’autres sont sans doute très intéressants à mettre en oeuvre ????.

Entra ID Connect à la sauce multi-tenants !

Déjà disponible en preview depuis quelques temps, Azure AD Connect apporte la synchronisation vers plusieurs tenants Azure AD en disponibilité générale (GA). Cette nouvelle fonctionnalité permet la réplication d’utilisateurs et de groupes présents dans un Active Directory vers plusieurs environnements Microsoft Cloud.

Pour arriver à cette situation, il faudra alors installer plusieurs agents Azure AD Connect sur différents serveurs (un par tenant à associer). Avant de rentrer ensemble dans la technique, voici un rappel de ce qu’Azure AD Connect apporte :

Quels sont les moyens actuels pour structurer un tenant Azure AD ?

Un tenant correspond le plus souvent une organisation souhaitant posséder et gérer environnement spécifique de services Microsoft Cloud (Azure / Office365).

Comme le recommande Microsoft, envisager l’utilisation de plusieurs tenants Azure AD ne doit pas être la norme. L’utilisation d’un seul tenant apporte les bénéfices suivants :

  • Identité Cloud unique (un seul UPN pour se connecter)
  • Simplification dans la gestion des services et des licences
  • Simplification du management IT et de la sécurité

Bien qu’Azure AD soit construit en structure plate, il existe aussi les unités administratives. Ces dernières peuvent couvrir plusieurs besoins, dans lesquels un seul tenant suffira :

La gestion des identités dans le cas B2C ne nécessite pas non plus la création d’un nouveau tenant B2B :

Que reste-t-il donc pour justifier la création d’autres tenants Azure AD ?

  • Création d’un environnement de test ou pour du développement applicatif
  • Séparation de branches d’une même entreprise
  • Exigences particulières de sécurité
  • Besoin de disposer de plusieurs variantes d’Azure (Azure Gov, Azure China, Azure Germany)
  • Limitations Azure AD
  • Limitations Azure

Quels seront les inconvénients à multiplier les tenants Azure AD ?

Il ne faut pas oublier que l’utilisation de plusieurs identités Cloud va compliquer le quotidien, comme par exemple :

  • Risque ou obligation de doublons de licence (erreur ou contrainte)
  • Complexification pour les utilisateurs finaux
  • Installation alourdie (une seule instance d’Azure AD Connect par serveur. Prévoir autant de serveur que de tenants à synchroniser. Prévoir également l’installations d’Azure AD Connect sur des serveurs de secours (redondance).
  • Synchronisation limitée : certains objets comme les périphériques ou les groupes des tenants ne seront pas remontés dans Active Directory
  • Gestion des mots de passe : synchronisation des hashs des mots de possible entre Active Directory et les tenants Azure AD sous certaines conditions

Test d’un changement de mot de passe pour un utilisateur synchronisé sur plusieurs tenants Azure AD

Microsoft signale justement une fonctionnalité intéressante concernant la gestion des mots de passe pour les utilisateurs synchronisés dans plusieurs tenants :

Il est possible de configurer la synchronisation du hachage de mot de passe depuis Active Directory avec plusieurs locataires Azure AD pour le même objet utilisateur. Si la synchronisation du hachage de mot de passe est activée pour un locataire, la réécriture du mot de passe peut également être activée, ce qui peut être fait sur plusieurs locataires : si le mot de passe est modifié sur un locataire, la réécriture du mot de passe est mise à jour dans Active Directory, et la synchronisation du hachage de mot de passe met à jour le mot de passe dans les autres locataires.

Microsoft Doc

Dans cet article, nous allons donc tester ensemble les différentes étapes pour mettre cette fonctionnalité en place.

Etape 0 : Rappel des prérequis

Comme toujours, des prérequis sont nécessaires pour réaliser cette démonstration d’Azure AD Connect :

  • Un premier tenant, Tenant A, synchronisé avec l’Active Directory
  • Un premier serveur, Serveur A, gérant un domaine Active Directory et avec l’agent Azure AD Connect d’installé
  • Un second tenant, Tenant B, non synchronisé à l’Active Directory
  • Un second serveur, Serveur B, joint au même domaine Active Directory

Serveur A : mon agent Azure AD Connect installé sur mon premier serveur synchronise déjà mes utilisateurs vers le tenant A

Tenant A : Filtrez vos utilisateurs pour ne voir que ceux provenant de la synchronisation de l’AD

Tenant B : Effectuez la même opération de filtrage pour constater l’absence d’utilisateurs synchronisés

Tenant B : un contrôle sur les propriétés Azure AD Connect du tenant B affiche un paramétrage encore vierge

Etape I : Installation d’Azure AD Connect sur le second serveur

Serveur B : connectez-vous en RDP sur ce second serveur pour y installer la dernière version d’Azure AD Connect, disponible sur cette page Microsoft

Rappel de sécurité :
On ne conseille jamais d‘installer Azure AD Connect sur un contrôleur de domaine.

Laissez-vous guider par l’installeur

Etape II : Configuration d’Azure AD Connect sur le second serveur

Serveur B : acceptez les termes, puis cliquez sur Continuer

Cliquez sur Installer

Choisissez la synchronisation des hash des mots de passe, puis cliquez sur Suivant

Inutile de cocher la case SSO car il ne sera pas possible de joindre un PC en hybride sur 2 tenant Azure AD.

Renseignez le compte Azure AD d’un administrateur global ou d’un administrateur de gestion des identités hybrides, puis cliquez sur Suivant

Ajoutez votre Active Directory grâce à l’utilisation d’un compte administrateur d’entreprise, puis cliquez sur Suivant

Cochez la case de confirmation de contrôle des UPN, puis cliquez sur Suivant

Définissez les OUs à synchroniser vers le tenant B, puis cliquez sur Suivant

Cliquez sur Suivant

Cliquez sur Suivant

Cochez la case concernant les mots de passe, puis cliquez sur Suivant

Cliquez sur Installer

Une fois la configuration terminée avec succès, fermez le configurateur Azure AD

Etape III : Vérifications de la synchronisation d’Azure AD Connect sur le second tenant

Serveur B : ouvrez Synchronisation Service Manager, disponible depuis le menu Démarrer

Vérifiez la bonne présence et le succès des 6 lignes de synchronisation

Cliquez sur la ligne d’exportation vers le tenant B pour y constater l’ajout d’utilisateurs

Tenant B : Retournez sur le portail Azure et rafraîchissez la liste des utilisateurs filtrés sur le tenant B

Etape IV : Test de l’authentification utilisateur sur le second tenant

Tenant B : testez l’authentification d’un utilisateur synchronisé depuis un navigateur privé avec son mot de passe AD

La connexion fonctionne bien et vous affiche la page d’accueil d’Office 365 :

Etape V : Premier test de changement de mot de passe sur le tenant B

Tenant B : essayez de changer mot de passe depuis le tenant B via le bouton de paramétrage en haut à droite

La réponse de Microsoft sur le tenant B est assez claire : il ne semble pas possible de modifier le mot de passe sur le tenant B, qui n’est pas le tenant « principal »

Fermez le navigateur privé

Etape VI : Second test de changement de mot de passe sur le tenant A

Tenant A : essayez à nouveau de changer mot de passe depuis le tenant A via la même procédure de navigateur privé

Aucun blocage pour ce second essai sur le tenant A, définissez-y alors un nouveau mot de passe sur cet utilisateur

Une fois modifié, fermez le navigateur privé

Optionnel : Si cela est possible, ouvrez une session RDP sur une machine du domaine AD avec le compte utilisateur modifié

Si la session Windows de l’utilisateur s’ouvre bien, le nouveau mot de passe a bien été pris en compte sur l’AD

Tenant B : ouvrez à nouveau un navigateur privé pour retenter l’opération d’authentification du même utilisateur avec le nouveau mot de passe sur le tenant B

Attendez quelques minutes et retentez l’opération avec le nouveau mot de passe sur le tenant B

Si la page d’accueil d’Office 365 s’ouvre bien, le mot de passe est été pris en compte sur l’Azure AD du tenant B

Conclusion

Comme nous le supposions, la gestion d’identités d’un Active Directory vers plusieurs tenants Azure AD est possible. Notre démonstration nous a aussi permis de tester la réplication des hashs des mots de passe sur plusieurs tenants sous certaines conditions.

Pour continuer sur la gestion de plusieurs tenants Azure, je trouvais intéressant de vous parler d’Azure AD Cross-Tenant Access

Un esprit zen sur les licences Microsoft 365

Beaucoup d’entre-nous sommes régulièrement confrontés à l’univers des licences du Cloud Microsoft dans le cadre de projets IT. Bien souvent, l’adjectif de jungle revient quand on aborde ce point.

Microsoft ne nous facilite pas la tâche non plus par les évolutions constantes de leurs programmes (ex. CSP / NCE), de leurs familles de produits, de leur nom, de leurs services mais aussi de leur prix !

Cela paraît surestimé mais il s’agit ici d’un vrai travail de recherche et de maintien à jour des connaissances, en permanence. Cet effort n’est pas uniquement valable pour Microsoft, mais il touche bien l’ensemble des éditeurs de solutions professionnelles.

Pour m’en sortir, j’utilise toutes les semaines un site, et pourtant je n’y avais pas encore fait le moindre article dessus …

Un grand merci à Aaron Dinnage pour son précieux travail sur le monde des licences du Cloud Microsoft. L’adresse de son site est donc https://m365maps.com/

De prime abord assez austère, on remarque très vite que son site est organisé par familles de licence et cela rend la recherche rapide et ciblée. La grande idée de son site repose sur sa facilité de comparaison entre les plans de licence d’un même produit.

Fonction I : Affichage des services disponibles sur une licence Microsoft

Prenons en premier exemple la licence Microsoft 365 Business Basic. Voici la page officielle de Microsoft concernant cette licence :

Et maintenant voici la page d’informations que propose Aaron sur son site pour ce même produit :

A ce stade, je ne pense pas qu’un commentaire soit nécessaire quant à la différence d’informations apprises. Pour aller plus loin, chaque icône représentant un service dispose d’un lien web vers la documentation Microsoft.

Voici la page web ouverte quand je clique sur SharePoint Online Plan 1 :

Notre second exemple est la licence Microsoft 365 Business Premium. Cette dernière est très intéressante pour beaucoup de projets. Microsoft y combine un grand nombre de services pour Office 365, la sécurité ou encore des fonctionnalités additionnelles pour le poste Windows.

Voici la page officielle de Microsoft :

Et voici la page web disponible sur le site d’Aaron pour cette même licence :

Même certaines fonctionnalités en préversion y sont affichées.

Evidement, cela ne ferme pas non plus systématiquement la porte à des lectures additionnelles sur la documentation Microsoft, comme par exemple :

Fonction II : Comparaison des plans de licences

Un second besoin lui aussi régulier porte sur la comparaison des plans de licence entre eux. Prenons l’exemple des plans de licence disponibles pour Azure Active Directory.

Là encore, voici la page web la plus lisible que j’ai trouvée sur le site de Microsoft :

Cette page est déjà pratique, mais ce n’est pas toujours aussi clair pour toutes les autres produits.

Et voici la page dédiée à Azure AD qu’Aaron a mise sur son site :

On est d’accord, seules les licences payantes y figurent.
Mais aucun doute que cette représentation graphique est plus efficace !

Notre second exemple porte sur les différents plans de licence disponibles pour Microsoft 365 Business : Basic / Standard / Premium.

Dans ce second exemple, Microsoft propose aussi des tableaux intéressants, mais pouvant manquer de synthèse entre les plans et pouvant influer sur la décision d’achat :

Pour ma part, je trouve que la fonction Full, disponible sur le site d’Aaron, apporte une meilleure clarté :

La couleur plus claire, visible sur plusieurs cases, montre les différences avec les plans inférieurs.

Il devient alors beaucoup plus évident de comprendre rapidement les différences entre les plans.

Fonction III : Mise à disposition d’une matrice

Dans d’autres cas, l’utilisation d’une matrice est pratique pour comparer plusieurs familles de produits. Voici en exemple de ce qui est disponible pour la famille Microsoft 365 :

Côté Microsoft :

Côté Aaron :

Le but ici n’est pas de comparer celui qui en affichera le plus, mais bien de disposer d’une information fiable, mise régulièrement à jour et disponible facilement.

Conclusion

En quelques mots, un très bel outil qui me simplifie la vie ???? Quoi de mieux dans la vie que cela pour rester zen au travail ?

AVD : RDP Shortpath sur un réseau public

Azure Virtual Desktop utilise le protocole RDP (Remote Desktop Protocol) pour établir la connexion avec l’utilisateur. Pour rappel, ce protocole permet de se connecter à des ordinateurs de manière distante. Dans la plupart des cas, cette connexion utilise le protocole TCP pour y parvenir. Le serveur écoute par défaut sur le port TCP 3389.

Il est néanmoins possible de varier cette approche de connexion pour des questions de perfomences et de fiabilité. Depuis déjà l’année dernière, Microsoft proposait la fonctionnalité RDP Shortpath pour améliorer cette connexion, débit et latence, entre l’utilisateur et la machine virtuelle AVD :

RDP Shortpath est une fonctionnalité d’Azure Virtual Desktop qui établit un transport direct basé sur UDP entre le client Remote Desktop et l’hôte de session. RDP utilise ce transport pour fournir le Bureau à distance et le RemoteApp tout en offrant une meilleure fiabilité et une latence constante.

Microsoft Doc

Dans cet article, nous allons regarder en détail cette évolution et effectuer un test sur un environnement AVD. Avant de commencer à manipuler Azure, cette vidéo vous explique très bien l’idée :

Merci à Dean de l’Azure Academy.

Voici également un schéma montrant la « simplicité évidente » à utiliser cette fonctionnalité réseau :

L’article de Microsoft expliquait déjà alors la configuration à effectuer sur les machines virtuelles dans le cadre d’un réseau non public.

Quoi de neuf en 2022 ?

Dans une volonté d’amélioration constante, Microsoft continue sur cette voie pour élargir la fonctionnalité RDP Shortpath aux réseaux publics. En effet, cette fonctionnalité était initialement restreinte à des liaisons établies sur des réseaux privées (VPN, ExpressRoute, …)

L’excellent billet de Denis Gundarev nous explique avec simplicité l’inadéquation entre le protocole TCP pour un besoin RDP :

TCP est un excellent protocole pour la livraison garantie de petites quantités de données. Les applications telles que les navigateurs ou les clients de messagerie se contentent d’envoyer les données et de les oublier. Le protocole assure la cohérence et l’ordre des paquets et relance la transmission si la livraison échoue. Cependant, RDP utilise des connexions de longue durée et les connexions TCP de longue durée sont problématiques.

Le protocole TCP est idéal pour les réseaux locaux, mais pas pour l’Internet. Oui, si le paquet est perdu, il sera retransmis. La disponibilité de la bande passante est un facteur essentiel. Malheureusement, les algorithmes de contrôle de congestion TCP limitent la possibilité de saturer le réseau.

RDH Shortpath s’applique donc sur les réseau publics

Comme son grand frère, cette fonctionnalité établit un flux UDP direct pour RDP. Toutefois, elle ne nécessite pas l’ouverture de ports entrants sur le pare-feu. Au lieu de cela, elle sélectionne automatiquement les conditions du réseau. Elle utilise une combinaison de protocoles de traversée NAT tels que STUN et UPnP et le processus d’établissement de la connectivité interactive (ICE). RDP établit alors le flux UDP direct dans la plupart des configurations de réseau.

Par conséquent, vos utilisateurs bénéficieront d’une latence plus faible, d’une meilleure utilisation du réseau et d’une grande tolérance à la perte de paquets ou aux changements de configuration du réseau.

Et la sécurité ?

RDP Shortpath pour les réseaux publics étend les capacités de multi-transport de RDP. Il ne remplace pas le transport de connexion inverse mais le complète. Le courtage de la session initiale est toujours géré par l’infrastructure Azure Virtual Desktop.

Comment constater le bénéfice ?

Denis nous a même préparé une vidéo pour montrer le bénéfice possible dans la gestion des paquets perdus entre les différents protocoles possibles :

La vidéo de gauche reprend une connexion avec le RDP Shortpath, tandis que celle de droite est en protocole TCP.
La vidéo originale en bas de l’écran fait office de référence.

Mise en oeuvre de la solution

Dans un environnement Azure Virtual Desktop, chaque connexion RDP commence par l’établissement du transport de connexion inverse sur la passerelle Azure Virtual Desktop. Après l’authentification de l’utilisateur, le client et l’hôte de session établissent le transport RDP initial, et le client et l’hôte de session commencent à échanger leurs capacités.

Important : comme le rappel la documentation Microsoft, RDP Shortpath configurés sur des réseaux managés est actuellement incompatible avec la prévision de RDP Shortpath pour les réseaux publics.

Comme à chaque article d’Azure Virtual Desktop, vous pouvez suivre les différentes étapes pour mettre en route cette fonctionnalité, toujours en preview à l’heure où ces lignes sont écrites.

Etape 0 : Rappel des prérequis

Des prérequis sont nécessaires pour réaliser cette démonstration AVD :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide
  • Un réseau virtuel existant sur Azure
  • Un domaine Active Directory synchronisé avec Azure AD via l’agent Azure AD Connect
  • Une ou des machines virtuelles AVD déployées sur ce même réseau virtuel

Mon environnement Azure Virtual Desktop est donc déjà en place :

Etape I : Test avant modification du RDP Shortpath

Avant d’effectuer les modifications, connectez-vous à votre environnement AVD avec un utilisateur pour constater la connexion RDP via le protocole TCP :

Saisissez vos identifiants pour ouvrir votre session RDP :

Contrôlez la méthode de connexion TCP, mise en place par défaut :

Afin de mettre en place la configuration nécessaire sur les machines virtuelles AVD, il est possible d’y parvenir de plusieurs manières. En voici deux :

Etape IIa : Modifiez la configuration de registre d’une machine virtuelle AVD manuellement

Fermez la session utilisateur et retournez sur une machine virtuelle via votre portail Azure. Exécutez la commande suivante comme ceci

REG ADD "HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Terminal Server\WinStations" /v ICEControl /t REG_DWORD  /d 2 /f

Attendez quelques minutes et constatez le succès de celle-ci sur le portail Azure

Etape IIb : Modifiez la configuration de registre d’une machine virtuelle AVD via GPO

Au lieu de faire cette modification manuelle sur toutes vos machines virtuelles, vous pouvez également créer une GPO dans votre domaine AD et l’appliquer aux machines AVD.

Connectez à une machine de votre domaine AD pour y créer votre nouvelle GPO

Commencez la création de cette nouvelle GPO sur l’OU correspondante à vos machines AVD

Nommez votre GPO à votre convenance

Editez-là avec un clic droit

Créez y un nouvel objet de registre comme ceci

Descendez dans l’arborescence suivante et sélectionnez là :

SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Terminal Server\WinStations

Renseignez la valeur suivante

ICEControl

Ajoutez-lui les propriétés suivantes et cliquez sur OK

Redémarrez les machines virtuelles AVD pour une bonne prise en compte de cette nouvelle GPO

Etape III : Test après modification du RDP Shortpath

Comme au premier essai, reconnectez-vous à votre environnement AVD avec un utilisateur de test, puis constatez le changement de protocole UDP :

Rien de bien compliqué ????.

Evidemment, Microsoft prévoit aussi des ajouts de règles firewall pour les machines virtuelles AVD et pour les machines clients. Ces opérations sont nécessaires si le protocole UDP est à l’origine bloqué.

Conclusion

Cette nouvelle fonctionnalité est donc une façon facile d’améliorer l’expérience de vos utilisateurs sans mettre en défaut la sécurité à travers des réseaux publics.

Pour finir et vous aider dans cette démarche, Dean nous a même préparé un seconde vidéo sur la chaine YouTube et dédiée à cette évolution du RDP Shortpath, encore en préversion !

Azure VPN couplé à Azure MFA

De temps à autre, je suis sollicité pour valider différentes combinaisons possibles entre des composants du Cloud Microsoft. Je trouvais donc intéressant de partager avec vous l’une d’entre elles.

Dans cet article, nous allons donc déployer une connexion VPN Point à Site sur un réseau Azure, et sécurisée par une authentification multifacteur (MFA).

Etape 0 : Rappel des prérequis

Comme pour beaucoup de mes articles Azure, des prérequis sont nécessaires pour réaliser cette démontration :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide
  • Un réseau virtuel existant sur Azure
  • Une ou des machines virtuelles déployées sur ce réseau (pour les tests)

Comme le montre la copie d’écran ci-dessous, quelques ressources sont déjà en place sur ma souscription Azure. Il s’agit essentiellement de ressources dédiées aux tests finaux.

Etape 1 : Déploiement de la passerelle VPN

Pour tester notre ensemble, nous devons mettre en place une passerelle VPN sur notre réseau virtuel Azure. Pour cela, Azure propose une ressource tout à fait adaptée à ce type de connexion.

Vous la retrouverez en utilisant la barre de recherche du portail

Cliquez sur Créer pour commencer le processus de création

Prenez votre temps pour renseigner tous les champs, en fonction de votre situation

Ne pas utiliser le SKU pour ce type de test.
Vous ne serez pas en mesure d’utiliser une authentification Azure AD avec celui-ci

Info : La copie d’écran ci-dessous montre l’absence d’authentification Azure AD possible lors de l’utilisation d’une passerelle VPN en SKU Basic

Comme pour toute liaison VPN, il est nécessaire de créer une adresse IP publique

Un accès VPN est par essence même une connexion sécurisé sur un réseau non sécurisé (internet).

Une fois terminé, cliquez sur Valider et créer

Une dernière vérification, puis lancez la création de la passerelle VPN.

Ce processus est assez long puisqu’Azure déploie des machines virtuelles managées pour produire la connexion VPN. Comptez environ 30 minutes pour que le déploiement se termine.

Nous allons profiter de ce temps pour créer une second machine virtuelle, représentant une ressource locale utilisant cette passerelle VPN.

Etape 2 : Déploiement d’une seconde machine virtuelle pour jouer le rôle du client de la connexion VPN Point à Site

Comme annoncé juste avant, cette seconde machine ne sera évidemment pas sur le même réseau virtuel que la première.

Créez un second réseau virtuel dans une autre région Azure pour bien les identifier

Continuez avec l’adresse réseau et le sous-réseau

Azure propose par défaut un adressage réseau différent du premier réseau virtuel.
Il reste modifiable.

Lancez la création une fois tous les champs vérifiés

La création d’un réseau virtuel Azure est généralement très rapide

Continuiez avec le déploiement d’une nouvelle machine virtuelle sur ce réseau virtuel local

N’oubliez pas de renseigner le compte d’administrateur local et cochez la case concernant les droits d’utilisation de licence Windows 10

Vérifiez aussi que l’onglet réseau reprend le nouveau réseau virtuel local nouvelle créé, ainsi qu’une nouvelle adresse IP publique, utilisée pour s’y connecter en RDP

Décochez l’arrêt automatique de la machine virtuelle dans l’onglet suivant

Vérifiez une dernière fois les champs et lancez la création de la machine virtuelle

Quelques minutes plus tard, la machine virtuelle est bien créée. Cliquez ici pour rentrer sur la ressource

Démarrer une première connexion RDP sur celle-ci

Renseignez les identifiants indiqués lors de la création de la machine virtuelle

Vérifiez la configuration IP de cette machine locale avec la ligne de commande suivante

Testez le refus de connexion depuis cette machine à sur votre première machine Azure

Retournez sur votre portail Azure et attendez la création de votre passerelle VPN

Un contrôle dans le réseau virtuel Azure affiche bien un nouveau sous-réseau, dédié à notre passerelle VPN

Etape 3 : Préparation du tenant à la connexion VPN

L’opération qui va suivre nécessite un compte administrateur global. Il va falloir en effet donner des permissions spéciales à notre passerelle VPN pour utiliser l’authentification via Azure AD.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour lui donner votre consentement :

https://login.microsoftonline.com/common/oauth2/authorize?client_id=41b23e61-6c1e-4545-b367-cd054e0ed4b4&response_type=code&redirect_uri=https://portal.azure.com&nonce=1234&prompt=admin_consent

Authentifiez-vous avec un compte administrateur global de votre tenant

Autorisez l’application Azure VPN

Une fois cette opération terminée, retournez sur le portail Azure AD pour y récolter plusieurs informations. Depuis la page principale, commencez par noter votre tenant ID

Dans la section des applications d’entreprise, localisez la nouvelle application nommée Azure VPN puis cliquez dessus

Notez l’application ID de cette dernière

Etape 4 : Configuration de la connexion Point à Site de la passerelle VPN

Retournez sur la liste des passerelles VPN d’Azure, puis cliquez dessus

Cliquez sur la configuration Point à Site, puis sur Configurer maintenant

Renseignez tous les champs suivants puis cliquez sur Sauvegarder

  • Adressage réseau : pour attribution d’IP aux périphériques, par exemple 172.16.0.0/24
  • Type de d’authentification désirée : Azure Active Directory
  • Tenant : https://login.microsoftonline.com/{AzureAD TenantID}/
  • Audience : ID de l’application « Azure VPN » Azure AD Enterprise App
  • Issuer : https://sts.windows.net/{AzureAD TenantID}/
Ne pas oubliez le / en fin de chacun des 2 arguments.

Une notification Azure vous confirme le succès ou l’échec de votre configuration Point à Site

Raffraîchissez la page web d’Azure pour être en mesure de télécharger la configuration du client VPN sur votre machine virtuelle de test

Copiez et extrayez l’archive ZIP téléchargée sur la machine virtuelle sur laquelle nous allons installer la connexion VPN

Sur cette même machine, ouvrez Microsoft Store pour y télécharger Azure VPN Client

Lancez le téléchargement d’Azure VPN Client

Inutile de vous authentifier pour continuer le téléchargement

Une fois le téléchargement terminé, lancez l’application Azure VPN Client

Importez la configuration de notre VPN créé sur Azure

Cherchez le fichier azurevpnconfig.xml dans l’archive extraite sur le bureau de notre machine de test

Sauvegarder la configuration issue de ce fichier xml

Etape 5 : Test de la connexion Point à Site de la passerelle VPN

Avant de lancer la connexion VPN, retournez sur la fenêtre de commande et lancez la commande PING suivante.

ping 10.0.0.4 -t

Cette commande lance une demande d’écho de manière ininterrompue vers notre première machine Azure

Retournez sur l’application Azure VPN Client et démarrez la connexion

Renseignez les identifiants d’un utilisateur présent dans Azure AD

Décochez la case et cliquez comme ceci

Le status de la connexion VPN devrait alors passer à Connecté

Contrôler le changement de résultat concernant la commande PING

Si cela n’est pas le cas, il vous faudra vous connecter sur la première machine Azure pour autoriser dans Windows Firewall les requêtes d’écho PING

Une fois la connexion réussie, stoppez la connexion VPN

Constatez l’arrêt de succès de la commande PING

Etape 6 : Implémentation de l’accès conditionnel sur la connexion VPN

Comme indiqué au début de cet article, nous voulons une connexion VPN Point à Site couplée à une authentification multifacteur. Le but étant de renforcer par l’exmple l’accès un réseau d’entreprise au moyen d’une authentification supplémentaire.

Voici une vidéo explicative sur l’authentification multifacteur

Voici une seconde vidéo combinant les effets de la MFA et de l’accès conditionnel

La configuration de l’accès conditionnel se fait depuis Azure AD, cliquez sur le menu Sécurité puis Accès Conditionnel

Créez une nouvelle police d’accès conditionnel

Donnez-lui un nom puis cherchez le ou les utilisateurs de test

Restreignez votre police à l’application d’entreprise créée précédemment : Azure VPN

Exigez l’authentification multifacteur et activez votre police en cliquant sur ON puis sauvegardez

Azure demande quelques minutes avant d’appliquer les modifications faites sur les polices d’accès conditionnel.

Quelques minutes plus tard, retourner sur votre seconde machine et relancez la connexion VPN déjà présente dans l’application Azure VPN Client

La MFA devrait rentrer en ligne en compte. Mon compte de test Azure AD étant insuffisamment paramétré, le message suivant apparaît

Terminez au besoin la procédure d’enrôlement de sécurité pour votre utilisateur de test

Retrouvez bien par la suite la demande MFA pour finaliser la connexion VPN

Une fois celle-ci réussie, la connexion VPN s’établit bien

La commande PING retrouve bien l’accès à ma première machine Azure

Conclusion

Par cet article, nous voyons qu’Azure nous apporte toujours plus de sécurité grâce à la combinaison rapide et facile de différentes mesures de protection. Il est toujours important d’aborder la sécurité sous forme de couches hérmétiques entre elles afin de rendre toujours plus difficile les intrusions informatiques.

Comme à chaque fois, pensez également à partager dans les commentaires vos propres expériences ????

Optimisez votre Azure : 1/4 – Les Coûts

Me revoilà après plusieurs semaines d’absence. Pour vous expliquer simplement, la New Commerce Expérience (NCE) de Microsoft, aussi détaillée dans mon blog sur cet article, nous a beaucoup sollicité chez Tech Data. De plus, j’ai eu la bonne idée de me casser des doigts, ce qui ne m’a pas empêché de travailler, mais m’a demandé quelques efforts pour le clavier. Tout ça pour vous dire que ceux ne sont que des petits soucis ????.

Je suis donc très content de commencer l’écriture d’une nouvelle série d’articles, dédiée l’optimisation de votre environnement Cloud. A travers ces derniers, je souhaite vous parler d’optimisations d’architectures Azure déjà en production sur 4 axes :

  • Coûts : Analyse pure et simple des coûts Azure pour comprendre la répartition des sommes dépensées.
  • Sécurité : Sans rentrer dans les détails maintenant, la sécurité reste toujours un axe d’amélioration constant.
  • SLAs : Mis de côté par moment, cet indice doit être pris en compte lors de l’établissement de services auprès des clients finaux ou lors d’appels d’offre.
  • Performances : Travailler avec les outils de monitoring Azure pour traquer les ressources Azure sous-utilisées, et donc inutilement coûteuses. Mais aussi de manière inverse, mettre en lumière le manque de performances pouvant justifier un changement d’approche.

Je me doute qu’il existe encore d’autres axes, manières ou approches pour retravailler une architecture Cloud. Gardez toujours en tête que toutes les solutions Cloud sont des produits en évolutions constantes ????.

Axe 1 : Les coûts

J’ai choisi cet axe dans mon premier article car c’est pour moi une demande récurrente dans beaucoup de projets Cloud sur lesquels je travaille :

Comment faire la même chose pour moins cher ?

Cette question n’a rien d’idiote ou de contre-productive. Gardez toujours l’esprit ouvert sur l’arrivée de nouveaux services Azure, ou sur la création par Microsoft de nouvelles offres aux grilles tarifaires encore plus attrayantes.

Pour rester dans le concret, mon approche repose simplement sur plusieurs questions :

  • Le projet Azure dispose-t-il d’une estimation de tarif pouvant servir de référence ?
  • Le projet Azure a-t-il fait l’objet d’une phase de preuve de concept (POC) ?
  • Ai-je créé les bonnes ressources pour les bons besoins ?
  • L’analyse des coûts est-elle faite de manière périodique ?
  • Ai-je consulté récemment Azure Advisor ?
  • Les ressources Azure en place ont-elles été optimisées contractuellement ?

Le projet Azure dispose-t-il d’une estimation de tarif pouvant servir de référence ?

Pas de mystère, une maison se construit avec un plan et un budget des matériaux nécessaires à sa construction. Microsoft propose l’outil de calcul, Azure Pricing Calculator, pour établir au plus près les coûts d’une infrastructure Azure. Gardons en tête qu’il ne s’agit que d’une estimation de tarif, basée sur les données entrées par l’utilisateur.

Pour rappel, cet outil vous permet de calculer le coûts via la mise à disposition d’un catalogue proposant un grand nombre de ressources Azure, elles-mêmes paramétrables.

Tous les projets sur Azure devraient passer par cette étape. L’idée n’est pas de viser la perfection tarifaire ou encore d’afficher le tarif le plus attractif possible, mais bien d’en faire sortir un ou plusieurs scénarios pour ensuite les comparer à d’autres méthodes d’architecture.

Dans le cas d’une analyse de coûts sur une architecture Azure déjà en place, je trouve pertinent de comparer l’offre initiale faite sur Azure Pricing Calculator avec la réalité de consommation de la souscription Azure.

Le projet Azure a-t-il fait l’objet d’une phase de preuve de concept (POC) ?

Après l’estimation des coûts et avant la mise en production, une phase de preuve de concept vous permet aussi d’aborder l’aspect financier. Le POC est principalement vu comme une étape de validation de faisabilité technique. Mais elle apporte aussi des indices de viabilité économique de l’architecture.

A ce titre, Microsoft recommande vivement cette étape pour l’estimation de certains coûts variables (bande passante sortante, transactions de stockage, volume de stockage ( sauvegardes ou journaux et métriques, …)). Cette étape est donc une composante dans le processus de calibrage financier.

Doit-on forcément dépenser de l’argent pour un POC Azure ?

Pas nécessairement. Microsoft propose plusieurs offres : des crédits Azure ou encore des conseils d’ingénieurs Microsoft Cloud. De nombreux programmes Azure propose une intégration de nouveaux projets Cloud sous différentes formes. Voici quelques exemples :

Microsoft for Startups : conçu pour vous aider à vous développer à votre propre rythme, vous pouvez débloquer jusqu’à 150 000 $ de crédits et du temps supplémentaire pour construire au fur et à mesure de la croissance de votre entreprise.

FastTrack for Azure : programme d’assistance technique qui aide à concevoir et à déployer rapidement et efficacement des solutions cloud. Il comprend des conseils personnalisés d’ingénieurs Azure pour fournir des pratiques éprouvées et des conseils en matière d’architecture.

Je pense aussi au statut partenaire, gold ou silver chez Microsoft. Ce dernier propose lui aussi de disposer de conseils d’ingénieurs avant-ventes pour choisir les bonnes ressources.

A-t-on créé les bonnes ressources pour les bons besoins ?

Cette question est déjà présente durant la phase de POC, mais elle doit être périodiquement reposée pendant toutes les phases de vie de l’architecture :

  • Une ressource créée temporairement est-elle bien systématiquement détruite ?
  • Les opérations de tests sont bien cataloguées comme telles et retirées des services Azure après coup ?
  • La région Azure utilisée est-elle en adéquation avec le projet et aux plus proches des utilisateurs finaux ?

Beaucoup de questions du même genre existent. La solution simple à ces questions est et reste la pratique de l’inventaire périodique des ressources Azure. Au risque d’en décevoir certains, je recommande simplement de dérouler la liste depuis le portail Azure afin de toutes les passer en revue.

Afin rendre cet exercice le plus rapide et efficace possible, le maintien à jour d’une cartographie facilite grandement l’analyse :

L’analyse des coûts est-elle faite de manière périodique ?

Comme l’inventaire des ressources Azure, son intérêt repose également sur sa récurrence. Mettre des alertes de coûts Azure est une bonne chose, mais elles ne sont déclenchées qu’après coup et ont toujours un risque d’être ignorées. Microsoft propose là encore un outil gratuit, intégré et très facile d’utilisation : Azure Cost Management.

Gardez en tête que les consommations réalisées sont affichées avec 24 heures de décalage. Malgré cela, l’outil propose des affichages réalisant des synthèses et des vues granulaires pour comprendre tous les coûts.

L’analyse des mois affiche la linéarité ou non des dépenses.
Comme dans mon exemple, l’utilisation des étiquettes est fort pratique dans cet outil.

Envie d’en savoir plus sur ses fonctionnalités ?

Merci Adam ????.
Rapport hebdomadaire de la consommation Azure reçu par mail.

Ai-je consulté récemment Azure Advisor ?

Voici une définition précise du service :

Azure Advisor est un conseiller personnalisé basé dans le cloud qui décrit les meilleures pratiques à suivre pour optimiser vos déploiements Azure. Il analyse votre télémétrie de configuration et d’utilisation des ressources, puis recommande des solutions qui peuvent vous aider à améliorer la rentabilité, les performances, la fiabilité (anciennement appelée haute disponibilité) et la sécurité de vos ressources Azure.

Microsoft Doc

Azure Advisor est le principal outil disponible sur Azure qui regroupe les axes cités au début de cet article. Pas besoin de connaissances précises pour commencer l’optimisation via cet outil car il analyse l’architecture pour vous !

Un clic dans la partie Coût vous affiche des recommandations actualisées régulièrement :

La seconde ligne de ce tableau nous montre une analyse télémétrique de l’utilisation CPU de la machine virtuelle. Autrement dit, Microsoft lui-même vous conseiller de prendre une taille de machine virtuelle plus petite et donc moins chère vous.

Pourquoi demander à un client de prendre un produit financièrement moins intéressant ?

Pour garantir des revenus stables et sur une plus longue période. Cet outil est disponible dans le menu de gauche des raccourcis Azure et doit être, comme le Cost Management, visité régulièrement.

Les ressources Azure en place ont-elles été optimisées contractuellement ?

Quel est le fond de ma pensée derrière cette phrase ?

Je veux bien sûr parler d’engagement. Saviez-vous qu’il vous est possible de vous engager pour des ressources Azure sur plusieurs années ? Le cloud est souvent perçu comme une dépense IT à la demande (Capex vs Opex) :

Mais Azure propose aussi des formules beaucoup plus avantageuses si l’on envisage la durée de son besoin sur une période plus longue.

Le tableau ci-dessus affiche des instances réservées pour des machines virtuelles. Comment fonctionne une instance réservée ? Il faut simplement voir celle-ci comme une place de parking, louée pour un ou trois ans chez Microsoft :

Comme le montre ce schéma, la taille de l’instance réservée doit être en relation avec la taille de la ressources Azure.

Cet engagement n’est pas uniquement disponible que pour les machines virtuelles. Microsoft propose cette formule pour beaucoup d’autres services Azure. Le rabais de réservation s’applique automatiquement à l’utilisation des ressources qui correspondent aux instances réservées.

L’engagement n’est pas uniquement présent pour les ressources Azure. Par exemple, les licences Microsoft sont aussi optimisables sur Azure. Je pense avant tout à Windows Server ou encore à SQL Server.

Qu’est-ce qu’Azure Hybrid Benefit ?

Azure Hybrid Benefit est un avantage en matière de licences qui vous permet de réduire considérablement les coûts d’exécution de vos charges de travail dans le cloud. Son fonctionnement consiste à vous autoriser à utiliser vos licences Windows Server et SQL Server compatibles sur Azure.

Il est donc possible d’acheter des licences en souscriptions annuelles ou pluriannuelles. Les économies représentent des sommes non négligeables.

Conclusion

Je suis content de vous parler de l’aspect financier des architectures Azure. Cela représente une partie non négligeable de mon travail au quotidien.

Comme je l’ai expliqué dans cet article, l’aspect Coût est systématiquement abordé durant toutes les phases d’un projet IT. Et il n’est pas rare de changer de stratégie en fonction de l’évolution de ce dernier.

Dans mon prochain article de la série Optimisez votre Azure, nous nous intéressons plus aux basiques de la sécurité ????.

Microsoft New Commerce Experience (NCE)

Aujourd’hui, je m’écarte un peu d’Azure pour vous parler d’un changement global chez Microsoft, appelé New Commerce Expérience et impactant la vente de leurs services Cloud. Le but de cet article est de vous rappeler quelques notions clefs et les principaux impacts de NCE.

Microsoft a introduit une nouvelle expérience de commerce pour les clients achetant et gérant leurs licences Cloud dans le cadre de son programme CSP (Cloud Solution Provider). Il s’agit d’une démarche que Microsoft déjà a commencée en 2019, et est toujours en cours en ce début d’année 2022.

Qu’est-ce que le programme CSP ?

Pour faire simple, Microsoft travaille de différentes manières pour vendre leurs produits aux clients finaux. Dans le schéma ci-dessous, on retrouve une liste de programmes existants pour acquérir des droits de licence sur des produits Microsoft :

Le programme CSP est conçu pour permettre aux partenaires de revendre les services Cloud de Microsoft. L’objectif du programme de CSP est donc de créer un modèle de revendeurs pour fournir des services aux petites et moyennes entreprises (PME). Deux modèles sont possibles via le programme CSP : indirect ou indirect.

Les partenaires directs gèrent eux-mêmes tous les aspects de la relation avec le client
Dans le modèle indirect, les fournisseurs indirects soutiennent les revendeurs indirects qui, à leur tour, vendent, et soutiennent les clients.

Qu’est-ce que la New Commerce Experience ?

L’image affichée plus haut met en évidence la complexité et la multitude de scénarios possibles pour acheter des licences de produits Microsoft. Il était donc temps de simplifier cette approche, comme le veut la New Commerce Experience :

Cette simplification d’achat met aussi en avant l’utilisation d’une seule plateforme centrale pour les partenaires Microsoft, le Partner Center :

Pourquoi parler de NCE maintenant ?

Let's simplify the changes in the new commerce experience - US Partner  Community Blog - Microsoft

Comme indiqué dans l’image ci-dessus, Microsoft a commencé le lancement d’offres NCE par Azure, et a rajouté l’achat de licences perpétuelles dans le programme CSP. Dans le cas d’Azure, la bascule vers NCE (appelé aussi Azure Plan) a permis, par exemple, l’activation du Cost Management :

Microsoft s’attaque donc maintenant aux licences associées aux utilisateurs :

  • Microsoft 365
  • Dynamics 365
  • Power Platform
  • Windows 365

Tandis que le bouleversement de la NCE fut mineur pour les utilisateurs d’Azure, cela est moins vrai pour Modern Work Place. En effet les règles du jeu des licences utilisateurs changent grandement avec NCE. Nous en reparlerons un peu plus loin dans cette article.

Quel est le planning NCE pour Modern Work Place ?

Le programme CSP repose donc sur le planning NCE suivant pour 2022. Comme on peut le voir Microsoft concentre ses évolutions sur 3 axes :

  • Mise en place de promotions incitatives NCE jusqu’à juin 2022
  • Renforcement des règles liées à un achat NCE en mars et juillet 2022
  • Réduction des marges arrières pour les souscriptions non transférées sur NCE en 2023

Pourquoi Microsoft augmente ses prix ?

Depuis le lancement de 365, Microsoft a rajouté plus de 24 applications (Microsoft Teams, Power Apps, Power BI, Power Automate, Stream, Planner, Visio, OneDrive, Yammer et Whiteboard …), mais aussi un nombre incalculable de nouvelles fonctionnalités.

Le 1er mars 2022, Microsoft appliquera donc une hausse de prix sur les licences suivantes :

  • Microsoft 365 Business Basic (de 5 à 6 $)
  • Microsoft 365 Business Premium (de 20 à 22 $)
  • Office 365 E1 (de 8 à 10 $)
  • Office 365 E3 (de 20 à 23 $)
  • Office 365 E5 (de 35 à 38 $)
  • Microsoft 365 E3 (de 32 à 36 $)

Nous n’avons pas encore les chiffres précis en Euros ou en CHF, je ne manquerai pas de les rajouter dès que cela sera disponible.

Quelle est la meilleure période pour migrer les licences vers NCE ?

Maintenant ! Aucunement l’idée de vous faire faire un achat précipité, mais plusieurs arguments me permettent d’en arriver à cette conclusion :

  • La promotion NCE sur les différents engagements (mensuel / annuel) s’arrête au 1er juillet 2022
  • Le blocage du prix sur la période d’engagement permet de reporter la hausse de certains produits 365 prévue pour mars 2022
  • Les différents verrous prévus par Microsoft sur les achats en 2022 risque de compliquer la gestion et le renouvellement des licences en fonction de l’évolution des besoins.

Tout est donc rose avec NCE ?

Historiquement :

Dans le cadre du programme CSP, Microsoft offrait aux partenaires une très grande souplesse dans la gestion des licences durant la période d’engagement. Cette flexibilité était très appréciée car le provisionnement des licences utilisateurs suivait alors de près l’évolution des besoins du client.

Avec NCE :

Microsoft laisse une fenêtre de 72 heures après l’achat pour annuler un abonnement NCE. Si l’abonnement n’est pas annulé dans cette fenêtre de 72 heures, le client devra payer le reste de la durée de l’abonnement. Autrement dit : un mois, un an, ou même 3 ans !

Si un client souhaite réduire le nombre de licences, l’abonnement doit être modifié dans les 72 heures de la date d’anniversaire. Si cette fenêtre est dépassée, la modification à la baisse ne sera prise en compte qu’au prochain anniversaire. Autrement dit : le mois prochain, l’année prochaine, ou même dans 3 ans !

En revanche, les clients peuvent toujours augmenter le nombre de sièges et changer la licence pour une autre de niveau supérieur, même après cette période de 72 heures.

On serait alors tenté de prendre toutes les licences sur un abonnement mensuel pour plus de liberté. Ce choix logique est possible, mais le prix pour cet engagement de courte durée est 20% plus cher que pour le même avec un engagement annuel.

Dernière précision, un engagement annuel ou pluriannuel est payable en une seule fois au début de l’engagement, ou tous les mois de ladite période d’engagement.

Peut-on prendre des licences avec engagement mensuel ET annuel ?

C’est aussi possible ! Et cela est même fortement conseillé dans certains secteurs, avec une saisonnalité des besoins informatiques.

Que faut-il retenir sur NCE ?

Voici les principaux points à garder en tête pour bien comprendre les enjeux de NCE :

  • Ce nouveau mode d’achat licence est déjà en place depuis le 10 janvier de cette année
  • La bascule des licences vers NCE est transparente pour les utilisateurs car ce changement n’impacte pas l’assignation
  • La durée d’engagement est un maintenant point majeur dans la décision d’achat. Tant pour le client, que pour le partenaire qui fournit le service
  • Toute baisse du nombre ou changement de licences NCE n’est possible qu’aux dates anniversaires
  • Les partenaires restent redevables des licences NCE prises auprès de Microsoft, même si leurs clients ne sont plus en capacité d’honorer les paiements
  • Les licences mensuelles sont fortement conseillées pour les besoins ponctuels
  • La fenêtre de 72 heures est la SEULE porte de sortie d’un engagement NCE avant le terme d’engagement

Conclusion

Pas de panique ! Bien que ce changement bouleverse nos habitudes d’achat chez Microsoft, il ne pas oublier que cela est déjà la norme dans le monde des licences par abonnement.

Mon dernier conseil : en tant que partenaire, assurez-vous de communiquer le plus en amont possible avec vos clients, pour que ces derniers considèrent les meilleures options possibles.

Robotisez vos tâches grâce à Power Automate

Depuis quelques temps, je souhaitais écrire un article sur Power Automate. Un récent besoin m’a permis de me remettre sur le sujet, et donc de vous préparer quelque chose. Pour rappel, Power Automate fait partie de la grande famille Power Platform.

Dans cet article, nous allons nous focaliser sur l’automatiseur et faire un essai, étape par étape, de la création d’un flux de travail (workflow) simple.

Qu’est-ce que Power Automate ?

Nous avons tous un ou plusieurs systèmes informatiques pour stocker de la donnée. Dans certains cas, cette donnée ne transite pas de manière automatisée (API, Port d’écoute, …) entre les systèmes. Pour y parvenir, elle nécessite donc un petit coup de pouce grâce à des actions humaines. L’exemple simple est la mise à jour dans de fichiers ou encore le classement de pièces jointes.

Rationalisez les tâches répétitives et les processus sans papier avec Microsoft Power Automate – afin de pouvoir concentrer votre attention là où elle est la plus nécessaire.

Voici le crédo pour utiliser de l’automatiseur par : Microsoft

La raison avancée par Microsoft démontre bien le principal objectif de l’outil : réduire les traitements manuels répétitifs à faible valeur ajoutée.

On s’écarte d’Azure ? Pas tant que ça …

Aucun risque, Power Automate est basé sur Azure Logic Apps. Tous les deux sont des outils d’automatisation de flux :

  • Power Automate offre une expérience conviviale et ciblée au sein d’Office 365, qui permet aux utilisateurs finaux de se lancer facilement une fois qu’une licence appropriée leur a été attribuée.
  • Azure Logic Apps offre la même surface de conception conviviale que Power Automate, avec la possibilité de créer des solutions d’intégration complexes, d’utiliser des outils de développement avancés, DevOps et la surveillance, si nécessaire.

On retrouve donc approximativement les mêmes fonctionnalités. Cela s’explique par le fait que Power Automate est un dérivé d’Azure Logic Apps. Autrement dit, le choix entre les deux outils va se faire selon son orientation métier (utilisateurs / développeur) et le modèle de facturation.

Faut-il être développeur pour Power Automate ?

Comme il est dit juste avant, il n’est pas nécessaire d’être développeur pour commencer à créer son flux sous Power Automate. Eventuellement pour certaines actions très techniques où il faudra effectivement disposer de compétences poussées, ou si un connecteur custom s’avère nécessaire.

Passé ce constat, Microsoft oriente donc son outil Power Automate pour qu’il soit utilisé par des utilisateurs finaux. Autrement dit, les personnes en contact direct avec le besoin et sachant comment y répondre des plus facilement.

Le schéma ci-dessous montre la création d’un flux d’automatisation simple. Sans en rentrer dans les détails, la représentation graphique des évènements facilite grandement l’adoption de l’outil et sa prise en main rapide par une large communauté :

Qu’est qu’un connecteur Power Automate ?

Pour travailler, Power Automate a besoin de connecteurs pour interagir avec la donnée. Power Automate dispose donc à ce jour de plusieurs centaines de connecteurs.

Comme l’indique la documentation Microsoft, un connecteur est un proxy autour d’une API. Concrètement, Power Automate utilise le connecteur pour travailler la donnée ( Lecture / Ecriture / Modification / Suppression) sur un support de stockage éventuellement protégé par une authentification.

Prenons l’exemple de SharePoint Online :

Si je souhaite que mon flux Power Automate accède à de la donnée stockée sur un de mes site SharePoint Online, je vais utiliser le connecteur SharePoint Online mis à disposition :

Pour que la connexion se mette en place, il est nécessaire de s’authentifier avec un compte disposant des droits nécessaires sur le site SharePoint cible. Dans le cadre d’un service Cloud Microsoft, j’utilise donc mon compte Office 365 :

Cette connexion va être utilisée à mon flux pour accéder à la donnée disponible sur SharePoint Online.

Toutes les connexion précédement utilisées dans Power Automate sont aussi recensées ici :

Cela apporte une rapidité et une régularité supplémentaire dans la conception de nouveaux flux Power Automate.

Evidemment, il ne faut pas oublier que ces connexions peuvent aussi rencontrer des blocages en fonction des évolutions de mon environnement Office 365 :

Ce message m’invite à rectifier la connexion à Microsoft Forms, suite à un changement de mot de passe.

Combien coûte Power Automate ?

La question qui fâche, ou pas. Les fonctionnalités de Power Automate font l’objet de plusieurs licences possibles. Pour faire simple :

  • Des fonctionnalités limitées de Power Automate incluses dans les licences Power Apps, Office 365 et Dynamics 365
  • Des fonctionnalités étendues de Power Automate via différentes licences autonomes
Microsoft met aussi à disposition cette FAQ pour aider à choisir la licence correspondant le mieux à vos besoins.

Power Automate via Office 365 :

L’utilisation de Power Automate dans Office 365 est limitée tant pour les déclencheurs que pour les actions. Si le flux n’est pas dans le contexte Office 365 ou s’il doit se connecter à une source de données premium, une licences Power Automate autonome sera alors nécessaire.

Par exemple, si un flux nécessite d’utiliser un connecteur Premium, il sera intéressant d’envisager une des licences Power Automate suivantes :

J’avais trouvé il y a quelques années cet arbre de décision concernant le choix des licences de Power Apps / Power Automate, et qui est pour moi, toujours valable :

Comment créer son premier flux ?

Après toute cette théorie, place à la pratique. Nous allons créer ensemble un flux simple ayant pour but de sauvegarder les pièces reçues par mail sur un compte OneDrive ????.

Etape 0 : Rappel des prérequis

Comme pour chaque déploiement réalisé sur ce blog, des prérequis sont nécessaires avant de pouvoir se concentrer sur Power Automate :

  • Un tenant Microsoft (Azure AD)
  • Une licence utilisateur active et comprenant les services Power Automate for Office 365, OneDrive et Outlook

Pour ma part, je suis parti sur une licence d’essai Microsoft 365 Business Premium comprenant Power Automate for Office 365 :

Merci Aaron pour ton aide ????.

Rendez-vous ensuite sur la page de Power Automate et cliquez sur Créer :

La page de création vous propose de partir depuis un template préconstruit ou depuis une feuille blanche en sélectionnant un déclencheur de départ. Vous commencez à le comprendre, un flux a besoin de départ pour s’exécuter :

  • Flux automatisé : démarre automatiquement en s’appuyant un évènement concernant le Cloud Office 365
  • Flux instantané : principalement utilisé dans le cas d’un déclenchement manuel
  • Flux programmé : s’exécute tout seul et à horaires fixes
  • Flux desktop : permet de créer depuis un poste une automatisation robotique (RPA). Par exemple, une ancienne application installée en local et sur laquelle l’utilisateur effectue des actions souris / clavier

Cliquez sur Email pour trouver celui qui nous intéresse dans les templates, puis cliquez dessus :

Etape I : Configuration des connecteurs

Ce clic vous affiche directement la page des connecteurs liés à ce template. Comme il s’agit peut-être de votre premier essai sur Power Automate, ces derniers seront alors vides :

Renseignez des identifiants avant de passer à l’étape suivante.

La création du flux sera possible une fois que les deux connecteurs auront des identifiants valides. Cliquez sur chacun d’eux pour vous authentifier :

Vous n’êtes pas obligé d’utiliser systématiquement la même identité dans tout votre flux.
Ce choix doit dépendre des autorisations nécessaires et de la sécurité de votre environnement.

Une fois les authentifications passées, cliquez sur Continuer :

Etape II : Configuration du flux

Cela vous affiche alors une représentation graphique et très visuelle de votre nouveau flux. Des de choses restent encore à faire pour que votre flux fonctionne :

Comme annoncé plus haut, un flux Power Automate commence par UN seul déclencheur. Ce dernier se trouve généralement en haut du schéma cartographique :

Notre déclencheur est bien l’arrivée d’un nouveau message électronique sur la boite de réception.

Affichez les options de votre déclencheur pour constater la prise en compte des emails comportant une ou des pièces jointes :

Pas besoin de modifier votre déclencheur. Descendez plus bas dans votre flux pour constater l’étape suivante.

Comme souvent, les choses peuvent évoluer différemment selon certains critères. C’est pour cela que Power Automate propose cette étape intermédiaire, appelée Condition :

Tout simplement, le résultat de cette condition peut être POSITIF ou NEGATIF. En conséquence, deux ensemble SI-OUI et SI-NON sont présents en dessous :

Chacun pourra comporter des actions spécifiques.
Il est possible de réunifier ces deux branches par la suite.

Question : Quelle branche prendra la totalité des emails reçus, si la condition ci-dessus reste à vide ?

Réponse : Le chemin SI-OUI (une condition vide est une condition toujours POSITIVE)

Cliquez sur le chemin de SI-NON pour renseigner un dossier présent dans OneDrive :

Cliquez sur la flèche pour voir le contenu du dossier :

Choisissez le dossier de votre choix en cliquant dessus :

Pensez à créer des dossiers dans OneDrive si besoin.

Faites de même pour la branche SI-OUI :

Etape III : Sauvegarde et test du flux

Et c’est tout pour le moment ! Pensez à Sauvegarder votre flux :

La sauvegarde d’un flux le rend immédiatement opérationnel.
Il est possible de le désactiver sur la page du flux.

Le bouton Contrôle vous permet de vérifier que le flux ne comporte aucune erreur ou paramétrage incomplet.

Le bouton Test vous permet de tester votre flux avant sa mise en production. Cela s’avère très utile pour ne pas dépendre de certains facteurs, comme le temps.

Prenons l’exemple de votre déclencheur, basé la messagerie électronique Outlook Online. Les nouveaux mails vont être pris en compte pour la récupération de pièces jointes. Seulement il y aura toujours un délai ou cycle d’attente entre chaque opération.

Cliquez sur le bouton Test puis sur Manuellement pour démarrer cette phase :

Cela met le déclencheur de votre flux en phase d’écoute active.

Envoyez un mail avec une pièce jointe vers l’adresse mail paramétrée sur le connecteur Outlook.

Une fois le mail reçu, voici ce que vous devriez avoir :

Les ronds verts vous indiquent le chemin parcouru par votre test.

Cliquez sur le bloc Condition pour déplier celui-ci :

Certaines étapes affichent des résultats ou des entrées / sorties.
Informations très pratiques pour comprendre et corriger les étapes du flux.

Retournez sur OneDrive et constatez la présence du fichier joint à votre email dans le dossier SI-OUI :

Etape IV : Modification du flux

Retournez sur votre flux et modifiez votre condition :

Sauvegardez votre flux, relancez une séquence de test, puis renvoyez un nouvel email.

Cette fois-ci et sauf si votre adresse email contient toto, le chemin pris par le flux de test devrait être différent :

Un second tour dans l’autre dossier OneDrive apporte une vérification supplémentaire sur le fonctionnement de votre flux :

Etape V : Ajout d’une nouvelle étape

Afin d’aller plus loin dans la création d’un flux, retournez sur celui-ci, éditez-le puis ajoutez une nouvelle et dernière étape :

Un écran des opérations s’affiche. le formulaire de recherche est d’une grande aide ici. Tapez mail puis sélectionnez Move email (V2) dans la liste des résultats :

Un nouveau bloc apparaît avec des champs obligatoires à remplir :

Cliquez sur le champ Message Id et constatez l’apparition d’une fenêtre latérale :

Cette fenêtre est très précieuse car elle rappelle automatiquement les variables ou les propriétés des objets précédement invoqués. Saisissez id dans la barre de recherche et cliquez sur Message Id :

Cliquez sur Dossier et choisissez le dossier de votre choix :

Sauvegardez votre flux, relancez une séquence de test, puis renvoyez un troisième email.

Constatez la présence de la pastille verte sur cette nouvelle étape :

Retournez sur votre boite électronique et vérifiez l’absence de mail dans la boite de réception, mais confirmez aussi sa présence dans le dossier choisi dans votre flux :

Vérifiez également la présence du fichier attaché dans OneDrive :

Note : Nous aurions pu rajouter une étape pour marquer comme lu le message électronique déplacé ????

Retournez sur la page principale de votre flux pour constater l’historique des lancements :

Conclusion

En seulement quelques minutes, nous avons réussi à automatiser une tâche qui vous prenez potentiellement 15 minutes tous les jours de votre vie ! Cela mérite un bon café ???? J’espère avoir réussi à vous démontrer la simplicité et l’efficacité de l’outil.

Evidemment, l’exemple est simple mais cela prouve que Power Automate est accessible à des non-développeurs et que ses possibilités sont presque aussi grandes que votre imagination !

Envie d’aller plus loin sur le sujet ? Cette vidéo est pour vous :

AZ-801 – Configuration des services avancés de Windows Server Hybrid

Premier article de cette nouvelle année ! Je profite donc de ce billet pour vous souhaiter mes meilleurs vœux pour 2022 ????????????????. J’avais terminé l’année précédente avec un article sur l’examen AZ-800, disponible ici. Dans la continuité de la certification d’Administrateur Windows Server Hybrid, cet article est donc dédié au second examen : AZ-801 – Configuration des services avancés de Windows Server Hybrid.

Petit rappel qui ne fait pas de mal : la certification Microsoft, Administrateur de Windows Server Hybrid Associé, est apparue dans le Poster Microsoft à la rentrée 2021 et est toujours en version BETA à l’heure où ces lignes sont écrites :

Comme sur l’article précédent, je vous remets donc la vidéo animée par Orin Thomas sur cette nouvelle certification :

Avant de rentrer dans le contenu de ce second examen, je souhaitais vous rappeler quelques points sur les examens BETA de Microsoft.

Qu’est-ce qu’un examen BETA ?

Selon ITProToday, L’examen bêta est la mise au point finale d’un examen avant sa disposition à l’ensemble du public. Les examens BETA sont généralement disponibles pendant une courte période pour un groupe limité.

Lorsque vous passez l’examen, vous ne recevez aucune information sur votre réussite ou votre échec avant parfois plusieurs semaines / mois.

Qu’est-ce qu’un examen BETA pour Microsoft ?

Lorsque vous effectuez un examen sous sa forme BETA, vous nous fournissez des informations utiles pour évaluer la qualité de l’examen et de ses questions. Une fois que le processus est terminé et que nous avons intégré les modifications pertinentes, nous pouvons l’utiliser pour certifier des personnes dans des rôles et des spécialisations professionnelles basés sur le cloud.

Les examens BETA Microsoft

Autrement dit, les beta testeurs valident le contenu d’un examen et apporte à Microsoft l’assurance que l’obtention de la certification associée correspond à des postes ou des missions issus du marché de l’informatique.

Combien coûte un examen BETA ?

Régulièrement et quel que soit l’éditeur, la phase BETA est donc possiblement à un tarif réduit. J’en profite pour vous rappeler qu’un statut MCT chez Microsoft vous permet de profiter de bons d’examen entièrement gratuits pour leurs certifications BETA !

Ces offres sont toujours annoncées dans les jours qui suivent l’ouverture de la BETA, sur le forum des certifications, accessible depuis le MCT Central. Un nombre limité de bons d’examen disponibles et ils ont une durée de validité généralement assez courte.

Pour les non-MCT, vous pouvez toujours profiter d’une autre offre Microsoft, elle aussi limitée dans le temps :

Profitez de l’offre d’examen bêta à prix réduit pour une durée limitée. Pour chaque examen, les 300 premières personnes qui passeront l’examen au plus tard le 10 janvier 2022 pourront bénéficier d’une réduction de 80 % sur le prix final. Cette offre s’applique à l’examen AZ-800 (BETA) et à l’examen AZ-801 (BETA), soit un total de 600 places à prix réduit.

Retrouvez ici ces réductions sur le blog de Microsoft Learn. Voici par exemple le lien vers la page des examens AZ-800 et AZ-801.

Comment préparer son examen BETA ?

En règle générale, il est fortement conseillé de travailler 3 axes pour réussir à coup sûr une certification :

  • Etudier la documentation officielle
  • Pratiquer des labs
  • Profitez de son expérience professionnelle

La documentation

Par le biais de la page d’examen Microsoft, vous pouvez avoir accès à :

  • La page de l’examen » : Enumération des compétences évaluées lors de l’examen
  • Le chemin d’apprentissage : Ensemble de liens vers la documentation Microsoft, en relation avec les sujets abordés. Ces pages sont utiles car elles peuvent aussi contenir des exercices, des QCM ou encore environnements de test Azure

Envi de commencer votre préparation ? Microsoft a justement créé cette page pour vous : Comment préparer des examens bêta sans documents de préparation ?!?

Les labs

Un bon moyen de progresser d’un point de vue technique est d’utiliser les labs en association avec l’examen désiré. Plusieurs plateformes proposent ce type de formule adapté. Malheureusement, les certifications BETA ne disposent pas toujours de labs au moment où vous préparez votre examen.

J’ai pour habitude de travailler avec les plateforme suivantes. De plus, un accès aux labs Microsoft est gratuit pour les MCT :

Quand reçoit-on résultats d’examen BETA ?

Comme indiqué plus haut, cela peut prendre plusieurs semaines / mois avant d’obtenir vos résultats. À la fin d’un examen BETA, vous ne recevez pas immédiatement de résultat positif ou négatif, car le barème de notation de l’examen n’est pas encore finalisé.

La mise à disposition de vos résultats d’examen BETA chez Microsoft va dépendre de la date de disponibilité générale. Comptez environ une dizaine de jours après cette date pour retrouver vos résultats BETA.

Edit : une toute nouvelle vidéo forte utile pour comprendre un peu mieux la certification Microsoft ????

AZ-801 – Configuration des services avancés de Windows Server Hybride

Rentrons maintenant dans le vif du sujet concernant cet examen AZ-801. Comme pour chaque examen que je vous présente, voici les liens utiles pour préparer ce petit dernier :

Chapitres de la certification AZ-801

Comme toujours, Microsoft détaille les différents thèmes abordés avec des pourcentages. Voici donc la liste pour cet examen AZ-801 :

Afin d’éviter de produire une répétition du chemin d’apprentissage Microsoft, très complet, j’ai souhaité vous partager dans cet article plusieurs vidéos YouTube sur des sujets précis. Gardez en tête que le chemin d’apprentissage Microsoft est le point de départ de toutes les questions.

Chapitre I : Sécuriser les infrastructures Windows Server sur site et hybrides

Dans la même logique que l’examen AZ-800, la partie sécurité de Windows Server reste la plus importante, aussi bien pour une architecture sur site que dans le Cloud Azure. Il vous faut aussi déterminer si les ressources présentent des failles de sécurité et savoir comment y remédier.

Ici, le but est de vérifier vos connaissances sur les différents modules augmentant la sécurité de Windows Server, tout en sachant les différencier leurs fonctions :

Cet examen apporte aussi son lot de questions sur Active Directory. Par exemple, la connaissance des utilisateurs protégés ou comment fonctionne la corbeille AD pour restaurer des utilisateurs doit être maîtrisée :

Attendez-vous toujours à des questions relatives à Azure. Ici, le point intéressant sur ce sujet va concerner le monitoring des machines virtuelles. Les principaux outils aidant à la sécurisation de ces machines seront Microsoft Defender for Cloud (anciennement Azure Security Center) et Azure Sentinel :

Toujours dans le même chapitre, les réseaux et le stockage sont aussi des sujets relevés dans cet examen. On peut prendre en exemple BitLocker et son champ d’application possible sur Windows Server :

Chapitre II : Implémenter et gérer la haute disponibilité de Windows Server

Ce chapitre est plus court mais concerne un sujet majeur : le failover sur Windows Server. Cette notion est critique dans un environnement IT, et est compatible avec un grand nombre rôles de Windows Server. Il est donc indispensable de les tester pour en comprendre les bases et être en confiance sur les questions de l’examen.

Par exemple, prenons en détail la notion de quorum dynamique :

Dans mon précédent article, j’avais déjà relevé la forte mise en avant de Windows Admin Center dans l’examen AZ-800, prenez donc le temps de tester l’outil pour chaque partie / fonctionnalité :

Toujours sur ce chapitre, le chemin d’apprentissage consacre un timide passage à Storage Space Direct. Il est malgré tout important de bien comprendre son principe :

Chapitre III : Mise en œuvre de la reprise après sinistre

Ce chapitre teste vos connaissances sur la fourniture d’une solution de continuité des activités et de reprise après un sinistre. Il vous faut également démontrer comment mettre en œuvre Azure Site Recovery pour les architectures sur site, mais aussi déjà présentes dans Azure.

Beaucoup de services dans Azure facilite grandement la mise en place de BCDR :

Vous pouvez utiliser Hyper-V Replica pour implémenter une solution BCDR abordable pour un environnement virtuel :

  • Le réplica Hyper-V peut vous protéger contre la perte de données en cas de panne de site en copiant une machine virtuelle en temps réel en tant que machine virtuelle de réplication d’un emplacement à un autre. Si le site qui contient la machine virtuelle principale n’est plus disponible, la machine virtuelle de réplication est disponible pour maintenir les charges de travail disponibles
  • Si nécessaire, vous pouvez utiliser le réplica Hyper-V pour étendre la réplication de la copie hors connexion à un troisième emplacement
  • Si votre organisation ne dispose que d’un seul emplacement disponible, vous pouvez toujours utiliser la réplication Hyper-V pour répliquer des machines virtuelles vers une organisation partenaire à un autre emplacement, à un fournisseur d’hébergement ou à Microsoft Azure

Chapitre IV : Migrer des serveurs et des charges de travail

Microsoft souhaite ici mettre l’accent sur la migration d’une charge de travail dans Windows Server vers une machine virtuelle (VM) Azure, grâce aux outils de migration de Windows Server ou par le biais du service de migration de stockage.

Chapitre V : Surveillance et dépannage des environnements Windows Server

Dans ce chapitre, Microsoft parle de l’utilisation des outils de monitoring et de dépannage, les processus et les meilleures pratiques pour rationaliser les performances et la disponibilité de votre environnement Windows Server et de vos VMs Azure.

Conclusion

Comme pour mon examen AZ-800, cet examen ne fut pas non plus évident. Et comme à chaque examen BETA, il faut attendre plusieurs semaines / mois pour avoir les résultats. Encore une fois, les connaissances acquises ces dernières semaines via le chemin d’apprentissage m’ont beaucoup aidé, mais elles ne compensent pas toujours le manque d’expérience.

Aucun souci si Windows Server est votre quotidien ou si vous avez conservé de beaux restes ! Pensez malgré tout à disposer de connaissances sur Azure pour réussir votre examen. Comme à chaque fois, les vidéos explicatives c’est très bien, mais la pratique c’est indispensable.

Bon examen ????

AZ-800 – Administration de l’infrastructure de base de Windows Server Hybrid

Dernier article avant cette fin d’année 2021, je profite pour vous souhaiter de très bonnes fêtes ????????????????.

Rentrons dans le vif du sujet avec une nouvelle certification Microsoft, Administrateur de Windows Server Hybrid Associé, apparue dans le Poster Microsoft à la rentrée 2021 et disponible depuis début décembre en version BETA.

Pour rappel, cette certification, de niveau Associé, se décompose en deux examens (AZ-800 et AZ-801), comme c’est le cas avec la certification d’Architecte Cloud, de niveau Expert :

Merci à Orin pour cette première introduction????.

Ces deux examens sont donc nécessaires pour obtenir ce nouveau badge. Dans cet article, nous allons de parler uniquement de l’examen AZ-800, dédié à l’administration de Windows Server dans ses fonctionnalités principales. Je referai un second article, début 2022, sur le second examen AZ-801, encore en BETA lui aussi.

Examen AZ-800 : Administration de l’infrastructure de base de Windows Server Hybrid

Avant de parler de mon ressenti personnel, je tenais à vous redonner ici quelques liens utiles pour préparer cet AZ-800 :

Malheureusement à l’heure où ces lignes sont écrites, aucune grande plate-forme de labs ne propose encore de cursus dédié à l’AZ-800. Le mieux est donc de disposer d’une souscription Azure pour faire ses essais in situ.

Et voici une seconde vidéo, dédiée uniquement à l’AZ-800, toujours préparée par Orin.

Chapitres de la certification AZ-800

Comme pour chaque examen, Microsoft détaille avec des pourcentages les différents thèmes abordés. Voici la liste pour cet examen AZ-800 :

  • Chapitre I : Déployer et gérer les services de domaine Active Directory (AD DS) dans des environnements sur site / cloud (30-35 %)
  • Chapitre II : Gestion des serveurs Windows et des charges de travail dans un environnement hybride (10-15%)
  • Chapitre III : Gestion des machines virtuelles et des conteneurs (15-20%)
  • Chapitre IV : Mettre en œuvre et gérer une infrastructure réseau sur site et hybride (15-20%)
  • Chapitre V : Gestion des services de stockage et de fichiers (15-20%)

Chapitre I : Déployer et gérer les services de domaine Active Directory (AD DS) dans des environnements sur site / Cloud

Aucun suspense, la gestion d’un domaine Active Directory est de loin la principale partie sanctionnée par cet examen. Le but ici est de mesurer vos connaissances sur les composantes d’un domaine. Autant dire que la maîtrise de ces derniers est fortement attendue. Pas de mystère ici, la pratique par l’expérience et ou l’apprentissage intensif peut vous sortir de là.

En plus de savoir déployer les multiples rôles serveurs possibles, gardez en tête que une certification de niveau Associé comportent toujours des questions techniques précises :

  • La connaissance des relations forêts / domaines / sites
Les composants logiques AD DS sont des structures que vous utilisez pour mettre en œuvre une conception AD DS adaptée à une organisation.
Les composants physiques dans AD DS sont les objets qui sont tangibles, ou qui décrivent des composants tangibles dans le monde réel.
  • La connaissance des rôles et leurs autorisations agissant sur les forêts / domaines
  • La connaissance des différents types de groupe (Sécurité / Distribution) et leurs impacts au travers des forêts / domaines

Les groupes de sécurité sont utilisés pour attribuer des autorisations à diverses ressources. Les applications de messagerie utilisent généralement des groupes de distribution, qui ne sont pas compatibles avec la sécurité.

  • La connaissance des composants techniques se cachant derrière un domaine, les FSMO.
The 5 FSMO Roles in Active Directory: What They Are and What They Do

La sécurité est un point présent dans toutes les certifications Microsoft. Par exemple ici, l’utilisation groupe de comptes de service managés comme principal de sécurité pour vous être demandé :

Add-KdsRootKey –EffectiveImmediately

D’autre part, cet examen fait aussi la part belle à Azure. Vous vous en doutez donc, attendez-vous à des questions portant sur les outils de synchronisation entre AD et Azure AD : Azure AD Connect / Azure AD Cloud Sync. Vous devez connaître la configuration de ces derniers et les options qu’ils proposent en sus.

Gardez en tête que cette certification porte la mention AZ dans son titre. Les références aux services Azure, Azure AD ou encore Azure AD DS sont hautement probables.

Comment mettre en place une liste de mots de passe bannis.

Sans oublier un autre sujet à maîtriser : nos bonnes amies les GPOs ????

Chapitre II : Gestion des serveurs Windows et des charges de travail dans un environnement hybride

Ayant suivi le chemin d’apprentissage associé à la certification AZ-800, Orin met clairement en avant dans les vidéos de démonstration Windows Admin Center (WAC), l’outil complet de gestion à distance :

Prenez le temps de tester la solution : Installez l’outil sur une machine proxy et d’enrôlez des serveurs dessus :

Qu'est-ce que Windows Admin Center ? | Microsoft Docs
Port 6515 par défaut ????.

On continue ? Qu’est qu’Azure Arc ?

Voilà ici une bien belle question, à laquelle des questions peuvent tomber ????.

Cet examen apporte aussi une approche technique pour les environnements hybride. Il est donc nécessaire de comprendre le bénéfice à utiliser Azure Arc pour intégrer et gérer des machines physiques.

A closer look at Azure Arc enabled servers - Microsoft Tech Community
Gestion possible des updates Windows via un enrôlement Azure Arc.

Chapitre III : Gérer les machines virtuelles et les conteneurs

Ce chapitre n’est pas le plus valorisé de cet examen, mais il aborde des sujets importants (Hyper-V, conteneurs, machines virtuelles sur Azure)

Concernant Hyper-V, j’ai trouvé que le chemin d’apprentissage de l’AZ-800 est assez bien fait :

Ensuite vient la partie des conteneurs sur Windows Server. Beurk ????. Je sais que je ne devrais pas dire ça, mais c’est une partie qui ne m’a jamais encore attiré. Aussi je préfère laisser parler Marc :

Enfin n’oubliez jamais les références directe à Azure. Soyez certain d’avoir des questions portant sur la création et la gestion des machines virtuelles sur Azure. Cela implique aussi tous les composants annexes à celles-ci, telles que les parties réseau ou stockage.

Si vous êtes déjà habitués à la partie IaaS sur Azure, les questions ne devraient pas vous poser de souci ????.

Chapitre IV : Mettre en œuvre et gérer une infrastructure réseau sur site et hybride

Ce chapitre est de poids égal au précédent. La partie DNS est intéressante car c’est encore un service que nous retrouvons aussi bien dans Windows Server que dans Azure :

Par exemple, il est possible de combiner à une architecture on premise, les besoins DNS de machines virtuelles hébergées sur Azure. Dans le cas, il faut toute de suite penser transfert conditionnel pour y arriver :

Les composants DNS sur Azure sont aussi présent dans le cursus de cet examen :

En plus de la partie DNS, prenez le temps de bien vous intéresser au rôle DHCP, disponible sur Windows Server :

D’autres rôles peuvent aussi faire partie des questions. Je pense par exemple à :

Installation d’un proxy d’application Web Azure AD.

Chapitre V : Gérer les services de stockage et de fichiers

Dernier chapitre de l’examen AZ-800, à ne pas négliger ! Le stockage est un élément majeur de toute infrastructure IT, car la data représente LA valeur à conserver, protéger, …

Il faut donc prendre le temps de s’intéresser à certains services, comme :

Conclusion

Pour ma part, cet examen ne fut pas une mince affaire. Comme à chaque fois pour les examens BETA, il faut attendre plusieurs semaines / mois pour avoir nos résultats. Les connaissances acquises ces dernières semaines via le chemin d’apprentissage m’ont beaucoup aidé, mais elles ne compensent pas la manque d’expérience sur des postes tels qu’administrateur système.

Aucun souci si les domaines sont votre quotidien ou si vous avez conservé de beaux restes ! Pensez malgré tout à aussi disposer de connaissances sur Azure pour réussir votre examen. Comme à chaque fois, les vidéos explicatives c’est très bien, mais la pratique est pour moi indispensable.

Windows Server 2022 Download (ISO, VHD, Azure)

Profitez aussi de cette période de fêtes pour souffler un peu et passer du temps avec vos proches. On se retrouve l’année prochaine ????.