Déployez un serveur MCP dans Azure

Le Model Context Protocol (MCP) ouvre la voie à une nouvelle façon de faire dialoguer les modèles d’IA et leurs outils. Que ce soit pour tester un environnement local ou déployer une architecture prête à l’emploi dans Azure, MCP apporte une approche standardisée, simple à expérimenter mais suffisamment flexible pour être adaptée à des besoins complexes.

Dans cet article, je vous propose un tutoriel pas à pas pour mettre en place un serveur MCP, le tester avec MCP Inspector, puis le déployer dans Azure afin d’explorer tout son potentiel.

Qu’est-ce que MCP ?

Mon premier article est un bon point de départ pour vous informer sur le sujet :

Le protocole MCP (Model Context Protocol) est un protocole qui permet à différents modèles et outils d’IA de communiquer entre eux. Il fournit un moyen standardisé pour les modèles de partager des informations et de collaborer sur des tâches. Le serveur MCP sert de pont entre différents modèles et outils, leur permettant de fonctionner ensemble de manière transparente.

GitHub

Je peux également vous conseiller de voir cette vidéo, mais également de consulter la page officielle du protocole MCP :

Vous trouverez ci-dessous le schéma d’architecture d’une configuration type de serveur MCP :

Enfin cette page rassemble une collection d’implémentations de serveurs MCP, qu’il s’agisse de versions officielles (références) ou proposées par la communauté. Elle sert de bibliothèque centrale pour explorer et découvrir des exemples de serveurs MCP capables de fournir aux modèles d’IA un accès contrôlé à des outils ou sources de données.

Qu’est-ce que MCP Inspector ?

MCP Inspector est un outil graphique fourni par l’équipe du Model Context Protocol qui sert à tester, déboguer et explorer un serveur MCP.

Il permet notamment de :

  • Se connecter à un serveur MCP local ou distant
  • Lister les outils (tools) que le serveur met à disposition.
  • Tester ces outils en leur envoyant des requêtes et en visualisant les réponses.
  • Explorer d’autres ressources exposées par le serveur, comme les prompts ou les files.
  • Vérifier en temps réel le statut de connexion et les échanges de données.

En résumé, c’est l’équivalent d’une console d’administration interactive qui te permet de voir comment ton serveur MCP réagit et d’expérimenter ses fonctionnalités sans devoir écrire du code côté client.

Envie de tester le déploiement d’un serveur MCP sur Azure ?

Cette page explique comment tester un serveur MCP en local ou hébergé sur Azure à l’aide de clients MCP sur desktop, comme Visual Studio Code ou MCP Inspector :

Ce guide constitue donc un point de départ idéal pour expérimenter la connexion et l’interaction avec un serveur MCP.

Afin de rendre la démonstration plus complète, j’y ai effectué quelques modifications, et j’ai publié le tout sur mon GitHub :

L’exercice consiste à configurer un serveur MCP, d’abord en local puis sur Azure, afin de comprendre son fonctionnement et tester ses outils :

  • Vous expérimentez ensuite les actions soit directement via ces outils, soit au travers de prompts, en observant le code généré à chaque étape.
  • La seconde partie de l’exercice consiste à déployer sur Azure Container Apps pour valider le bon fonctionnement du serveur MCP hébergé.

Maintenant, il ne nous reste plus qu’à tester tout cela 😎

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice, il vous faudra disposer de :

  • Un abonnement Azure valide
  • Un tenant Microsoft
  • Un modèle c’IA déployé sur Azure OpenAI

Commençons par tester la solution en local.

Etape I – Déploiement du serveur MCP en local :

Avant cela, rendez-vous sur la page Azure OpenAI, puis copiez une des clés d’API :

Copiez également le point de terminaison depuis cette même page :

Accédez au portail Azure AI Foundry, créez un modèle, puis copiez son nom :

Sur votre poste, ouvrez une fenêtre Terminal :

Lancez la commande suivante pour vérifier si Git est installé :

git --version

Si Git n’est pas encore installé, exécutez la commande suivante pour le faire :

winget install --id Git.Git -e --source winget

Attendez la fin de l’installation de Git :

Vérifiez que l’installation de Git s’est bien effectuée :

Lancez la commande suivante pour récupérer le package au format Git depuis mon dépôt GitHub :

git clone https://github.com/jlou07/mcp-intelligent-server.git

Accédez au dossier du package téléchargé :

cd .\mcp-intelligent-server\

Ouvrez Visual Studio Code avec la commande suivante :

Code .

Dans Visual Studio Code, ouvrez le terminal intégré :

Exécutez la commande suivante pour installer NPM (gestionnaire de paquets Node.js) :

npm install

Attendez la fin de l’installation des différents packages NPM :

Lancez le script suivant pour générer un token sur le serveur MCP :

npm run generate-token

Vérifiez la création du fichier .env et copiez la valeur du token généré :

Ajoutez la ligne suivante pour renseigner le point de terminaison Azure OpenAI, puis sauvegardez :

# Azure OpenAI Configuration (optional but recommended for intelligent prompts)
AZURE_OPENAI_API_KEY=your-azure-openai-api-key-here
AZURE_OPENAI_ENDPOINT=https://your-resource-name.openai.azure.com
AZURE_OPENAI_MODEL=gpt-4o

Lancez localement le serveur MCP avec la commande NPM suivante :

npm run dev

Vérifiez la création de la base de données SQLite en mémoire, ainsi que le lancement réussi du serveur MCP :

Notre environnement en local est maintenant déployé. Nous allons maintenant utiliser MCP Inspector pour explorer les fonctionnalités du serveur MCP.

Etape II – Tests du serveur MCP local :

Ouvrez une seconde fenêtre de Terminal :

Lancez l’outil MCP Inspector avec la commande suivante :

npm run inspect

Récupérez l’URL du proxy MCP Inspector contenant son propre token d’accès :

Ouvrez cette URL dans un navigateur et vérifiez la présence du token MCP Inspector :

Copiez ensuite la valeur du token du serveur MCP et ajoutez-la dans le fichier .env :

Complétez les champs requis pour la connexion au serveur MCP local, puis cliquez ici pour vous connecter :

Vérifiez dans les logs l’authentification réussie du client vers le serveur MCP :

Dans MCP Inspector, vérifiez le statut Connected, puis cliquez sur l’onglet Tools :

Cliquez sur Lister les Tools pour afficher les outils déclarés :

Constatez l’apparition de la liste des outils disponibles :

Observez les opérations effectuées du côté du serveur MCP :

Utilisez l’outil List_ToDo, lancez-le et vérifiez le résultat obtenu :

Analysez les logs générés par le serveur MCP pour cette opération :

Utilisez l’outil Add _ToDo pour créer une nouvelle tâche, puis constatez l’opération :

Observez les logs correspondant à l’ajout de la nouvelle tâche dans la base SQLite :

Ajoutez plusieurs tâches supplémentaires :


Relancez List_ToDo :

Analysez les logs générés par le serveur MCP pour cette opération :

Utilisez Complete_ToDo pour marquer une tâche comme complétée :

Vérifiez les logs correspondant à cette mise à jour :

Relancez List_ToDo pour constater que la tâche est complétée :

Observez les logs correspondant à cette liste mise à jour :

Passez à l’onglet Prompts, puis cliquez ici pour lister les assistants IA disponibles :

Vérifiez les logs générés par cette action :

Cliquez sur ToDo Assistant, entrez un exemple de requête (ex. : lister les tâches), puis constatez la réponse générée :

Observez les logs correspondant à ce prompt :

Testez un prompt de suppression d’une tâche, puis exécutez-le :

Vérifiez les logs générés et l’action effectuée sur la base SQLite :

Relancez List_ToDo pour constater que la tâche a bien été supprimée :

Testez un prompt de mise à jour de toutes les tâches :

Constatez le résultat dans les logs :

Créez une nouvelle tâche via un prompt :

Observez les logs correspondant à l’ajout de cette nouvelle tâche :

La démonstration sur l’environnement local est terminée, passons maintenant au déploiement sur Azure.

Etape III – Déploiement du serveur MCP sur Azure :

Rendez-vous sur l’URL de téléchargement de Docker Desktop, puis téléchargez la version correspondant à votre OS :

Lancez l’exécutable compatible avec votre architecture :

Suivez l’installation :

Cochez les options proposées puis cliquez sur OK :

Attendez la fin de l’installation (de 5 à 10 minutes) :

Cliquez sur Fermer, puis redémarrez l’ordinateur :

Après le redémarrage, ouvrez Docker Desktop, puis laissez le téléchargement des composants additionnels se terminer :

Patientez si des mises à jour sont nécessaires, puis redémarrez si demandé :

Attendez le démarrage complet de Docker Engine :

Vous devez voir l’écran principal de Docker Desktop avec un tableau de bord vide de conteneurs :

Ouvrez Visual Studio Code, puis ouvrez un nouveau terminal :

Lancez la commande azd pour vérifier si Azure Developer CLI est installé :

azd version

Si Azure Developer CLI n’est pas installé, exécutez la commande pour l’installer :

winget install microsoft.azd

Attendez la fin de l’installation :

Fermez puis rouvrez Visual Studio Code et vérifiez que azd est bien installé :

Depuis le dossier du serveur MCP, lancez la commande azd up pour déployer l’infrastructure sur Azure :

Connectez-vous avec votre compte Azure :

Patientez pendant la préparation de l’image du conteneur :

Constatez la création locale des images Docker dans Docker Desktop :

Donnez un nom à votre application unique sur Azure :

Choisissez votre souscription Azure :

Saisissez les informations liées à Azure OpenAI :

Sélectionnez la région Azure :

Attendez la fin du déploiement des ressources Azure :

Sur le portail Azure, vérifiez la création complète des ressources :

Quelques minutes plus tard :

Attendez encore la fin du déploiement de l’image :

Constatez le déploiement terminé dans Visual Studio Code :

Retournez sur Azure et ouvrez la page de votre Azure Container App :

Copiez l’URL publique de votre application :

Dans la section Revisions and Replicas, vérifiez que le conteneur est démarré :

Dans Environment Variables, récupérez ou vérifiez la présence du token d’application :

Depuis Visual Studio Code, relancez MCP Inspector en local :

npm run inspect

Copiez l’URL avec le token de MCP Inspector :

Connectez MCP Inspector à votre Azure Container App avec l’URL et le token :

Effectuez à nouveau des opérations List_ToDo et créez de nouvelles tâches :

Testez différents prompts de listing et de complétion :

Testez également la partie prompting :

Vérifiez que la base temporaire SQLite est bien mise à jour :

Conclusion

Avec ce déploiement, vous disposez désormais d’un serveur MCP pleinement opérationnel, capable de dialoguer avec vos modèles d’IA et de gérer des outils de manière sécurisée, que ce soit en local ou dans le cloud Azure.

Et la suite ?

Si le sujet vous intéresse, je vous recommande vivement de consulter cette page, vous y trouverez d’autres serveurs MCP déjà mis à disposition, que vous pourrez tester pour découvrir leurs capacités, et dont la liste ne cesse de s’allonger.

Enfin, il peut également être intéressant d’explorer la création de serveurs MCP personnalisés dans l’environnement Microsoft 365, d’autant qu’une vidéo très pertinente sur le sujet est également disponible :

Ajoutez du MCP à votre IA !

Alex Wolf, de la chaîne YouTube The Code Wolf, continue de peaufiner son application DBChatPro version après version et dévoile la v6 ! Cette nouvelle version intègre maintenant un serveur MCP, exposant les fonctionnalités clés de DBChatPro à d’autres outils d’IA (GitHub Copilot, etc.) ou même à vos propres applications. Dans cet article, nous explorons les fondamentaux du MCP, puis nous détaillons l’installation du serveur MCP de DBChatPro.

Avant toute manipulation technique, et pour bien saisir l’intérêt d’une architecture MCP, je vous recommande la lecture de l’excellent billet disponible sur Digidop, écrit par Thibaut Legrand. Voici un extrait de ce billet qui illustre parfaitement l’avantage d’une architecture MCP :

Qu’est-ce que le Model Context Protocol (MCP) ?

Le Model Context Protocol (MCP) est un standard ouvert conçu par Anthropic (l’entreprise à l’origine de Claude) qui offre aux modèles d’IA un accès sécurisé à diverses sources de données et outils externes.

Il fonctionne comme un « USB-C universel » pour l’IA, facilitant la communication avec n’importe quel service ou base de données.

Pourquoi le MCP a été créé ?

Avant le MCP, relier un LLM à des sources externes était laborieux et non standardisé. Les grands modèles de langage (GPT, Claude, Gemini…) présentent deux limites majeures :

  1. Limite de contexte : Ils ne peuvent raisonner que sur les informations présentes dans leur contexte immédiat
  2. Impossibilité d’action : Ils peuvent générer du texte mais ne peuvent pas agir sur le monde extérieur

La métaphore du « problème M×N » illustre parfaitement cette situation : pour connecter un nombre M modèles d’IA à un nombre N outils externes, il fallait créer M×N intégrations différentes. Le MCP transforme cette équation en M+N, réduisant drastiquement la complexité d’intégration.

Prenons un exemple concret :

une entreprise utilisant 4 modèles d’IA différents (Claude, GPT-4, Gemini, Deepseek) qui souhaite les connecter à 5 services externes (GitHub, Slack, Google Drive, Salesforce, base de données interne).

Sans MCP, cela nécessiterait 4×5=20 intégrations personnalisées. Avec MCP, on passe à seulement 4+5=9 composants (4 clients MCP et 5 serveurs MCP), soit une réduction de 55% de la complexité et du temps de développement.

MCP vs API traditionnelles : quelles différences ?

Pour comprendre l’importance du MCP, comparons-le aux API REST traditionnelles :

CaractéristiqueMCPAPI REST traditionnelles
CommunicationBidirectionnelle et en temps réelGénéralement requête-réponse unidirectionnelle
Découverte d’outilsAutomatique et dynamiqueConfiguration manuelle nécessaire
Conscience du contexteIntégréeLimitée ou inexistante
ExtensibilitéPlug-and-playEffort d’intégration linéaire
StandardisationProtocole unifié pour tous les modèlesVariable selon les services
OrientationConçu spécifiquement pour les modèles d’IAUsage général

Cette standardisation représente un changement de paradigme pour quiconque souhaite développer des applications IA véritablement connectées.

Architecture et fonctionnement du MCP

L’architecture du MCP repose sur trois composants principaux qui interagissent de façon coordonnée :

Les composants clés du MCP

  1. Hôtes MCP : Ce sont les applications qui intègrent l’IA et ont besoin d’accéder à des données externes. Par exemple, Claude Desktop, un IDE comme Cursor, ou toute application intégrant un LLM.
  2. Clients MCP : Ce sont des intermédiaires qui maintiennent les connexions sécurisées entre l’hôte et les serveurs. Chaque client est dédié à un serveur spécifique pour garantir l’isolation.
  3. Serveurs MCP : Ce sont des programmes externes qui fournissent des fonctionnalités spécifiques et se connectent à diverses sources comme Google Drive, Slack, GitHub, ou des bases de données.

Le flux de communication MCP se déroule typiquement en quatre étapes bien définies :

  1. Découverte : L’hôte (comme Claude Desktop) identifie les serveurs MCP disponibles dans son environnement
  2. Inventaire des capacités : Les serveurs MCP déclarent leurs fonctionnalités disponibles (outils, ressources, prompts)
  3. Sélection et utilisation : Quand l’utilisateur pose une question nécessitant des données externes, l’IA demande l’autorisation d’utiliser un outil spécifique
  4. Exécution et retour : Le serveur MCP exécute l’action demandée (recherche web, accès à un fichier, etc.) et renvoie les résultats à l’IA qui peut alors formuler une réponse complète

Ce processus standardisé permet une communication fluide entre l’IA et les sources de données externes, tout en maintenant un contrôle transparent pour l’utilisateur.

Serveurs MCP existants

Plutôt que de développer vos propres serveurs MCP depuis zéro, vous pouvez exploiter l’écosystème grandissant de serveurs préexistants. Ces solutions prêtes à l’emploi vous permettent d’intégrer rapidement des fonctionnalités avancées dans vos projets IA :

Serveurs officiels et communautaires

  • GitHub : Ce serveur MCP vous permet d’interagir avec des dépôts de code directement depuis votre application IA. Vous pouvez rechercher des fichiers, créer des issues, analyser des pull requests, ou même générer des commits et du code. Idéal pour les assistants de développement qui nécessitent une compréhension du contexte du code.
  • Google Drive : Offre un accès complet aux documents stockés sur Google Drive. Votre modèle d’IA peut ainsi lire, créer, modifier ou organiser des documents, présentations et feuilles de calcul, en conservant le contexte des informations partagées.
  • Slack : Permet à vos modèles d’IA d’interagir avec les canaux et conversations Slack. Ils peuvent envoyer des messages, surveiller des chaînes spécifiques, ou même répondre automatiquement à certains types de requêtes, créant ainsi une intégration transparente dans les flux de communication d’équipe.
  • Puppeteer : Un puissant serveur MCP qui apporte la capacité de naviguer sur le web. Vos modèles d’IA peuvent visiter des sites, remplir des formulaires, capturer des captures d’écran et extraire des données, ouvrant la voie à l’automatisation avancée des tâches web.
  • Brave Search : Donne à vos modèles d’IA la capacité d’effectuer des recherches web en temps réel via le moteur Brave. Cela permet de répondre à des questions sur l’actualité récente ou d’accéder à des informations au-delà de la date limite de formation du modèle.
  • PostgreSQL : Connecte vos modèles d’IA directement à vos bases de données PostgreSQL. Les modèles peuvent effectuer des requêtes SQL, analyser des données et même assister à la conception de schémas de base de données.
  • SQLite : Variante plus légère pour les bases de données locales, particulièrement utile pour les applications de bureau ou les projets avec des exigences de stockage plus modestes.
  • Qdrant : Serveur spécialisé pour les bases de données vectorielles, essentiel pour les applications IA nécessitant une recherche sémantique ou par similarité.

Afin de voir comment cela marche, voici les différentes étapes que nous allons suivre sur un environnement de test :

Maintenant, il nous reste plus qu’à tester tout cela 😎

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Commençons par créer quelques ressources (IA et DB) sur Azure et Entra.

Etape I – Création des ressources Azure :

Connectez-vous au portail Entra Admin Center pour enregistrer une nouvelle application, puis récupérez ensuite l’Application ID et le Tenant ID :

Créez un secret client puis copiez immédiatement sa valeur car elle ne sera plus visible par la suite :

Ouvrez une session Windows PowerShell, puis définissez trois variables d’environnement pour l’App ID, le Directory ID et le Client Secret :

setx AZURE_CLIENT_ID    "xxx"
setx AZURE_TENANT_ID    "yyy"
setx AZURE_CLIENT_SECRET "zzz"

Vérifiez ces variables dans les Propriétés système de Windows, section « Variables d’environnement », afin de confirmer leur bonne configuration :

Créez un service Azure OpenAI depuis le portail Azure, puis ajoutez votre application en tant que « Cognitive Services OpenAI User » dans « Contrôle d’accès (IAM) » :

Revenez à la page principale de votre service Azure OpenAI, puis cliquez sur Ouvrir dans la Fonderie pour accéder à l’interface de déploiement :

Dans la Fonderie, ouvrez l’onglet Déploiements et cliquez sur Nouveau déploiement, puis nommez-le (par ex : gpt-4o) et copiez l’URL de l’endpoint :

Créez une base de données Azure SQL Database avec des données en exemple, puis copiez la chaîne de connexion complète pour la réutiliser plus tard :

Notre environnement Azure est prêt. Nous allons maintenant pouvoir déployer l’application DBChatPro sur notre poste en local.

Etape II – Déploiement et test de l’application DBChatPro :

Accédez au dépôt GitHub de l’application via le lien, puis téléchargez l’archive ZIP sur votre poste :

Extrayez l’archive ZIP, puis placez-vous dans le dossier extrait pour préparer l’ouverture du projet :

Lancez Visual Studio Code, puis cliquez ici pour sélectionner le dossier du projet :

Sélectionnez le dossier extrait contenant le projet, puis validez pour l’ouvrir dans VS Code :

Observez la nouvelle architecture de DBChatPro avec la partie MCP distincte de l’interface graphique, puis passez à la configuration UI :

Commencez par l’interface graphique en renseignant les endpoints de votre choix dans le fichier de configuration, puis sauvegardez vos modifications :

Dans mon cas, j’ai utilisé le modèle Azure OpenAI :

Ouvrez la console intégrée Terminal de VS Code, positionnez-vous dans le dossier racine de l’application, lancez l’application, puis patientez quelques secondes pour que le serveur local démarre :

Copiez l’URL locale générée par l’application, puis ouvrez-la dans votre navigateur préféré :

Dans le navigateur, constatez que la base de données n’est pas encore configurée, puis cliquez sur Connexion :

Collez votre chaîne de connexion SQL en modifiant le mot de passe, puis cliquez sur Check Connection pour tester la liaison :

Vérifiez la découverte automatique du schéma de la base de données, puis cliquez ici pour sauvegarder pour valider l’import :

Dans le terminal, observez également l’import du plan et du schéma de votre base SQL :

Sur la page principale de l’application, sélectionnez le modèle et la plateforme d’IA, puis saisissez votre prompt :

Patientez quelques secondes pour afficher le résultat généré par le modèle :

Consultez l’onglet Insight pour obtenir des informations complémentaires sur la réponse, puis analysez les données fournies :

Sur l’onglet SQL Editor, constatez la transformation de votre requête en SQL :

Observez les résultats sous forme de tableau retournés par la requête SQL :

Accédez à l’historique des requêtes exécutées, puis identifiez celles que vous souhaitez réutiliser :

La fonction Chat vous permet de relancez une seconde requête basée sur les résultats de la première :

Testez cette seconde requête et constatez les résultats :

Au final, on constate que l’interface graphique de DBChatPro ne cesse d’évoluer pour offrir plus de facilité et une meilleure gestion des bases de données.

Passons maintenant à la partie MCP qui nous intéresse également.

Etape III – Déploiement du serveur MCP :

Revenez sur Visual Studio Code dans le programme MCP afin de paramétrer l’endpoint Azure OpenAI :

Collez également votre connexion SQL complète :

Cliquez sur le bouton Démarrer pour lancer le serveur MCP, puis patientez quelques instants :

Vérifiez que le serveur est démarré et affiche l’état Running :

Ouvrez la fenêtre Chat dans Visual Studio Code :

Assurez-vous que vous êtes en mode agent pour l’intelligence artificielle :

Dans la boîte à outils, confirmez que le serveur MCP et ses sous-modules sont actifs, puis refermez le panneau :

Effectuez un test de base pour vérifier que l’IA vous répond :

Lancez un prompt en spécifiant l’utilisation de DBChatPro avec un modèle et une plateforme AI, puis validez l’alerte :

use DbChatPro to get 10 customers from the database using AzureOpenAI and gpt-4o

Constatez que la connexion à la base de données et au modèle a bien fonctionné :

Observez en chat l’input et l’output de la requête :

Visualisez le résultat sous forme de tableau retourné par l’IA :

Lancez un second prompt sans redéfinir les paramètres du modèle, puis constatez que la réponse est tout de même générée :

Effectuez un autre test avec un prompt différent sur la même base :

Observez le résultat structuré cette fois en liste :

Si vous le souhaitez, testez la plateforme IA de GitHub en paramétrant un token d’accès sur cette page, puis copiez-le :

Sur ce token, autorisez l’accès en lecture pour interroger les modèles GitHub Copilot, puis confirmez cette permission :

Renseignez le modèle GitHub dans la configuration MCP et redémarrez le serveur, puis patientez quelques instants :

Relancez un prompt en utilisant le modèle GitHub Copilot comme plateforme IA :

Constatez le retour de résultats :

Envoyez cette fois un prompt combiné, interrogeant le serveur MCP via les deux modèles d’IA, puis constatez la fusion des réponses :

Enfin, découvrez sur sa vidéo, toujours depuis Visual Studio Code, des fonctions de troubleshooting très pratiques :

Conclusion

L’intégration du MCP transforme votre assistant en un véritable pont entre l’IA et le monde réel. Fini les intégrations sur mesure : grâce à ce protocole standard, un modèle peut interagir avec des bases de données, GitHub Copilot ou tout autre outil compatible.

On passe d’une complexité M×N à un système modulaire, extensible et sécurisé.

En adoptant le Model Context Protocol dès aujourd’hui, vous préparez vos solutions à l’IA de demain : une IA connectée, actionnable et interopérable, capable de faire bien plus que répondre, mais également d’interagir.

Modèles de chatbot AI .NET !

Microsoft continue d’aider la communauté des développeurs AI et propose désormais de nouveaux modèles d’applications Chat IA développé en .NET. Avec ces modèles d’application comme point de départ, vous pouvez rapidement créer des applications web de chat avec un ou des modèles d’intelligence artificielle dédiés. Tous ces modèles d’application AI en .NET sont désormais disponibles en préversion depuis mars 2025.

Vous souhaitez vous lancer dans le développement de l’IA, mais vous ne savez pas par où commencer ? J’ai un cadeau pour vous : nous avons un nouveau modèle d’application Web de chat sur l’IA qui est maintenant disponible en avant-première. 😊 Ce modèle fait partie de nos efforts continus pour faciliter la découverte et l’utilisation du développement de l’IA avec .NET

Jordan Matthiesen

A quoi sert une application développée pour du chat IA ?

Une application de chat IA ne se contente pas de générer des réponses : elle les enrichit à partir de contenus existants (comme du code, des documents, etc.).

  • Un modèle d’embedding, qui transforme des textes en vecteurs numériques.
    → Il est utilisé pour rechercher les passages les plus pertinents dans une base de connaissances locale ou distante.
  • Un modèle génératif, qui prend ces passages et génère une réponse claire et naturelle, dans le style d’un assistant conversationnel.

Deux modèles, deux usages ?

Quand on développe une application en relation avec des modèles l’intelligence artificielle intégrant de la données, il est important de comprendre la différence entre deux grandes catégories de modèles d’IA :

1. Modèle de génération de texte (aussi appelés LLM – Large Language Models)

🔹 Objectif : Générer du texte naturel en réponse à une consigne
🔹 Entrée : Une instruction, un prompt ou une question
🔹 Sortie : Une réponse en langage humain, souvent contextualisée
🔹 Cas d’usage :

  • Assistants conversationnels (chatbots)
  • Rédaction automatique de contenu
  • Résumé ou reformulation de documents
  • Réponse à des questions en langage naturel

🧪 Exemple d’interaction :

Entrée : “Explique-moi le fonctionnement d’un moteur thermique.”
Sortie : “Un moteur thermique fonctionne en convertissant la chaleur issue de la combustion d’un carburant en énergie mécanique…”


2. Modèle d’embedding (encodage vectoriel)

🔹 Objectif : Représenter un texte sous forme de vecteur numérique pour comparaison sémantique
🔹 Entrée : Une phrase, un document, une question, etc.
🔹 Sortie : Un vecteur (tableau de nombres) capturant le sens du texte
🔹 Cas d’usage :

  • Recherche sémantique (trouver un document similaire)
  • Détection de doublons ou de similarité
  • Indexation pour des bases vectorielles
  • Classement ou regroupement de contenus (clustering)

🧪 Exemple d’interaction :

Entrée : “Comment entretenir une voiture électrique ?”
Sortie : [0.12, -0.03, 0.57, ...] (vecteur utilisable pour comparer avec d’autres)

Comment ce modèle d’application est-il construit ?

Architecture et technologies :

  • Application web Blazor (.NET) avec des composants Razor interactifs côté serveur
  • Base de données SQLite utilisée pour le cache d’ingestion via Entity Framework Core
  • Intégration avec les modèles d’IA d’Azure OpenAI Service

Fonctionnalités principales :

  1. Chat avec IA augmentée par récupération (RAG)
    • Utilise un modèle d’IA pour générer des réponses intelligentes
    • Les réponses sont enrichies par des données extraites de documents
  2. Traitement de documents
    • Ingère des fichiers PDF (stockés dans Data)
    • Extrait le texte et crée des embeddings vectoriels via un modèle de type embedding
    • Stocke les vecteurs dans un JsonVectorStore pour les recherches sémantiques
  3. Interface utilisateur
    • Composants de chat interactifs (ChatMessageList, ChatInput)
    • Rendu Markdown et sanitisation HTML via les bibliothèques JavaScript

Workflow :

  1. Au démarrage, l’application ingère les documents (par exemple des fichiers PDF), les découpe en fragments, puis les encode sous forme de vecteurs numériques grâce au modèle d’embedding (Modèle 2).
  2. L’utilisateur interagit via l’interface de chat, en posant une question en langage naturel. Cette requête est ensuite traitée par le modèle génératif (Modèle 1), mais pas directement…
  3. Avant de répondre, le système utilise le modèle d’embedding (Modèle 2) pour retrouver les passages les plus pertinents dans les documents indexés, en comparant leur sens avec celui de la question.
  4. Enfin, le modèle génératif (Modèle 1) s’appuie à la fois sur ces passages trouvés et sur ses propres connaissances générales pour générer une réponse complète, claire et contextualisée.

Comment connecte-t-on cette application avec un modèle d’IA ?

Ces exemples d’application ne contiennent pas l’intelligence artificielle elle-même, mais elle interagit avec un modèle IA externe (hébergé dans le cloud, en local ou dans un container).

Enfin, découvrez le dernier épisode du stand-up de la communauté .NET AI, dans lequel Alex, Bruno et Jordan présentent les nouveaux modèles :

Dans cet article, je vous propose de tester l’application en connectant celle-ci vers 3 modèles d’IA :

  • GitHub
  • Azure OpenAI
  • Ollama

Voici les différentes étapes que nous allons suivre :

Maintenant, il nous reste plus qu’à tester tout cela 😎💪

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Afin de tester les différents modèles AI en .NET, nous allons avoir besoin de :

  • Un poste local
  • Un compte GitHub des modèles GitHub Models
  • Une souscription Azure si utilisation du service Azure OpenAI

Commençons par créer préparer le poste local.

Etape I – Préparation du poste local :

Rendez-vous sur la page suivante afin de télécharger Visual Studio Code :

Une fois téléchargée, lancez l’installation de ce dernier :

Rendez-vous sur la page suivante afin de télécharger la version 9.0 de .NET :

Une fois téléchargée, lancez l’installation :

Une fois l’installation réussie, fermez celle-ci :

Enfin, redémarrez le poste local :

Une fois le poste local redémarré, ouvrez Windows Terminal :

Installer les modèles de projet pour l’extension .NET liée à Microsoft.Extensions.AI, qui fait partie de l’écosystème Semantic Kernel :

dotnet new install Microsoft.Extensions.AI.Templates

Créez un dossier sur votre poste, puis positionnez-vous dedans :

Ne fermez pas cette fenêtre Windows PowerShell.

Notre environnement local est prêt. Avant de déployer des applications basées sur les templates d’IA, nous avons besoin de récupérer les identifiants de connexion (token) de certains modèles IA. Commençons par le plus simple : GitHub.

Etape II – Test de l’application avec le modèle GitHub :

Rendez-vous sur la page d’accueil de GitHub, puis authentifiez-vous, ou créez un compte au besoin :

Cliquez sur votre photo de profil en haut à droite, puis cliquez sur le bouton des Paramètres :

Tout en bas, cliquez sur le menu des paramètres suivant :

Créez un token à granularité fine, pour une utilisation personnelle de l’API GitHub :

Nommez ce token, puis choisissez une date d’expiration :

Cliquez-ici pour générer ce token :

Confirmez votre choix :

Copiez la valeur du token GitHub :

Retournez sur la fenêtre Windows PowerShell ouverte précédemment, puis lancez la commande suivante afin d’utiliser le template aichatweb pour créer une application web de chat IA en lien avec le modèle GitHub :

dotnet new aichatweb -n GitHubModels --provider githubmodels --vector-store local

Ouvrez l’explorateur Windows afin de constater la création d’un nouveau dossier ainsi que le code de l’application :

Sur votre poste local, ouvrez Visual Studio Code, puis choisissez l’action d’ouverture d’un dossier :

Sélectionnez le dossier créé par l’application IA :

Constatez l’ouverture de l’application dans Visual Studio Code :

Ouvrez la fenêtre Terminal :

Stockez un secret utilisateur localement (ici un token) de manière sécurisée pour notre projet .NET :

dotnet user-secrets set GitHubModels:Token github...

Affichez tous les secrets stockés localement pour le projet courant :

dotnet user-secrets list

Ajoutez ou retirer au besoin des fichiers PDF utilisés durant la phase d’indexation sémantique)

Compilez et exécutez l’application .NET dans le dossier courant :

dotnet run

L’application vérifie dans les sources de données si nouveau documents sont à indexer ou vectoriser :

Ce message vous indique que l’application tourne localement sur le port 5145 :

Ouvrez un navigateur web à cette adresse:port, puis posez une question à l’IA sur un sujet d’ordre général ou propre aux documents ingérés :

Constatez la rapidité du résultat et la ou les sources associés, puis cliquez dessus :

Constatez la sélection de texte en correspondance avec la question posée à l’IA :

Le test avec le modèle GitHub a bien fonctionné, pensez à détruire le token sur le portail de GitHub pour des questions de sécurité

Continuons les tests de l’application de chat IA avec le modèle Azure OpenAI.

Etape III – Test de l’application avec le modèle Azure OpenAI :

Depuis le portail Azure, commencez par rechercher le service Azure OpenAI :

Cliquez-ici pour créer un nouveau service :

Renseignez toutes les informations, conservez le modèle de prix S0 (suffisant pour nos tests), puis cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Créer :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici :

Copiez les 2 informations suivantes dans votre bloc-notes afin de vous y connecter plus tard à via API :

Afin de créer les deux modèle d’IA nécessaires au travers d’Azure, cliquez-ici pour ouvrir le portail Microsoft AI Foundry :

Sur ce portail, commencez par rechercher le premier modèle d’IA nécessaire à notre application :

Cliquez sur Déployer :

Conservez le nom d’origine, puis cliquez sur Déployer :

Retournez sur le catalogue des modèles d’IA, puis recherchez le second modèle d’IA nécessaire à notre application :

Cliquez sur Déployer :

Conservez le nom d’origine, puis cliquez sur Déployer :

Vérifiez la présence des 2 modèles déployés dans le menu suivant :

Retournez sur la fenêtre Windows PowerShell ouverte précédemment, puis lancez la commande suivante afin d’utiliser le template aichatweb pour créer une application web de chat IA en lien avec le service AzureOpenAI :

dotnet new aichatweb -n AzureOpenAI --provider azureopenai --vector-store local

Ouvrez l’explorateur Windows afin de constater la création d’un nouveau dossier :

Sur votre poste local, ouvrez Visual Studio Code, puis choisissez l’action d’ouverture d’un dossier :

Sélectionnez le dossier créé par l’application IA :

Constatez l’ouverture de l’application dans Visual Studio Code :

Afin de passer d’une authentification basée sur une identité Azure (DefaultAzureCredential) à une authentification explicite par clé API (AzureKeyCredential), remplacer le code suivant :

var azureOpenAi = new AzureOpenAIClient(
    new Uri(builder.Configuration["AzureOpenAI:Endpoint"] ?? throw new InvalidOperationException("Missing configuration: AzureOpenAi:Endpoint. See the README for details.")),
    new DefaultAzureCredential());

Par celui-ci, puis sauvegardez le fichier Program.cs :

var endpoint = builder.Configuration["AzureOpenAI:Endpoint"] 
    ?? throw new InvalidOperationException("Missing configuration: AzureOpenAI:Endpoint. See the README for details.");
var key = builder.Configuration["AzureOpenAI:Key"] 
    ?? throw new InvalidOperationException("Missing configuration: AzureOpenAI:Key. See the README for details.");

var azureOpenAi = new AzureOpenAIClient(new Uri(endpoint), new AzureKeyCredential(key));

Ouvrez la fenêtre Terminal :

Enregistrez localement (et de manière sécurisée) le point de terminaison de l’instance Azure OpenAI :

dotnet user-secrets set AzureOpenAI:Endpoint https://aichattemplate-rg.openai.azure.co

Enregistrez de manière sécurisée la clé API de l’instance Azure OpenAI dans les secrets utilisateur de .NET :

dotnet user-secrets set AzureOpenAI:Key 1zF4OGPseV...

Affichez tous les secrets stockés localement pour le projet courant :

dotnet user-secrets list

Ajoutez ou retirer au besoin des fichiers PDF utilisées durant la phase d’indexation sémantique)

Compilez et exécutez l’application .NET dans le dossier courant :

dotnet run

Ouvrez un navigateur web à cette adresse:port indiqué, puis posez une question à l’IA sur un sujet d’ordre général ou propre aux documents ajoutés :

Constatez la rapidité du résultat et la ou les sources associés, puis cliquez dessus :

Constatez la sélection de texte en correspondance avec la question posée :

Le test avec le service Azure OpenAI a bien fonctionné, pensez à détruire le service une fois les tests terminés.

Terminons les tests de l’application de chat IA avec le modèle local Ollama.

Etape IV – Test de l’application avec le modèle Ollama :

Rendez-vous sur la page suivante afin de télécharger Ollama :

Une fois téléchargée, lancez l’installation :

Une fois l’installation réussie, vérifiez via l’URL suivante le bon fonctionnement du service :

http://localhost:11434/

Depuis le menu Démarrer, ouvrez l’application CMD, puis lancez la commande suivante :

ollama pull llama3.2

Ollama télécharge alors la version mini de Phi3 d’environ 2 Go

ollama pull all-minilm

Ollama télécharge alors un modèle ouvert d’environ 270 Mo :

Vérifiez la liste des modèles en place avec la commande suivante :

ollama list

Retournez sur la fenêtre Windows PowerShell ouverte précédemment, puis lancez la commande suivante afin d’utiliser le template aichatweb pour créer une application web de chat IA en lien avec le modèle Ollama :

dotnet new aichatweb -n llama3.2Model --provider ollama --vector-store local

Ouvrez l’explorateur Windows afin de constater la création d’un nouveau dossier ainsi que le code de l’application :

Sur votre poste local, ouvrez Visual Studio Code, puis choisissez l’action d’ouverture d’un dossier :

Sélectionnez le dossier créé par l’application IA :

Constatez l’ouverture de l’application dans Visual Studio Code :

Ouvrez la fenêtre Terminal :

Ajoutez ou retirer au besoin des fichiers PDF utilisées durant la phase d’indexation sémantique)

Compilez et exécutez l’application .NET dans le dossier courant :

dotnet run

L’application vérifie dans les sources de données configurées si nouveau documents sont à indexer ou vectoriser :

Cette ligne vous indique que l’application tourne localement sur le port 5145 :

Ouvrez un navigateur web à cette adresse:port, puis posez une question à l’IA sur un sujet d’ordre général ou propre aux documents ajoutés :

Constatez le pic d’usage du CPU/GPU selon la configuration matérielle de votre poste local :

Constatez la rapidité/lenteur du résultat :

Conclusion

Avec l’arrivée des nouveaux templates .NET dédiés à l’intelligence artificielle, il n’a jamais été aussi simple de créer des applications web de chat connectées à des modèles IA.

Que vous choisissiez un modèle cloud (comme Azure OpenAI), un modèle public (via GitHub), ou même un modèle local (comme ceux proposés par Ollama), l’infrastructure est prête à l’emploi et parfaitement intégrée à l’écosystème .NET.