Microsoft organise assez régulièrement un évènement appelé Microsoft Build. Comme l’indique sa page Wikipédia, c’est une conférence annuelle destinée aux ingénieurs logiciels et aux développeurs Web utilisant Windows, Azure et d’autres technologies Microsoft.
Sa première organisation date de 2011, en remplacement d’autres évènements eux aussi dédiés aux développeurs, comme la Conférence des développeurs professionnels et le MIX. Cette année encore, il fut organisé en virtuel.
Qu’est-ce que le Microsoft Build Cloud Skills Challenge ?
Comme pour le Microsoft Ignite, organisé pour la dernière fois en novembre dernier, Microsoft propose de rendre ses évènements plus interactifs avec la participation de l’audience.
Pour cela, Microsoft vous propose de participer à un exercice technique, appelé challenge. La réalisation d’un seul challenge vous apporte une meilleure compréhension du message de Microsoft et vous donne la possibilité de repartir avec un gain immédiat : un bon d’examen pour une certification Microsoft.
Attention :
Ce challenge est limité dans le temps, vous devez le terminer au plus tard le 21 juin prochain
La réalisation de plusieurs challenges ne vous apportera pas plusieurs bons d’examen Microsoft
Quelques informations supplémentaires sont disponibles dans la FAQ officielle
La réalisation d’un des 3 challenges techniques, vous offre un bon d’examen pour tester et valider vos connaissances Microsoft. Cette année, 3 challenges vous sont accessibles :
Pour quelles certifications pourrons-nous utiliser notre bon d’examen ?
Vous retrouvez ci-dessous les certifications Microsoft accessibles gratuitement grâce à l’utilisation de votre bon d’examen Microsoft Build :
Il arrive qu’une machine virtuelle ne corresponde plus aux besoins initialement définis avec sa taille. Pas de panique ! Un changement est toujours possible après coup. L’un des grands avantages d’Azure est la possibilité de modifier la taille des machines virtuelles, à la volée, des besoins en termes de performances du processeur, du réseau ou de disques.
Dans cet article, nous allons démontrer ensemble la simplicité de changer la taille d’une machine virtuelle, mais également les étapes additionnelles pour un changement particulier.
Dans quel cas redimensionner ?
Lorsque l’on examine le redimensionnement de machines virtuelles sous Azure, trois axes définissent ce processus de changement de taille :
Localisation : votre région Azure ne contient pas le matériel nécessaire pour prendre en charge la taille de machine virtuelle souhaitée.
Interruption : vous devrez dans certains cas désallouer la machine virtuelle. Cela peut se produire si la nouvelle taille n’est pas disponible sur le cluster matériel qui l’héberge actuellement.
Restriction : Si votre machine virtuelle utilise le stockage Premium, assurez-vous que vous choisissez une version s de la taille pour obtenir le support du stockage Premium.
Tailles des machines virtuelles dans Azure
Avant de basculer sur le portail Azure pour effectuer les étapes de modification de taille, voici un rappel de l’offre des machines virtuelles Azure. Afin d’y voir plus clair, Microsoft a segmenté son offre de machines virtuelles par famille, correspondant à des scénarios de besoin utilisateur :
En exemple, voici la définition donnée par Microsoft pour des besoins GPU :
Les tailles de machine virtuelle au GPU optimisé sont des machines virtuelles spécialisées disponibles avec des GPU uniques, multiples ou fractionnaires. Ces tailles sont conçues pour des charges de travail de visualisation, mais également de calcul et d’affichage graphique intensifs.
Les familles sont généralement couvertes par plusieurs séries. Une série est une combinaison CPU + RAM + Autre critères. Les séries sont régulièrement mis à jour par Microsoft via des versions. Voici en exemple le détail de la composition pour la série NCv3 :
Les machines virtuelles de série NCv3 sont optimisées par les GPU NVIDIA Tesla V100. Ces GPU peuvent fournir des performances de calcul une fois et demie supérieure à celles de la série NCv2… les machines virtuelles de la série NCv3 sont également pilotées par des processeurs Intel Xeon E5-2690 v4 (Broadwell).
Enfin, chaque série dispose plusieurs SKUs pour proposer différentes puissances. Toujours en exemple, la série graphique NCv3 :
La taille de la machine virtuelle influe également sur le prix de celle-ci. Toujours en exemple, la série graphique NCv3 :
Les instances réservées, d’un ou trois ans, diminuent fortement le prix des machines virtuelles.
Codification Azure
Cette large découpe propose aux utilisateurs un très grand nombre de machines virtuelles possibles. Dans cette jungle de SKUs, Microsoft a mis en place une codification précise dans la dénomination.
Une ou plusieurs lettres minuscules indiquent des fonctionnalités supplémentaires, telles que : a = processeur basé sur AMD b = bloquer les performances de stockage d = diskfull (c.-à-d., un disque temporaire local présent) ; ceci concerne les nouvelles machines virtuelles Azure, consultez Séries Ddv4 et Ddsv4 i = taille isolée l = mémoire insuffisante ; une quantité de mémoire inférieure à la taille d’utilisation intensive de la mémoire m = utilisation intensive de la mémoire ; la plus grande quantité de mémoire dans une taille particulière t = très petite mémoire ; la plus petite quantité de mémoire dans une taille particulière s = capacité de stockage Premium, y compris l’utilisation possible de SSD Ultra (Remarque : certaines tailles plus récentes sans l’attribut de s peuvent toujours prendre en charge le stockage Premium, par exemple M128, M64, etc.)
*Type d’accélérateur
Indique le type d’accélérateur matériel dans les références (SKU) spécialisées/GPU. Seules les nouvelles références (SKU) spécialisées/GPU lancées à partir du troisième trimestre 2020 auront l’accélérateur matériel dans leur nom.
Version
Indique la version de la série de machines virtuelles
Voici un exemple de dénomination pour la machine virtuelle graphique NC4as_T4_v3 :
Valeur
Explication
Famille
N
Sous-famille
C
Nombre de processeurs virtuels
4
Fonctionnalités supplémentaires
a = processeur basé sur AMD s = capacité de stockage Premium
Type d’accélérateur
T4
Version
v3
Avec toutes ces informations, nous allons pouvoir nous intéresser au changement de SKU sur une machine virtuelle existante.
Etape 0 : Rappel des prérequis
Pour cela, nous allons créer différentes ressources sur Azure pour y parvenir. Comme toujours, des prérequis sont nécessaires pour réaliser cette démonstration :
Un tenant Microsoft
Une souscription Azure valide
Une machine virtuelle déployée et démarrée
Comme le montre la copie d’écran ci-dessous, ma machine virtuelle dispose actuellement de la taille D4ds v4
Afin de mesurer les impacts d’un changement de taille sur une machine virtuelle démarrée, j’ai également ouvert une connexion RDP à celle-ci
Test I : Changement d’une taille dans la même série
Le changement de taille de la machine virtuelle s’effectue depuis le portail Azure via la section Taille.
Azure y regroupe différentes tailles, accessibles ou non :
Jouez avec les filtres suivants pour trouver la taille adaptée
Certaines tailles ne sont même pas visibles.
Sélectionnez la taille et cliquez sur redimensionner
Une fois déclenché, une notification de traitement apparait dans votre portail Azure
La session RDP est-elle aussi coupée
Après traitement (30 secondes environ), la machine virtuelle retrouve son status démarré. La nouvelle taille se retrouve alors sur la page principale de la machine virtuelle Azure
La réouverture manuelle de la session RDP montre bien la nouvelle puissance
Test II : Changement d’une taille dans une série disponible
Continuez vos tests en effectuant un changement de taille vers une autre famille de machine virtuelle
Là encore, la session RDP se ferme et la notification de changement apparaît sur le portail Azure. Moins d’une minute plus tard, la machine virtuelle repart avec sa dernière taille
Test III : Changement d’une taille dans une série disponible
Dans certains cas, il est nécessaire de partir sur une taille de machine virtuelle ayant des propriétés différentes. Ma machine virtuelle, actuellement en Standard F8s v2, dispose d’un stockage temporaire.
Le disque temporaire est très utile pour les données qui, vous l’aurez deviné, sont de nature temporaire. Un excellent exemple de ce type de données pour Windows est le pagefile. Lorsqu’une nouvelle machine virtuelle Windows est provisionnée à partir d’une image dans Azure, le pagefile est configuré si cela est possible pour qu’il soit situé sur ce disque temporaire.
Ce stockage temporaire se retrouve alors sur le disque D
Pour la plupart des machines virtuelles Windows, le volume sur le disque temporaire à la lettre de lecteur D:. Il a également l’étiquette de lecteur « Temporary Storage ».
Les clients ne doivent pas utiliser le disque temporaire pour des données qui doivent être persistantes.
Un retour dans la liste des tailles disponibles pour ma machine virtuelle vm001 ne permet pas de choisir une machine virtuelle dépourvue de disque temporaire.
Dans ce cas, pas le choix, la recréation d’une nouvelle machine virtuelle est un passage obligatoire.
Etape I : Créer une sauvegarde du ou des disques présents
Allez sur la page des disques de la machine virtuelle et cliquez sur chacun d’eux
Créez une sauvegarde de chaque disque (OS et Data)
Vérifiez les champs et lancez la création
Une fois terminé, cliquez ici pour accéder au snapshot
Etape II : Créez un ou des disques depuis la ou les sauvegardes
Lancez la création du ou des nouveaux disques depuis le ou les snapshots créés
Une fois terminé, cliquez ici pour accéder au disque créé
Etape III : Création de la nouvelle machine virtuelle
Il ne reste plus qu’à rattacher ce ou ces disques à une nouvelle machine virtuelle
Renseignez tous les champs nécessaires et la nouvelle taille de machine désirée
Lancez la création de la machine virtuelle
Cliquez ici pour retrouver les propriétés de votre nouvelle machine virtuelle
Constatez la bonne taille de votre machine virtuelle Standard D4s v4
Rouvrez une session RDP sur cette nouvelle machine virtuelle pour finaliser les réglages de pagefile. Un message d’avertissement apparaît à l’ouverture de la session
Sélectionnez les paramétrages automatiques Windows
Redémarrez la machine virtuelle pour appliquer les modifications pagefile
Et vous voilà avec la nouvelle taille ????
Conclusion
Azure apporte beaucoup de flexibilité avec le changement de taille pour les machines virtuelles. Il est même possible de scripter le changement de taille selon les besoins ou les pics de charges.
Comme toujours John nous propose une vidéo pour aller plus loin sur ce sujet ????
Sauvegarder ou ne pas sauvegarder ? Telle est la question ! Évidemment, la sauvegarde n’est pas un choix mais bien une nécessité ! Dans cet article, nous allons prendre le temps de nous intéresser aux sauvegardes de machines virtuelles dans un cas très particulier.
Cet article n’a pas pour but de vous parler de la sauvegarde native des machines virtuelles sous Azure, via le service Azure Recovery Service Vault. Cette fonctionnalité est à la portée de tous et fonctionne sans souci.
Mais il arrive dans certains cas que ce service ne fonctionne pas pour certaines machines virtuelles… Voici par exemple le déploiement d’un firewall Fortigate, disponible sur la marketplace d’Azure
Une fois cette machine virtuelle déployée, j’ai rajouté des disques de données supplémentaires à cette dernière
J’ai ensuite créé un Recovery Service Vault pour mettre en place une sauvegarde habituelle
J’ai continué avec la configuration de la police de sauvegarde avec ma machine virtuelle
Seulement l’activation de la sauvegarde Azure me pose quelques soucis
Voici le détail du message d’erreur
{
"status": "Failed",
"error": {
"code": "UserErrorUnSupportedDistribution",
"message": "Unsupported OS version for virtual machine backup."
}
}
Ce problème est visiblement connu sur la toile depuis plusieurs années, mais pour l’instant aucune alternative n’a été proposée par Microsoft. Inutile de penser aux agents MARS ou MABS…
Que faire dans ce cas ?
Il est bien possible de faire des snapshots réguliers … à la main !
En quête d’automatisation, je suis tombé sur plusieurs articles intéressants, assez proche sur la solution apportée :
Azure Automation est un service d’automatisation et de configuration basé sur le cloud qui prend en charge la gestion cohérente de vos environnements Azure et non-Azure. Il comprend l’automatisation des processus, la gestion des configurations, la gestion des mises à jour, les capacités partagées et les fonctionnalités hétérogènes. L’automatisation vous donne un contrôle total pendant le déploiement, l’exploitation et la mise hors service des charges de travail et des ressources.
Dans notre déploiement, nous allons utiliser un compte Azure Automation pour stocker et lancer notre script PowerShell. Ce script prend en compte les disques rattachés à la machine virtuelle afin d’en faire des snapshots pour chacun d’eux.
Etape 0 : Rappel des prérequis
Passé cette rapide explication, nous allons créer différentes ressources sur Azure pour y parvenir. Comme toujours, des prérequis sont nécessaires pour réaliser cette démonstration :
Un tenant Microsoft
Une souscription Azure valide
Une machine virtuelle déployée
Etape I : Affectation d’un tag sur la machine virtuelle
Le script va effectuer une recherche sur les machines virtuelles à sauvegarder. Il est nécessaire de marquer celles qui nous intéresse. Rendez-vous sur la machine virtuelle concernée et ajoutez-y le tag suivant :
Nom : Snapshot
Valeur : True
Etape II : Création du compte Azure Automation
Tout commence par la création d’un compte Azure Automation pour héberger notre script PowerShell. Utilisez la barre de recherche du portail Azure pour commencer éa création
Renseignez les éléments de base sur le premier onglet du compte puis lancez directement la création de celui-ci :
Cherchez la section Paramétrages du compte,puis cliquez sur Identité et enfin assignez les rôles Azure
Ajoutez le rôle de Contributeur sur le groupe de ressources contenant la machine virtuelle, puis sauvegardez
Quelques minutes plus tard, constatez la présence de ce dernier dans le tableau précédent
Etape III : Création du Runbook
Continuez avec la création de votre runbook
Renseignez les champs pour valider sa création
La création vous ouvre ensuite l’éditeur de code
Collez le script suivant dans l’éditeur, ou également disponible sur mon GitHub
Cliquez sur le bouton ci-dessous pour démarrer le test
Attendez un peu
Constatez le succès ou l’échec de votre runbook
Retournez sur le groupe de ressources pour y voir apparaître les snapshots des disques
Cliquez sur l’un d’eux et constatez les tags
Etape V : Mise en place de l’automatisation
Une fois constaté le succès de votre script, il ne vous reste qu’à le publier et à le programmer périodiquement. Retournez sur votre runbook et cliquez sur Publier
Ajoutez une programmation périodique sur votre runbook
Cliquez sur le premier lien
Cliquez sur ajouter une programmation
Renseignez les champs selon votre besoin
Confirmez la bonne création de votre programmation
Contrôlez au prochain lancement de la programmation dans le groupe de ressources
Contrôlez également l’historique des lancements du runbook
Conclusion
Et voilà ! Une tâche manuelle de moins… Cette petite opération nous a permis de bien comprendre l’utilité et la puissance des automatismes possibles sur Azure. Celui-ci est bien évidemment très simple, d’autres sont sans doute très intéressants à mettre en oeuvre ????.
Azure Virtual Desktop utilise le protocole RDP (Remote Desktop Protocol) pour établir la connexion avec l’utilisateur. Pour rappel, ce protocole permet de se connecter à des ordinateurs de manière distante. Dans la plupart des cas, cette connexion utilise le protocole TCP pour y parvenir. Le serveur écoute par défaut sur le port TCP 3389.
Il est néanmoins possible de varier cette approche de connexion pour des questions de perfomences et de fiabilité. Depuis déjà l’année dernière, Microsoft proposait la fonctionnalité RDP Shortpath pour améliorer cette connexion, débit et latence, entre l’utilisateur et la machine virtuelle AVD :
RDP Shortpath est une fonctionnalité d’Azure Virtual Desktop qui établit un transport direct basé sur UDP entre le client Remote Desktop et l’hôte de session. RDP utilise ce transport pour fournir le Bureau à distance et le RemoteApp tout en offrant une meilleure fiabilité et une latence constante.
Microsoft Doc
Dans cet article, nous allons regarder en détail cette évolution et effectuer un test sur un environnement AVD. Avant de commencer à manipuler Azure, cette vidéo vous explique très bien l’idée :
L’excellent billet de Denis Gundarev nous explique avec simplicité l’inadéquation entre le protocole TCP pour un besoin RDP :
TCP est un excellent protocole pour la livraison garantie de petites quantités de données. Les applications telles que les navigateurs ou les clients de messagerie se contentent d’envoyer les données et de les oublier. Le protocole assure la cohérence et l’ordre des paquets et relance la transmission si la livraison échoue. Cependant, RDP utilise des connexions de longue durée et les connexions TCP de longue durée sont problématiques.
Le protocole TCP est idéal pour les réseaux locaux, mais pas pour l’Internet. Oui, si le paquet est perdu, il sera retransmis. La disponibilité de la bande passante est un facteur essentiel. Malheureusement, les algorithmes de contrôle de congestion TCP limitent la possibilité de saturer le réseau.
RDH Shortpath s’applique donc sur les réseau publics
Comme son grand frère, cette fonctionnalité établit un flux UDP direct pour RDP. Toutefois, elle ne nécessite pas l’ouverture de ports entrants sur le pare-feu. Au lieu de cela, elle sélectionne automatiquement les conditions du réseau. Elle utilise une combinaison de protocoles de traversée NAT tels que STUN et UPnP et le processus d’établissement de la connectivité interactive (ICE). RDP établit alors le flux UDP direct dans la plupart des configurations de réseau.
Par conséquent, vos utilisateurs bénéficieront d’une latence plus faible, d’une meilleure utilisation du réseau et d’une grande tolérance à la perte de paquets ou aux changements de configuration du réseau.
Et la sécurité ?
RDP Shortpath pour les réseaux publics étend les capacités de multi-transport de RDP. Il ne remplace pas le transport de connexion inverse mais le complète. Le courtage de la session initiale est toujours géré par l’infrastructure Azure Virtual Desktop.
Comment constater le bénéfice ?
Denis nous a même préparé une vidéo pour montrer le bénéfice possible dans la gestion des paquets perdus entre les différents protocoles possibles :
La vidéo de gauche reprend une connexion avec le RDP Shortpath, tandis que celle de droite est en protocole TCP. La vidéo originale en bas de l’écran fait office de référence.
Mise en oeuvre de la solution
Dans un environnement Azure Virtual Desktop, chaque connexion RDP commence par l’établissement du transport de connexion inverse sur la passerelle Azure Virtual Desktop. Après l’authentification de l’utilisateur, le client et l’hôte de session établissent le transport RDP initial, et le client et l’hôte de session commencent à échanger leurs capacités.
Important : comme le rappel la documentation Microsoft, RDP Shortpath configurés sur des réseaux managés est actuellement incompatible avec la prévision de RDP Shortpath pour les réseaux publics.
Comme à chaque article d’Azure Virtual Desktop, vous pouvez suivre les différentes étapes pour mettre en route cette fonctionnalité, toujours en preview à l’heure où ces lignes sont écrites.
Etape 0 : Rappel des prérequis
Des prérequis sont nécessaires pour réaliser cette démonstration AVD :
Un tenant Microsoft
Une souscription Azure valide
Un réseau virtuel existant sur Azure
Un domaine Active Directory synchronisé avec Azure AD via l’agent Azure AD Connect
Une ou des machines virtuelles AVD déployées sur ce même réseau virtuel
Mon environnement Azure Virtual Desktop est donc déjà en place :
Etape I : Test avant modification du RDP Shortpath
Avant d’effectuer les modifications, connectez-vous à votre environnement AVD avec un utilisateur pour constater la connexion RDP via le protocole TCP :
Saisissez vos identifiants pour ouvrir votre session RDP :
Contrôlez la méthode de connexion TCP, mise en place par défaut :
Afin de mettre en place la configuration nécessaire sur les machines virtuelles AVD, il est possible d’y parvenir de plusieurs manières. En voici deux :
Etape IIa : Modifiez la configuration de registre d’une machine virtuelle AVDmanuellement
Fermez la session utilisateur et retournez sur une machine virtuelle via votre portail Azure. Exécutez la commande suivante comme ceci
Attendez quelques minutes et constatez le succès de celle-ci sur le portail Azure
Etape IIb : Modifiez la configuration de registre d’une machine virtuelle AVD via GPO
Au lieu de faire cette modification manuelle sur toutes vos machines virtuelles, vous pouvez également créer une GPO dans votre domaine AD et l’appliquer aux machines AVD.
Connectez à une machine de votre domaine AD pour y créer votre nouvelle GPO
Commencez la création de cette nouvelle GPO sur l’OU correspondante à vos machines AVD
Nommez votre GPO à votre convenance
Editez-là avec un clic droit
Créez y un nouvel objet de registre comme ceci
Descendez dans l’arborescence suivante et sélectionnez là :
Ajoutez-lui les propriétés suivantes et cliquez sur OK
Redémarrez les machines virtuelles AVD pour une bonne prise en compte de cette nouvelle GPO
Etape III : Test après modification du RDP Shortpath
Comme au premier essai, reconnectez-vous à votre environnement AVD avec un utilisateur de test, puis constatez le changement de protocole UDP :
Rien de bien compliqué ????.
Evidemment, Microsoft prévoit aussi des ajouts de règles firewall pour les machines virtuelles AVD et pour les machines clients. Ces opérations sont nécessaires si le protocole UDP est à l’origine bloqué.
Conclusion
Cette nouvelle fonctionnalité est donc une façon facile d’améliorer l’expérience de vos utilisateurs sans mettre en défaut la sécurité à travers des réseaux publics.
Pour finir et vous aider dans cette démarche, Dean nous a même préparé un seconde vidéo sur la chaine YouTube et dédiée à cette évolution du RDP Shortpath, encore en préversion !
De temps à autre, je suis sollicité pour valider différentes combinaisons possibles entre des composants du Cloud Microsoft. Je trouvais donc intéressant de partager avec vous l’une d’entre elles.
Dans cet article, nous allons donc déployer une connexion VPN Point à Site sur un réseau Azure, et sécurisée par une authentification multifacteur (MFA).
Etape 0 : Rappel des prérequis
Comme pour beaucoup de mes articles Azure, des prérequis sont nécessaires pour réaliser cette démontration :
Un tenant Microsoft
Une souscription Azure valide
Un réseau virtuel existant sur Azure
Une ou des machines virtuelles déployées sur ce réseau (pour les tests)
Comme le montre la copie d’écran ci-dessous, quelques ressources sont déjà en place sur ma souscription Azure. Il s’agit essentiellement de ressources dédiées aux tests finaux.
Etape 1 : Déploiement de la passerelle VPN
Pour tester notre ensemble, nous devons mettre en place une passerelle VPN sur notre réseau virtuel Azure. Pour cela, Azure propose une ressource tout à fait adaptée à ce type de connexion.
Vous la retrouverez en utilisant la barre de recherche du portail
Cliquez sur Créer pour commencer le processus de création
Prenez votre temps pour renseigner tous les champs, en fonction devotre situation
Ne pas utiliser le SKU pour ce type de test. Vous ne serez pas en mesure d’utiliser une authentification Azure AD avec celui-ci
Info : La copie d’écran ci-dessous montre l’absence d’authentification Azure AD possible lors de l’utilisation d’une passerelle VPN en SKU Basic
Comme pour toute liaison VPN, il est nécessaire de créer une adresse IP publique
Un accès VPN est par essence même une connexion sécurisé sur un réseau non sécurisé (internet).
Une fois terminé, cliquez sur Valider et créer
Une dernière vérification, puis lancez la création de la passerelle VPN.
Ce processus est assez long puisqu’Azure déploie des machines virtuelles managées pour produire la connexion VPN. Comptez environ 30 minutes pour que le déploiement se termine.
Nous allons profiter de ce temps pour créer une second machine virtuelle, représentant une ressource locale utilisant cette passerelle VPN.
Etape 2 : Déploiement d’une seconde machine virtuelle pour jouer le rôle du client de la connexion VPN Point à Site
Comme annoncé juste avant, cette seconde machine ne sera évidemment pas sur le même réseau virtuel que la première.
Créez un second réseau virtuel dans une autre région Azure pour bien les identifier
Continuez avec l’adresse réseau et le sous-réseau
Azure propose par défaut un adressage réseau différent du premier réseau virtuel. Il reste modifiable.
Lancez la création une fois tous les champs vérifiés
La création d’un réseau virtuel Azure est généralement très rapide
Continuiez avec le déploiement d’une nouvelle machine virtuelle sur ce réseau virtuel local
N’oubliez pas de renseigner le compte d’administrateur local et cochez la case concernant les droits d’utilisation de licence Windows 10
Vérifiez aussi que l’onglet réseau reprend le nouveau réseau virtuel local nouvelle créé, ainsi qu’une nouvelle adresse IP publique, utilisée pour s’y connecter en RDP
Décochez l’arrêt automatique de la machine virtuelle dans l’onglet suivant
Vérifiez une dernière fois les champs et lancez la création de la machine virtuelle
Quelques minutes plus tard, la machine virtuelle est bien créée. Cliquez ici pour rentrer sur la ressource
Démarrer une première connexion RDP sur celle-ci
Renseignez les identifiants indiqués lors de la création de la machine virtuelle
Vérifiez la configuration IP de cette machine locale avec la ligne de commande suivante
Testez le refus de connexion depuis cette machine à sur votre première machine Azure
Retournez sur votre portail Azure et attendez la création de votre passerelle VPN
Un contrôle dans le réseau virtuel Azure affiche bien un nouveau sous-réseau, dédié à notre passerelle VPN
Etape 3 : Préparation du tenant à la connexion VPN
L’opération qui va suivre nécessite un compte administrateur global. Il va falloir en effet donner des permissions spéciales à notre passerelle VPN pour utiliser l’authentification via Azure AD.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour lui donner votre consentement :
Authentifiez-vous avec un compte administrateur global de votre tenant
Autorisez l’application Azure VPN
Une fois cette opération terminée, retournez sur le portail Azure AD pour y récolter plusieurs informations. Depuis la page principale, commencez par noter votre tenant ID
Dans la section des applications d’entreprise, localisez la nouvelle application nommée Azure VPN puis cliquez dessus
Notez l’application ID de cette dernière
Etape 4 : Configuration de la connexion Point à Site de la passerelle VPN
Retournez sur la liste des passerelles VPN d’Azure, puis cliquez dessus
Cliquez sur la configuration Point à Site, puis sur Configurer maintenant
Renseignez tous les champs suivants puis cliquez sur Sauvegarder
Adressage réseau : pour attribution d’IP aux périphériques, par exemple 172.16.0.0/24
Type de d’authentification désirée : Azure Active Directory
Ne pas oubliez le / en fin de chacun des 2 arguments.
Une notification Azure vous confirme le succès ou l’échec de votre configuration Point à Site
Raffraîchissez la page web d’Azure pour être en mesure de télécharger la configuration du client VPN sur votre machine virtuelle de test
Copiez et extrayez l’archive ZIP téléchargée sur la machine virtuelle sur laquelle nous allons installer la connexion VPN
Sur cette même machine, ouvrez Microsoft Store pour y télécharger Azure VPN Client
Lancez le téléchargement d’Azure VPN Client
Inutile de vous authentifier pour continuer le téléchargement
Une fois le téléchargement terminé, lancez l’application Azure VPN Client
Importez la configuration de notre VPN créé sur Azure
Cherchez le fichier azurevpnconfig.xml dans l’archive extraite sur le bureau de notre machine de test
Sauvegarder la configuration issue de ce fichier xml
Etape 5 : Test de la connexion Point à Site de la passerelle VPN
Avant de lancer la connexion VPN, retournez sur la fenêtre de commande et lancez la commande PING suivante.
ping 10.0.0.4 -t
Cette commande lance une demande d’écho de manière ininterrompue vers notre première machine Azure
Retournez sur l’application Azure VPN Client et démarrez la connexion
Renseignez les identifiants d’un utilisateur présent dans Azure AD
Décochez la case et cliquez comme ceci
Le status de la connexion VPN devrait alors passer à Connecté
Contrôler le changement de résultat concernant la commande PING
Si cela n’est pas le cas, il vous faudra vous connecter sur la première machine Azure pour autoriser dans Windows Firewall les requêtes d’écho PING
Une fois la connexion réussie, stoppez la connexion VPN
Constatez l’arrêt de succès de la commande PING
Etape 6 : Implémentation de l’accès conditionnel sur la connexion VPN
Comme indiqué au début de cet article, nous voulons une connexion VPN Point à Site couplée à une authentification multifacteur. Le but étant de renforcer par l’exmple l’accès un réseau d’entreprise au moyen d’une authentification supplémentaire.
Voici une vidéo explicative sur l’authentification multifacteur
Voici une seconde vidéo combinant les effets de la MFA et de l’accès conditionnel
La configuration de l’accès conditionnel se fait depuis Azure AD, cliquez sur le menu Sécurité puis Accès Conditionnel
Créez une nouvelle police d’accès conditionnel
Donnez-lui un nom puis cherchez le ou les utilisateurs de test
Exigez l’authentification multifacteur et activez votre police en cliquant sur ON puis sauvegardez
Azure demande quelques minutes avant d’appliquer les modifications faites sur les polices d’accès conditionnel.
Quelques minutes plus tard, retourner sur votre seconde machine et relancez la connexion VPN déjà présente dans l’application Azure VPN Client
La MFA devrait rentrer en ligne en compte. Mon compte de test Azure AD étant insuffisamment paramétré, le message suivant apparaît
Terminez au besoin la procédure d’enrôlement de sécurité pour votre utilisateur de test
Retrouvez bien par la suite la demande MFA pour finaliser la connexion VPN
Une fois celle-ci réussie, la connexion VPN s’établit bien
La commande PING retrouve bien l’accès à ma première machine Azure
Conclusion
Par cet article, nous voyons qu’Azure nous apporte toujours plus de sécurité grâce à la combinaison rapide et facile de différentes mesures de protection. Il est toujours important d’aborder la sécurité sous forme de couches hérmétiques entre elles afin de rendre toujours plus difficile les intrusions informatiques.
Comme à chaque fois, pensez également à partager dans les commentaires vos propres expériences ????
Me revoilà après plusieurs semaines d’absence. Pour vous expliquer simplement, la New Commerce Expérience (NCE) de Microsoft, aussi détaillée dans mon blog sur cet article, nous a beaucoup sollicité chez Tech Data. De plus, j’ai eu la bonne idée de me casser des doigts, ce qui ne m’a pas empêché de travailler, mais m’a demandé quelques efforts pour le clavier. Tout ça pour vous dire que ceux ne sont que des petits soucis ????.
Je suis donc très content de commencer l’écriture d’une nouvelle série d’articles, dédiée l’optimisation de votre environnement Cloud. A travers ces derniers, je souhaite vous parler d’optimisations d’architectures Azure déjà en production sur 4 axes :
Coûts : Analyse pure et simple des coûts Azure pour comprendre la répartition des sommes dépensées.
Sécurité : Sans rentrer dans les détails maintenant, la sécurité reste toujours un axe d’amélioration constant.
SLAs : Mis de côté par moment, cet indice doit être pris en compte lors de l’établissement de services auprès des clients finaux ou lors d’appels d’offre.
Performances : Travailler avec les outils de monitoring Azure pour traquer les ressources Azure sous-utilisées, et donc inutilement coûteuses. Mais aussi de manière inverse, mettre en lumière le manque de performances pouvant justifier un changement d’approche.
Je me doute qu’il existe encore d’autres axes, manières ou approches pour retravailler une architecture Cloud. Gardez toujours en tête que toutes les solutions Cloud sont des produits en évolutions constantes ????.
Axe 1 : Les coûts
J’ai choisi cet axe dans mon premier article car c’est pour moi une demande récurrente dans beaucoup de projets Cloud sur lesquels je travaille :
Comment faire la même chose pour moins cher ?
Cette question n’a rien d’idiote ou de contre-productive. Gardez toujours l’esprit ouvert sur l’arrivée de nouveaux services Azure, ou sur la création par Microsoft de nouvelles offres aux grilles tarifaires encore plus attrayantes.
Pour rester dans le concret, mon approche repose simplement sur plusieurs questions :
Le projet Azure dispose-t-il d’une estimation de tarif pouvant servir de référence ?
Le projet Azure a-t-il fait l’objet d’une phase de preuve de concept (POC) ?
Ai-je créé les bonnes ressources pour les bons besoins ?
L’analyse des coûts est-elle faite de manière périodique ?
Ai-je consulté récemment Azure Advisor ?
Les ressources Azure en place ont-elles été optimisées contractuellement ?
Le projet Azure dispose-t-il d’une estimation de tarif pouvant servir de référence ?
Pas de mystère, une maison se construit avec un plan et un budget des matériaux nécessaires à sa construction. Microsoft propose l’outil de calcul, Azure Pricing Calculator, pour établir au plus près les coûts d’une infrastructure Azure. Gardons en tête qu’il ne s’agit que d’une estimation de tarif, basée sur les données entrées par l’utilisateur.
Pour rappel, cet outil vous permet de calculer le coûts via la mise à disposition d’un catalogue proposant un grand nombre de ressources Azure, elles-mêmes paramétrables.
Tous les projets sur Azure devraient passer par cette étape. L’idée n’est pas de viser la perfection tarifaire ou encore d’afficher le tarif le plus attractif possible, mais bien d’en faire sortir un ou plusieurs scénarios pour ensuite les comparer à d’autres méthodes d’architecture.
Dans le cas d’une analyse de coûts sur une architecture Azure déjà en place, je trouve pertinent de comparer l’offre initiale faite sur Azure Pricing Calculator avec la réalité de consommation de la souscription Azure.
Le projet Azure a-t-il fait l’objet d’une phase de preuve de concept (POC) ?
Après l’estimation des coûts et avant la mise en production, une phase de preuve de concept vous permet aussi d’aborder l’aspect financier. Le POC est principalement vu comme une étape de validation de faisabilité technique. Mais elle apporte aussi des indices de viabilité économique de l’architecture.
A ce titre, Microsoft recommande vivement cette étape pour l’estimation de certains coûts variables (bande passante sortante, transactions de stockage, volume de stockage ( sauvegardes ou journaux et métriques, …)). Cette étape est donc une composante dans le processus de calibrage financier.
Doit-on forcément dépenser de l’argent pour un POC Azure ?
Pas nécessairement. Microsoft propose plusieurs offres : des crédits Azure ou encore des conseils d’ingénieurs Microsoft Cloud. De nombreux programmes Azure propose une intégration de nouveaux projets Cloud sous différentes formes. Voici quelques exemples :
Microsoft for Startups : conçu pour vous aider à vous développer à votre propre rythme, vous pouvez débloquer jusqu’à 150 000 $ de crédits et du temps supplémentaire pour construire au fur et à mesure de la croissance de votre entreprise.
FastTrack for Azure: programme d’assistance technique qui aide à concevoir et à déployer rapidement et efficacement des solutions cloud. Il comprend des conseils personnalisés d’ingénieurs Azure pour fournir des pratiques éprouvées et des conseils en matière d’architecture.
Je pense aussi au statut partenaire, gold ou silver chez Microsoft. Ce dernier propose lui aussi de disposer de conseils d’ingénieurs avant-ventes pour choisir les bonnes ressources.
A-t-on créé les bonnes ressources pour les bons besoins ?
Cette question est déjà présente durant la phase de POC, mais elle doit être périodiquement reposée pendant toutes les phases de vie de l’architecture :
Une ressource créée temporairement est-elle bien systématiquement détruite ?
Les opérations de tests sont bien cataloguées comme telles et retirées des services Azure après coup ?
La région Azure utilisée est-elle en adéquation avec le projet et aux plus proches des utilisateurs finaux ?
Beaucoup de questions du même genre existent. La solution simple à ces questions est et reste la pratique de l’inventaire périodique des ressources Azure. Au risque d’en décevoir certains, je recommande simplement de dérouler la liste depuis le portail Azure afin de toutes les passer en revue.
Afin rendre cet exercice le plus rapide et efficace possible, le maintien à jour d’une cartographie facilite grandement l’analyse :
L’analyse des coûts est-elle faite de manière périodique ?
Comme l’inventaire des ressources Azure, son intérêt repose également sur sa récurrence. Mettre des alertes de coûts Azure est une bonne chose, mais elles ne sont déclenchées qu’après coup et ont toujours un risque d’être ignorées. Microsoft propose là encore un outil gratuit, intégré et très facile d’utilisation : Azure Cost Management.
Gardez en tête que les consommations réalisées sont affichées avec 24 heures de décalage. Malgré cela, l’outil propose des affichages réalisant des synthèses et des vues granulaires pour comprendre tous les coûts.
L’analyse des mois affiche la linéarité ou non des dépenses.
Comme dans mon exemple, l’utilisation des étiquettes est fort pratique dans cet outil.
Rapport hebdomadaire de la consommation Azure reçu par mail.
Ai-je consulté récemment Azure Advisor ?
Voici une définition précise du service :
Azure Advisor est un conseiller personnalisé basé dans le cloud qui décrit les meilleures pratiques à suivre pour optimiser vos déploiements Azure. Il analyse votre télémétrie de configuration et d’utilisation des ressources, puis recommande des solutions qui peuvent vous aider à améliorer la rentabilité, les performances, la fiabilité (anciennement appelée haute disponibilité) et la sécurité de vos ressources Azure.
Azure Advisor est le principal outil disponible sur Azure qui regroupe les axes cités au début de cet article. Pas besoin de connaissances précises pour commencer l’optimisation via cet outil car il analyse l’architecture pour vous !
Un clic dans la partie Coût vous affiche des recommandations actualisées régulièrement :
La seconde ligne de ce tableau nous montre une analyse télémétrique de l’utilisation CPU de la machine virtuelle. Autrement dit, Microsoft lui-même vous conseiller de prendre une taille de machine virtuelle plus petite et donc moins chère vous.
Pourquoi demander à un client de prendre un produit financièrement moins intéressant ?
Pour garantir des revenus stables et sur une plus longue période. Cet outil est disponible dans le menu de gauche des raccourcis Azure et doit être, comme le Cost Management, visité régulièrement.
Les ressources Azure en place ont-elles été optimisées contractuellement ?
Quel est le fond de ma pensée derrière cette phrase ?
Je veux bien sûr parler d’engagement. Saviez-vous qu’il vous est possible de vous engager pour des ressources Azure sur plusieurs années ? Le cloud est souvent perçu comme une dépense IT à la demande (Capex vs Opex) :
Mais Azure propose aussi des formules beaucoup plus avantageuses si l’on envisage la durée de son besoin sur une période plus longue.
Le tableau ci-dessus affiche des instances réservées pour des machines virtuelles. Comment fonctionne une instance réservée ? Il faut simplement voir celle-ci comme une place de parking, louée pour un ou trois ans chez Microsoft :
Comme le montre ce schéma, la taille de l’instance réservée doit être en relation avec la taille de la ressources Azure.
Cet engagement n’est pas uniquement disponible que pour les machines virtuelles. Microsoft propose cette formule pour beaucoup d’autres services Azure. Le rabais de réservation s’applique automatiquement à l’utilisation des ressources qui correspondent aux instances réservées.
L’engagement n’est pas uniquement présent pour les ressources Azure. Par exemple, les licences Microsoft sont aussi optimisables sur Azure. Je pense avant tout à Windows Server ou encore à SQL Server.
Qu’est-ce qu’Azure Hybrid Benefit ?
Azure Hybrid Benefit est un avantage en matière de licences qui vous permet de réduire considérablement les coûts d’exécution de vos charges de travail dans le cloud. Son fonctionnement consiste à vous autoriser à utiliser vos licences Windows Server et SQL Server compatibles sur Azure.
Il est donc possible d’acheter des licences en souscriptions annuelles ou pluriannuelles. Les économies représentent des sommes non négligeables.
Conclusion
Je suis content de vous parler de l’aspect financier des architectures Azure. Cela représente une partie non négligeable de mon travail au quotidien.
Comme je l’ai expliqué dans cet article, l’aspect Coût est systématiquement abordé durant toutes les phases d’un projet IT. Et il n’est pas rare de changer de stratégie en fonction de l’évolution de ce dernier.
Dans mon prochain article de la série Optimisez votre Azure, nous nous intéressons plus aux basiques de la sécurité ????.
Premier article de cette nouvelle année ! Je profite donc de ce billet pour vous souhaiter mes meilleurs vœux pour 2022 ????????????????. J’avais terminé l’année précédente avec un article sur l’examen AZ-800, disponible ici. Dans la continuité de la certification d’Administrateur Windows Server Hybrid, cet article est donc dédié au second examen : AZ-801 – Configuration des services avancés de Windows Server Hybrid.
Petit rappel qui ne fait pas de mal : la certification Microsoft, Administrateur de Windows Server Hybrid Associé, est apparue dans le Poster Microsoft à la rentrée 2021 et est toujours en version BETA à l’heure où ces lignes sont écrites :
Comme sur l’article précédent, je vous remets donc la vidéo animée par Orin Thomas sur cette nouvelle certification :
Avant de rentrer dans le contenu de ce second examen, je souhaitais vous rappeler quelques points sur les examens BETA de Microsoft.
Qu’est-ce qu’un examen BETA ?
Selon ITProToday, L’examen bêta est la mise au point finale d’un examen avant sa disposition à l’ensemble du public. Les examens BETA sont généralement disponibles pendant une courte période pour un groupe limité.
Lorsque vous passez l’examen, vous ne recevez aucune information sur votre réussite ou votre échec avant parfois plusieurs semaines / mois.
Qu’est-ce qu’un examen BETA pour Microsoft?
Lorsque vous effectuez un examen sous sa forme BETA, vous nous fournissez des informations utiles pour évaluer la qualité de l’examen et de ses questions. Une fois que le processus est terminé et que nous avons intégré les modifications pertinentes, nous pouvons l’utiliser pour certifier des personnes dans des rôles et des spécialisations professionnelles basés sur le cloud.
Autrement dit, les beta testeurs valident le contenu d’un examen et apporte à Microsoft l’assurance que l’obtention de la certification associée correspond à des postes ou des missions issus du marché de l’informatique.
Combien coûte un examen BETA ?
Régulièrement et quel que soit l’éditeur, la phase BETA est donc possiblement à un tarif réduit. J’en profite pour vous rappeler qu’un statut MCT chez Microsoft vous permet de profiter de bons d’examen entièrement gratuits pour leurs certifications BETA !
Ces offres sont toujours annoncées dans les jours qui suivent l’ouverture de la BETA, sur le forum des certifications, accessible depuis le MCT Central. Un nombre limité de bons d’examen disponibles et ils ont une durée de validité généralement assez courte.
Pour les non-MCT, vous pouvez toujours profiter d’une autre offre Microsoft, elle aussi limitée dans le temps :
Profitez de l’offre d’examen bêta à prix réduit pour une durée limitée. Pour chaque examen, les 300 premières personnes qui passeront l’examen au plus tard le 10 janvier 2022 pourront bénéficier d’une réduction de 80 % sur le prix final. Cette offre s’applique à l’examen AZ-800 (BETA) et à l’examen AZ-801 (BETA), soit un total de 600 places à prix réduit.
Retrouvez ici ces réductions sur le blog de Microsoft Learn. Voici par exemple le lien vers la page des examens AZ-800 et AZ-801.
Comment préparer son examen BETA ?
En règle générale, il est fortement conseillé de travailler 3 axes pour réussir à coup sûr une certification :
Etudier la documentation officielle
Pratiquer des labs
Profitez de son expérience professionnelle
La documentation
Par le biais de la page d’examen Microsoft, vous pouvez avoir accès à :
La page de l’examen » : Enumération des compétences évaluées lors de l’examen
Le chemin d’apprentissage : Ensemble de liens vers la documentation Microsoft, en relation avec les sujets abordés. Ces pages sont utiles car elles peuvent aussi contenir des exercices, des QCM ou encore environnements de test Azure
Un bon moyen de progresser d’un point de vue technique est d’utiliser les labs en association avec l’examen désiré. Plusieurs plateformes proposent ce type de formule adapté. Malheureusement, les certifications BETA ne disposent pas toujours de labs au moment où vous préparez votre examen.
J’ai pour habitude de travailler avec les plateforme suivantes. De plus, un accès aux labs Microsoft est gratuit pour les MCT :
Comme indiqué plus haut, cela peut prendre plusieurs semaines / mois avant d’obtenir vos résultats. À la fin d’un examen BETA, vous ne recevez pas immédiatement de résultat positif ou négatif, car le barème de notation de l’examen n’est pas encore finalisé.
La mise à disposition de vos résultats d’examen BETA chez Microsoft va dépendre de la date de disponibilité générale. Comptez environ une dizaine de jours après cette date pour retrouver vos résultats BETA.
Edit : une toute nouvelle vidéo forte utile pour comprendre un peu mieux la certification Microsoft ????
AZ-801 – Configuration des services avancés de Windows Server Hybride
Rentrons maintenant dans le vif du sujet concernant cet examen AZ-801. Comme pour chaque examen que je vous présente, voici les liens utiles pour préparer ce petit dernier :
Afin d’éviter de produire une répétition du chemin d’apprentissage Microsoft, très complet, j’ai souhaité vous partager dans cet article plusieurs vidéos YouTube sur des sujets précis. Gardez en tête que le chemin d’apprentissage Microsoft est le point de départ de toutes les questions.
Dans la même logique que l’examen AZ-800, la partie sécurité de Windows Server reste la plus importante, aussi bien pour une architecture sur site que dans le Cloud Azure. Il vous faut aussi déterminer si les ressources présentent des failles de sécurité et savoir comment y remédier.
Ici, le but est de vérifier vos connaissances sur les différents modules augmentant la sécurité de Windows Server, tout en sachant les différencier leurs fonctions :
Cet examen apporte aussi son lot de questions sur Active Directory. Par exemple, la connaissance des utilisateurs protégés ou comment fonctionne la corbeille AD pour restaurer des utilisateurs doit être maîtrisée :
Attendez-vous toujours à des questions relatives à Azure. Ici, le point intéressant sur ce sujet va concerner le monitoring des machines virtuelles. Les principaux outils aidant à la sécurisation de ces machines seront Microsoft Defender for Cloud (anciennement Azure Security Center) et Azure Sentinel :
Toujours dans le même chapitre, les réseaux et le stockage sont aussi des sujets relevés dans cet examen. On peut prendre en exemple BitLocker et son champ d’application possible sur Windows Server :
Ce chapitre est plus court mais concerne un sujet majeur : le failover sur Windows Server. Cette notion est critique dans un environnement IT, et est compatible avec un grand nombre rôles de Windows Server. Il est donc indispensable de les tester pour en comprendre les bases et être en confiance sur les questions de l’examen.
Par exemple, prenons en détail la notion de quorum dynamique :
Dans mon précédent article, j’avais déjà relevé la forte mise en avant de Windows Admin Center dans l’examen AZ-800, prenez donc le temps de tester l’outil pour chaque partie / fonctionnalité :
Toujours sur ce chapitre, le chemin d’apprentissage consacre un timide passage à Storage Space Direct. Il est malgré tout important de bien comprendre son principe :
Ce chapitre teste vos connaissances sur la fourniture d’une solution de continuité des activités et de reprise après un sinistre. Il vous faut également démontrer comment mettre en œuvre Azure Site Recovery pour les architectures sur site, mais aussi déjà présentes dans Azure.
Beaucoup de services dans Azure facilite grandement la mise en place de BCDR :
Vous pouvez utiliser Hyper-V Replica pour implémenter une solution BCDR abordable pour un environnement virtuel :
Le réplica Hyper-V peut vous protéger contre la perte de données en cas de panne de site en copiant une machine virtuelle en temps réel en tant que machine virtuelle de réplication d’un emplacement à un autre. Si le site qui contient la machine virtuelle principale n’est plus disponible, la machine virtuelle de réplication est disponible pour maintenir les charges de travail disponibles
Si nécessaire, vous pouvez utiliser le réplica Hyper-V pour étendre la réplication de la copie hors connexion à un troisième emplacement
Si votre organisation ne dispose que d’un seul emplacement disponible, vous pouvez toujours utiliser la réplication Hyper-V pour répliquer des machines virtuelles vers une organisation partenaire à un autre emplacement, à un fournisseur d’hébergement ou à Microsoft Azure
Microsoft souhaite ici mettre l’accent sur la migration d’une charge de travail dans Windows Server vers une machine virtuelle (VM) Azure, grâce aux outils de migration de Windows Server ou par le biais du service de migration de stockage.
Dans ce chapitre, Microsoft parle de l’utilisation des outils de monitoring et de dépannage, les processus et les meilleures pratiques pour rationaliser les performances et la disponibilité de votre environnement Windows Server et de vos VMs Azure.
Conclusion
Comme pour mon examen AZ-800, cet examen ne fut pas non plus évident. Et comme à chaque examen BETA, il faut attendre plusieurs semaines / mois pour avoir les résultats. Encore une fois, les connaissances acquises ces dernières semaines via le chemin d’apprentissage m’ont beaucoup aidé, mais elles ne compensent pas toujours le manque d’expérience.
Aucun souci si Windows Server est votre quotidien ou si vous avez conservé de beaux restes ! Pensez malgré tout à disposer de connaissances sur Azure pour réussir votre examen. Comme à chaque fois, les vidéos explicatives c’est très bien, mais la pratique c’est indispensable.
Dernier article avant cette fin d’année 2021, je profite pour vous souhaiter de très bonnes fêtes ????????????????.
Rentrons dans le vif du sujet avec une nouvelle certification Microsoft, Administrateur de Windows Server Hybrid Associé, apparue dans le Poster Microsoft à la rentrée 2021 et disponible depuis début décembre en version BETA.
Pour rappel, cette certification, de niveau Associé, se décompose en deux examens (AZ-800 et AZ-801), comme c’est le cas avec la certification d’Architecte Cloud, de niveau Expert :
Merci à Orin pour cette première introduction????.
Ces deux examens sont donc nécessaires pour obtenir ce nouveau badge. Dans cet article, nous allons de parler uniquement de l’examen AZ-800, dédié à l’administration de Windows Server dans ses fonctionnalités principales. Je referai un second article, début 2022, sur le second examen AZ-801, encore en BETA lui aussi.
Examen AZ-800 : Administration de l’infrastructure de base de Windows Server Hybrid
Avant de parler de mon ressenti personnel, je tenais à vous redonner ici quelques liens utiles pour préparer cet AZ-800 :
Malheureusement à l’heure où ces lignes sont écrites, aucune grande plate-forme de labs ne propose encore de cursus dédié à l’AZ-800. Le mieux est donc de disposer d’une souscription Azure pour faire ses essais in situ.
Et voici une seconde vidéo, dédiée uniquement à l’AZ-800, toujours préparée par Orin.
Chapitres de la certification AZ-800
Comme pour chaque examen, Microsoft détaille avec des pourcentages les différents thèmes abordés. Voici la liste pour cet examen AZ-800 :
Chapitre I : Déployer et gérer les services de domaine Active Directory (AD DS) dans des environnements sur site / cloud (30-35 %)
Chapitre II : Gestion des serveurs Windows et des charges de travail dans un environnement hybride (10-15%)
Chapitre III : Gestion des machines virtuelles et des conteneurs (15-20%)
Chapitre IV : Mettre en œuvre et gérer une infrastructure réseau sur site et hybride (15-20%)
Chapitre V : Gestion des services de stockage et de fichiers (15-20%)
Aucun suspense, la gestion d’un domaine Active Directory est de loin la principale partie sanctionnée par cet examen. Le but ici est de mesurer vos connaissances sur les composantes d’un domaine. Autant dire que la maîtrise de ces derniers est fortement attendue. Pas de mystère ici, la pratique par l’expérience et ou l’apprentissage intensif peut vous sortir de là.
En plus de savoir déployer les multiples rôles serveurs possibles, gardez en tête que une certification de niveau Associé comportent toujours des questions techniques précises :
La connaissance des relations forêts / domaines / sites
Les composants logiques AD DS sont des structures que vous utilisez pour mettre en œuvre une conception AD DS adaptée à une organisation.
Les composants physiques dans AD DS sont les objets qui sont tangibles, ou qui décrivent des composants tangibles dans le monde réel.
La connaissance des rôles et leurs autorisations agissant sur les forêts / domaines
Les groupes de sécurité sont utilisés pour attribuer des autorisations à diverses ressources. Les applications de messagerie utilisent généralement des groupes de distribution, qui ne sont pas compatibles avec la sécurité.
La connaissance des composants techniques se cachant derrière un domaine, les FSMO.
La sécurité est un point présent dans toutes les certifications Microsoft. Par exemple ici, l’utilisation groupe de comptes de service managés comme principal de sécurité pour vous être demandé :
Add-KdsRootKey –EffectiveImmediately
D’autre part, cet examen fait aussi la part belle à Azure. Vous vous en doutez donc, attendez-vous à des questions portant sur les outils de synchronisation entre AD et Azure AD : Azure AD Connect / Azure AD Cloud Sync. Vous devez connaître la configuration de ces derniers et les options qu’ils proposent en sus.
Gardez en tête que cette certification porte la mention AZ dans son titre. Les références aux services Azure, Azure AD ou encore Azure AD DS sont hautement probables.
Comment mettre en place une liste de mots de passe bannis.
Sans oublier un autre sujet à maîtriser : nos bonnes amies les GPOs ????
Ayant suivi le chemin d’apprentissage associé à la certification AZ-800, Orin met clairement en avant dans les vidéos de démonstration Windows Admin Center (WAC), l’outil complet de gestion à distance :
Prenez le temps de tester la solution : Installez l’outil sur une machine proxy et d’enrôlez des serveurs dessus :
Port 6515 par défaut ????.
On continue ? Qu’est qu’Azure Arc ?
Voilà ici une bien belle question, à laquelle des questions peuvent tomber ????.
Cet examen apporte aussi une approche technique pour les environnements hybride. Il est donc nécessaire de comprendre le bénéfice à utiliser Azure Arc pour intégrer et gérer des machines physiques.
Gestion possible des updates Windows via un enrôlement Azure Arc.
Ce chapitre n’est pas le plus valorisé de cet examen, mais il aborde des sujets importants (Hyper-V, conteneurs, machines virtuelles sur Azure)
Concernant Hyper-V, j’ai trouvé que le chemin d’apprentissage de l’AZ-800 est assez bien fait :
Ensuite vient la partie des conteneurs sur Windows Server. Beurk ????. Je sais que je ne devrais pas dire ça, mais c’est une partie qui ne m’a jamais encore attiré. Aussi je préfère laisser parler Marc :
Enfin n’oubliez jamais les références directe à Azure. Soyez certain d’avoir des questions portant sur la création et la gestion des machines virtuelles sur Azure. Cela implique aussi tous les composants annexes à celles-ci, telles que les parties réseau ou stockage.
Si vous êtes déjà habitués à la partie IaaS sur Azure, les questions ne devraient pas vous poser de souci ????.
Ce chapitre est de poids égal au précédent. La partie DNS est intéressante car c’est encore un service que nous retrouvons aussi bien dans Windows Server que dans Azure :
Par exemple, il est possible de combiner à une architecture on premise, les besoins DNS de machines virtuelles hébergées sur Azure. Dans le cas, il faut toute de suite penser transfert conditionnel pour y arriver :
Les composants DNS sur Azure sont aussi présent dans le cursus de cet examen :
En plus de la partie DNS, prenez le temps de bien vous intéresser au rôle DHCP, disponible sur Windows Server :
D’autres rôles peuvent aussi faire partie des questions. Je pense par exemple à :
Dernier chapitre de l’examen AZ-800, à ne pas négliger ! Le stockage est un élément majeur de toute infrastructure IT, car la data représente LA valeur à conserver, protéger, …
Il faut donc prendre le temps de s’intéresser à certains services, comme :
Pour ma part, cet examen ne fut pas une mince affaire. Comme à chaque fois pour les examens BETA, il faut attendre plusieurs semaines / mois pour avoir nos résultats. Les connaissances acquises ces dernières semaines via le chemin d’apprentissage m’ont beaucoup aidé, mais elles ne compensent pas la manque d’expérience sur des postes tels qu’administrateur système.
Aucun souci si les domaines sont votre quotidien ou si vous avez conservé de beaux restes ! Pensez malgré tout à aussi disposer de connaissances sur Azure pour réussir votre examen. Comme à chaque fois, les vidéos explicatives c’est très bien, mais la pratique est pour moi indispensable.
Profitez aussi de cette période de fêtes pour souffler un peu et passer du temps avec vos proches. On se retrouve l’année prochaine ????.
La conteneurisation applicative est accessible sur Azure Virtual Desktop depuis plusieurs mois. L’attachement via MSIX permet de fournir des applications à des machines virtuelles sans aucune installation locale. Cependant, Il est ici différent du format MSIX normal, car celui-ci est spécialement conçu pour AVD. Pour en savoir plus sur MSIX, consultez la page web Présentation de MSIX.
Pourquoi faire de la conteneurisation applicative pour Azure Virtual Desktop ?
Azure Virtual Desktop est principalement conçu pour délivrer une expérience utilisateur commune et partagée. Il arrive fréquemment que certains utilisateurs travaillent sur des applications spécifiques. Dans ce cas, il est possible de leur délivrer cet attendu de plusieurs manières :
Gestion de applications requises dans une image OS spécifiquement dédiée
Utilisation de solution de type Intune pour un déploiement distribué
Approvisionnement d’applications via des solutions tierces (Liquidware Flexapp, Citrix AppLayering)
Utilisation d’applications conteneurisées
Dans cet article, nous allons démontrer ensemble la dernière possibilité.
Etape 0 : Rappel des prérequis
Comme pour chaque déploiement réalisé sur ce blog, des prérequis sont nécessaires avant de pouvoir se concentrer sur MSIX AppAttach :
Un tenant Microsoft (AAD)
Une souscription Azure active
Un domaine Active Directory Domain Services (AD DS)
Un espace de stockage Azure joint au domaine AD DS
Un agent Azure AD Connect installé et synchronisé avec votre Azure AD
Un environnement Azure Virtual Desktop (Pool d’hôtes – Groupe d’application – Espace de travail – VMs)
Facultatif : un Azure Bastion pour faciliter les connexions RDP
Une fois votre environnement Azure en place, plusieurs étapes sont nécessaires pour arriver à la mise à disposition des applications conteneurisées.
Etape I : Déployer une nouvelle VM Azure Windows 10
Cette nouvelle machine virtuelle vous nous être utile pour créer différents composants nécessaires :
Création d’un certificat pour signature des packages MSIX
Création du package MSIX
Configuration des VMS AVD pour supporter la couche conteneur
Création de l’image VHD
Dépose de l’image VHD sur le partage de fichier
J’ai ici repris la même image Windows 10 que celle utilisée pour AVD.
Pas besoin d’adresse IP publique dans mon cas grâce à Azure Bastion.
Patientez quelques minutes une fois la création lancée :
Une fois cette VM créée, utilisez Azure Bastion pour vous connecter en RDP sur votre machine virtuelle :
Joignez cette machine virtuelle au domaine AD DS, puis redémarrez-là :
Etape II : Préparation du certificat
Reconnectez à votre VM MSIX via Azure Bastion, puis lancez Windows PowerShell ISE, en mode administrateur :
Exécutez la commande PowerShell suivante pour générer un certificat auto-signé sur votre domaine (JLOUDEV), et stockez le dans le dossier Personal des certificats locaux :
Exécutez certlm.msc pour ouvrir la console des certificats locaux :
Lancez la commande d’Export sur ce nouveau certificat :
Cliquez sur Suivant :
Sélectionnez l’option Oui, exporter la clé privée, puis cliquez sur Suivant :
Cochez la case Exporter toutes les propriétés étendues, décochez la case Activer la confidentialité des certificats, puis cliquez sur Suivant :
Cochez la case Mot de passe, renseignez les deux champs dessous, puis cliquez sur Suivant :
Créez un nouveau dossier, par exemple celui-ci :
C:\MSIX
Renseignez le chemin de destination, puis cliquez sur Suivant :
Cliquez sur Terminer pour finaliser le processus :
Etape III : Déploiement du certificat sur les machines virtuelles AVD
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour déployer le certificat nouvellement généré dans Trusted People des machines virtuelles AVD :
Un tour rapide grâce à Azure Bastion sur une des machines virtuelles AVD nous confirme la bonne présence du certificat :
Etape IV : Téléchargements de l’application Mozilla Firefox
Dans notre démonstration, nous allons télécharger la dernière version de Mozilla Firefox. Nous prendrons l’installation au format MSI, disponible ici.
Lancez le téléchargement depuis la machine virtuelle MSIX comme ceci :
Copiez le fichier téléchargé dans le dossier C:\MSIX :
Etape V : Préparation avant création
Avant de lancer la création, exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour désactiver le service de recherche de Windows :
Pour continuer, vous aurez besoin de MSIX Packaging Tool, que vous trouverez dans le Microsoft Store. Lancez le téléchargement de ce dernier, toujours depuis la machine virtuelle MSIX :
Une fois le téléchargement terminé, lancez l’application.
Sur la page d’accueil, sélectionnez Application package afin de lancer la création d’un nouveau paquet :
Vous aurez peut-être besoin de redémarrer la machine pour continuer.
Sur la page suivante, cochez la case Créer le paquet sur cet ordinateur, puis cliquez sur Suivant :
Attendez l’installation du pilote de l’outil de conditionnement MSIX, puis cliquez sur Suivant :
Sélectionnez Parcourir pour accéder au fichier d’installation de Firefox au format MSI :
C:\MSIX\Firefox Setup 95.0.msi
Dans la liste déroulante Préférence de signature, sélectionnez Signer avec un certificat (.pfx).
Recherchez le certificat C:\MSIX\jloudev.tk.pfx, saisissez le mot de passe Demo!pass123, puis cliquez sur Suivant :
Examinez et modifiez si besoin le nom du paquet, vérifiez que le nom de l’éditeur est défini sur CN=JLOUDEV, puis cliquez sur Suivant :
Cela déclenche alors l’installation de Mozilla Firefox de manière encapsulée :
Une fois l’installation terminée, vous retrouvez le message ci-dessous, cliquez sur Suivant :
Cliquez alors sur Suivant.
Lorsque le système vous demande Avez-vous terminé ?, sélectionnez Oui :
Vérifiez dans l’écran ci-dessous qu’aucun service n’est nécessaire, puis cliquez sur Suivant :
Changez le fichier et le dossier de destination :
C:\MSIX\Firefox\Firefox
Une fois la création terminée, cliquez sur Fermer :
Retrouvez les fichiers MSIX et XML suivants dans votre dossier C:\MSIX\Firefox :
Copiez seulement le fichier MSIX dans le dossier racine C:\MSIX :
Etape VII : Installation des fonctionnalités d’Hyperviseur
Maintenant, vous allez activer la fonctionnalité d’Hyperviseur sur l’ensemble des machines virtuelles Azure Virtual Desktop, mais également sur la machine MSIX :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour commencer l’activation sur les VMs AVD :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour installer Hyper-V et ses outils de gestion sur les VMs AVD :
Chaque hôte AVD doit redémarrer pour prendre en compte les modifications : cliquez sur Oui :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour installer Hyper-V et ses outils de gestion sur la machine virtuelle MSIX :
La machine virtuelle MSIX doit elle aussi redémarrer :
Reconnectez-vous sur machine virtuelle MSIX, avec le même compte utilisateur qu’utilisé précédement :
Etape VIII : Créer une image jointe à une application MSIX
Ouvrez Microsoft Edge et rendez-vous sur la page suivante pour télécharger msixmgr.zip.
Dans l’Explorateur de fichiers, accédez au dossier Téléchargements, ouvrez le fichier compressé et copiez le dossier x64 dans le dossier C:\MSIX :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour créer le fichier VHD qui servira d’image jointe de l’application MSIX :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell IS, en mode administrateur , pour monter le fichier VHD nouvellement créé :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour créer une nouvelle partition, la formater, et lui attribuer la première lettre de lecteur disponible :
Cliquez sur Annuler pour ne pas formater à nouveau ce disque :
Le nouveau disque image est déjà présent dans l’explorateur de fichiers :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour créer une structure de dossier qui hébergera les fichiers MSIX :
Constatez la présences des fichiers dans le nouveau disque :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour démonter le fichier VHD qui servira d’image MSIX :
Etape IX : Configurer le groupe Active Directory contenant les hôtes AVD
Retournez sur votre contrôleur de domaine via Azure Bastion :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour créer un groupe AD DS qui sera synchronisé avec Azure AD :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour ajouter les machines virtuelles AVD en tant que membres du groupe que vous avez créé à l’étape précédente :
Ce nouveau groupe doit faire partie des synchronisations vers Azure AD. Pour cela, vérifiez dans votre configuration Azure AD Connect que cette OU est bien synchronisée :
Contrôlez après 30 minutes que le nouveau groupe remonte bien dans Azure AD :
Pour que les machines virtuelles Azure Virtual Desktop remontent bien dans ce groupe, il est nécessaire de reconfigurer également Azure AD Connect.
Retournez dans ce dernier pour activer la fonctionnalité Hybrid Azure AD Join :
Une fois les identifiants d’administrateur global renseignés, choisissez l’option ci-dessous :
Cochez la case pour remonter les machines Windows 10 et ultérieures :
Renseignez un compte Enterprise Administrator :
Une fois la configuration d’Azure AD Connect terminée :
Redémarrez les machines virtuelles AVD
Utilisez Azure Bastion pour vous connecter sur chaque VM AVD avec le compte avdadmin1@jloudev.tk
Retournez sur votre contrôleur de domaine via Azure Bastion (ou sur la machine virtuelle sur laquelle est installé Azure AD Connect), puis saisissez la commande PowerShell suivante en mode administrateur :
Start-ADSyncSyncCycle -PolicyType Initial
Attendez quelques minutes et contrôler la présence des machines virtuelles AVD dans le groupe AD sur Azure AD :
Etape X : Ajout des droits pour les VMs AVD sur le compte de stockage
Afin de mettre à disposition l’application packagée, nous allons créer un nouveau partage de fichier sur le compte de stockage existant.
Retournez sur votre portail Azure et rendez-vous sur le compte de stockage utilisé pour FSLogix :
Cliquez sur ce nouveau partage de fichier pour rajouter les 3 droits d’accès suivants :
Option
Valeur
Rôle
Storage File Data SMB Share Elevated Contributor
Assign access to
Group
Select
avd-admins
Option
Valeur
Rôle
Storage File Data SMB Share Elevated Contributor
Assign access to
Group
Select
avd-hosts
Option
Valeur
Rôle
Storage File Data SMB Share Reader
Assign access to
Group
Select
avd-group
Une fois les droits en place, retournez sur votre machine virtuelle MSIX avec le compte avdadmin1 via Azure Bastion, pour connecter ce nouveau partage de fichier grâce à la commande suivante :
$connectTestResult = Test-NetConnection -ComputerName jlosto.file.core.windows.net -Port 445
if ($connectTestResult.TcpTestSucceeded) {
# Mount the drive
New-PSDrive -Name Z -PSProvider FileSystem -Root "\\jlosto.file.core.windows.net\msixvhds" -Persist
} else {
Write-Error -Message "Unable to reach the Azure storage account via port 445. Check to make sure your organization or ISP is not blocking port 445, or use Azure P2S VPN, Azure S2S VPN, or Express Route to tunnel SMB traffic over a different port."
}
Exécutez les commandes suivantes via le programme CMD pour accorder les permissions NTFS requises :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour recopier le fichier VHD vers le partage de fichiers Azure :
Un contrôle dans l’explorateur de fichier nous permet de vérifier la bonne présence de ce dernier :
Etape XI : Ajout de l’application MSIX sur l’environnement Azure Virtual Desktop
On arrive presque au bout ! Il ne nous reste maintenant qu’à rajouter notre application MSIX sur notre pool d’hôtes Azure Virtual Desktop. Pour cela, retournez sur votre portail Azure et cherchez votre pool d’hôtes, cliquez sur MSIX packages, puis sur Ajouter :
Saisissez le chemin suivant pour chercher le package nouvellement généré :
Renseignez les champs ci-dessous de la façon suivante, puis cliquez sur Ajoutez :
Vérifiez la bonne présence de votre application dans l’écran des applications :
Rendez-vous maintenant dans la section groupe d’applications, puis cliquez sur Ajouter :
Renseignez un nom à votre groupe d’applications, puis cliquez sur Suivant :
Sur le second onglet, cliquez sur Ajouter des applications :
Renseignez les champs ci-dessous, puis cliquez sur Sauvegarder et passez à l’onglet suivant :
Ajoutez votre groupe d’utilisateurs AVD puis passez sur l’onglet suivant :
Reprenez votre espace de travail existant puis validez les derniers onglets pour lancer la création :
Quelques minutes plus tard, la création se termine :
Etape XII : Test du package MSIX
Pour cela rien de plus simple, ouvrez l’application Remote Desktop. Voici le lien vers la page Microsoft si vous avez besoin de la télécharger :
Une fois installée, cliquez sur Souscrire :
Renseignez les identifiants d’un utilisateur présent dans votre groupe d’utilisateurs AVD :
Décochez la case et cliquez sur Non :
Constatez la présence de l’icône de bureau à distance et du nouvel icône pour Firefox :
Cliquez sur Firefox et renseignez le mot de passe de l’utilisateur AVD :
Firefox s’ouvre bien comme une application publiée sur votre poste local !!!
Le petit icône spécial dans la barre des tâches vous montre bien qu’il s’agit d’une application publiée et non locale :
Conclusion
Félicitations ! Vous avez réussi votre premier package applicatif via MSIX sur votre environnement Azure Virtual Desktop. On ne va pas se mentir, les premières opérations de mise en place demandent de la vigilance. Mais à force de pratiquer, les choses deviennent plus simples. Nul doute que tout cela peut vous faire gagner un temp considérable dans la mise à jour des applications dans de larges environnements Azure Virtual Desktop.
Comme toujours, faites part de vos remarques dans les commentaires ????
Microsoft vient tout juste de l’annoncer en préview : vous pouvez maintenant gérer les identités d’un partage de fichiers Azure PaaS directement avec Azure AD !
C’est une excellente nouvelle, attendue depuis plusieurs mois par de nombreux utilisateurs d’Azure Virtual Desktop, notamment pour mettre en place des solutions comme FSLogix, déjà utilisée pour la gestion des profils utilisateurs, sans serveur AD DS. Par contre, il y a encore une petite mauvaise nouvelle :
Cette fonctionnalité nécessite actuellement que les utilisateurs aient des identités hybrides, gérées dans Active Directory.
Cette contrainte d’avoir un environnement hybride, qui sous-entend donc la présence d’un domaine AD, n’est pas forcément une mauvaise chose. Il s’agit ici d’une avancée technique intermédiaire. Nul doute que ce prérequis ne sera plus nécessaire à moyen terme.
Dans cet article, nous allons donc tester cette nouvelle fonctionnalité. Le but de tester cette préview de gestion des tickets Kerberos par Azure AD est de mesurer les avancées Microsoft. Vous pouvez suivre la documentation leur officielle ici.
Etape 0 : Rappel des prérequis
Comme vous allez travailler avec des tickets Kerberos spécifiques à Azure AD, il est obligatoire que les postes ayant accès au partage de fichiers PaaS disposent de l’un des OS suivants :
Windows 11 Enterprise mono ou multisession
Windows 10 Enterprise mono ou multisession, en version 2004 ou ultérieure avec la mise à jour KB5007253
Windows Server, version 2022 avec la dernière mise à jour KB5007254
Dans mon cas, j’ai utilisé l’environnement suivant :
une VM Windows Server 2022 pour jouer le contrôleur de domaine
Une environnement AVD composé de VMs en Windows 11 Enterprise multisession
Comme annoncé avant, les postes en accès au partage de fichier doivent donc être joints à Azure AD ou en mode hybride (Active Directory + Azure AD). Néanmoins, les utilisateurs doivent être « hybrides », il est donc nécessaire de passer par Azure AD Connect pour y arriver. Le choix du domaine managé Azure AD DS n’est donc pas possible ici :
Azure Active Directory Domain Services (Azure AD DS) : Azure AD DS fournit des services de domaine managé avec un sous-ensemble de fonctionnalités AD DS traditionnelles, comme la jonction de domaine, la stratégie de groupe, le protocole LDAP et l’authentification Kerberos/NTLM.
Active Directory Domain Services (AD DS) : serveur LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) qui fournit des fonctionnalités clés telles que l’identité et l’authentification, la gestion des objets, la stratégie de groupe et les approbations.
Au final, les prérequis sont donc les suivants :
Un tenant Microsoft (Azure AD)
Des licences comprenant Windows 10 Entreprise pour vos utilisateurs AVD
Une souscription Azure active avec le rôle de propriétaire :
Un domaine Active Directory Domain Services (AD DS) :
Etape II : Configuration de l’authentification Azure AD
Vous allez utiliser plusieurs nouvelles fonctionnalités, il est donc préférable de réinstaller des modules PowerShell sur votre poste. Ouvrez PowerShell ISE en mode administrateur et lancez la commande suivante :
Cette clef n’est pas contre pas visible sur le portail Azure.
Etape III : Création d’une identité principal de service
L’activation des droits d’Azure AD sur le compte de stockage n’est pas encore possible via le portail Azure. Commencez par générer un mot de passe, basé sur la nouvelle clef Kerberos de votre compte stockage, et stocker le dans une variable grâce à la commande PowerShell suivante :
Etape IV : Définir les autorisations API sur l’application nouvellement créée
Comme indiqué dans la documentation Microsoft, la suite du processus peut se faire dans le portail Azure. Ouvrez votre portail Azure Active Directory :
Dans vos Enregistrement d’applications, cliquez sur Toutes les applications, puis enfin sélectionnez l’application dont le nom correspond à votre compte de stockage :
Dans les autorisations API dans le volet de gauche, ajoutez une autorisation comme ceci :
Sélectionnez Microsoft Graph, puis choisissez délégation des permissions :
Dans la section OpenID, sélectionnez Profile :
Descendez plus bas dans la liste pour retrouver la section User. Cochez alors User.Read et cliquez sur Ajouter :
Une fois sur retourné sur l’écran des permissions, cliquez ci-dessous pour ajouter le consentement global à tout votre tenant :
Constatez la bonne application de celui-ci grâce au statut à droite :
Etape V : Création du partage de fichier
Retournez sur votre compte de stockage pour créer un nouveau partage de fichier comme ceci :
Etape VI : Jointure du partage de fichier Azure au domaine Active Directory
Pour l’instant, le partage de fichier Azure nécessite encore l’attribution de droits RBAC aux utilisateurs Azure Virtual desktop. Dans votre cas cette fonctionnalité nécessite d’activer l’authentification AD DS sur le compte de stockage.
Commencez par télécharger sur GitHub la version la plus récente du module PowerShell AzFilesHybrid.zip :
Décompressez les fichiers sur le disque C sur une VM, jointe à votre domaine :
Démarrez Windows PowerShell ISE en tant qu’administrateur et exécutez ce qui suit pour supprimer le flux de données alternatif Zone.Identifier, qui a une valeur de 3, indiquant qu’il a été téléchargé à partir d’Internet :
Vous pouvez aussi contrôler la bonne activation sur le compte de stockage :
Restez sur votre compte de stockage pour assigner le rôle Storage File Data SMB Share Contributor à votre utilisateurs Azure Virtual Desktop :
Dans notre démonstration, nous allons seulement autoriser le groupe d’utilisateurs Azure Virtual Desktop.
Etape VII : Attribution des autorisations
Pour empêcher les utilisateurs d’accéder aux profils utilisateurs d’autres utilisateurs, vous devez également attribuer des autorisations au niveau du répertoire.
Le système que vous utilisez pour configurer les permissions doit répondre aux exigences suivantes :
La poste a une version de Windows répond aux exigences des systèmes d’exploitation des prérequis
Le poste doit être joint à Azure AD ou à Hybrid Azure AD à Azure AD
Le poste est relié au contrôleur de domaine
Installez ou importez si besoin sur le poste le module PowerShell ActiveDirectory. Dans mon cas, je n’ai pas eu à faire cette opération car j’ai tout exécuté depuis mon contrôleur de domaine :
Import-module ActiveDirectory
Azure AD ne prenant pas actuellement en charge la configuration des listes de contrôle d’accès dans Shell, il doit s’appuyer sur Active Directory. Pour configurer Shell sur votre compte de stockage, exécutez la commande suivante dans PowerShell ISE en tant qu’administrateur :
Lancez enfin la commande net use pour monter le lecteur réseau et vérifiez le bon fonctionnement :
net use Z: \\jloaadjoin2.file.core.windows.net\avdfileshare
Il arrive par moment que la commande échoue la première fois.
On retrouve bien le disque réseau dans l’explorateur Windows :
En retournant sur les tickets Kerberos, un nouveau CIFS a fait son apparition :
Etape IX : Configuration de FSLogix
Une fois l’architecture en place, on peut combiner cette dernière pour la gestion des profils utilisateurs via FSLogix. Pour cela, il nous faut rajouter la configuration FSLogix et une règle de registre en plus pour Azure AD.
L’ouverture d’une nouvelle session utilisateurs d’AVD vous affiche bien la mention FSLogix :
Un tour dans le partage de fichier du compte de stockage montre bien la présence du dossier du profil utilisateur géré par FSLogix :
Conclusion
La gestion des tickets Kerberos par Azure AD est une belle avancée. Bien évidemment, le processus de prise en charge complète d’un compte de stockage de manière native n’est pas encore là, mais nous y sommes en bonne voie ???? Comme à chaque fois, n’hésitez pas à utiliser les commentaires pour exprimer de vos retours ????