Optimisez votre Azure : 2/4 – La sécurité de votre Azure

Comme pour les autres sections, voici une liste non exhaustive de différents outils de protection des ressources créées sur Azure.

Azure Advisor

Je vous avais déjà signalé que cet outil prodiguait gratuitement quelques conseils pour réaliser des économies sur votre architecture Cloud. Azure Advisor va plus loin en proposant également des conseils de sécurité.

Comme les autres recommandations, celles de sécurité sont classifiées selon l’impact et le risque sécuritaire.

Un clic sur les 21 recommandations listées dans mon tenant nous en affiche le détail :

Les premières recommandations sont pleines de bon sens :

  • Trop de propriétaires pour le(s) souscription(s) Azure
  • Activation si besoin de Microsoft Defender
  • Activation de la MFA pour les comptes propriétaires ????

Certaines sont à prendre avec plus de recul, comme par exemple celle-ci :

Azure Advisor autorise les exceptions après analyse du conseil.

Comme beaucoup de services sous Azure, le coût peut être un frein selon l’usage :

Dans certains cas, Azure Advisor proposera même de « corriger » à votre place la recommandation de sécurité :

Defender for Cloud (Anciennement Azure Security Center + Azure Defender)

Microsoft a renommé ce service lors du dernier Ignite en 2021. Microsoft Defender for Cloud est une solution comportant deux aspects majeurs :

  • Gestion de la posture de sécurité cloud (CSPM) : identifie les faiblesses dans votre architecture cloud, aide à renforcer la posture de sécurité globale de votre environnement (IaaS, PaaS, SaaS).
  • Protection de la charge de travail cloud (CWP). Créer une protection des charges de travail (machine virtuelle, stockage, Kubernetes, SQL, …) dans des environnements multiclouds ou hybrides contre les menaces.

Historiquement, il existait déjà ces deux services, l’un gratuit (Azure Security Center) et l’autre payant (Azure Defender), couvrant approximativement le même périmètre. Voici un schéma pour comprendre cette évolution :

Posture de sécurité pour Microsoft Defender pour le cloud

Déjà disponible sous un ancien nom Azure Secure Score, Defender for Cloud reprend le même principe grâce l’évolution permanente des caractéristiques de sécurité des ressources Azure. Chaque point de faiblesse et alors valorisé pour établir le score de sécurité de l’architecture : plus le score est élevé, plus le niveau de risque identifié par Microsoft est faible.

Azure Defender for Server

Microsoft Defender pour les serveurs fournit la détection des menaces ainsi que des défenses avancées à vos machines Windows et Linux, qu’elles s’exécutent dans Azure, AWS, GCP ou localement. Microsoft Defender pour les serveurs est disponible dans deux plans :

Microsoft Doc

Autrement dit, l’intégration d’une ressource dans Microsoft Defender active un grand nombre de mesures de sécurité (capteurs de faille, évaluation des vulnérabilités, threat intelligence, …), mais apporte également la possibilité de piloter ses alertes et ses incidents depuis le centre de sécurité Microsoft.

Deux plans sont maintenant disponibles selon le serveur concerné et les fonctionnalités recherchées. Le plan 2 correspond à l’ancien plan appelé Defender for Server :

La liste des avantages de Defender for Server se trouve ici.

Particularité Azure :

Il est aussi possible d’intégrer un serveur protégé par Defender for Cloud dans Microsoft Defender sans aucun surcoût ! Prenez le temps de lire attentivement l’article suivant, mettant en lumière les différences entre Defender for Cloud et Defender for server, mais aussi leurs possibilités d’intégration commune.

Et enfin un autre article pour la mise en place juste ici.

Azure Backup

Azure Backup est un service de sauvegarde apportant une couche de sécurité supplémentaire en cas de perte ou de corruption de donnée. Ce service est payant et est en supplément dans la plupart des cas, mais peut être déjà intégré dans le cout de certains services PaaS (App service, MySQL, …). Comme le montre le schéma ci-dessous :

  • Azure Backup Center pilote les sauvegardes effectuées dans les différents coffres de sauvegarde ou coffres de restauration.
  • Le choix du nombre de sauvegardes est accessible lors de la mise en place de cette dernière
  • Il est même possible de sauvegarder des ressources en dehors Azure afin de garantir une copie complète de toutes les données d’entreprise.

Azure Disaster Recovery

La sauvegarde de données n’est pas un gage systématique de reprise d’activité après sinistre. Pour cela, des solutions dédiées sont mises en place et interviennent en parallèle du cycle de sauvegarde.

Le schéma d’architecture ci-dessous montre la réplication des services entre deux régions Azure :

Les machines virtuelles présentes dans la seconde région Azure ne seront allumées que lors que failover est déclenché.

La synchronisation des données est pilotée par le service Azure Site Recovery. Des disques réplicas sont créés et facturés dans la seconde région. Il en est de même pour les bases de données répliquées. A l’inverse, les machines virtuelles ne sont pas démarrées, ce qui en réduit le coût opérationnel de la seconde région.

Retrouvez mon article sur la mise en place de ce service sur une architecture Azure Virtual Desktop.

Verrous Azure

Comment protéger les ressources Azure d’une simple suppression accidentelle ?

Il arrive que les droits utilisateurs soient justifiés, mais qu’une simple erreur d’inattention provoque de gros dégâts dans l’architecture Azure. Les verrous d’Azure sont là pour ça !

Les verrous Azure sont des composants gratuits et paramétrables sur différents niveaux :

  • Souscription Azure
  • Groupe de ressource
  • Azure

Les verrous Azure fonctionnent aussi par héritage et provoque deux types de blocage :

  • CanNotDelete signifie que les utilisateurs autorisés peuvent lire et modifier une ressource, mais qu’ils ne peuvent pas la supprimer.
  • ReadOnly signifie que les utilisateurs autorisés peuvent lire une ressource, mais ne pas la supprimer ni la mettre à jour. Appliquer ce verrou revient à limiter à tous les utilisateurs autorisés les autorisations fournies par le rôle Lecteur.

Rappel des chapitres de l’article

Etape II : La sécurité de vos identités
Etape III : La sécurité de vos périphériques
Etape IV : La sécurité de votre Azure
Etape V : La sécurité de vos réseaux
Etape VI : La sécurité de vos applications
Etape VII : La sécurité de vos données
Etape VIII : Certifications de Sécurité Microsoft

Optimisez votre Azure : 2/4 – La sécurité de vos réseaux

Dans un environnement Cloud, la connectivité réseau est un point primordial de la sécurité. Que les services hébergés dans le cloud doivent être accessibles depuis une architecture on-premise ou pour des utilisateurs internet, il est nécessaire de mettre en place des mesures de sécurité pour protéger le traffic réseau mais aussi les périphériques.

Pour cela, voici quelques services disponibles nativement sous Azure pour y parvenir :

Azure VPN

Azure VPN est un service managé par Microsoft :

Une passerelle de réseau virtuel est composée de deux machines virtuelles ou plus qui sont automatiquement configurées et déployées sur un sous-réseau spécifique que vous créez, appelé sous-réseau de la passerelle… Vous ne pouvez pas configurer directement les machines virtuelles qui font partie de la passerelle de réseau virtuel, même si les paramètres que vous sélectionnez lors de la configuration de votre passerelle ont un impact sur les machines virtuelles de passerelle créées.

Microsoft Doc

La passerelle de réseau virtuel envoie du trafic crypté entre un réseau virtuel Azure et un site via Internet. Cette connexion est disponible pour deux besoins :

  • Connexion Site à Site (S2S) : utilisée pour établir une ou des connexions permanentes vers des locaux afin de prolonger les réseaux locaux dans Azure.
  • Connexion Point à Site (P2S) : utilisée pour établir des connexions temporaires en situation de mobilité. Ideal pour des périphériques portables.

Dans le cadre d’une connexion P2S, les méthodes d’authentification à Azure VPN sont à considérer selon le type de périphériques utilisé :

Azure propose plusieurs SKUs de VPN avec différents débits :

A cela, il faut aussi ajouter les coûts de bande passantes puisque le traffic sortant d’Azure est facturé par Microsoft :

Azure ExpressRoute

A l’inverse d’Azure VPN, les connexions ExpressRoute n’acheminent pas le traffic via Internet. Elles offrent plus de fiabilité, une vitesse plus rapide et une latence inférieure que les connexions Internet classiques.

Un circuit ExpressRoute comporte toujours deux connexions à deux routeurs périphériques Microsoft Enterprise (MSEE). Les fournisseurs de connectivité utilisent eux aussi des dispositifs redondants pour assurer la redondance de vos connexions à Microsoft.

Les principaux avantages de la connexion ExpressRoute sont :

  • Connectivité de couche 3 entre votre réseau local et le cloud de Microsoft via un fournisseur de connectivité.
  • Connectivité aux services de cloud de Microsoft dans toutes les régions de la zone géopolitique.
  • Routage dynamique entre votre réseau et Microsoft via le protocole de routage dynamique standard (BGP).
  • Redondance intégrée dans chaque emplacement de peering pour une plus grande fiabilité.
  • SLA de disponibilité de la connexion.
  • Support de la qualité de service pour Skype Entreprise.

La tarification d’une liaison ExpressRoute est plus chère qu’une liaison Azure VPN et se décompose de la façon suivante :

  • Passerelle de réseau virtuelle ExpressRoute (Microsoft)
  • Circuit ExpressRoute (Microsoft)
  • Traffic sortant si formule non illimité (Microsoft)
  • Partenaire de connectivité ExpressRoute (Fournisseur d’accès)

Des formules annexes d’ExpressRoute existent comme :

Azure Network Security Group (NSG)

Un groupe de sécurité réseau (NSG) filtre le trafic réseau entrant et sortant et contient des règles qui sont utilisées pour autoriser ou refuser le trafic de sécurité réseau filtré. La configuration de ces règles de sécurité NSG vous permet de contrôler le trafic réseau en autorisant ou en refusant des types de trafic spécifiques. Vous pouvez affecter un NSG à :

  • Une interface réseau pour filtrer le trafic réseau sur cette interface uniquement.
  • Un sous-réseau pour filtrer le trafic sur toutes les interfaces réseau connectées dans le sous-réseau.

Vous pouvez également affecter des NSG à la fois à des interfaces réseau et à des sous-réseaux. Dans ce cas, chaque NSG est évalué indépendamment.

Azure Application Security Group (ASG)

Il est possible de combiner l’efficacité du NSG en associant les ressources de même nature à un ASG. Le groupe de sécurité des applications vous permet de configurer la sécurité du réseau comme une extension naturelle de la structure d’une application, en vous permettant de regrouper des machines virtuelles et de définir des politiques de sécurité du réseau en fonction de ces groupes.

Azure Bastion

Les machines virtuelles Windows et Linux nécessitent un accès pour leur administration. L’ajout d’une IP publique sur la machine virtuelle résout le souci d’accès externe mais créer un précédent de sécurité. C’est là qu’Azure Bastion rentre en scène :

Azure Bastion est un service PaaS proposé par Azure pour apporter une couche de sécurité supplémentaire dans le cadre de connexion RDP/SSH. Ce composant permet alors de se connecter sur des machines virtuelles sans les exposer à internet.

Azure Bastion doit être associé à un réseau virtuel même s’il est compatible avec les réseaux virtuels associés à ce dernier.

Azure Firewall

Azure Firewall est un service de sécurité réseau basé sur le cloud qui permet de protéger vos ressources VNet. En utilisant Azure Firewall, vous pouvez créer et gérer de manière centralisée des profils de connectivité réseau dans toute votre organisation.

Rappel des chapitres de l’article

Etape II : La sécurité de vos identités
Etape III : La sécurité de vos périphériques
Etape IV : La sécurité de votre Azure
Etape V : La sécurité de vos réseaux
Etape VI : La sécurité de vos applications
Etape VII : La sécurité de vos données
Etape VIII : Certifications de Sécurité Microsoft

Plus que quelques jours pour finir votre Microsoft Build Cloud Skills Challenge !

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Microsoft organise assez régulièrement un évènement appelé Microsoft Build. Comme l’indique sa page Wikipédia, c’est une conférence annuelle destinée aux ingénieurs logiciels et aux développeurs Web utilisant Windows, Azure et d’autres technologies Microsoft.

Sa première organisation date de 2011, en remplacement d’autres évènements eux aussi dédiés aux développeurs, comme la Conférence des développeurs professionnels et le MIX. Cette année encore, il fut organisé en virtuel.

Qu’est-ce que le Microsoft Build Cloud Skills Challenge ?

Comme pour le Microsoft Ignite, organisé pour la dernière fois en novembre dernier, Microsoft propose de rendre ses évènements plus interactifs avec la participation de l’audience.

Pour cela, Microsoft vous propose de participer à un exercice technique, appelé challenge. La réalisation d’un seul challenge vous apporte une meilleure compréhension du message de Microsoft et vous donne la possibilité de repartir avec un gain immédiat : un bon d’examen pour une certification Microsoft.

Attention :

  • Ce challenge est limité dans le temps, vous devez le terminer au plus tard le 21 juin prochain
  • La réalisation de plusieurs challenges ne vous apportera pas plusieurs bons d’examen Microsoft
  • Les règles officielles sont disponibles ici
  • Quelques informations supplémentaires sont disponibles dans la FAQ officielle

La réalisation d’un des 3 challenges techniques, vous offre un bon d’examen pour tester et valider vos connaissances Microsoft. Cette année, 3 challenges vous sont accessibles :

Pour quelles certifications pourrons-nous utiliser notre bon d’examen ?

Vous retrouvez ci-dessous les certifications Microsoft accessibles gratuitement grâce à l’utilisation de votre bon d’examen Microsoft Build :

Deux éléments ressortent dans cette liste de certifications Microsoft : le developpement et la sécurité.

Faites-le avec qu’il ne soit trop tard ????

Machine virtuelle : changez de taille !

Il arrive qu’une machine virtuelle ne corresponde plus aux besoins initialement définis avec sa taille. Pas de panique ! Un changement est toujours possible après coup. L’un des grands avantages d’Azure est la possibilité de modifier la taille des machines virtuelles, à la volée, des besoins en termes de performances du processeur, du réseau ou de disques.

Dans cet article, nous allons démontrer ensemble la simplicité de changer la taille d’une machine virtuelle, mais également les étapes additionnelles pour un changement particulier.

Dans quel cas redimensionner ?

Lorsque l’on examine le redimensionnement de machines virtuelles sous Azure, trois axes définissent ce processus de changement de taille :

  • Localisation : votre région Azure ne contient pas le matériel nécessaire pour prendre en charge la taille de machine virtuelle souhaitée.
  • Interruption : vous devrez dans certains cas désallouer la machine virtuelle. Cela peut se produire si la nouvelle taille n’est pas disponible sur le cluster matériel qui l’héberge actuellement.
  • Restriction : Si votre machine virtuelle utilise le stockage Premium, assurez-vous que vous choisissez une version s de la taille pour obtenir le support du stockage Premium.

Tailles des machines virtuelles dans Azure

Avant de basculer sur le portail Azure pour effectuer les étapes de modification de taille, voici un rappel de l’offre des machines virtuelles Azure. Afin d’y voir plus clair, Microsoft a segmenté son offre de machines virtuelles par famille, correspondant à des scénarios de besoin utilisateur :

En exemple, voici la définition donnée par Microsoft pour des besoins GPU :

Les tailles de machine virtuelle au GPU optimisé sont des machines virtuelles spécialisées disponibles avec des GPU uniques, multiples ou fractionnaires. Ces tailles sont conçues pour des charges de travail de visualisation, mais également de calcul et d’affichage graphique intensifs.

Microsoft Doc

Les familles sont généralement couvertes par plusieurs séries. Une série est une combinaison CPU + RAM + Autre critères. Les séries sont régulièrement mis à jour par Microsoft via des versions. Voici en exemple le détail de la composition pour la série NCv3 :

Les machines virtuelles de série NCv3 sont optimisées par les GPU NVIDIA Tesla V100. Ces GPU peuvent fournir des performances de calcul une fois et demie supérieure à celles de la série NCv2… les machines virtuelles de la série NCv3 sont également pilotées par des processeurs Intel Xeon E5-2690 v4 (Broadwell).

Microsoft Doc

Enfin, chaque série dispose plusieurs SKUs pour proposer différentes puissances. Toujours en exemple, la série graphique NCv3 :

La taille de la machine virtuelle influe également sur le prix de celle-ci. Toujours en exemple, la série graphique NCv3 :

Les instances réservées, d’un ou trois ans, diminuent fortement le prix des machines virtuelles.

Codification Azure

Cette large découpe propose aux utilisateurs un très grand nombre de machines virtuelles possibles. Dans cette jungle de SKUs, Microsoft a mis en place une codification précise dans la dénomination.

[Famille] + [Sous-famille]* + [nombre de processeurs virtuels] + [Processeurs virtuels avec contraintes]* + [Fonctionnalités supplémentaires] + [Type d’accélérateur]* + [Version]
ValeurExplication
FamilleIndique la série de la famille de machines virtuelles
*Sous-familleUtilisé uniquement pour différencier des machines virtuelles spécialisées
Nombre de processeurs virtuelsIndique le nombre de processeurs virtuels de la machine virtuelle
*Processeurs virtuels avec contraintesUtilisé pour certaines tailles de machine virtuelle uniquement. Indique le nombre de processeurs virtuels pour la taille des processeurs virtuels avec contraintes
Fonctionnalités supplémentairesUne ou plusieurs lettres minuscules indiquent des fonctionnalités supplémentaires, telles que :
a = processeur basé sur AMD
b = bloquer les performances de stockage
d = diskfull (c.-à-d., un disque temporaire local présent) ; ceci concerne les nouvelles machines virtuelles Azure, consultez Séries Ddv4 et Ddsv4
i = taille isolée
l = mémoire insuffisante ; une quantité de mémoire inférieure à la taille d’utilisation intensive de la mémoire
m = utilisation intensive de la mémoire ; la plus grande quantité de mémoire dans une taille particulière
t = très petite mémoire ; la plus petite quantité de mémoire dans une taille particulière
s = capacité de stockage Premium, y compris l’utilisation possible de SSD Ultra (Remarque : certaines tailles plus récentes sans l’attribut de s peuvent toujours prendre en charge le stockage Premium, par exemple M128, M64, etc.)
*Type d’accélérateurIndique le type d’accélérateur matériel dans les références (SKU) spécialisées/GPU. Seules les nouvelles références (SKU) spécialisées/GPU lancées à partir du troisième trimestre 2020 auront l’accélérateur matériel dans leur nom.
VersionIndique la version de la série de machines virtuelles

Voici un exemple de dénomination pour la machine virtuelle graphique NC4as_T4_v3 :

ValeurExplication
FamilleN
Sous-familleC
Nombre de processeurs virtuels4
Fonctionnalités supplémentairesa = processeur basé sur AMD
s = capacité de stockage Premium
Type d’accélérateurT4
Versionv3

Avec toutes ces informations, nous allons pouvoir nous intéresser au changement de SKU sur une machine virtuelle existante.

Etape 0 : Rappel des prérequis

Pour cela, nous allons créer différentes ressources sur Azure pour y parvenir. Comme toujours, des prérequis sont nécessaires pour réaliser cette démonstration :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide
  • Une machine virtuelle déployée et démarrée

Comme le montre la copie d’écran ci-dessous, ma machine virtuelle dispose actuellement de la taille D4ds v4

Afin de mesurer les impacts d’un changement de taille sur une machine virtuelle démarrée, j’ai également ouvert une connexion RDP à celle-ci

Test I : Changement d’une taille dans la même série

Le changement de taille de la machine virtuelle s’effectue depuis le portail Azure via la section Taille.

Azure y regroupe différentes tailles, accessibles ou non :

  • Tailles de machine virtuelle les plus populaires
  • Autres séries disponibles
  • Anciennes séries toujours disponibles
  • Tailles indisponibles car problème de quota
  • Tailles indisponibles car disque incompatible
  • Tailles indisponibles car image incompatible

Jouez avec les filtres suivants pour trouver la taille adaptée

Certaines tailles ne sont même pas visibles.

Sélectionnez la taille et cliquez sur redimensionner

Une fois déclenché, une notification de traitement apparait dans votre portail Azure

La session RDP est-elle aussi coupée

Après traitement (30 secondes environ), la machine virtuelle retrouve son status démarré. La nouvelle taille se retrouve alors sur la page principale de la machine virtuelle Azure

La réouverture manuelle de la session RDP montre bien la nouvelle puissance

Test II : Changement d’une taille dans une série disponible

Continuez vos tests en effectuant un changement de taille vers une autre famille de machine virtuelle

Là encore, la session RDP se ferme et la notification de changement apparaît sur le portail Azure. Moins d’une minute plus tard, la machine virtuelle repart avec sa dernière taille

Test III : Changement d’une taille dans une série disponible

Dans certains cas, il est nécessaire de partir sur une taille de machine virtuelle ayant des propriétés différentes. Ma machine virtuelle, actuellement en Standard F8s v2, dispose d’un stockage temporaire.

Le disque temporaire est très utile pour les données qui, vous l’aurez deviné, sont de nature temporaire. Un excellent exemple de ce type de données pour Windows est le pagefile. Lorsqu’une nouvelle machine virtuelle Windows est provisionnée à partir d’une image dans Azure, le pagefile est configuré si cela est possible pour qu’il soit situé sur ce disque temporaire.

Ce stockage temporaire se retrouve alors sur le disque D

Pour la plupart des machines virtuelles Windows, le volume sur le disque temporaire à la lettre de lecteur D:.
Il a également l’étiquette de lecteur « Temporary Storage ».

Les clients ne doivent pas utiliser le disque temporaire pour des données qui doivent être persistantes.

Un retour dans la liste des tailles disponibles pour ma machine virtuelle vm001 ne permet pas de choisir une machine virtuelle dépourvue de disque temporaire.

Dans ce cas, pas le choix, la recréation d’une nouvelle machine virtuelle est un passage obligatoire.

Etape I : Créer une sauvegarde du ou des disques présents

Allez sur la page des disques de la machine virtuelle et cliquez sur chacun d’eux

Créez une sauvegarde de chaque disque (OS et Data)

Vérifiez les champs et lancez la création

Une fois terminé, cliquez ici pour accéder au snapshot

Etape II : Créez un ou des disques depuis la ou les sauvegardes

Lancez la création du ou des nouveaux disques depuis le ou les snapshots créés

Une fois terminé, cliquez ici pour accéder au disque créé

Etape III : Création de la nouvelle machine virtuelle

Il ne reste plus qu’à rattacher ce ou ces disques à une nouvelle machine virtuelle

Renseignez tous les champs nécessaires et la nouvelle taille de machine désirée

Lancez la création de la machine virtuelle

Cliquez ici pour retrouver les propriétés de votre nouvelle machine virtuelle

Constatez la bonne taille de votre machine virtuelle Standard D4s v4

Rouvrez une session RDP sur cette nouvelle machine virtuelle pour finaliser les réglages de pagefile. Un message d’avertissement apparaît à l’ouverture de la session

Sélectionnez les paramétrages automatiques Windows

Redémarrez la machine virtuelle pour appliquer les modifications pagefile

Et vous voilà avec la nouvelle taille ????

Conclusion

Azure apporte beaucoup de flexibilité avec le changement de taille pour les machines virtuelles. Il est même possible de scripter le changement de taille selon les besoins ou les pics de charges.

Comme toujours John nous propose une vidéo pour aller plus loin sur ce sujet ????

Sauvegarde des disques de VM via Runbook/Snapshot

Sauvegarder ou ne pas sauvegarder ? Telle est la question ! Évidemment, la sauvegarde n’est pas un choix mais bien une nécessité ! Dans cet article, nous allons prendre le temps de nous intéresser aux sauvegardes de machines virtuelles dans un cas très particulier.

Cet article n’a pas pour but de vous parler de la sauvegarde native des machines virtuelles sous Azure, via le service Azure Recovery Service Vault. Cette fonctionnalité est à la portée de tous et fonctionne sans souci.

Mais il arrive dans certains cas que ce service ne fonctionne pas pour certaines machines virtuelles… Voici par exemple le déploiement d’un firewall Fortigate, disponible sur la marketplace d’Azure

Une fois cette machine virtuelle déployée, j’ai rajouté des disques de données supplémentaires à cette dernière

J’ai ensuite créé un Recovery Service Vault pour mettre en place une sauvegarde habituelle

J’ai continué avec la configuration de la police de sauvegarde avec ma machine virtuelle

Seulement l’activation de la sauvegarde Azure me pose quelques soucis

Voici le détail du message d’erreur

{
    "status": "Failed",
    "error": {
        "code": "UserErrorUnSupportedDistribution",
        "message": "Unsupported OS version for virtual machine backup."
    }
}

Ce problème est visiblement connu sur la toile depuis plusieurs années, mais pour l’instant aucune alternative n’a été proposée par Microsoft. Inutile de penser aux agents MARS ou MABS…

Que faire dans ce cas ?

Il est bien possible de faire des snapshots réguliers … à la main !

En quête d’automatisation, je suis tombé sur plusieurs articles intéressants, assez proche sur la solution apportée :

Qu’est-ce qu’Azure Automation ?

Azure Automation est un service d’automatisation et de configuration basé sur le cloud qui prend en charge la gestion cohérente de vos environnements Azure et non-Azure. Il comprend l’automatisation des processus, la gestion des configurations, la gestion des mises à jour, les capacités partagées et les fonctionnalités hétérogènes. L’automatisation vous donne un contrôle total pendant le déploiement, l’exploitation et la mise hors service des charges de travail et des ressources.

Yst@IT
Merci Travis !

Dans notre déploiement, nous allons utiliser un compte Azure Automation pour stocker et lancer notre script PowerShell. Ce script prend en compte les disques rattachés à la machine virtuelle afin d’en faire des snapshots pour chacun d’eux.

Etape 0 : Rappel des prérequis

Passé cette rapide explication, nous allons créer différentes ressources sur Azure pour y parvenir. Comme toujours, des prérequis sont nécessaires pour réaliser cette démonstration :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide
  • Une machine virtuelle déployée

Etape I : Affectation d’un tag sur la machine virtuelle

Le script va effectuer une recherche sur les machines virtuelles à sauvegarder. Il est nécessaire de marquer celles qui nous intéresse. Rendez-vous sur la machine virtuelle concernée et ajoutez-y le tag suivant :

  • Nom : Snapshot
  • Valeur : True

Etape II : Création du compte Azure Automation

Tout commence par la création d’un compte Azure Automation pour héberger notre script PowerShell. Utilisez la barre de recherche du portail Azure pour commencer éa création

Renseignez les éléments de base sur le premier onglet du compte puis lancez directement la création de celui-ci :

Cherchez la section Paramétrages du compte, puis cliquez sur Identité et enfin assignez les rôles Azure

Ajoutez le rôle de Contributeur sur le groupe de ressources contenant la machine virtuelle, puis sauvegardez

Quelques minutes plus tard, constatez la présence de ce dernier dans le tableau précédent

Etape III : Création du Runbook

Continuez avec la création de votre runbook

Renseignez les champs pour valider sa création

La création vous ouvre ensuite l’éditeur de code

Collez le script suivant dans l’éditeur, ou également disponible sur mon GitHub

# Use Managed Identity
Connect-AzAccount -Identity

# Get VMs with snapshot tag
$tagResList = Get-AzResource -TagName "Snapshot" -TagValue "True" | foreach {
Get-AzResource -ResourceId $_.resourceid
}

foreach($tagRes in $tagResList) {
if($tagRes.ResourceId -match "Microsoft.Compute")
{
$vm = Get-AzVM -ResourceGroupName $tagRes.ResourceId.Split("//")[4] -Name $tagRes.ResourceId.Split("//")[8]
#Set local variables
$location = $vm.Location
$resourceGroupName = $vm.ResourceGroupName
$vmname = $vm.Name

# Generate OS snapshot configuration
$snapshotName = $vm.StorageProfile.OsDisk.Name + $(get-date -Format 'yyyy-MM-dd-m')
$snapshot =  New-AzSnapshotConfig `
-SourceUri $vm.StorageProfile.OsDisk.ManagedDisk.Id `
-Location $location `
-CreateOption copy

# Create OS snapshot
New-AzSnapshot `
-Snapshot $snapshot `
-SnapshotName $snapshotName `
-ResourceGroupName $resourceGroupName

# Add SnapshotTags
$tags = (Get-AzResource -ResourceGroupName $resourceGroupName -Name $snapshotName).Tags
$tags += @{Location="$location"; Vm="$vmname"; SnapshotDate="$(get-date -Format 'yyyy-MM-dd-m')"; Script="JLOScript"}
Set-AzResource `
-ResourceGroupName $resourceGroupName `
-Name $snapshotName `
-ResourceType "Microsoft.Compute/snapshots" `
-Tag $tags `
-Force

# Generate DATA snapshot configuration
if($vm.StorageProfile.DataDisks.Count -ge 1){

#Condition with more than one data disks
for($i=0; $i -le $vm.StorageProfile.DataDisks.Count - 1; $i++){

# Generate snapshot configuration
$snapshotName = $vm.StorageProfile.DataDisks[$i].Name + $(get-date -Format 'yyyy-MM-dd-m')
$snapshot =  New-AzSnapshotConfig `
-SourceUri $vm.StorageProfile.DataDisks[$i].ManagedDisk.Id `
-Location $location `
-CreateOption copy

# Create snapshot
New-AzSnapshot `
-Snapshot $snapshot `
-SnapshotName $snapshotName `
-ResourceGroupName $resourceGroupName

# Add SnapshotTags
$tags = (Get-AzResource -ResourceGroupName $resourceGroupName -Name $snapshotName).Tags
$tags += @{Location="$location"; Vm="$vmname"; SnapshotDate="$(get-date -Format 'yyyy-MM-dd-m')"; Script="JLOScript"}
Set-AzResource `
-ResourceGroupName $resourceGroupName `
-Name $snapshotName `
-ResourceType "Microsoft.Compute/snapshots" `
-Tag $tags `
-Force
}
}

else{
Write-Host $vmInfo.Name + " doesn't have any additional data disk."
}
}

else{
$tagRes.ResourceId + " is not a compute instance"
}
}

Etape IV : Test du Runbook

Sauvegardez votre code et lancez un test

Cliquez sur le bouton ci-dessous pour démarrer le test

Attendez un peu

Constatez le succès ou l’échec de votre runbook

Retournez sur le groupe de ressources pour y voir apparaître les snapshots des disques

Cliquez sur l’un d’eux et constatez les tags

Etape V : Mise en place de l’automatisation

Une fois constaté le succès de votre script, il ne vous reste qu’à le publier et à le programmer périodiquement. Retournez sur votre runbook et cliquez sur Publier

Ajoutez une programmation périodique sur votre runbook

Cliquez sur le premier lien

Cliquez sur ajouter une programmation

Renseignez les champs selon votre besoin

Confirmez la bonne création de votre programmation

Contrôlez au prochain lancement de la programmation dans le groupe de ressources

Contrôlez également l’historique des lancements du runbook

Conclusion

Et voilà ! Une tâche manuelle de moins… Cette petite opération nous a permis de bien comprendre l’utilité et la puissance des automatismes possibles sur Azure. Celui-ci est bien évidemment très simple, d’autres sont sans doute très intéressants à mettre en oeuvre ????.

AVD : RDP Shortpath sur un réseau public

Azure Virtual Desktop utilise le protocole RDP (Remote Desktop Protocol) pour établir la connexion avec l’utilisateur. Pour rappel, ce protocole permet de se connecter à des ordinateurs de manière distante. Dans la plupart des cas, cette connexion utilise le protocole TCP pour y parvenir. Le serveur écoute par défaut sur le port TCP 3389.

Il est néanmoins possible de varier cette approche de connexion pour des questions de perfomences et de fiabilité. Depuis déjà l’année dernière, Microsoft proposait la fonctionnalité RDP Shortpath pour améliorer cette connexion, débit et latence, entre l’utilisateur et la machine virtuelle AVD :

RDP Shortpath est une fonctionnalité d’Azure Virtual Desktop qui établit un transport direct basé sur UDP entre le client Remote Desktop et l’hôte de session. RDP utilise ce transport pour fournir le Bureau à distance et le RemoteApp tout en offrant une meilleure fiabilité et une latence constante.

Microsoft Doc

Dans cet article, nous allons regarder en détail cette évolution et effectuer un test sur un environnement AVD. Avant de commencer à manipuler Azure, cette vidéo vous explique très bien l’idée :

Merci à Dean de l’Azure Academy.

Voici également un schéma montrant la « simplicité évidente » à utiliser cette fonctionnalité réseau :

L’article de Microsoft expliquait déjà alors la configuration à effectuer sur les machines virtuelles dans le cadre d’un réseau non public.

Quoi de neuf en 2022 ?

Dans une volonté d’amélioration constante, Microsoft continue sur cette voie pour élargir la fonctionnalité RDP Shortpath aux réseaux publics. En effet, cette fonctionnalité était initialement restreinte à des liaisons établies sur des réseaux privées (VPN, ExpressRoute, …)

L’excellent billet de Denis Gundarev nous explique avec simplicité l’inadéquation entre le protocole TCP pour un besoin RDP :

TCP est un excellent protocole pour la livraison garantie de petites quantités de données. Les applications telles que les navigateurs ou les clients de messagerie se contentent d’envoyer les données et de les oublier. Le protocole assure la cohérence et l’ordre des paquets et relance la transmission si la livraison échoue. Cependant, RDP utilise des connexions de longue durée et les connexions TCP de longue durée sont problématiques.

Le protocole TCP est idéal pour les réseaux locaux, mais pas pour l’Internet. Oui, si le paquet est perdu, il sera retransmis. La disponibilité de la bande passante est un facteur essentiel. Malheureusement, les algorithmes de contrôle de congestion TCP limitent la possibilité de saturer le réseau.

RDH Shortpath s’applique donc sur les réseau publics

Comme son grand frère, cette fonctionnalité établit un flux UDP direct pour RDP. Toutefois, elle ne nécessite pas l’ouverture de ports entrants sur le pare-feu. Au lieu de cela, elle sélectionne automatiquement les conditions du réseau. Elle utilise une combinaison de protocoles de traversée NAT tels que STUN et UPnP et le processus d’établissement de la connectivité interactive (ICE). RDP établit alors le flux UDP direct dans la plupart des configurations de réseau.

Par conséquent, vos utilisateurs bénéficieront d’une latence plus faible, d’une meilleure utilisation du réseau et d’une grande tolérance à la perte de paquets ou aux changements de configuration du réseau.

Et la sécurité ?

RDP Shortpath pour les réseaux publics étend les capacités de multi-transport de RDP. Il ne remplace pas le transport de connexion inverse mais le complète. Le courtage de la session initiale est toujours géré par l’infrastructure Azure Virtual Desktop.

Comment constater le bénéfice ?

Denis nous a même préparé une vidéo pour montrer le bénéfice possible dans la gestion des paquets perdus entre les différents protocoles possibles :

La vidéo de gauche reprend une connexion avec le RDP Shortpath, tandis que celle de droite est en protocole TCP.
La vidéo originale en bas de l’écran fait office de référence.

Mise en oeuvre de la solution

Dans un environnement Azure Virtual Desktop, chaque connexion RDP commence par l’établissement du transport de connexion inverse sur la passerelle Azure Virtual Desktop. Après l’authentification de l’utilisateur, le client et l’hôte de session établissent le transport RDP initial, et le client et l’hôte de session commencent à échanger leurs capacités.

Important : comme le rappel la documentation Microsoft, RDP Shortpath configurés sur des réseaux managés est actuellement incompatible avec la prévision de RDP Shortpath pour les réseaux publics.

Comme à chaque article d’Azure Virtual Desktop, vous pouvez suivre les différentes étapes pour mettre en route cette fonctionnalité, toujours en preview à l’heure où ces lignes sont écrites.

Etape 0 : Rappel des prérequis

Des prérequis sont nécessaires pour réaliser cette démonstration AVD :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide
  • Un réseau virtuel existant sur Azure
  • Un domaine Active Directory synchronisé avec Azure AD via l’agent Azure AD Connect
  • Une ou des machines virtuelles AVD déployées sur ce même réseau virtuel

Mon environnement Azure Virtual Desktop est donc déjà en place :

Etape I : Test avant modification du RDP Shortpath

Avant d’effectuer les modifications, connectez-vous à votre environnement AVD avec un utilisateur pour constater la connexion RDP via le protocole TCP :

Saisissez vos identifiants pour ouvrir votre session RDP :

Contrôlez la méthode de connexion TCP, mise en place par défaut :

Afin de mettre en place la configuration nécessaire sur les machines virtuelles AVD, il est possible d’y parvenir de plusieurs manières. En voici deux :

Etape IIa : Modifiez la configuration de registre d’une machine virtuelle AVD manuellement

Fermez la session utilisateur et retournez sur une machine virtuelle via votre portail Azure. Exécutez la commande suivante comme ceci

REG ADD "HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Terminal Server\WinStations" /v ICEControl /t REG_DWORD  /d 2 /f

Attendez quelques minutes et constatez le succès de celle-ci sur le portail Azure

Etape IIb : Modifiez la configuration de registre d’une machine virtuelle AVD via GPO

Au lieu de faire cette modification manuelle sur toutes vos machines virtuelles, vous pouvez également créer une GPO dans votre domaine AD et l’appliquer aux machines AVD.

Connectez à une machine de votre domaine AD pour y créer votre nouvelle GPO

Commencez la création de cette nouvelle GPO sur l’OU correspondante à vos machines AVD

Nommez votre GPO à votre convenance

Editez-là avec un clic droit

Créez y un nouvel objet de registre comme ceci

Descendez dans l’arborescence suivante et sélectionnez là :

SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Terminal Server\WinStations

Renseignez la valeur suivante

ICEControl

Ajoutez-lui les propriétés suivantes et cliquez sur OK

Redémarrez les machines virtuelles AVD pour une bonne prise en compte de cette nouvelle GPO

Etape III : Test après modification du RDP Shortpath

Comme au premier essai, reconnectez-vous à votre environnement AVD avec un utilisateur de test, puis constatez le changement de protocole UDP :

Rien de bien compliqué ????.

Evidemment, Microsoft prévoit aussi des ajouts de règles firewall pour les machines virtuelles AVD et pour les machines clients. Ces opérations sont nécessaires si le protocole UDP est à l’origine bloqué.

Conclusion

Cette nouvelle fonctionnalité est donc une façon facile d’améliorer l’expérience de vos utilisateurs sans mettre en défaut la sécurité à travers des réseaux publics.

Pour finir et vous aider dans cette démarche, Dean nous a même préparé un seconde vidéo sur la chaine YouTube et dédiée à cette évolution du RDP Shortpath, encore en préversion !

Azure VPN couplé à Azure MFA

De temps à autre, je suis sollicité pour valider différentes combinaisons possibles entre des composants du Cloud Microsoft. Je trouvais donc intéressant de partager avec vous l’une d’entre elles.

Dans cet article, nous allons donc déployer une connexion VPN Point à Site sur un réseau Azure, et sécurisée par une authentification multifacteur (MFA).

Etape 0 : Rappel des prérequis

Comme pour beaucoup de mes articles Azure, des prérequis sont nécessaires pour réaliser cette démontration :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide
  • Un réseau virtuel existant sur Azure
  • Une ou des machines virtuelles déployées sur ce réseau (pour les tests)

Comme le montre la copie d’écran ci-dessous, quelques ressources sont déjà en place sur ma souscription Azure. Il s’agit essentiellement de ressources dédiées aux tests finaux.

Etape 1 : Déploiement de la passerelle VPN

Pour tester notre ensemble, nous devons mettre en place une passerelle VPN sur notre réseau virtuel Azure. Pour cela, Azure propose une ressource tout à fait adaptée à ce type de connexion.

Vous la retrouverez en utilisant la barre de recherche du portail

Cliquez sur Créer pour commencer le processus de création

Prenez votre temps pour renseigner tous les champs, en fonction de votre situation

Ne pas utiliser le SKU pour ce type de test.
Vous ne serez pas en mesure d’utiliser une authentification Azure AD avec celui-ci

Info : La copie d’écran ci-dessous montre l’absence d’authentification Azure AD possible lors de l’utilisation d’une passerelle VPN en SKU Basic

Comme pour toute liaison VPN, il est nécessaire de créer une adresse IP publique

Un accès VPN est par essence même une connexion sécurisé sur un réseau non sécurisé (internet).

Une fois terminé, cliquez sur Valider et créer

Une dernière vérification, puis lancez la création de la passerelle VPN.

Ce processus est assez long puisqu’Azure déploie des machines virtuelles managées pour produire la connexion VPN. Comptez environ 30 minutes pour que le déploiement se termine.

Nous allons profiter de ce temps pour créer une second machine virtuelle, représentant une ressource locale utilisant cette passerelle VPN.

Etape 2 : Déploiement d’une seconde machine virtuelle pour jouer le rôle du client de la connexion VPN Point à Site

Comme annoncé juste avant, cette seconde machine ne sera évidemment pas sur le même réseau virtuel que la première.

Créez un second réseau virtuel dans une autre région Azure pour bien les identifier

Continuez avec l’adresse réseau et le sous-réseau

Azure propose par défaut un adressage réseau différent du premier réseau virtuel.
Il reste modifiable.

Lancez la création une fois tous les champs vérifiés

La création d’un réseau virtuel Azure est généralement très rapide

Continuiez avec le déploiement d’une nouvelle machine virtuelle sur ce réseau virtuel local

N’oubliez pas de renseigner le compte d’administrateur local et cochez la case concernant les droits d’utilisation de licence Windows 10

Vérifiez aussi que l’onglet réseau reprend le nouveau réseau virtuel local nouvelle créé, ainsi qu’une nouvelle adresse IP publique, utilisée pour s’y connecter en RDP

Décochez l’arrêt automatique de la machine virtuelle dans l’onglet suivant

Vérifiez une dernière fois les champs et lancez la création de la machine virtuelle

Quelques minutes plus tard, la machine virtuelle est bien créée. Cliquez ici pour rentrer sur la ressource

Démarrer une première connexion RDP sur celle-ci

Renseignez les identifiants indiqués lors de la création de la machine virtuelle

Vérifiez la configuration IP de cette machine locale avec la ligne de commande suivante

Testez le refus de connexion depuis cette machine à sur votre première machine Azure

Retournez sur votre portail Azure et attendez la création de votre passerelle VPN

Un contrôle dans le réseau virtuel Azure affiche bien un nouveau sous-réseau, dédié à notre passerelle VPN

Etape 3 : Préparation du tenant à la connexion VPN

L’opération qui va suivre nécessite un compte administrateur global. Il va falloir en effet donner des permissions spéciales à notre passerelle VPN pour utiliser l’authentification via Azure AD.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour lui donner votre consentement :

https://login.microsoftonline.com/common/oauth2/authorize?client_id=41b23e61-6c1e-4545-b367-cd054e0ed4b4&response_type=code&redirect_uri=https://portal.azure.com&nonce=1234&prompt=admin_consent

Authentifiez-vous avec un compte administrateur global de votre tenant

Autorisez l’application Azure VPN

Une fois cette opération terminée, retournez sur le portail Azure AD pour y récolter plusieurs informations. Depuis la page principale, commencez par noter votre tenant ID

Dans la section des applications d’entreprise, localisez la nouvelle application nommée Azure VPN puis cliquez dessus

Notez l’application ID de cette dernière

Etape 4 : Configuration de la connexion Point à Site de la passerelle VPN

Retournez sur la liste des passerelles VPN d’Azure, puis cliquez dessus

Cliquez sur la configuration Point à Site, puis sur Configurer maintenant

Renseignez tous les champs suivants puis cliquez sur Sauvegarder

  • Adressage réseau : pour attribution d’IP aux périphériques, par exemple 172.16.0.0/24
  • Type de d’authentification désirée : Azure Active Directory
  • Tenant : https://login.microsoftonline.com/{AzureAD TenantID}/
  • Audience : ID de l’application « Azure VPN » Azure AD Enterprise App
  • Issuer : https://sts.windows.net/{AzureAD TenantID}/
Ne pas oubliez le / en fin de chacun des 2 arguments.

Une notification Azure vous confirme le succès ou l’échec de votre configuration Point à Site

Raffraîchissez la page web d’Azure pour être en mesure de télécharger la configuration du client VPN sur votre machine virtuelle de test

Copiez et extrayez l’archive ZIP téléchargée sur la machine virtuelle sur laquelle nous allons installer la connexion VPN

Sur cette même machine, ouvrez Microsoft Store pour y télécharger Azure VPN Client

Lancez le téléchargement d’Azure VPN Client

Inutile de vous authentifier pour continuer le téléchargement

Une fois le téléchargement terminé, lancez l’application Azure VPN Client

Importez la configuration de notre VPN créé sur Azure

Cherchez le fichier azurevpnconfig.xml dans l’archive extraite sur le bureau de notre machine de test

Sauvegarder la configuration issue de ce fichier xml

Etape 5 : Test de la connexion Point à Site de la passerelle VPN

Avant de lancer la connexion VPN, retournez sur la fenêtre de commande et lancez la commande PING suivante.

ping 10.0.0.4 -t

Cette commande lance une demande d’écho de manière ininterrompue vers notre première machine Azure

Retournez sur l’application Azure VPN Client et démarrez la connexion

Renseignez les identifiants d’un utilisateur présent dans Azure AD

Décochez la case et cliquez comme ceci

Le status de la connexion VPN devrait alors passer à Connecté

Contrôler le changement de résultat concernant la commande PING

Si cela n’est pas le cas, il vous faudra vous connecter sur la première machine Azure pour autoriser dans Windows Firewall les requêtes d’écho PING

Une fois la connexion réussie, stoppez la connexion VPN

Constatez l’arrêt de succès de la commande PING

Etape 6 : Implémentation de l’accès conditionnel sur la connexion VPN

Comme indiqué au début de cet article, nous voulons une connexion VPN Point à Site couplée à une authentification multifacteur. Le but étant de renforcer par l’exmple l’accès un réseau d’entreprise au moyen d’une authentification supplémentaire.

Voici une vidéo explicative sur l’authentification multifacteur

Voici une seconde vidéo combinant les effets de la MFA et de l’accès conditionnel

La configuration de l’accès conditionnel se fait depuis Azure AD, cliquez sur le menu Sécurité puis Accès Conditionnel

Créez une nouvelle police d’accès conditionnel

Donnez-lui un nom puis cherchez le ou les utilisateurs de test

Restreignez votre police à l’application d’entreprise créée précédemment : Azure VPN

Exigez l’authentification multifacteur et activez votre police en cliquant sur ON puis sauvegardez

Azure demande quelques minutes avant d’appliquer les modifications faites sur les polices d’accès conditionnel.

Quelques minutes plus tard, retourner sur votre seconde machine et relancez la connexion VPN déjà présente dans l’application Azure VPN Client

La MFA devrait rentrer en ligne en compte. Mon compte de test Azure AD étant insuffisamment paramétré, le message suivant apparaît

Terminez au besoin la procédure d’enrôlement de sécurité pour votre utilisateur de test

Retrouvez bien par la suite la demande MFA pour finaliser la connexion VPN

Une fois celle-ci réussie, la connexion VPN s’établit bien

La commande PING retrouve bien l’accès à ma première machine Azure

Conclusion

Par cet article, nous voyons qu’Azure nous apporte toujours plus de sécurité grâce à la combinaison rapide et facile de différentes mesures de protection. Il est toujours important d’aborder la sécurité sous forme de couches hérmétiques entre elles afin de rendre toujours plus difficile les intrusions informatiques.

Comme à chaque fois, pensez également à partager dans les commentaires vos propres expériences ????

Optimisez votre Azure : 1/4 – Les Coûts

Me revoilà après plusieurs semaines d’absence. Pour vous expliquer simplement, la New Commerce Expérience (NCE) de Microsoft, aussi détaillée dans mon blog sur cet article, nous a beaucoup sollicité chez Tech Data. De plus, j’ai eu la bonne idée de me casser des doigts, ce qui ne m’a pas empêché de travailler, mais m’a demandé quelques efforts pour le clavier. Tout ça pour vous dire que ceux ne sont que des petits soucis ????.

Je suis donc très content de commencer l’écriture d’une nouvelle série d’articles, dédiée l’optimisation de votre environnement Cloud. A travers ces derniers, je souhaite vous parler d’optimisations d’architectures Azure déjà en production sur 4 axes :

  • Coûts : Analyse pure et simple des coûts Azure pour comprendre la répartition des sommes dépensées.
  • Sécurité : Sans rentrer dans les détails maintenant, la sécurité reste toujours un axe d’amélioration constant.
  • SLAs : Mis de côté par moment, cet indice doit être pris en compte lors de l’établissement de services auprès des clients finaux ou lors d’appels d’offre.
  • Performances : Travailler avec les outils de monitoring Azure pour traquer les ressources Azure sous-utilisées, et donc inutilement coûteuses. Mais aussi de manière inverse, mettre en lumière le manque de performances pouvant justifier un changement d’approche.

Je me doute qu’il existe encore d’autres axes, manières ou approches pour retravailler une architecture Cloud. Gardez toujours en tête que toutes les solutions Cloud sont des produits en évolutions constantes ????.

Axe 1 : Les coûts

J’ai choisi cet axe dans mon premier article car c’est pour moi une demande récurrente dans beaucoup de projets Cloud sur lesquels je travaille :

Comment faire la même chose pour moins cher ?

Cette question n’a rien d’idiote ou de contre-productive. Gardez toujours l’esprit ouvert sur l’arrivée de nouveaux services Azure, ou sur la création par Microsoft de nouvelles offres aux grilles tarifaires encore plus attrayantes.

Pour rester dans le concret, mon approche repose simplement sur plusieurs questions :

  • Le projet Azure dispose-t-il d’une estimation de tarif pouvant servir de référence ?
  • Le projet Azure a-t-il fait l’objet d’une phase de preuve de concept (POC) ?
  • Ai-je créé les bonnes ressources pour les bons besoins ?
  • L’analyse des coûts est-elle faite de manière périodique ?
  • Ai-je consulté récemment Azure Advisor ?
  • Les ressources Azure en place ont-elles été optimisées contractuellement ?

Le projet Azure dispose-t-il d’une estimation de tarif pouvant servir de référence ?

Pas de mystère, une maison se construit avec un plan et un budget des matériaux nécessaires à sa construction. Microsoft propose l’outil de calcul, Azure Pricing Calculator, pour établir au plus près les coûts d’une infrastructure Azure. Gardons en tête qu’il ne s’agit que d’une estimation de tarif, basée sur les données entrées par l’utilisateur.

Pour rappel, cet outil vous permet de calculer le coûts via la mise à disposition d’un catalogue proposant un grand nombre de ressources Azure, elles-mêmes paramétrables.

Tous les projets sur Azure devraient passer par cette étape. L’idée n’est pas de viser la perfection tarifaire ou encore d’afficher le tarif le plus attractif possible, mais bien d’en faire sortir un ou plusieurs scénarios pour ensuite les comparer à d’autres méthodes d’architecture.

Dans le cas d’une analyse de coûts sur une architecture Azure déjà en place, je trouve pertinent de comparer l’offre initiale faite sur Azure Pricing Calculator avec la réalité de consommation de la souscription Azure.

Le projet Azure a-t-il fait l’objet d’une phase de preuve de concept (POC) ?

Après l’estimation des coûts et avant la mise en production, une phase de preuve de concept vous permet aussi d’aborder l’aspect financier. Le POC est principalement vu comme une étape de validation de faisabilité technique. Mais elle apporte aussi des indices de viabilité économique de l’architecture.

A ce titre, Microsoft recommande vivement cette étape pour l’estimation de certains coûts variables (bande passante sortante, transactions de stockage, volume de stockage ( sauvegardes ou journaux et métriques, …)). Cette étape est donc une composante dans le processus de calibrage financier.

Doit-on forcément dépenser de l’argent pour un POC Azure ?

Pas nécessairement. Microsoft propose plusieurs offres : des crédits Azure ou encore des conseils d’ingénieurs Microsoft Cloud. De nombreux programmes Azure propose une intégration de nouveaux projets Cloud sous différentes formes. Voici quelques exemples :

Microsoft for Startups : conçu pour vous aider à vous développer à votre propre rythme, vous pouvez débloquer jusqu’à 150 000 $ de crédits et du temps supplémentaire pour construire au fur et à mesure de la croissance de votre entreprise.

FastTrack for Azure : programme d’assistance technique qui aide à concevoir et à déployer rapidement et efficacement des solutions cloud. Il comprend des conseils personnalisés d’ingénieurs Azure pour fournir des pratiques éprouvées et des conseils en matière d’architecture.

Je pense aussi au statut partenaire, gold ou silver chez Microsoft. Ce dernier propose lui aussi de disposer de conseils d’ingénieurs avant-ventes pour choisir les bonnes ressources.

A-t-on créé les bonnes ressources pour les bons besoins ?

Cette question est déjà présente durant la phase de POC, mais elle doit être périodiquement reposée pendant toutes les phases de vie de l’architecture :

  • Une ressource créée temporairement est-elle bien systématiquement détruite ?
  • Les opérations de tests sont bien cataloguées comme telles et retirées des services Azure après coup ?
  • La région Azure utilisée est-elle en adéquation avec le projet et aux plus proches des utilisateurs finaux ?

Beaucoup de questions du même genre existent. La solution simple à ces questions est et reste la pratique de l’inventaire périodique des ressources Azure. Au risque d’en décevoir certains, je recommande simplement de dérouler la liste depuis le portail Azure afin de toutes les passer en revue.

Afin rendre cet exercice le plus rapide et efficace possible, le maintien à jour d’une cartographie facilite grandement l’analyse :

L’analyse des coûts est-elle faite de manière périodique ?

Comme l’inventaire des ressources Azure, son intérêt repose également sur sa récurrence. Mettre des alertes de coûts Azure est une bonne chose, mais elles ne sont déclenchées qu’après coup et ont toujours un risque d’être ignorées. Microsoft propose là encore un outil gratuit, intégré et très facile d’utilisation : Azure Cost Management.

Gardez en tête que les consommations réalisées sont affichées avec 24 heures de décalage. Malgré cela, l’outil propose des affichages réalisant des synthèses et des vues granulaires pour comprendre tous les coûts.

L’analyse des mois affiche la linéarité ou non des dépenses.
Comme dans mon exemple, l’utilisation des étiquettes est fort pratique dans cet outil.

Envie d’en savoir plus sur ses fonctionnalités ?

Merci Adam ????.
Rapport hebdomadaire de la consommation Azure reçu par mail.

Ai-je consulté récemment Azure Advisor ?

Voici une définition précise du service :

Azure Advisor est un conseiller personnalisé basé dans le cloud qui décrit les meilleures pratiques à suivre pour optimiser vos déploiements Azure. Il analyse votre télémétrie de configuration et d’utilisation des ressources, puis recommande des solutions qui peuvent vous aider à améliorer la rentabilité, les performances, la fiabilité (anciennement appelée haute disponibilité) et la sécurité de vos ressources Azure.

Microsoft Doc

Azure Advisor est le principal outil disponible sur Azure qui regroupe les axes cités au début de cet article. Pas besoin de connaissances précises pour commencer l’optimisation via cet outil car il analyse l’architecture pour vous !

Un clic dans la partie Coût vous affiche des recommandations actualisées régulièrement :

La seconde ligne de ce tableau nous montre une analyse télémétrique de l’utilisation CPU de la machine virtuelle. Autrement dit, Microsoft lui-même vous conseiller de prendre une taille de machine virtuelle plus petite et donc moins chère vous.

Pourquoi demander à un client de prendre un produit financièrement moins intéressant ?

Pour garantir des revenus stables et sur une plus longue période. Cet outil est disponible dans le menu de gauche des raccourcis Azure et doit être, comme le Cost Management, visité régulièrement.

Les ressources Azure en place ont-elles été optimisées contractuellement ?

Quel est le fond de ma pensée derrière cette phrase ?

Je veux bien sûr parler d’engagement. Saviez-vous qu’il vous est possible de vous engager pour des ressources Azure sur plusieurs années ? Le cloud est souvent perçu comme une dépense IT à la demande (Capex vs Opex) :

Mais Azure propose aussi des formules beaucoup plus avantageuses si l’on envisage la durée de son besoin sur une période plus longue.

Le tableau ci-dessus affiche des instances réservées pour des machines virtuelles. Comment fonctionne une instance réservée ? Il faut simplement voir celle-ci comme une place de parking, louée pour un ou trois ans chez Microsoft :

Comme le montre ce schéma, la taille de l’instance réservée doit être en relation avec la taille de la ressources Azure.

Cet engagement n’est pas uniquement disponible que pour les machines virtuelles. Microsoft propose cette formule pour beaucoup d’autres services Azure. Le rabais de réservation s’applique automatiquement à l’utilisation des ressources qui correspondent aux instances réservées.

L’engagement n’est pas uniquement présent pour les ressources Azure. Par exemple, les licences Microsoft sont aussi optimisables sur Azure. Je pense avant tout à Windows Server ou encore à SQL Server.

Qu’est-ce qu’Azure Hybrid Benefit ?

Azure Hybrid Benefit est un avantage en matière de licences qui vous permet de réduire considérablement les coûts d’exécution de vos charges de travail dans le cloud. Son fonctionnement consiste à vous autoriser à utiliser vos licences Windows Server et SQL Server compatibles sur Azure.

Il est donc possible d’acheter des licences en souscriptions annuelles ou pluriannuelles. Les économies représentent des sommes non négligeables.

Conclusion

Je suis content de vous parler de l’aspect financier des architectures Azure. Cela représente une partie non négligeable de mon travail au quotidien.

Comme je l’ai expliqué dans cet article, l’aspect Coût est systématiquement abordé durant toutes les phases d’un projet IT. Et il n’est pas rare de changer de stratégie en fonction de l’évolution de ce dernier.

Dans mon prochain article de la série Optimisez votre Azure, nous nous intéressons plus aux basiques de la sécurité ????.

AZ-801 – Configuration des services avancés de Windows Server Hybrid

Premier article de cette nouvelle année ! Je profite donc de ce billet pour vous souhaiter mes meilleurs vœux pour 2022 ????????????????. J’avais terminé l’année précédente avec un article sur l’examen AZ-800, disponible ici. Dans la continuité de la certification d’Administrateur Windows Server Hybrid, cet article est donc dédié au second examen : AZ-801 – Configuration des services avancés de Windows Server Hybrid.

Petit rappel qui ne fait pas de mal : la certification Microsoft, Administrateur de Windows Server Hybrid Associé, est apparue dans le Poster Microsoft à la rentrée 2021 et est toujours en version BETA à l’heure où ces lignes sont écrites :

Comme sur l’article précédent, je vous remets donc la vidéo animée par Orin Thomas sur cette nouvelle certification :

Avant de rentrer dans le contenu de ce second examen, je souhaitais vous rappeler quelques points sur les examens BETA de Microsoft.

Qu’est-ce qu’un examen BETA ?

Selon ITProToday, L’examen bêta est la mise au point finale d’un examen avant sa disposition à l’ensemble du public. Les examens BETA sont généralement disponibles pendant une courte période pour un groupe limité.

Lorsque vous passez l’examen, vous ne recevez aucune information sur votre réussite ou votre échec avant parfois plusieurs semaines / mois.

Qu’est-ce qu’un examen BETA pour Microsoft ?

Lorsque vous effectuez un examen sous sa forme BETA, vous nous fournissez des informations utiles pour évaluer la qualité de l’examen et de ses questions. Une fois que le processus est terminé et que nous avons intégré les modifications pertinentes, nous pouvons l’utiliser pour certifier des personnes dans des rôles et des spécialisations professionnelles basés sur le cloud.

Les examens BETA Microsoft

Autrement dit, les beta testeurs valident le contenu d’un examen et apporte à Microsoft l’assurance que l’obtention de la certification associée correspond à des postes ou des missions issus du marché de l’informatique.

Combien coûte un examen BETA ?

Régulièrement et quel que soit l’éditeur, la phase BETA est donc possiblement à un tarif réduit. J’en profite pour vous rappeler qu’un statut MCT chez Microsoft vous permet de profiter de bons d’examen entièrement gratuits pour leurs certifications BETA !

Ces offres sont toujours annoncées dans les jours qui suivent l’ouverture de la BETA, sur le forum des certifications, accessible depuis le MCT Central. Un nombre limité de bons d’examen disponibles et ils ont une durée de validité généralement assez courte.

Pour les non-MCT, vous pouvez toujours profiter d’une autre offre Microsoft, elle aussi limitée dans le temps :

Profitez de l’offre d’examen bêta à prix réduit pour une durée limitée. Pour chaque examen, les 300 premières personnes qui passeront l’examen au plus tard le 10 janvier 2022 pourront bénéficier d’une réduction de 80 % sur le prix final. Cette offre s’applique à l’examen AZ-800 (BETA) et à l’examen AZ-801 (BETA), soit un total de 600 places à prix réduit.

Retrouvez ici ces réductions sur le blog de Microsoft Learn. Voici par exemple le lien vers la page des examens AZ-800 et AZ-801.

Comment préparer son examen BETA ?

En règle générale, il est fortement conseillé de travailler 3 axes pour réussir à coup sûr une certification :

  • Etudier la documentation officielle
  • Pratiquer des labs
  • Profitez de son expérience professionnelle

La documentation

Par le biais de la page d’examen Microsoft, vous pouvez avoir accès à :

  • La page de l’examen » : Enumération des compétences évaluées lors de l’examen
  • Le chemin d’apprentissage : Ensemble de liens vers la documentation Microsoft, en relation avec les sujets abordés. Ces pages sont utiles car elles peuvent aussi contenir des exercices, des QCM ou encore environnements de test Azure

Envi de commencer votre préparation ? Microsoft a justement créé cette page pour vous : Comment préparer des examens bêta sans documents de préparation ?!?

Les labs

Un bon moyen de progresser d’un point de vue technique est d’utiliser les labs en association avec l’examen désiré. Plusieurs plateformes proposent ce type de formule adapté. Malheureusement, les certifications BETA ne disposent pas toujours de labs au moment où vous préparez votre examen.

J’ai pour habitude de travailler avec les plateforme suivantes. De plus, un accès aux labs Microsoft est gratuit pour les MCT :

Quand reçoit-on résultats d’examen BETA ?

Comme indiqué plus haut, cela peut prendre plusieurs semaines / mois avant d’obtenir vos résultats. À la fin d’un examen BETA, vous ne recevez pas immédiatement de résultat positif ou négatif, car le barème de notation de l’examen n’est pas encore finalisé.

La mise à disposition de vos résultats d’examen BETA chez Microsoft va dépendre de la date de disponibilité générale. Comptez environ une dizaine de jours après cette date pour retrouver vos résultats BETA.

Edit : une toute nouvelle vidéo forte utile pour comprendre un peu mieux la certification Microsoft ????

AZ-801 – Configuration des services avancés de Windows Server Hybride

Rentrons maintenant dans le vif du sujet concernant cet examen AZ-801. Comme pour chaque examen que je vous présente, voici les liens utiles pour préparer ce petit dernier :

Chapitres de la certification AZ-801

Comme toujours, Microsoft détaille les différents thèmes abordés avec des pourcentages. Voici donc la liste pour cet examen AZ-801 :

Afin d’éviter de produire une répétition du chemin d’apprentissage Microsoft, très complet, j’ai souhaité vous partager dans cet article plusieurs vidéos YouTube sur des sujets précis. Gardez en tête que le chemin d’apprentissage Microsoft est le point de départ de toutes les questions.

Chapitre I : Sécuriser les infrastructures Windows Server sur site et hybrides

Dans la même logique que l’examen AZ-800, la partie sécurité de Windows Server reste la plus importante, aussi bien pour une architecture sur site que dans le Cloud Azure. Il vous faut aussi déterminer si les ressources présentent des failles de sécurité et savoir comment y remédier.

Ici, le but est de vérifier vos connaissances sur les différents modules augmentant la sécurité de Windows Server, tout en sachant les différencier leurs fonctions :

Cet examen apporte aussi son lot de questions sur Active Directory. Par exemple, la connaissance des utilisateurs protégés ou comment fonctionne la corbeille AD pour restaurer des utilisateurs doit être maîtrisée :

Attendez-vous toujours à des questions relatives à Azure. Ici, le point intéressant sur ce sujet va concerner le monitoring des machines virtuelles. Les principaux outils aidant à la sécurisation de ces machines seront Microsoft Defender for Cloud (anciennement Azure Security Center) et Azure Sentinel :

Toujours dans le même chapitre, les réseaux et le stockage sont aussi des sujets relevés dans cet examen. On peut prendre en exemple BitLocker et son champ d’application possible sur Windows Server :

Chapitre II : Implémenter et gérer la haute disponibilité de Windows Server

Ce chapitre est plus court mais concerne un sujet majeur : le failover sur Windows Server. Cette notion est critique dans un environnement IT, et est compatible avec un grand nombre rôles de Windows Server. Il est donc indispensable de les tester pour en comprendre les bases et être en confiance sur les questions de l’examen.

Par exemple, prenons en détail la notion de quorum dynamique :

Dans mon précédent article, j’avais déjà relevé la forte mise en avant de Windows Admin Center dans l’examen AZ-800, prenez donc le temps de tester l’outil pour chaque partie / fonctionnalité :

Toujours sur ce chapitre, le chemin d’apprentissage consacre un timide passage à Storage Space Direct. Il est malgré tout important de bien comprendre son principe :

Chapitre III : Mise en œuvre de la reprise après sinistre

Ce chapitre teste vos connaissances sur la fourniture d’une solution de continuité des activités et de reprise après un sinistre. Il vous faut également démontrer comment mettre en œuvre Azure Site Recovery pour les architectures sur site, mais aussi déjà présentes dans Azure.

Beaucoup de services dans Azure facilite grandement la mise en place de BCDR :

Vous pouvez utiliser Hyper-V Replica pour implémenter une solution BCDR abordable pour un environnement virtuel :

  • Le réplica Hyper-V peut vous protéger contre la perte de données en cas de panne de site en copiant une machine virtuelle en temps réel en tant que machine virtuelle de réplication d’un emplacement à un autre. Si le site qui contient la machine virtuelle principale n’est plus disponible, la machine virtuelle de réplication est disponible pour maintenir les charges de travail disponibles
  • Si nécessaire, vous pouvez utiliser le réplica Hyper-V pour étendre la réplication de la copie hors connexion à un troisième emplacement
  • Si votre organisation ne dispose que d’un seul emplacement disponible, vous pouvez toujours utiliser la réplication Hyper-V pour répliquer des machines virtuelles vers une organisation partenaire à un autre emplacement, à un fournisseur d’hébergement ou à Microsoft Azure

Chapitre IV : Migrer des serveurs et des charges de travail

Microsoft souhaite ici mettre l’accent sur la migration d’une charge de travail dans Windows Server vers une machine virtuelle (VM) Azure, grâce aux outils de migration de Windows Server ou par le biais du service de migration de stockage.

Chapitre V : Surveillance et dépannage des environnements Windows Server

Dans ce chapitre, Microsoft parle de l’utilisation des outils de monitoring et de dépannage, les processus et les meilleures pratiques pour rationaliser les performances et la disponibilité de votre environnement Windows Server et de vos VMs Azure.

Conclusion

Comme pour mon examen AZ-800, cet examen ne fut pas non plus évident. Et comme à chaque examen BETA, il faut attendre plusieurs semaines / mois pour avoir les résultats. Encore une fois, les connaissances acquises ces dernières semaines via le chemin d’apprentissage m’ont beaucoup aidé, mais elles ne compensent pas toujours le manque d’expérience.

Aucun souci si Windows Server est votre quotidien ou si vous avez conservé de beaux restes ! Pensez malgré tout à disposer de connaissances sur Azure pour réussir votre examen. Comme à chaque fois, les vidéos explicatives c’est très bien, mais la pratique c’est indispensable.

Bon examen ????

AZ-800 – Administration de l’infrastructure de base de Windows Server Hybrid

Dernier article avant cette fin d’année 2021, je profite pour vous souhaiter de très bonnes fêtes ????????????????.

Rentrons dans le vif du sujet avec une nouvelle certification Microsoft, Administrateur de Windows Server Hybrid Associé, apparue dans le Poster Microsoft à la rentrée 2021 et disponible depuis début décembre en version BETA.

Pour rappel, cette certification, de niveau Associé, se décompose en deux examens (AZ-800 et AZ-801), comme c’est le cas avec la certification d’Architecte Cloud, de niveau Expert :

Merci à Orin pour cette première introduction????.

Ces deux examens sont donc nécessaires pour obtenir ce nouveau badge. Dans cet article, nous allons de parler uniquement de l’examen AZ-800, dédié à l’administration de Windows Server dans ses fonctionnalités principales. Je referai un second article, début 2022, sur le second examen AZ-801, encore en BETA lui aussi.

Examen AZ-800 : Administration de l’infrastructure de base de Windows Server Hybrid

Avant de parler de mon ressenti personnel, je tenais à vous redonner ici quelques liens utiles pour préparer cet AZ-800 :

Malheureusement à l’heure où ces lignes sont écrites, aucune grande plate-forme de labs ne propose encore de cursus dédié à l’AZ-800. Le mieux est donc de disposer d’une souscription Azure pour faire ses essais in situ.

Et voici une seconde vidéo, dédiée uniquement à l’AZ-800, toujours préparée par Orin.

Chapitres de la certification AZ-800

Comme pour chaque examen, Microsoft détaille avec des pourcentages les différents thèmes abordés. Voici la liste pour cet examen AZ-800 :

  • Chapitre I : Déployer et gérer les services de domaine Active Directory (AD DS) dans des environnements sur site / cloud (30-35 %)
  • Chapitre II : Gestion des serveurs Windows et des charges de travail dans un environnement hybride (10-15%)
  • Chapitre III : Gestion des machines virtuelles et des conteneurs (15-20%)
  • Chapitre IV : Mettre en œuvre et gérer une infrastructure réseau sur site et hybride (15-20%)
  • Chapitre V : Gestion des services de stockage et de fichiers (15-20%)

Chapitre I : Déployer et gérer les services de domaine Active Directory (AD DS) dans des environnements sur site / Cloud

Aucun suspense, la gestion d’un domaine Active Directory est de loin la principale partie sanctionnée par cet examen. Le but ici est de mesurer vos connaissances sur les composantes d’un domaine. Autant dire que la maîtrise de ces derniers est fortement attendue. Pas de mystère ici, la pratique par l’expérience et ou l’apprentissage intensif peut vous sortir de là.

En plus de savoir déployer les multiples rôles serveurs possibles, gardez en tête que une certification de niveau Associé comportent toujours des questions techniques précises :

  • La connaissance des relations forêts / domaines / sites
Les composants logiques AD DS sont des structures que vous utilisez pour mettre en œuvre une conception AD DS adaptée à une organisation.
Les composants physiques dans AD DS sont les objets qui sont tangibles, ou qui décrivent des composants tangibles dans le monde réel.
  • La connaissance des rôles et leurs autorisations agissant sur les forêts / domaines
  • La connaissance des différents types de groupe (Sécurité / Distribution) et leurs impacts au travers des forêts / domaines

Les groupes de sécurité sont utilisés pour attribuer des autorisations à diverses ressources. Les applications de messagerie utilisent généralement des groupes de distribution, qui ne sont pas compatibles avec la sécurité.

  • La connaissance des composants techniques se cachant derrière un domaine, les FSMO.
The 5 FSMO Roles in Active Directory: What They Are and What They Do

La sécurité est un point présent dans toutes les certifications Microsoft. Par exemple ici, l’utilisation groupe de comptes de service managés comme principal de sécurité pour vous être demandé :

Add-KdsRootKey –EffectiveImmediately

D’autre part, cet examen fait aussi la part belle à Azure. Vous vous en doutez donc, attendez-vous à des questions portant sur les outils de synchronisation entre AD et Azure AD : Azure AD Connect / Azure AD Cloud Sync. Vous devez connaître la configuration de ces derniers et les options qu’ils proposent en sus.

Gardez en tête que cette certification porte la mention AZ dans son titre. Les références aux services Azure, Azure AD ou encore Azure AD DS sont hautement probables.

Comment mettre en place une liste de mots de passe bannis.

Sans oublier un autre sujet à maîtriser : nos bonnes amies les GPOs ????

Chapitre II : Gestion des serveurs Windows et des charges de travail dans un environnement hybride

Ayant suivi le chemin d’apprentissage associé à la certification AZ-800, Orin met clairement en avant dans les vidéos de démonstration Windows Admin Center (WAC), l’outil complet de gestion à distance :

Prenez le temps de tester la solution : Installez l’outil sur une machine proxy et d’enrôlez des serveurs dessus :

Qu'est-ce que Windows Admin Center ? | Microsoft Docs
Port 6515 par défaut ????.

On continue ? Qu’est qu’Azure Arc ?

Voilà ici une bien belle question, à laquelle des questions peuvent tomber ????.

Cet examen apporte aussi une approche technique pour les environnements hybride. Il est donc nécessaire de comprendre le bénéfice à utiliser Azure Arc pour intégrer et gérer des machines physiques.

A closer look at Azure Arc enabled servers - Microsoft Tech Community
Gestion possible des updates Windows via un enrôlement Azure Arc.

Chapitre III : Gérer les machines virtuelles et les conteneurs

Ce chapitre n’est pas le plus valorisé de cet examen, mais il aborde des sujets importants (Hyper-V, conteneurs, machines virtuelles sur Azure)

Concernant Hyper-V, j’ai trouvé que le chemin d’apprentissage de l’AZ-800 est assez bien fait :

Ensuite vient la partie des conteneurs sur Windows Server. Beurk ????. Je sais que je ne devrais pas dire ça, mais c’est une partie qui ne m’a jamais encore attiré. Aussi je préfère laisser parler Marc :

Enfin n’oubliez jamais les références directe à Azure. Soyez certain d’avoir des questions portant sur la création et la gestion des machines virtuelles sur Azure. Cela implique aussi tous les composants annexes à celles-ci, telles que les parties réseau ou stockage.

Si vous êtes déjà habitués à la partie IaaS sur Azure, les questions ne devraient pas vous poser de souci ????.

Chapitre IV : Mettre en œuvre et gérer une infrastructure réseau sur site et hybride

Ce chapitre est de poids égal au précédent. La partie DNS est intéressante car c’est encore un service que nous retrouvons aussi bien dans Windows Server que dans Azure :

Par exemple, il est possible de combiner à une architecture on premise, les besoins DNS de machines virtuelles hébergées sur Azure. Dans le cas, il faut toute de suite penser transfert conditionnel pour y arriver :

Les composants DNS sur Azure sont aussi présent dans le cursus de cet examen :

En plus de la partie DNS, prenez le temps de bien vous intéresser au rôle DHCP, disponible sur Windows Server :

D’autres rôles peuvent aussi faire partie des questions. Je pense par exemple à :

Installation d’un proxy d’application Web Azure AD.

Chapitre V : Gérer les services de stockage et de fichiers

Dernier chapitre de l’examen AZ-800, à ne pas négliger ! Le stockage est un élément majeur de toute infrastructure IT, car la data représente LA valeur à conserver, protéger, …

Il faut donc prendre le temps de s’intéresser à certains services, comme :

Conclusion

Pour ma part, cet examen ne fut pas une mince affaire. Comme à chaque fois pour les examens BETA, il faut attendre plusieurs semaines / mois pour avoir nos résultats. Les connaissances acquises ces dernières semaines via le chemin d’apprentissage m’ont beaucoup aidé, mais elles ne compensent pas la manque d’expérience sur des postes tels qu’administrateur système.

Aucun souci si les domaines sont votre quotidien ou si vous avez conservé de beaux restes ! Pensez malgré tout à aussi disposer de connaissances sur Azure pour réussir votre examen. Comme à chaque fois, les vidéos explicatives c’est très bien, mais la pratique est pour moi indispensable.

Windows Server 2022 Download (ISO, VHD, Azure)

Profitez aussi de cette période de fêtes pour souffler un peu et passer du temps avec vos proches. On se retrouve l’année prochaine ????.