Je souhaitais faire cet article depuis quelques temps déjà. Comme pour les autres services disponibles sur le Cloud Microsoft, Azure Virtual Desktop nécessite une sécurité renforcée. Hors de question de laisser un accès ouvert aux applications de l’entreprise avec un simple identifiant / mot de passe.
Dans cet article, nous allons commencer par reprendre quelques bases sur l’accès conditionnel disponible sur Azure AD. Puis nous allons le mettre en oeuvre dans un environnement Azure Virtual Desktop.
Qu’est-ce que l’Accès Conditionnel proposé par Azure AD ?
Tous les environnements informatiques sont quête d’une protection toujours plus efficace pour se prémunir des intrusions extérieures. L’ouverture des architectures IT au travers d’un hébergeur Cloud apporte une plus grande disponibilité de l’information aux utilisateurs, mais occasionne un plus de grand nombre de connexions à distances, et donc de situations à gérer pour la sécurité IT.
Le périmètre de sécurité moderne s’étend désormais au-delà du réseau d’une organisation pour inclure l’identité de l’utilisateur et de l’appareil. Les organisations peuvent utiliser des signaux d’identité dans le cadre de leurs décisions de contrôle d’accès.
Pour cela, Microsoft propose d’intégrer dans le processus d’authentification à Azure AD de nouvelles étapes, sous forme de police :
Signal : pour Azure AD, l’accès conditionnel repose sur un certain nombre de signaux ou paramètres. Ces derniers sont les éléments mêmes qui caractérise la connexion de l’utilisateur, tels que :
Emplacement (adresse IP)
Appareil (OS, version, conformité, …)
Utilisateur Azure AD
Application interrogée
IA (Détection des risques en temps réel par Azure AD Identity Protection)
Décision : la décision sera alors le résultat dicté par la police d’accès conditionnel en correspondance avec les signaux. Il est question ici de bloquer l’accès à l’utilisateur, ou de l’autoriser selon les conditions particulières. Ces conditions correspondent à des mesures de sécurité supplémentaires, telles que :
Exiger une authentification multifacteur (cas plus utilisé)
Exiger que l’appareil soit marqué comme conforme
Exiger un appareil joint en hybride à Azure AD
Exiger une stratégie de protection des applications
Application : apporte une supervision des sessions et des accès utilisateur aux applications en fonction des stratégies d’accès et de session, telles que :
Empêcher l’exfiltration des données
Protéger lors du téléchargement
Empêcher le chargement de fichiers sans label
Bloquer les programmes malveillants potentiels
Surveiller les sessions utilisateur pour la conformité
Bloquer l’accès
Quelles sont les licences nécessaires pour l’accès conditionnel d’Azure AD ?
L’utilisation de l’accès conditionnel d’Azure AD est une composante des licences Azure AD Premium P1. Cela est donc bien différent des offres disponibles pour disposer de l’authentification multifacteur (Challenge MFA).
Vous retrouvez donc le service d’accès conditionnel dans un grand nombre de licences utilisateurs, dont les suivantes :
Azure AD Premium P1
Azure AD Premium P2
Enterprise Mobility + Security E3
Enterprise Mobility + Security E5
Microsoft 365 Business Premium
Microsoft 365 A3
Microsoft 365 A5
Microsoft 365 F1
Microsoft 365 F3
Microsoft 365 F5 Security
Microsoft 365 F5 Security + Compliance
Qu’est-ce qu’alors la licence directement renseignée au niveau du tenant ?
Cette information provient des licences assignées aux utilisateurs du tenant. Ce n’est pas à proprement parler d’une licence ou un service du tenant :
Certains services clients ne sont actuellement pas capables de limiter les avantages à des utilisateurs spécifiques. Des efforts doivent être déployés pour limiter les avantages du service aux utilisateurs sous licence.
Autrement dit, une seule licence ayant la fonctionnalité d’accès conditionnel active l’option pour l’ensemble des utilisateurs du même tenant. Seulement, les règles d’utilisation du service exigent que chaque utilisateur soit couvert par une licence disposant de cette fonctionnalité.
Comment l’accès conditionnel est vécu par un utilisateur ?
Une fois l’accès conditionnel mis en place via une police, la sécurité est immédiatement renforcée par l’application de celle-ci. L’image ci-dessous montre en exemple une authentification multifacteur déployée par ce mécanisme pour protéger le portail Azure :
L’absence de réponse entraîne alors un blocage dans le processus d’authentification et donc de l’accès au portail Azure pour l’utilisateur :
En alternative, si l’utilisateur ne peut pas utiliser cette méthode, Il lui est malgré tout possible de continuer le processus d’authentification par une autre mesure disponible dans la double authentification :
Les réussites ou les échecs des connexions d’utilisateurs sont directement visibles dans le journal des connexions de l’utilisateur sur Azure AD :
Un clic sur une authentification affiche alors les détails et l’application de la police utilisée :
Essai I : Absence de règle d’accès conditionnel
Le premier essai que nous allons faire repose sur aucune configuration particulière.
L’accès au service Azure Virtual Desktop se fait en HTML 5 via l’URL officielle. L’accès conditionnel marcherait également avec les applications installées sur le poste en local, comme le client Remote Desktop, disponible ici au téléchargement.
Aucun blocage ni contrainte pour l’utilisateur n’est constaté :
La sécurité y est donc minimale et l’obtention du login et du mot de passe par un tier permet de se connecter à son environnement et d’accéder aux données.
Essai II : Mise en place d’une règle de blocage total
Le second essai nécessite la création d’une police d’accès conditionnel. Connectez-vous au portail d’Azure et rendez-vous dans le service Azure AD avec un compte administrateur adéquat :
Ouvrez le menu de la Sécurité :
Rentrez dans la section d’Accès conditionnel :
Créez votre nouvelle Police :
Saisissez un nom à votre police et sélectionnez votre utilisateur de test :
Cherchez l’application Azure Virtual Desktop dans la section suivante :
Définissez la décision sur Bloquer l’accès :
Activez votre police et validez sa création :
Attendez quelques minutes et retester l’accès à Azure Virtual Desktop sur votre utilisateur. Pour information, l’accès conditionnel d’Azure AD dispose d’une fonction Et Si pour tester vos règles avant de les appliquer :
Quelques minutes plus tard, le test de connexion nous montre que blocage est bien effectif pour cet utilisateur :
Essai III : Mise en place d’une règle pour exiger la MFA
Retournez sur votre accès conditionnel et cliquez sur votre police pour la modifier :
Modifiez la décision pour autoriser l’accès à Azure Virtual Desktop, sous réserve d’un succès au challenge MFA par votre utilisateur de test :
Retentez la connexion à Azure Virtual Desktop avec votre utilisateur de test. La modification MFA de la police est bien prise en compte ici :
Dans mon cas, l’utilisateur est alors invité à enregistrer une ou des méthodes pour le challenge MFA pour poursuivre cette nouvelle opération d’authentification. L’application Microsoft Authenticator est proposée en tant que première méthode du challenge à configurer :
La méthode MFA choisie est immédiatement vérifiée pour éviter un blocage ultérieur :
Essai IV : Mise en place d’une règle pour bloquer la connexion autre qu’au bureau
La restriction ou le blocage d’un service comme Azure Virtual Desktop est possible selon la localisation de l’utilisateur par son adresse IP. Retournez sur votre police pour la modifier comme ceci :
Pensez à créer votre location de confiance, en reprenant votrepropre IP publique :
Retentez la connexion de votre utilisateur à AVD et constatez l’absence de blocage ou de challenge MFA :
Un contrôle dans le journal des connexions nous montre bien le processus d’exclusion de la police d’accès conditionnel grâce à mon adresse IP publique, exclue :
Essai V : Mise en place d’une règle pour exiger le challenge MFA toutes les heures
La mémorisation constante du challenge MFA sur une poste peut être considérée comme un risque sécuritaire, spécialement si le poste est en accès libre pour différents utilisateurs.
Retournez sur votre police pour la modifier comme ceci :
Effectuez l’authentification de votre utilisateur et réussissez le challenge MFA :
Validez la présence des icônes et attendez une heure. Une heure plus tard, rafraîchissez votre AVD :
Une MFA est bien redemandée après le délai défini dans la police d’accès conditionnel.
Conclusion :
Grâce à l’accès conditionnel d’Azure AD, il est assez facile de renforcer la sécurité d’Azure Virtual Desktop. Comme toujours, Microsoft rappelle les risques encourus à seulement utiliser un login et mot de passe pour seule sécurité. L’excellente vidéo de Dean nous montre cela en détail :
En espérant que cela a pu vous aider à mieux sécuriser votre environnement Cloud ????
Après ces quelques chaudes semaines d’été, il est pour nous l’occasion de nous replonger dans Azure Virtual Desktop et ses dernières nouveautés. Comme vous le savez peut-être, AVD repose sur une authentification d’Azure AD, potentiellement combinée avec un Active Directory classique. Cette méthode apporte une couche de sécurité dans l’accès au service grâce aux mesures de protections disponibles sur Azure AD.
Dans cet article, nous allons nous intéresser au Single Sign-on, ou Authentification Unique, dans Azure Virtual Desktop à travers une première méthode de gestion des identités Cloud : Azure AD. Enfin, nous finirons ce billet par un rapide troubleshooting concernant cette évolution, encore en préversion à l’heure où les lignes de cet article sont écrites.
L’authentification unique, souvent désignée par le sigle anglais SSO est une méthode permettant à un utilisateur d’accéder à plusieurs applications informatiques (ou sites web sécurisés) en ne procédant qu’à une seule authentification.
Afin de bien comprendre l’évolution du SSO dans Azure Virtual Desktop, l’authentification utilisateur s’effectue en deux étapes. Voici un rappel du processus depuis le client Windows Remote Desktop utilisé pour AVD, disponible ici :
Première authentification Azure AD (ou serveur AD FS si besoin) :
Seconde authentification pour l’ouverture de la session Windows :
La mémorisation du mot de passe de session Windows est bien disponible via la case à cocher ci-dessous, mais elle pose un souci de sécurité. Il ne s’agit pas ici de SSO mais d’un classique stockage de mot de passe en local. En effet, le mot de passe sera alors sauvegardé sur le Credential Manager de Windows :
Microsoft travaille depuis déjà pas mal de temps sur du SSO pour Azure Virtual Desktop. L’excellente vidéo ci-dessous faite il y a quelques mois par Dean Cefola de l’Azure Academy nous montre son processus de mise en place, mais uniquement si l’infrastructure dispose d’un Active Directory avec un serveur AD FS :
Comment faire du SSO sans serveur AD FS ?
C’est dans ce cas précis que la nouveauté de Microsoft intervient ! Une nouvelle option RDP vient de se faire son apparition sur Azure Virtual Desktop. Cette option apporte le SSO de manière 100% native. Petit rappel toujours utile, voici la liste des propriétés RDP acceptées par AVD.
Comme pour presque tous les articles de ce blog, nous allons détailler le processus de mise en place de cette nouvelle fonctionnalité d’AVD :
Etape 0 : Rappel des prérequis
Cette fonctionnalité d’AVD est encore en préversion. Nous allons donc partir d’un environnement Azure vierge et y installer un environnement AVD joint à Azure AD. Voici la courte liste des composants déjà présents sur mon environnement de test :
Tenant Azure
Souscription Azure valide
Etape I : Création du réseau virtuel
Dans un environnement vide, il faut donc commencer par la création d’un réseau virtuel :
Dans mon exemple de test, je ne modifie pas l’adressage réseau :
Attendez que la création se termine pour continuer :
Etape II : Déploiement d’Azure Virtual Desktop
Comme pour un déploiement classique d’Azure Virtual Desktop, notre travail commence par déployer un pool d’hôtes. Vous trouverez ce dernier dans la barre de recherche d’Azure :
La procédure de départ reste identique au processus habituel pour AVD. Cependant, il est important de cocher la Validation environnement à OUI :
Le choix de l’image Windows utilisée pour Azure Virtual Desktop a son importance ! Actuellement, la fonctionnalité de préversion du SSO repose sur une modification de l’OS Windows, et n’est pour l’instant déployée que sur la version 22H2 de Windows 11 :
La suite des options concernant les machines virtuelles AVD ne changent pas :
Type de domaine à joindre : Choisissez Azure Active Directory
Intune : il est également possible d’automatiser l’enrôlement des machines virtuelles AVD dans Intune. Cela permet de configurer ces dernières, que ce soient des machines virtuelles dédiées ou partagées entre utilisateurs.
La création de l’espace de travail ne change pas :
Lancez la création et attendez plusieurs minutes :
Une fois le déploiement terminé, constatez la présence des ressources suivantes dans le groupe de ressources :
Etape III : Affectation des utilisateursAVD
Comme pour tout environnement Azure Virtual Desktop, il est nécessaire d’affecter des utilisateurs ou groupes pour que ces derniers soient autorisés à se connecter aux machines virtuelles. Cela se passe par le groupe d’application AVD :
Il est aussi possible de passer par l’attribution d’un rôle RBAC pour cette même opération :
Etape IV : Ajout des rôles RBAC
Afin d’autoriser les utilisateurs à se connecter aux machines virtuelles AVD jointes à Azure AD, l’attribution d’un rôle RBAC spécifique est nécessaire. Affectez les deux rôles RBAC suivants sur le groupe de ressources :
Virtual Machine Administrator Login : Groupe d’utilisateurs ayant les droits d’administrateur local sur les machines virtuelles AVD
Virtual Machine User Login : Affecter le rôle Virtual Machine User Login au même groupe d’utilisateurs que celui utilisé pour le groupe d’application AVD
Etape V : Implémentation de la fonctionnalité SSO
Retournez sur votre pool d’hôtes afin de profiter très facilement de cette nouvelle fonctionnalité :
La sauvegarde de cette option impacte les arguments RDP affichés dans l’onglet Avancé :
Un clic sur la session RDP vous affiche toujours la demande d’authentification de la session Windows :
Lancez un rafraîchissement pour mettre à jour les options RDP :
Retentez l’opération de connexion RDP pour voir cette nouvelle fenêtre apparaître :
Confirmez votre identité :
Acceptez la demande d’autorisation pour autoriser les connexion RDP :
La session Windows 11 devrait alors s’ouvrir :
Retentez l’opération une seconde fois pour vérifier le bon fonctionnement du SSO ????
Conclusion
On peut dire que Microsoft a fait le maximum pour simplifier les choses concernant le déploiement de cette nouvelle fonctionnalité AVD ! D’autres articles suivront pour tester les autres cas de gestions des identités via Active Directory.
Troubleshoot
Depuis l’apparition de cette nouvelle fonctionnalité, je me suis retrouvé embêté dans le déploiement d’environnements AVD joint à Azure AD et sous Windows 10/11 sans utiliser cette nouvelle option.
En effet, mes utilisateurs de test n’étaient plus en mesure de passer l’authentification de la session Windows :
La faute revient à l’impossibilité de remettre l’ancien argument RDP suivant dans ma configuration RDP, comme indiqué dans mon premier article sur le sujet.
targetisaadjoined:i:1
Voici le message d’erreur en question sur mon AVD depuis le portail Azure :
La solution
Pour contourner ce blocage, il est nécessaire de passer cet argument RDP targetisaadjoined:i:1 via une commande PowerShell :
La maintenance informatique est une fenêtre nécessaire dans laquelle un service est volontairement indisponible et annoncé en amont. Les architectures basées sur des services Azure n’échappent pas à cette règle car il est toujours nécessaire d’effectuer des maintenances régulières pour des sauvegardes, des mises à jour, des refontes, des réplications, …
Dans cet article, nous allons nous intéresser une nouvelle fonctionnalité disponible sous Azure Virtual Desktop. Encore en préversion à l’heure où ces lignes sont écrites, elle permet de gérer les périodes de mise à jour des agents AVD sur les machines virtuelles qui composent votre pool d’hôtes.
Qu’est qu’un agent AVD ?
Un environnement Azure Virtual Desktop est composée d’une ou plusieurs machines virtuelles. Pour que la communication entre le contrôleur de structure Azure et ces dernières soit assurée, un agent est présent sur chaque machine virtuelle. Un tour dans les programmes installés nous montre tout cela :
L’installation de ces agents est entièrement transparente si la création de la machine virtuelle est réalisée depuis le portail Azure. Si vous créez la machine virtuelle via un script PowerShell, vous devrez alors télécharger et installer manuellement les fichiers MSI.
Quand est-ce que l’agent AVD est mis à jour ?
Avant l’apparition de cette nouvelle fonctionnalité, l’agent AVD se mettait à jour à son rythme sans logique particulière. A ce ceci près qu’il existait une option ayant un impact sur le rythme de mise à jour : environnement de validation.
Qu’est-ce que l’environnement de validation ?
Nous (Microsoft) vous recommandons vivement de créer un pool d’hôtes de validation dans lequel les mises à jour de service seront appliquées en premier. Les pools d’hôtes de validation vous permettent de superviser les mises à jour de service avant que celui-ci ne les applique à votre environnement standard ou de non-validation. Sans pool d’hôtes de validation, vous risquez de ne pas détecter les modifications qui génèrent des erreurs, ce qui peut entraîner des temps d’arrêt pour les utilisateurs de votre environnement standard.
Autrement dit, la mise à jour est orientée en premier lieu vers les pools d’hôtes marqués comme environnement de validation. Une fois la mise à jour déployée avec succès en grand nombre sur des environnements de validation, elle est aussi installée sur les machines virtuelles d’environnements AVD de production.
De manière générale, un environnement de validation a tout son sens dans une solution de bureau à distance car il apporte une couche supplémentaire de tests via des utilisateurs spécifiques et évite ainsi un déploiement pouvant provoquer un blocage massif.
Mises à jour planifiées de l’agent
Toujours dans la volonté d’apporter une meilleure maîtrise de l’environnement Azure Virtual Desktop, Microsoft introduit la fonctionnalité de planification. Celle-ci ne concerne que la mise à jour de l’agent AVD présent sur les machines virtuelles du pool d’hôtes.
Comme vous allez le voir dans les écrans ci-dessous, cette option se configure au niveau du pool d’hôtes et impacte alors toutes les machines virtuelles rattachées de la même manière.
Via le portail Azure, rendez-vous sur votre pool d’hôtes et cliquez sur Mises à jour programmées des agents :
Cliquez sur la case ci-dessous pour activer la gestion manuelle des mises à jour :
Il vous est alors possible de définir une ou deux fenêtres de maintenance. Comme indiqué sur la page, 4 tentatives de mise à jour seront effectuées avant que celle-ci soit reportée la prochaine fois que les hôtes de session seront allumés.
Commencez par définir le fuseau horaire. Vous avez le choix entre celui employé par la machine virtuelle ou un parmi la liste déroulante :
Définissez le jour et l’heure de la première fenêtre de mise à jour :
Ajoutez au besoin une seconde fenêtre de mise à jour :
Enfin cliquez pour appliquer la configuration :
Et c’est tout ! ????
Conclusion
Azure Virtual Desktop continue son chemin et évolue en permanence ????. Pour rester sur ce sujet, retrouvez la vidéo très bien expliquée faite par Dean de l’Azure Academy. Dean y aborde également la possibilité de consulter l’historique des mises à jour installées via l’utilisation du Log Analytics Workspace d’Azure :
La conteneurisation applicative est accessible sur Azure Virtual Desktop depuis plusieurs mois. L’attachement via MSIX permet de fournir des applications à des machines virtuelles sans aucune installation locale. Cependant, Il est ici différent du format MSIX normal, car celui-ci est spécialement conçu pour AVD. Pour en savoir plus sur MSIX, consultez la page web Présentation de MSIX.
Pourquoi faire de la conteneurisation applicative pour Azure Virtual Desktop ?
Azure Virtual Desktop est principalement conçu pour délivrer une expérience utilisateur commune et partagée. Il arrive fréquemment que certains utilisateurs travaillent sur des applications spécifiques. Dans ce cas, il est possible de leur délivrer cet attendu de plusieurs manières :
Gestion de applications requises dans une image OS spécifiquement dédiée
Utilisation de solution de type Intune pour un déploiement distribué
Approvisionnement d’applications via des solutions tierces (Liquidware Flexapp, Citrix AppLayering)
Utilisation d’applications conteneurisées
Dans cet article, nous allons démontrer ensemble la dernière possibilité.
Etape 0 : Rappel des prérequis
Comme pour chaque déploiement réalisé sur ce blog, des prérequis sont nécessaires avant de pouvoir se concentrer sur MSIX AppAttach :
Un tenant Microsoft (AAD)
Une souscription Azure active
Un domaine Active Directory Domain Services (AD DS)
Un espace de stockage Azure joint au domaine AD DS
Un agent Azure AD Connect installé et synchronisé avec votre Azure AD
Un environnement Azure Virtual Desktop (Pool d’hôtes – Groupe d’application – Espace de travail – VMs)
Facultatif : un Azure Bastion pour faciliter les connexions RDP
Une fois votre environnement Azure en place, plusieurs étapes sont nécessaires pour arriver à la mise à disposition des applications conteneurisées.
Etape I : Déployer une nouvelle VM Azure Windows 10
Cette nouvelle machine virtuelle vous nous être utile pour créer différents composants nécessaires :
Création d’un certificat pour signature des packages MSIX
Création du package MSIX
Configuration des VMS AVD pour supporter la couche conteneur
Création de l’image VHD
Dépose de l’image VHD sur le partage de fichier
Patientez quelques minutes une fois la création lancée :
Une fois cette VM créée, utilisez Azure Bastion pour vous connecter en RDP sur votre machine virtuelle :
Joignez cette machine virtuelle au domaine AD DS, puis redémarrez-là :
Etape II : Préparation du certificat
Reconnectez à votre VM MSIX via Azure Bastion, puis lancez Windows PowerShell ISE, en mode administrateur :
Exécutez la commande PowerShell suivante pour générer un certificat auto-signé sur votre domaine (JLOUDEV), et stockez le dans le dossier Personal des certificats locaux :
Exécutez certlm.msc pour ouvrir la console des certificats locaux :
Lancez la commande d’Export sur ce nouveau certificat :
Cliquez sur Suivant :
Sélectionnez l’option Oui, exporter la clé privée, puis cliquez sur Suivant :
Cochez la case Exporter toutes les propriétés étendues, décochez la case Activer la confidentialité des certificats, puis cliquez sur Suivant :
Cochez la case Mot de passe, renseignez les deux champs dessous, puis cliquez sur Suivant :
Créez un nouveau dossier, par exemple celui-ci :
C:\MSIX
Renseignez le chemin de destination, puis cliquez sur Suivant :
Cliquez sur Terminer pour finaliser le processus :
Etape III : Déploiement du certificat sur les machines virtuelles AVD
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour déployer le certificat nouvellement généré dans Trusted People des machines virtuelles AVD :
Un tour rapide grâce à Azure Bastion sur une des machines virtuelles AVD nous confirme la bonne présence du certificat :
Etape IV : Téléchargements de l’application Mozilla Firefox
Dans notre démonstration, nous allons télécharger la dernière version de Mozilla Firefox. Nous prendrons l’installation au format MSI, disponible ici.
Lancez le téléchargement depuis la machine virtuelle MSIX comme ceci :
Copiez le fichier téléchargé dans le dossier C:\MSIX :
Etape V : Préparation avant création
Avant de lancer la création, exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour désactiver le service de recherche de Windows :
Pour continuer, vous aurez besoin de MSIX Packaging Tool, que vous trouverez dans le Microsoft Store. Lancez le téléchargement de ce dernier, toujours depuis la machine virtuelle MSIX :
Une fois le téléchargement terminé, lancez l’application.
Sur la page d’accueil, sélectionnez Application package afin de lancer la création d’un nouveau paquet :
Sur la page suivante, cochez la case Créer le paquet sur cet ordinateur, puis cliquez sur Suivant :
Attendez l’installation du pilote de l’outil de conditionnement MSIX, puis cliquez sur Suivant :
Sélectionnez Parcourir pour accéder au fichier d’installation de Firefox au format MSI :
C:\MSIX\Firefox Setup 95.0.msi
Dans la liste déroulante Préférence de signature, sélectionnez Signer avec un certificat (.pfx).
Recherchez le certificat C:\MSIX\jloudev.tk.pfx, saisissez le mot de passe Demo!pass123, puis cliquez sur Suivant :
Examinez et modifiez si besoin le nom du paquet, vérifiez que le nom de l’éditeur est défini sur CN=JLOUDEV, puis cliquez sur Suivant :
Cela déclenche alors l’installation de Mozilla Firefox de manière encapsulée :
Une fois l’installation terminée, vous retrouvez le message ci-dessous, cliquez sur Suivant :
Cliquez alors sur Suivant.
Lorsque le système vous demande Avez-vous terminé ?, sélectionnez Oui :
Vérifiez dans l’écran ci-dessous qu’aucun service n’est nécessaire, puis cliquez sur Suivant :
Changez le fichier et le dossier de destination :
C:\MSIX\Firefox\Firefox
Une fois la création terminée, cliquez sur Fermer :
Retrouvez les fichiers MSIX et XML suivants dans votre dossier C:\MSIX\Firefox :
Copiez seulement le fichier MSIX dans le dossier racine C:\MSIX :
Etape VII : Installation des fonctionnalités d’Hyperviseur
Maintenant, vous allez activer la fonctionnalité d’Hyperviseur sur l’ensemble des machines virtuelles Azure Virtual Desktop, mais également sur la machine MSIX :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour commencer l’activation sur les VMs AVD :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour installer Hyper-V et ses outils de gestion sur les VMs AVD :
Chaque hôte AVD doit redémarrer pour prendre en compte les modifications : cliquez sur Oui :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour installer Hyper-V et ses outils de gestion sur la machine virtuelle MSIX :
La machine virtuelle MSIX doit elle aussi redémarrer :
Reconnectez-vous sur machine virtuelle MSIX, avec le même compte utilisateur qu’utilisé précédement :
Etape VIII : Créer une image jointe à une application MSIX
Ouvrez Microsoft Edge et rendez-vous sur la page suivante pour télécharger msixmgr.zip.
Dans l’Explorateur de fichiers, accédez au dossier Téléchargements, ouvrez le fichier compressé et copiez le dossier x64 dans le dossier C:\MSIX :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour créer le fichier VHD qui servira d’image jointe de l’application MSIX :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell IS, en mode administrateur , pour monter le fichier VHD nouvellement créé :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour créer une nouvelle partition, la formater, et lui attribuer la première lettre de lecteur disponible :
Cliquez sur Annuler pour ne pas formater à nouveau ce disque :
Le nouveau disque image est déjà présent dans l’explorateur de fichiers :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour créer une structure de dossier qui hébergera les fichiers MSIX :
Constatez la présences des fichiers dans le nouveau disque :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour démonter le fichier VHD qui servira d’image MSIX :
Etape IX : Configurer le groupe Active Directory contenant les hôtes AVD
Retournez sur votre contrôleur de domaine via Azure Bastion :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour créer un groupe AD DS qui sera synchronisé avec Azure AD :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour ajouter les machines virtuelles AVD en tant que membres du groupe que vous avez créé à l’étape précédente :
Ce nouveau groupe doit faire partie des synchronisations vers Azure AD. Pour cela, vérifiez dans votre configuration Azure AD Connect que cette OU est bien synchronisée :
Contrôlez après 30 minutes que le nouveau groupe remonte bien dans Azure AD :
Pour que les machines virtuelles Azure Virtual Desktop remontent bien dans ce groupe, il est nécessaire de reconfigurer également Azure AD Connect.
Retournez dans ce dernier pour activer la fonctionnalité Hybrid Azure AD Join :
Une fois les identifiants d’administrateur global renseignés, choisissez l’option ci-dessous :
Cochez la case pour remonter les machines Windows 10 et ultérieures :
Renseignez un compte Enterprise Administrator :
Une fois la configuration d’Azure AD Connect terminée :
Redémarrez les machines virtuelles AVD
Utilisez Azure Bastion pour vous connecter sur chaque VM AVD avec le compte avdadmin1@jloudev.tk
Retournez sur votre contrôleur de domaine via Azure Bastion (ou sur la machine virtuelle sur laquelle est installé Azure AD Connect), puis saisissez la commande PowerShell suivante en mode administrateur :
Start-ADSyncSyncCycle -PolicyType Initial
Attendez quelques minutes et contrôler la présence des machines virtuelles AVD dans le groupe AD sur Azure AD :
Etape X : Ajout des droits pour les VMs AVD sur le compte de stockage
Afin de mettre à disposition l’application packagée, nous allons créer un nouveau partage de fichier sur le compte de stockage existant.
Retournez sur votre portail Azure et rendez-vous sur le compte de stockage utilisé pour FSLogix :
Cliquez sur ce nouveau partage de fichier pour rajouter les 3 droits d’accès suivants :
Option
Valeur
Rôle
Storage File Data SMB Share Elevated Contributor
Assign access to
Group
Select
avd-admins
Option
Valeur
Rôle
Storage File Data SMB Share Elevated Contributor
Assign access to
Group
Select
avd-hosts
Option
Valeur
Rôle
Storage File Data SMB Share Reader
Assign access to
Group
Select
avd-group
Une fois les droits en place, retournez sur votre machine virtuelle MSIX avec le compte avdadmin1 via Azure Bastion, pour connecter ce nouveau partage de fichier grâce à la commande suivante :
$connectTestResult = Test-NetConnection -ComputerName jlosto.file.core.windows.net -Port 445
if ($connectTestResult.TcpTestSucceeded) {
# Mount the drive
New-PSDrive -Name Z -PSProvider FileSystem -Root "\\jlosto.file.core.windows.net\msixvhds" -Persist
} else {
Write-Error -Message "Unable to reach the Azure storage account via port 445. Check to make sure your organization or ISP is not blocking port 445, or use Azure P2S VPN, Azure S2S VPN, or Express Route to tunnel SMB traffic over a different port."
}
Exécutez les commandes suivantes via le programme CMD pour accorder les permissions NTFS requises :
Exécutez le script PowerShell suivant depuis votre fenêtre Windows PowerShell ISE, en mode administrateur, pour recopier le fichier VHD vers le partage de fichiers Azure :
Un contrôle dans l’explorateur de fichier nous permet de vérifier la bonne présence de ce dernier :
Etape XI : Ajout de l’application MSIX sur l’environnement Azure Virtual Desktop
On arrive presque au bout ! Il ne nous reste maintenant qu’à rajouter notre application MSIX sur notre pool d’hôtes Azure Virtual Desktop. Pour cela, retournez sur votre portail Azure et cherchez votre pool d’hôtes, cliquez sur MSIX packages, puis sur Ajouter :
Saisissez le chemin suivant pour chercher le package nouvellement généré :
Renseignez les champs ci-dessous de la façon suivante, puis cliquez sur Ajoutez :
Vérifiez la bonne présence de votre application dans l’écran des applications :
Rendez-vous maintenant dans la section groupe d’applications, puis cliquez sur Ajouter :
Renseignez un nom à votre groupe d’applications, puis cliquez sur Suivant :
Sur le second onglet, cliquez sur Ajouter des applications :
Renseignez les champs ci-dessous, puis cliquez sur Sauvegarder et passez à l’onglet suivant :
Ajoutez votre groupe d’utilisateurs AVD puis passez sur l’onglet suivant :
Reprenez votre espace de travail existant puis validez les derniers onglets pour lancer la création :
Quelques minutes plus tard, la création se termine :
Etape XII : Test du package MSIX
Pour cela rien de plus simple, ouvrez l’application Remote Desktop. Voici le lien vers la page Microsoft si vous avez besoin de la télécharger :
Une fois installée, cliquez sur Souscrire :
Renseignez les identifiants d’un utilisateur présent dans votre groupe d’utilisateurs AVD :
Décochez la case et cliquez sur Non :
Constatez la présence de l’icône de bureau à distance et du nouvel icône pour Firefox :
Cliquez sur Firefox et renseignez le mot de passe de l’utilisateur AVD :
Firefox s’ouvre bien comme une application publiée sur votre poste local !!!
Le petit icône spécial dans la barre des tâches vous montre bien qu’il s’agit d’une application publiée et non locale :
Conclusion
Félicitations ! Vous avez réussi votre premier package applicatif via MSIX sur votre environnement Azure Virtual Desktop. On ne va pas se mentir, les premières opérations de mise en place demandent de la vigilance. Mais à force de pratiquer, les choses deviennent plus simples. Nul doute que tout cela peut vous faire gagner un temp considérable dans la mise à jour des applications dans de larges environnements Azure Virtual Desktop.
Comme toujours, faites part de vos remarques dans les commentaires ????
Microsoft vient tout juste de l’annoncer en préview : vous pouvez maintenant gérer les identités d’un partage de fichiers Azure PaaS directement avec Azure AD !
C’est une excellente nouvelle, attendue depuis plusieurs mois par de nombreux utilisateurs d’Azure Virtual Desktop, notamment pour mettre en place des solutions comme FSLogix, déjà utilisée pour la gestion des profils utilisateurs, sans serveur AD DS. Par contre, il y a encore une petite mauvaise nouvelle :
Cette fonctionnalité nécessite actuellement que les utilisateurs aient des identités hybrides, gérées dans Active Directory.
Cette contrainte d’avoir un environnement hybride, qui sous-entend donc la présence d’un domaine AD, n’est pas forcément une mauvaise chose. Il s’agit ici d’une avancée technique intermédiaire. Nul doute que ce prérequis ne sera plus nécessaire à moyen terme.
Dans cet article, nous allons donc tester cette nouvelle fonctionnalité. Le but de tester cette préview de gestion des tickets Kerberos par Azure AD est de mesurer les avancées Microsoft. Vous pouvez suivre la documentation leur officielle ici.
Etape 0 : Rappel des prérequis
Comme vous allez travailler avec des tickets Kerberos spécifiques à Azure AD, il est obligatoire que les postes ayant accès au partage de fichiers PaaS disposent de l’un des OS suivants :
Windows 11 Enterprise mono ou multisession
Windows 10 Enterprise mono ou multisession, en version 2004 ou ultérieure avec la mise à jour KB5007253
Windows Server, version 2022 avec la dernière mise à jour KB5007254
Dans mon cas, j’ai utilisé l’environnement suivant :
une VM Windows Server 2022 pour jouer le contrôleur de domaine
Une environnement AVD composé de VMs en Windows 11 Enterprise multisession
Comme annoncé avant, les postes en accès au partage de fichier doivent donc être joints à Azure AD ou en mode hybride (Active Directory + Azure AD). Néanmoins, les utilisateurs doivent être « hybrides », il est donc nécessaire de passer par Azure AD Connect pour y arriver. Le choix du domaine managé Azure AD DS n’est donc pas possible ici :
Azure Active Directory Domain Services (Azure AD DS) : Azure AD DS fournit des services de domaine managé avec un sous-ensemble de fonctionnalités AD DS traditionnelles, comme la jonction de domaine, la stratégie de groupe, le protocole LDAP et l’authentification Kerberos/NTLM.
Active Directory Domain Services (AD DS) : serveur LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) qui fournit des fonctionnalités clés telles que l’identité et l’authentification, la gestion des objets, la stratégie de groupe et les approbations.
Au final, les prérequis sont donc les suivants :
Un tenant Microsoft (Azure AD)
Des licences comprenant Windows 10 Entreprise pour vos utilisateurs AVD
Une souscription Azure active avec le rôle de propriétaire :
Un domaine Active Directory Domain Services (AD DS) :
Etape II : Configuration de l’authentification Azure AD
Vous allez utiliser plusieurs nouvelles fonctionnalités, il est donc préférable de réinstaller des modules PowerShell sur votre poste. Ouvrez PowerShell ISE en mode administrateur et lancez la commande suivante :
Cette clef n’est pas contre pas visible sur le portail Azure.
Etape III : Création d’une identité principal de service
L’activation des droits d’Azure AD sur le compte de stockage n’est pas encore possible via le portail Azure. Commencez par générer un mot de passe, basé sur la nouvelle clef Kerberos de votre compte stockage, et stocker le dans une variable grâce à la commande PowerShell suivante :
Etape IV : Définir les autorisations API sur l’application nouvellement créée
Comme indiqué dans la documentation Microsoft, la suite du processus peut se faire dans le portail Azure. Ouvrez votre portail Azure Active Directory :
Dans vos Enregistrement d’applications, cliquez sur Toutes les applications, puis enfin sélectionnez l’application dont le nom correspond à votre compte de stockage :
Dans les autorisations API dans le volet de gauche, ajoutez une autorisation comme ceci :
Sélectionnez Microsoft Graph, puis choisissez délégation des permissions :
Dans la section OpenID, sélectionnez Profile :
Descendez plus bas dans la liste pour retrouver la section User. Cochez alors User.Read et cliquez sur Ajouter :
Une fois sur retourné sur l’écran des permissions, cliquez ci-dessous pour ajouter le consentement global à tout votre tenant :
Constatez la bonne application de celui-ci grâce au statut à droite :
Etape V : Création du partage de fichier
Retournez sur votre compte de stockage pour créer un nouveau partage de fichier comme ceci :
Etape VI : Jointure du partage de fichier Azure au domaine Active Directory
Pour l’instant, le partage de fichier Azure nécessite encore l’attribution de droits RBAC aux utilisateurs Azure Virtual desktop. Dans votre cas cette fonctionnalité nécessite d’activer l’authentification AD DS sur le compte de stockage.
Commencez par télécharger sur GitHub la version la plus récente du module PowerShell AzFilesHybrid.zip :
Décompressez les fichiers sur le disque C sur une VM, jointe à votre domaine :
Démarrez Windows PowerShell ISE en tant qu’administrateur et exécutez ce qui suit pour supprimer le flux de données alternatif Zone.Identifier, qui a une valeur de 3, indiquant qu’il a été téléchargé à partir d’Internet :
Vous pouvez aussi contrôler la bonne activation sur le compte de stockage :
Restez sur votre compte de stockage pour assigner le rôle Storage File Data SMB Share Contributor à votre utilisateurs Azure Virtual Desktop :
Etape VII : Attribution des autorisations
Pour empêcher les utilisateurs d’accéder aux profils utilisateurs d’autres utilisateurs, vous devez également attribuer des autorisations au niveau du répertoire.
Le système que vous utilisez pour configurer les permissions doit répondre aux exigences suivantes :
La poste a une version de Windows répond aux exigences des systèmes d’exploitation des prérequis
Le poste doit être joint à Azure AD ou à Hybrid Azure AD à Azure AD
Le poste est relié au contrôleur de domaine
Installez ou importez si besoin sur le poste le module PowerShell ActiveDirectory. Dans mon cas, je n’ai pas eu à faire cette opération car j’ai tout exécuté depuis mon contrôleur de domaine :
Import-module ActiveDirectory
Azure AD ne prenant pas actuellement en charge la configuration des listes de contrôle d’accès dans Shell, il doit s’appuyer sur Active Directory. Pour configurer Shell sur votre compte de stockage, exécutez la commande suivante dans PowerShell ISE en tant qu’administrateur :
Lancez enfin la commande net use pour monter le lecteur réseau et vérifiez le bon fonctionnement :
net use Z: \\jloaadjoin2.file.core.windows.net\avdfileshare
On retrouve bien le disque réseau dans l’explorateur Windows :
En retournant sur les tickets Kerberos, un nouveau CIFS a fait son apparition :
Etape IX : Configuration de FSLogix
Une fois l’architecture en place, on peut combiner cette dernière pour la gestion des profils utilisateurs via FSLogix. Pour cela, il nous faut rajouter la configuration FSLogix et une règle de registre en plus pour Azure AD.
L’ouverture d’une nouvelle session utilisateurs d’AVD vous affiche bien la mention FSLogix :
Un tour dans le partage de fichier du compte de stockage montre bien la présence du dossier du profil utilisateur géré par FSLogix :
Conclusion
La gestion des tickets Kerberos par Azure AD est une belle avancée. Bien évidemment, le processus de prise en charge complète d’un compte de stockage de manière native n’est pas encore là, mais nous y sommes en bonne voie ???? Comme à chaque fois, n’hésitez pas à utiliser les commentaires pour exprimer de vos retours ????
Cela est toujours bienvenu pour l’optimisation des coûts.
Encore en préversion, vous pouvez déjà tester cette fonctionnalité depuis plusieurs jours en suivant la documentation Microsoft. Dans cet article, je vais mettre en place cette fonctionnalité étape par étape. Nous allons voir ensemble son impact sur un environnement AVD.
La fonction de mise à l’échelle automatique (ou plan d’autoscaling) vous permet de mettre en route des machines virtuelles (VM) Azure Virtual Desktop, en modulant à la hausse ou à la baisse leur nombre.
Cela permet d’optimiser les coûts de déploiement en fonction de vos besoins. Vous pouvez établir un plan d’autoscaling basé sur :
Créneaux horaires
Jours de la semaine
Plafond du nombre de sessions utilisateurs
Etape 0 : Rappel des prérequis
Cette fonctionnalité AVD nécessite de disposer d’un environnement Azure Virtual Desktop déjà en place. Voici donc la liste des composants déjà présents sur mon tenant Azure :
Domaine Active Directory Domain Services (AD DS)
Pool d’hôtes Azure Virtual Desktop
Espace de travail AVD
Groupe d’applications AVD
5 machines virtuelles D4s_v4, déjà jointes à AVD
Point important : Il est nécessaire de définir un nombre maximal de sessions utilisateurs par VM dans la configuration de votre pool d’hôtes :
Etape I : Création d’un nouveau rôle RBAC
Comme l’indique la documentation Microsoft, il est nécessaire de créer un nouveau rôle RBAC pour assurer la gestion automatique des VMs.
Besoin d’en savoir un peu plus sur les rôles Azure ? Voici une vidéo en français qui devrait vous aider :
Vous pouvez suivre la création du rôle personnalisé via cette aide Microsoft, ou en répétant les étapes suivantes :Copiez le code JSON suivant et enregistrez le dans un fichier (ex. AVD-custom-role.json) sur votre PC :
Selectionnez le type Souscription puis choisissez celle voulue, puis cliquez sur Suivant :
Contrôlez cet onglet et cliquez sur Suivant :
Lancez la création de votre rôle personnalisé :
Etape II : Création d’un nouveau rôle RBAC
Une fois le nouveau rôle créé, il ne nous reste qu’à assigner le service Azure Virtual Desktop à celui-ci. Cela s’effectue directement sur le périmètre, qu’on souhaite lui assigner.
Cherchez donc ici la Souscription Azure de votre AVD puis cliquez ici :
Utilisez la barre de recherche pour retrouver plus facilement votre rôle personnalisé :
Cliquez ici pour ajouter le service Azure Virtual Desktop :
Utilisez encore une fois la barre de recherche pour retrouver le service AVD sous son ancien nom et Sélectionnez-le :
Cliquez sur Suivant :
Lancez l’Assignation du rôle :
Vérifiez la présence de l’assignation d’AVD sur la souscription, puis cliquez sur le rôle :
Vous retrouvez ici toutes les permissions nécessaire à la fonctionnalité d’Autoscale :
La création d’un plan d’autoscaling AVD apporte les avantages / restrictions suivants :
Le plan d’autoscaling est utilisable pour un ou plusieurs environnement Azure Virtual Desktop, à la condition que ces derniers nécessitent une gestion horaire identique
Ne pas associer le plan d’autoscaling avec d’autres solutions tierces de gestion des ressources Azure
Il n’est pas possible d’associer plusieurs plans d’autoscaling sur un seul environnement AVD
Le plan d’autoscaling est dépendant d’un seul fuseau horaire
Le plan d’autoscaling est configurable sur plusieurs périodes distinctes
Le plan d’autoscaling est opérationnel dès sa configuration terminée
Le plan d’autoscaling ne tient pas compte du « Drain mode » activé sur les VMs si aucun TAG n’est pas renseigné
Le plan d’autoscaling n’est pas en interaction avec la méthode de répartition des utilisateurs configuré sur votre pool d’hôtes
Remplissez le premier onglet avec vos informations de base puis cliquez sur Suivant :
L’onglet suivant vous permet de définir quand le plan d’autoscaling s’active pour suivre les besoins de montée / descente en puissance tout au long de la journée.
Dans chaque phase de la planification, autoscale n’éteint les machines virtuelles que lorsqu’un hôte de session n’a plus de sessions actives.
Les valeurs par défaut qui s’affichent lorsque vous créez une planification sont les valeurs suggérées pour les jours de la semaine, mais vous pouvez les modifier selon vos besoins.
Cliquez comme ceci pour ajouter votre première période :
Choisissez un Nom, sélectionnez les Jours adéquats puis cliquez sur Suivant :
L’onglet de charge reprend le fuseau horaire du premier onglet et vous demande de renseigner les champs et de cliquer sur Suivant :
Heure de début : Sélectionnez une heure dans le menu déroulant pour commencer à préparer les VM pour les heures de charge
Algorithme d’équilibrage de charge : Microsoft recommande de choisir l’algorithme Breadth-first. Cela répartira les utilisateurs sur les VM existantes afin de maintenir des temps d’accès rapides
Pourcentage minimum de VM hôtes : Entrez ici le pourcentage d’hôtes de session que vous souhaitez conserver au minimum pendant les heures de montée et de pointe. Par exemple, si vous choisissez 10 % et que votre pool d’hôtes compte 10 hôtes de session, plan d’autoscaling gardera une hôte de session disponible pour les prochaines connexions utilisateur
Seuil de capacité : Saisissez ici le pourcentage d’utilisation du pool d’hôtes qui déclenchera le début des phases de charge et de pic. Par exemple, si vous choisissez 60 % pour un pool d’hôtes pouvant gérer 10 sessions à l’instant T, le plan d’autoscaling n’activera des hôtes supplémentaires que lorsque le pool d’hôtes dépassera 6 sessions
L’onglet de pic de charge reprend aussi le fuseau horaire du premier onglet et vous demande de renseigner les champs puis de cliquer sur Suivant :
Heure de début : Entrez une heure correspondante au moment où votre taux d’utilisation est le plus élevé pendant la journée. Cette heure sera également l’heure de fin de votre phase de charge
Equilibrage de charge : Sélectionnez Breadth-first ou Depth-first. Le premier distribue les nouvelles sessions utilisateur sur toutes les sessions disponibles dans le pool d’hôtes. Le second distribue les nouvelles sessions à l’ôte de session disponible ayant le plus grand nombre de connexions et n’ayant pas encore atteint sa limite de session.
Seuil de capacité : Valeur non modifiable
L’onglet de décharge vous demande de renseigner les mêmes champs que pour ceux des périodes de charge et de pic :
Heure de début
Equilibrage de charge
Pourcentage minimum d’hôtes (%)
Seuil de capacité (%)
Forcer la déconnexion des utilisateurs
Pour finir, l’onglet heures creuses vous demande de renseigner les mêmes champs suivants :
Heure de début
Equilibrage de charge
Seuil de capacité
Cliquez sur Ajouter une fois ce premier planning terminé :
Il est possible d’ajouter une second planning si besoin, mais uniquement sur les autres jours restants :
Sélectionnez-le ou les pools d’hôtes concernés et cliquez sur Suivant :
Renseignez les TAGs et lancez la Création :
Consultez la ressource Azure créée et dédiée au plan d’autoscaling d’Azure Virtual Desktop :
Etape IV : Test de la solution
Avant que mon script soit validé et en place, j’ai pris le soin d’éteindre l’ensemble des VMs (5) de mon pool d’hôtes AVD. Voici donc mon environnement de test :
Limite d’utilisateurs AVD par VM : 2 utilisateurs
Nombre de VMs AVD : 5 VMs
Nombre total de sessions AVD disponibles : 20 sessions, soit 4 par VM
Période A : Hors période du plan d’autoscaling
Période B : Charge : Algorithme : Breadth-first / Min : 25 % / Max : 60 %
Période C : Pic : Algorithme : Depth-first / Max : 60 %
Période D : Décharge : Algorithme : Depth-first / Min : 10 % / Max : 90 %
Période E : Creux : Algorithme : Depth-first / Max : 90 %
Période A – Hors période :
Seule une machine virtuelle s’allume après la validation du script car celui-ci est directement opérationnel :
Période B – Période de charge :
Nous entrons dans la période de charge de mon environnement Azure Virtual Desktop. Ayant paramétré le Pourcentage minimum de VM hôtes à 25% et disposant de 5 VMs AVD , une seconde VM s’allume automatiquement allumée à l’entrée dans cette phase :
25% x 5 (max nbr VMs) = 1 VM
Sans attendre la période de pic, je décide alors de connecter un premier utilisateur AVD, sachant que mon Seuil de capacité est de 60% et que le nombre d’utilisateurs AVD par VM est de 4.
De façon assez logique, aucune machine nouvelle virtuelle ne s’allume. Cela fait sens car deux VMs sont déjà opérationnelles. Je décide donc de connecter un second utilisateur. Même constat au niveau de VMs, toujours à cause de la règle des 60 % :
Je connecte donc un 3ème utilisateur AVD et ne constate toujours aucun allumage d’une nouvelle machine virtuelle. En effet la règle des 60 % se calcule sur le nombre de sessions possibles en fonction des hôtes allumées. Ici donc :
60% x 4 (max nbr users) x 2 (VMs allumées) = 4.8 sessions utilisateurs
Je décide donc de continuer mon test et de rajouter un quatrième utilisateur. Toujours le même constat :
On finit avec la connexion du 5ème utilisateur. Cette fois-ci, cet ajout provoquera bien le démarrage d’une nouvelle et 3ème machine virtuelle AVD :
Curieusement, la connexion du 6ème utilisateur se ne retrouve pas sur cette nouvelle machine virtuelle sans utilisateur, mais bien sur la seconde, en contradiction avec l’algorithme de la période de charge :
Afin de tester toutes les caractéristiques de la période de charge, je décide de déconnecter l’ensemble des utilisateurs AVD. Aucune VM ne s’éteindra malgré 0 utilisateur connecté sur AVD :
Période C – Période de pic :
Nous quittons la période de charge pour entrer dans la période de pic d’AVD. Le but ici est de constater le changement d’algorithme Depth-first agissant sur la répartition des utilisateurs.
Aucune session utilisateur AVD n’est ouverte, 2 VMs restent allumées, même sans utilisateur :
Je connecte alors 4 utilisateurs AVD et je ne constate aucun démarrage de machines virtuelles AVD. L’assignation des utilisateurs se fait bien en Depth-first :
On continue avec la connexion du 5ème utilisateur. Cette fois-ci, cet ajout provoquera bien le démarrage d’une nouvelle et 3ème machine virtuelle AVD :
En effet la règle des 60 % se calcule sur le nombre de sessions possibles en fonction des hôtes allumées. Ici donc :
60% x 4 (max nbr users) x 2 (VM allumée) = 4.8 sessions utilisateurs
Je décide de finir en connectant un 6ème utilisateur. L’algorithme Depth-first continue de bien s’appliquer bien comme précédement :
Au final, la période de pic se distingue de la période de charge par la présence systématique d’une machine virtuelle « d’avance », vide d’utilisateurs pour encaisser leur arrivée massive.
D’ailleurs, la déconnexion de l’ensemble des utilisateurs AVD nous ramène à deux machines virtuelles allumées :
Période D : Période de décharge :
Nous continuons l’analyse du plan d’autoscaling avec la période de décharge de mon environnement AVD. Aucune session AVD n’est active à ce moment précis. Comme la période de charge, seule une seule VM reste allumée :
Comme à chaque période, je connecte alors 3 utilisateurs AVD et je ne constate aucun démarrage de machines virtuelles AVD. L’assignation des utilisateurs se fait toujours en Depth-first :
Quand je connecte le 4ème utilisateur, je constate bien le démarrage d’une seconde machine virtuelle :
En effet la règle des 90 % se calcule sur le nombre de sessions possibles en fonction des hôtes allumées. Ici donc :
90% x 4 (max nbr users) x 1 (VM allumée) = 3.6 sessions utilisateurs
Dès que je connecte les utilisateurs 5, 6 et 7, aucune nouvelle machine virtuelle ne s’allume :
Dès que j’arrive à l’utilisateur 8, les choses changent :
Cela s’explique encore par la règle des 90% ci-dessous :
90% x 4 (max nbr users) x 2 (VMs allumées) = 7.2 sessions utilisateurs
A noter que l’inactivité des utilisateurs AVD provoque le message d’alerte suivant :
D’ailleurs, la déconnexion de l’ensemble des utilisateurs AVD nous ramène à une machine virtuelle allumée :
Période E : Période de creux :
Nous sommes maintenant dans la dernière période, appelée aussi période creuse. Le but de celle-ci est de fonctionner en économie maximale. Notre point de départ est donc une seule session AVD d’ouverte et donc une seule machine virtuelle reste active :
On recommence donc par connecter 3 utilisateurs Azure Virtual Desktop. Aucune autre machine virtuelle ne s’allume :
90% x 4 (max nbr users) x 1 (VM allumée) = 3.6 sessions utilisateurs
De ce fait, la connexion du 4ème utilisateur ajoute une seconde machine virtuelle :
On continue par connecter les utilisateurs 5, 6 et 7. Aucun changement au niveau du nombre de VMs :
En effet et comme pour le cas du 4ème utilisateur, la règle des 90% qui s’applique ici n’est réalisée que si le nombre d’utilisateurs connectés dépasse l’entier supérieur :
90% x 4 (max nbr users) x 2 (VMs allumées) = 7.2 sessions utilisateurs
La connexion du 8ème utilisateur vérifie et valide cette théorie :
Pour finir la déconnexion de tous les utilisateurs entraîne l’arrêt des machines virtuelles AVD allumées, sauf une :
Fonctionnalités et annexes
Modification
Le plan d’autoscaling est pleinement modifiable après sa création en cliquant ici :
Désactivation
Si votre pool d’hôtes a besoin de repasser en fonctionnement manuel, rien de plus simple par la désactivation temporaire du plan d’autoscaling :
Sauvegarde des logs
Comme un grand nombre de ressources Azure, vous pouvez sauvegarder les logs pour une analyse plus fine :
Dans mon cas, je fais le choix d’utiliser Log Analytics Workspace :
Erreur rencontrées
Au fil de mes différents tests, j’ai reçu une ou deux fois des messages d’erreur lors de la connexion d’un nouvel utilisateur sur une machine virtuelle fraîchement démarrée.
Un nouvel essai de connexion a résolu le souci à chaque fois.
Conclusion
Disons-le tout de suite, cette fonctionnalité était déjà disponible depuis plusieurs mois via une la solution script proposée par Microsoft et basée sur Azure Logic Apps.
La nouvelle solution choisie par Microsoft d’intégrer une fonctionnalité d’autoscaling dans Azure Virtual Desktop est riche de sens et est plus que bienvenue. Pour ma part je trouve qu’elle remplace la fonctionnalité Démarrage des VMs à la demande, déjà existante mais qui ne permettait pas de tenir des plannings de charges et de décharges.
Malgré tout, le plan d’autoscaling manque encore de clarté sur son fonctionnement dans le besoin de démarrage de machines virtuelles. Je me suis en effet retrouvé à plusieurs reprises avec plusieurs VMs allumées malgré qu’elles soient vides d’utilisateurs.
Pour finir, un aperçu graphique du mode et des indices de charges actuels aurait été apprécié.
C’est ici que Nerdio intervient. Nerdio Manager est une solution disponible sur la marketplace d’Azure, qui va vous simplifier la gestion de votre environnement AVD. Voici une vidéo sur le sujet part le CEO de Nerdio, Vadim Vladimirskiy :
Le portail Azure apporte en effet une grande facilité de déploiement d’un environnement Azure Virtual Desktop. Mais tout cela devient assez lourd quand on doit manager la solution durant toute sa période d’exploitation.
Alors imaginez avec plusieurs centaines d’utilisateurs sur plusieurs pools d’hôtes …
Comme vous allez le voir une fois en place, Nerdio propose de simplifier et d’automatiser les opérations courantes sur l’environnement AVD. On pourra gérer les images OS, les cycles de mise à jour, optimiser les ressources Azure selon les besoins et les pics de charge, et bien d’autres encore…
Dans ce premier article sur Nerdio, nous allons nous occuper ici de l’installation de la solution sur votre environnement Azure.
Etape 0 : Rappel des prérequis
Comme pour tout déploiement dans Azure, des prérequis sont nécessaires :
Un tenant Microsoft (AAD)
Des licences comprenant Windows 10 Entreprise pour vos utilisateurs AVD
Une souscription Azure active
Un domaine Active Directory Domain Services (AD DS)
Un espace de stockage sur Azure pour les profils utilisateurs via FSLogix, provenant d’un serveur de fichiers ou d’un compte de stockage Azure + partage de fichier
Si un des points listés est absent de votre environnement, pas de panique, Vadim vous explique tout ici :
Au final, Nerdio se focalise avant tout sur les composants Azure Virtual Desktop, afin de pouvoir l’intégrer sans difficulté dans un grand nombre d’environnements existants.
Etape I : Déploiement de la solution
Tout commence donc depuis la marketplace. Avant de pouvoir jouer avec Nerdio, il faut en effet commencer à déployer les premières ressources Azure.
Cliquez ci-dessous pour créer votre Nerdio :
Tapez Nerdio dans la barre de recherche et sélectionnez Nerdio Manager for Enterprise :
Créez un nouveau groupe de ressources et choisissez la localisation qui vous convient :
Une fois la validation passée, lancez la création :
Une fois le déploiement terminé, cliquez sur Outputs pour récupérer l’URL de votre application web Nerdio :
En effet, le groupe de ressources créé par Nerdio a généré plusieurs ressources dont une application web :
Ouvrez cette URL dans un nouvel onglet de votre navigateur Internet :
Comme indiqué sur cette page web, vous avez déjà déployé les composants nécessaires à Nerdio. Maintenant, Nerdio va avoir besoin de s’installer.
Pour cela, suivez les indications en ouvrant Azure Cloud Shell avec un compte disposant du rôle d’administrateur global de votre tenant, mais aussi d’un rôle de propriétaire sur la souscription Azure :
Qu’est-ce qu’Azure Cloud Shell ?
Azure Cloud Shell est un interpréteur de commandes interactif, authentifié et accessible par navigateur qui permet de gérer les ressources Azure. Il vous donne la possibilité de choisir l’expérience d’interpréteur de commandes la plus adaptée à votre façon de travailler, qu’il s’agisse de Bash ou de PowerShell.
Lors de l’ouverture de ce nouvel onglet, Azure Cloud Shell vous demandera éventuellement de créer ou de rattacher à un compte de stockage + partage de fichier pour stocker les logs :
Azure Cloud Shell va vous permettre d’exécuter des commandes en PowerShell ou en Azure CLI. Restez en PowerShell et coller le script donné sur la page web Nerdio :
Une fois le script terminé, vous pouvez retourner sur la page web Nerdio et rafraîchir. Si vous n’avez pas conservé cette page, pas de panique ! Vous pouvez la retrouver comme ceci :
Retournez sur le groupe de ressources créé par l’application Nerdio, puis cliquez sur le service d’application :
Copiez l’URL de l’application :
Collez l’URL dans un nouvel onglet de votre navigateur :
Pour que Nerdio puisse fonctionner, vous allez devoir le configurer sur votre environnement actuel. Voici, étape par étape, les points à paramétrer :
Les informations du tenant et de la souscription Azure sont déjà renseignés et donc non modifiable :
Ensuite, enregistrez votre application auprès des serveurs Nerdio :
Un environnement Azure Virtual Desktop nécessite aussi un contrôleur de domaine dans la majorité des scénarios. Une gestion via Nerdio n’échappe pas à cette règle et demande alors le réseau virtuel où se trouve l’AD et FSLogix :
Le menu déroulant propose automatiquement les ressources Azure se trouvant dans la même souscription que Nerdio. Cliquez sur OK pour continuer la configuration :
Nerdio vous demande de spécifier un groupe de ressources pour Azure Virtual Desktop. Il propose par défaut le même que celui utilisé pour son installation, mais reste modifiable :
Un conseil, créez un groupe de ressources dissocié pour les ressources AVD afin de gagner en clarté. Retournez alors sur votre premier onglet (Portail Azure) pour créer le groupe de ressources AVD.
Une fois créé, revenez sur la page de configuration.
Cliquez sur le groupe de ressources et changez-le par votre nouveau groupe, puis cliquez sur OK :
Le paramètre suivant concerne Active Directory. Nerdio a besoin de connaître plusieurs paramètres pour connecter les machines virtuelles AVD au domaine :
Directory : Choisissez selon votre annuaire entre Active Directory ou Azure AD DS
AD Domain : Spécifiez le domaine Active Directory au format FQDN pour les machines virtuelles hôtes de session à rejoindre
AD Username : Spécifiez un utilisateur admin au format FQDN avec l’autorisation de créer des objets « ordinateurs«
AD Password : Mot de passe du compte admin
Organisation Unit : Spécifiez l’unité d’organisation (OU) au format DN où toutes les machines virtuelles hôtes de session seront créées par défaut
Une fois les champs renseignés, cliquez sur OK :
Le compte de stockage est utilisé pour stocker les profils via FSLogix. Ce dernier doit exister au préalable, comme pour le partage de fichier, qui doit être joint au domaine AD renseigné plus haut :
Plusieurs options possibles sur cet écran :
Vous pouvez passer la configuration du compte de stockage pour y revenir plus tard si nécessaire
Vous pouvez activer la fonction Cloud Cache de FSLogix. Cela permet de conserver sur le profil utilisateur sur plusieurs compte de stockage Azure, hébergés dans différentes régions pour augmenter sa résiliance.
Cliquez sur OK une fois les champs renseignés :
Le portail de gestion Nerdio offre aussi la possibilité de gérer des machines Windows 365. Cela s’avère pratique pour centraliser la gestion des bureaux à distance dans une seule console.
Pour cela, vous devez autoriser l’application Nerdio sur votre environnement. Cliquez sur OK si vous êtes d’accord :
Enfin, choisissez le modèle de gestion AVD au sein de Nerdio. Prenez ici Spring 2020 Update -ARM (GA) et cliquez sur Done :
Avant de pouvoir laisser Nerdio procéder, il faut lui donner un consentement de l’administrateur global. Cliquez sur le lien donné dans le nom du domaine :
Saisissez les identifiants appropriés pour vous identifier:
La liste d’autorisations est assez longue. Prenez le temps de la regarder et acceptez si vous êtes d’accord :
Un message d’information apparaît alors pour vous confirmer le succès de l’opération :
Fermez l’onglet et retournez sur l’onglet de configuration Nerdio pour cocher la case et cliquez sur OK :
Le processus vous emmène alors directement sur le portail de management Nerdio :
Vous allez maintenant pouvoir créer votre premier environnement Azure Virtual Desktop. Nerdio dispose d’un grand nombre de personnalisations. Nous ne ferons que les opérations de base dans ce premier article. D’autres articles suivront pour des sujets précis.
Etape II : Création d’un environnement Azure Virtual Desktop
Vous voilà sur votre portail de gestion Nerdio. Indispensable dans toute structure AVD, l’espace de travail est un composant créé par Nerdio. Cliquez sur Workspaces, puis Add Workspace :
Renseignez les options de votre espace de travail et cliquez sur OK :
Chaque tâche Nerdio est visible dans l’historique, très précis avec ses statuts actualisés automatiquement :
Faites un tour dans votre portail Azure pour constater la création de la première ressource :
Cliquez votre espace de travail Nerdio pour le configurer :
Cliquez sur Static host pools dans le sous-menu à gauche, puis sur Add static host pool :
Renseignez les champs de votre pool d’hôtes AVD et cliquez sur OK. Voici mes options :
Desktop Experience : vous permet de choisir entre un environnement mono-utilisateur ou multi-utilisateurs
Répertoire : reprend par défaut l’AD DS ou l’Azure AD DS renseigné pendant la configuration Nerdio
FSLogix : reprend par défaut le compte de stockage utilisé pour FSLogix renseigné
Initial host count : nombre initial de machine virtuelles AVD créées avec le pool d’hôtes
Name Préfix : préfixe du nom utilisé pour la création des machines virtuelles AVD
Desktop image : propose une liste d’images Windows 10/11 disponibles sur Azure, mais aussi des images personnalisées et créées dans le menu Desktop image de Nerdio
VM size : offre plusieurs choix de puissance pour les VMs AVD
OS Disk : Taille et puissance du disque OS installé sur chaque VM AVD
Resource group : groupe de ressources Azure pour la création des VMs AVD et du pool d’hôtes
Quick assign : Annuaire des groupes et des utilisateurs d’Azure AD
Une fois la création du pool d’hôtes lancée, vous pouvez suivre toutes les étapes grâce au système de tâches Nerdio :
Après que toutes les tâches sont terminées, ouvrez un portail Azure pour constater les créations dans le groupe de ressources AVD :
Cliquez sur le pool d’hôtes créé par Nerdio et constatez la présence de VMs disponibles aux utilisateurs AVD :
Pour tester la solution, ouvrez un navigateur en mode privé pour vous rendre sur la page d’accueil AVD :
aka.ms/wvdarmweb
Utilisez les identifiants d’un utilisateur faisant parti du groupe AVD assigné lors de la création sur Nerdio et cliquez sur OK :
Recherchez le bon espace de travail créé par Nerdio et cliquez sur l’icône RDP :
Saisissez une nouvelle fois le mot de passe de l’utilisateur AVD et cliquez sur Submit :
Vous voilà enfin sur votre bureau Windows 11 !
Faites un tour sur votre compte de stockage FSLogix via votre portail Azure :
Cliquez sur le partage de fichiers correspond à celui renseigné dans la configuration Nerdio :
Constatez la présence d’un dossier créé par FSLogix pour le stockage du profil utilisateur au format VHDX :
Etape III : Suppression de l’environnement de test AVD
Dans le cadre d’un environnement de test, vous pouvez également supprimer très facilement les composants Azure créés par Nerdio.
Commencez par les machines virtuelles AVD :
Continuez par le pool d’hôtes :
Et finissez par supprimer l’espace de travail :
Conclusion
Au final la mise en place d’un environnement de test pour Azure Virtual Desktop via Nerdio a été très simple et très facile. Plusieurs remarques à ce sujet :
Nerdio ne vous dispense pas de mettre en place les prérequis propres à un environnement AVD
Le présent article ne montre pas toutes les fonctionnalités très utiles et présentes dans la console Nerdio. Plusieurs articles suivront par la suite
Quel est le coût de Nerdio ?
La société propose plusieurs modèles de licence après le premier mois d’essai gratuit :
Nerdio for Managed Service Providers (MSPs)
Nerdio manager for Enterprise :
A cela s’ajoute aussi le coût des ressources Azure déployées par Nerdio, dont voici les estimations au bout de quelques jours :
En conclusion, la solution s’avère assez prometteuse sur la gestion des environnements d’Azure Virtual Desktop par un grand nombre d’automatismes ou de customisations, à travers un seul et unique portail.
Comme à chaque fois Dean Ceola, de la Cloud Academy, a également fait une très bonne vidéo juste ici :
Enfin et comme toujours, pensez à partager votre propre expérience dans les commentaires ????
Je vous avais déjà parlé il a quelque temps de la jointure possible entre des machines virtuelles Azure Virtual Desktop et Azure AD ici. Cela offre la possibilité de se passer d’un Active Directory pour environnement AVD et permet d’envisager certains projets avec une architecture 100% Cloud.
Avec l’arrivée prochaine de Windows 11, il me paraissait intéressant de tester cette combinaison avec le nouvel OS de Microsoft.
Point important : Comme précédemment, nous sommes toujours dans l’attente d’une prise en charge de FSLogix dans ce scénario. L’utilisation d’un partage de fichier nécessite une authentification SMB, non possible pour l’instant via la seule gestion des identités Azure AD.
Rappel des prérequis
Comme pour tout déploiement dans Azure, des prérequis sont nécessaires :
La liste est donc beaucoup plus courte qu’avec un domaine classique ????.
Déploiement de la solution
Une fois votre réseau virtuel en place, la création de l’ensemble pourra se faire directement depuis Azure Virtual Desktop. Dans le cadre d’un environnement de production, la création d’une image en amont reste l’étape indispensable pour installer les applications nécessaires à vos utilisateurs !
Sur le portail Azure, recherchez Azure Virtual Desktop dans la barre de recherche et sélectionnez Azure Virtual Desktop dans les suggestions :
Sur l’écran d’Azure Virtual Desktop, choisissez Créer unPool d’hôtes :
Renseignez les informations de base sur votre pool d’hôtes puis cliquez sur Suivant : Machines virtuelles :
Renseignez les principales caractéristiques de vos machines virtuelles AVD :
L’image de Windows 11 n’est pas forcément proposée dans la liste. Il vous faudra alors la chercher dans la marketplace Azure :
Renseignez les informations réseaux :
Prenez le temps de considérer les options concernant le domaine à joindre :
Type de domaine à joindre : Choisissez Azure Active Directory
Intune : il est également possible d’automatiser l’enrôlement des machines virtuelles AVD dans Intune. Cela permet de configurer ces dernières, qu’elles soient dédiées ou partagées entre utilisateurs
Il est toujours demandé de créer un compte administrateur local :
Cliquez sur Suivant et créez un nouvel espace de travail :
Enfin lancez la création quand Azure a validé votre configuration :
Environ 10-15 minutes plus tard, le déploiement doit se finir sur une note positive :
Contrôlez quelques minutes après la bonne disponibilité des machines virtuelles dans le pool d’hôtes AVD :
Pensez à assigner le groupe d’utilisateurs AVD sur l’application créée par le pool d’hôtes :
Pour que la connexion RDP avec l’identité utilisateur Azure AD se fasse bien, il est nécessaire d’ajouter un argument spécifique. La gestion des propriétés RDP se fait directement sur le pool d’hôtes d’AVD :
Afin d’autoriser les utilisateurs à se connecter aux machines virtuelles, l’attribution des rôles RBAC est nécessaire. Pour rappel, ces rôles sont différents de ceux dans Azure AD, puisqu’ils sont affectés au ressources d’Azure. Dans notre AVD, l’affectation de deux rôles RBAC est nécessaires et se fait directement sur le groupe de ressources AVD :
Virtual Machine Administrator Login : Groupe d’utilisateurs ayant les droits d’administrateur local sur les machines virtuelles AVD
Virtual Machine User Login : Affecter le rôle Virtual Machine User Login au même groupe d’utilisateurs que celui utilisé pour le groupe d’application AVD
Il ne reste plus qu’à tester la solution avec un utilisateur AVD. Cela se fait en téléchargeant le client Windows Remote Desktop PC dédié à Azure Virtual Desktop (téléchargeable ici), ou via l’accès web multi-plateformes (accessible là). J’ai choisi dans mon cas Windows Remote Desktop :
Une seconde demande d’authentification est affichée pour accéder à la machine virtuelle via le protocole RDP :
Une fois le mot de passe saisi, l’ouverture d’une fenêtre RDP donne l’accès au bureau Windows 11 d’AVD. A noter que la jointure AVD apporte également le Seamless Sign on, rendant l’expérience utilisateur encore plus agréable :
Regardez en détail cette jointure avec Azure AD grâce à la commande :
dsregcmd /status
Vérifiez que les machines virtuelles Windows 11 Azure Virtual Desktop sont bien présentes dans la section Devices d’Azure AD. Cet ajout est réalisé lors de la jointure des machines virtuelles à Azure AD :
Vérifiez, si vous avez coché Intune, que vous retrouvez bien mes machines virtuelles dans la console :
Si vous rencontrez des erreurs lors du déploiement, Microsoft met à votre disposition cette page d’aide. Voici une des erreurs possibles :
Erreur de mot de passe de l’ouverture de la session RDP : “The logon attempt failed”
Si vous rencontrez une erreur indiquant que la tentative de connexion a échoué à l’invite des informations d’identification de sécurité Windows, vérifiez les éléments suivants :
Vous êtes sur un appareil qui est joint à Azure AD ou à Azure AD hybride au même locataire Azure AD que l’hôte de session OU
Vous êtes sur un appareil exécutant Windows 10 2004 ou version ultérieure qui est Azure AD enregistré auprès du même locataire Azure AD que l’hôte de session
Le protocole PKU2U est activé à la fois sur le PC local et sur l’hôte de session
La dernière hypothèse est fortement probable dans ce cas. Il faut donc penser à vérifier cette option sur la machine locale ET sur la machine virtuelle AVD, grâce à la commande secpol.msc :
Conclusion
Windows 11 s’intègre de plus en plus dans l’environnement Azure. Azure Virtual Desktop va grandement bénéficier de ce nouvel OS pour accroitre son utilité dans les solutions de bureau à distance. Comme pour Windows 10, on attend toujours la prise en charge de la solution FSLogix dans ce scénario de jointure avec Azure AD.
Comme à chaque fois, pensez également à partager dans les commentaires vos propres expériences sur Azure Virtual Desktop ????
Ayant récemment abordé l’ajout d’images Windows 11 sous Azure ici, je me devais également de faire un nouvel article sur l’installation de machines virtuelles W11 au sein d’un environnement Azure Virtual Desktop.
Dans cet article nous allons tester différentes manières d’associer des machines virtuelles Windows 11 à AVD. Chaque méthode apporte des avantages et un niveau d’automatisation différent. Comme à chaque fois, il faut disposer au préalable d’un tenant et d’une souscription Azure sur laquelle vous déploierez les ressources Azure.
Etape 0 : Prérequis Licenses + Azure
A la différence d’un environnement RDS, Azure Virtual Desktop ne nécessite pas de licence côté serveur dans le cadre d’un environnement Windows 10/11. Cela n’est pas le cas si votre AVD est basé sur Windows Server. Vous pouvez accéder à Windows 10 et Windows 7 avec Azure Virtual Desktop si vous possédez l’une des licences suivantes par utilisateur :
Microsoft 365 E3/E5
Microsoft 365 A3/A5/Student Use Benefits
Microsoft 365 F3
Microsoft 365 Business Premium
Windows 10 Entreprise E3/E5
Windows 10 Éducation A3/A5
Windows 10 VDA par utilisateur
Comme indiqué précédemment, nous allons commencer les déploiements en partant des prérequis suivants :
Un tenant Microsoft
Une souscription Azure
Un réseau virtuel
Un contrôleur de domaine (VM AD +Azure AD Connect ou Azure AD DS)
Les points listés sont les mêmes pour un environnement Azure Virtual Desktop en Windows 10. Une fois en place, nous allons déployer des machines virtuelles en Windows 11 via les méthodes suivantes :
Méthode 1 : Déploiement direct depuis le pool d’hôtes AVD
Méthode 2 : Création d’une VM, puis enrôlement manuel dans le pool d’hôtes AVD
Méthode 3 : Création d’une VM puis enrôlement automatique via une extension script
Méthode 4 : Utilisation d’un template entièrement automatique et hébergé GitHub
Méthode 1 : Déploiement depuis le host pool
Dans cette méthode, nous allons simplement créer et ajouter une machine virtuelle Windows 11 sur notre environnement Azure Virtual Desktop.
Sur le portail Azure, recherchez Azure Virtual Desktop dans la barre de recherche et sélectionnez Azure Virtual Desktop dans les suggestions :
Sur l’écran d’Azure Virtual Desktop, choisissez Pool d’hôtes puis cliquez sur celui déjà créé précédemment dans votre environnement :
Si vous avez créé le vôtre sans machine virtuelle comme le mien, vous devriez avoir le chiffre 0 dans le nombre total de machines virtuelles. Cliquez dessus pour en ajouter :
Cliquez sur Ajouter :
Le premier onglet est grisé, car ces informations sont dédiées au pool d’hôtes. Cliquez sur le bouton Suivant pour ajouter la machine virtuelle :
Après avoir renseigné les premiers champs, cherchez l’image de Windows 11 en cliquant pour voir toutes les images disponibles dans la marketplace Azure :
Utilisez la barre de recherche pour retrouver l’image Windows 11, puis choisissez l’image avec les applications Microsoft 365 Gen 2 :
Choisissez la puissance et le nombre de machines virtuelles ainsi que la performance du disque OS :
Sélectionnez le réseau virtuel et le sous-réseau correspondant :
Continuez avec les informations du domaine :
Finissez avec les informations d’administration des machines virtuelles, puis cliquez pour valider la création :
Une fois la validation passée, vous pouvez déclencher la création de la ou les machines virtuelles :
La création ne prendra alors que quelques minutes seulement :
Retournez sur votre pool d’hôtes pour bien constater l’apparition et la bonne disponibilité des VMs :
Enfin, pensez bien à affecter un groupe d’utilisateurs AVD, issu de votre domaine AD sur le groupe d’application de bureau à distance :
Lancez Windows Remote Desktop avec un utilisateur AVD pouvant lancer la session de bureau à distance :
Une dernière authentification est alors demandée pour ouvrir la session Windows 11 à l’utilisateur :
Ca y est, on dispose enfin de notre premier bureau Windows 11 sous AVD !!!
Il ne reste plus qu’à rajouter les informations de registre pour finaliser la configuration FSLogix :
Contrôlez alors dans votre partage de fichier créé pour FSLogix la présence du VHD :
En conclusion, la méthode habituelle de déploiement d’un Azure Virtual Desktop ne diffère en rien avec Windows 11. Nous allons nous intéresser à d’autres méthodes possibles de déploiement de Windows 11 pour AVD.
Méthode 2 : Création d’une VM puis enrôlement manuel
Quel que soit l’OS désiré, il est possible de créer une machine virtuelle par la méthode classique puis de l’enrôler manuellement via l’installation de la solution RD Agent.
Dans le cadre de l’installation de Windows 11 avec le Trusted Launch (encore en Preview), il faut alors utiliser ce portail Azure. La création de la machine virtuelle est alors des plus classiques :
Ajoutez provisoirement une adresse IP publique afin de pouvoir installer l’agent AVD :
Dans l’onglet Avancée, l’utilisation d’une image Gen 2 vous permet alors de profiter de toutes les fonctionnalités du Trusted Launch :
Connectez-vous en RDP sur la machine virtuelle nouvellement créée et suivez le processus suivant :
Joignez la machine virtuelle Windows 11 au domaine AD :
Téléchargez l’agent Azure Virtual Desktop et exécutez le programme d’installation
Lorsque le programme d’installation vous demande le jeton d’inscription, entrez la clef d’enregistrement disponible dans le pool d’hôtes AVD
Téléchargez l’agent de démarrage d’Azure Virtual Desktop et exécutez le programme d’installation
Télécharger et installez FSLogix puis ajoutez via PowerShell la configuration FSLogix :
La nouvelle machine rejoint alors celle de la première méthode :
Testez la connexion à Azure Virtual Desktop via l’accès HTML 5 depuis cette URL :
Contrôlez sur le compte de stockage l’apparition du second profil utilisateur :
En conclusion, la seconde méthode de déploiement d’un Azure Virtual Desktop par la création d’une VM, puis son enrôlement fonctionne très bien Windows 11. Nous allons maintenant nous intéresser à la création d’une VM dans AVD par l’ajout d’un script en extension.
Méthode 3 : Création d’une VM puis enrôlement automatique via une extension script
La 3ème méthode est très proche de la seconde méthode, à savoir qu’elle se fait par le déploiement d’une machine virtuelle. La différence va porter par l’utilisation d’une extension, appelant un script en PowerShell. Nous devons ce script à Dean Cefola, de l’Azure Academy. Ce script a connu les évolutions suivantes :
# 09/15/2019 1.0 Intial Version
# 09/16/2019 2.0 Add FSLogix installer
# 09/16/2019 2.1 Add FSLogix Reg Keys
# 09/16/2019 2.2 Add Input Parameters
# 09/16/2019 2.3 Add TLS 1.2 settings
# 09/17/2019 3.0 Chang download locations to dynamic
# 09/17/2019 3.1 Add code to disable IESEC for admins
# 09/20/2019 3.2 Add code to discover OS (Server / Client)
# 09/20/2019 4.0 Add code for servers to add RDS Host role
# 10/01/2019 4.2 Add all FSLogix Profile Container Reg entries for easier management
# 10/07/2019 4.3 Add FSLogix Office Container Reg entries for easier management
# 10/16/2019 5.0 Add Windows 7 Support
# 07/20/2020 6.0 Add WVD Optimize Code from The-Virtual-Desktop-Team
# 10/27/2020 7.0 Optimize FSLogix settings - Remove Office Profile Settings
# 02/01/2021 7.1 Add RegKey for Screen Protection
# 05/22/2021 7.2 Multiple changes to WVD Optimization code (remove winversion, Add EULA, Add Paramater for Optimize All
# 06/30/2021 7.3 Add RegKey for Azure AD Join
Renseignez les paramètres de la machine virtuelle de manière classique, et cliquez sur l’ajout d’une extension à installer dans l’onglet Avancé :
Cherchez dans la liste celle appelée Custom Script Extension :
Puis cliquez sur Créer:
L’extension doit être stockée sur un compte de stockage de type Blob, vous pouvez la chercher ici :
Sélectionnez un compte de stockage si vous en disposez d’un. Si non, il vous faudra en créer un :
Créez un nouveau container pour stocker le script PowerShell :
Nommez-le et cliquez sur Créer :
Rentrez dans celui-ci et cliquez sur Upload :
Renseignez l’URL suivante dans le nom du fichier et cliquez sur Ouvrir :
Pensez encore une fois à activer toutes les fonctionnalités du Trusted Launch sur le même onglet Avancé :
Lancez la création de la machine virtuelle. Quelques minutes plus tard, vous devriez constater l’apparition de la machine virtuelle dans votre pool d’hôtes Azure Virtual Desktop :
La machine restera en indisponible tant que cette dernière n’est pas jointe au domaine Active Directory. Pour cela, vous devrez vous connecter en RDP à cette dernière avec le compte administrateur renseigné lors de sa création. Une fois connecté il ne vous restera qu’à rejoindre le domaine :
Un redémarrage plus tard, vous devriez constater que la machine virtuelle est bien passée en Disponible dans Azure Virtual Desktop :
Un lancement d’une session AVD utilisera les paramètres FSLogix que vous avez renseigné et le dossier sera bien créé sur le compte de stockage :
En conclusion, cette 3ème méthode est pratique, mais demande encore quelques opérations manuelles. La dernière méthode de cet article, elle aussi créée par Dean, est encore plus automatisée.
Méthode 4 : Utilisation d’un template GitHub
Cette 4ème et dernière méthode nous amène sur GitHub et ses liens de déploiement vers Azure. La page GitHub de Dean se trouve ici. Sur cette page se trouve ce qui nous intéresse :
Cliquez sur ce lien pour emporter le template sur votre portail Azure. Renseignez les champs selon les paramètres de votre environnement AVD et Validez :
Le template va alors se déployer en quelques minutes :
Vérifiez alors la bonne jointure des VMs avec Azure Virtual Desktop via le pool d’hôtes :
Comme à chaque fois, un lancement d’une session AVD utilisera les paramètres FSLogix que vous aviez renseigné et le dossier sera bien créé sur le compte de stockage :
En conclusion, cette 4ème et dernière méthode est certainement la plus pratique de toutes et en plus très rapide, même si certaines options de machines virtuelles ne sont alors plus disponibles au moment de la configuration.
Conclusion
Windows 11 est maintenant bien présent sur Azure Virtual Desktop. Sa sortie très prochaine nous amène à considérer cet OS dans de futurs projets de bureau à distance. Je suis sûr que Microsoft continuera à nous apporter encore plus de fonctionnalités dans les mois qui viennent. Pour vous aider dans les tests de ces différentes méthodes, vous trouverez ci-dessous la vidéo YouTube mis en ligne par Dean sur ce sujet et qui m’a aidé à préparer mon article :
Enfin n’hésitez pas à faire part de vos remarques sur Windows 11 sur AVD dans les commentaires ????
La fonctionnalité d’optimisation des performances multimédia sur Azure Virtual Desktop avait été annoncée il y a déjà quelques temps. Elle est maintenant accessible pour une phase de test publique. Pour en savoir plus, voici un lien vers la documentation officielle de Microsoft.
Dans cet article, nous allons installer et tester la fonctionnalité, étape par étape, afin de mesurer l’impact sur les performances sur un environnement Azure Virtual Desktop :
Contrôle de la version de Windows Desktop Client
Création d’un nouvel environnement AVD
Assignation des utilisateurs aux machines virtuelles d’AVD
Modification des paramètres RDP
Ajout des droits RBAC sur le groupe de ressources AVD
Création d’Azure Bastion
Installation de Google Chrome
Installation de Multimedia Redirector Service
Installation des extensions sur les navigateurs Internet
Test de la solution avec et sans optimisation
Etape I : Contrôle de la version de Windows Desktop Client
Une version minimale est nécessaire pour profiter de la redirection multimédia sur votre poste local : 1.2.2222. Vous pouvez retrouver la page de téléchargement ici. Voici également le lien vers le patchlog de l’outil Windows Remote Desktop.
Comme indiqué dans la documentation Microsoft, la machine locale doit disposer de performances minimales pour effectuer la redirection multimédia dans de bonnes conditions. Microsoft met donc à disposition une liste de recommandations matérielles pour Teams.
Il est également nécessaire d’intégrer la machine locale au programme Insider. Cette action s’effectue directement depuis le Registre Windows :
Une fois la modification du registre terminée, relancez Windows Remote Desktop pour constater qu’une nouvelle mise à jour est maintenant disponible :
Notre client Windows Remote Desktop est maintenant à jour. Retournez sur le portail Azure pour créer un nouvel environnement Azure Virtual Desktop. Passez ces étapes si vous disposez déjà d’un AVD fonctionnel sur une souscription Azure.
Etape II : Création d’un nouvel environnement AVD
Afin de faire un test de la solution sur un nouvel environnement, je vous remets ici tous les écrans de création d’AVD. Veuillez noter que nouvelles options sont apparues, nous prendrons le temps d’en parler lors de ce déploiement. Suivez si besoin ce guide étape par étape :
La création complète de l’environnement Azure Virtual Desktop commence en cliquant ici :
Le premier onglet d’options ci-dessous défini les options de mon environnement (Pool d’hôtes) :
Le second onglet est dédié aux machine virtuelles. Notez qu’il est nécessaire de créer au préalable un réseau virtuel dans la même région Azure que votre AVD. Le processus de création ne propose pas d’en créer un :
Le troisième onglet est consacré à l’espace de travail des utilisateurs :
Un nouvel onglet fait son apparition pour permettre le paramétrage des options de logs et de métriques. J’en ai donc profité pour créer un espace Log Analytics Workspace, avant le déploiement de ma solution AVD :
Une fois la configuration AVD terminée, comptez environ une bonne quinzaine de minutes pour que le déploiement se fasse :
Etape III : Assignation des utilisateurs aux machines virtuelles d’AVD
Dans le cadre de mon test, j’ai souhaité assigner manuellement les deux machines virtuelles à différents utilisateurs. Je dois donc faire les deux opérations moi-même.
Avant d’assigner les utilisateurs sur les machines virtuelles AVD, il est nécessaire de rajouter ces derniers sur le groupe d’applications AVD, créé automatiquement lors de l’étape précédente :
L’assignement des utilisateurs AVD sur les machines virtuelles peut se faire sans souci juste après :
Comme mon exemple est basé sur une intégration des machines virtuelles avec Azure AD, je suis dans l’obligation d’effectuer des étapes supplémentaires pour rendre pour AVD fonctionnel. Les étapes 4 et 5 sont donc dédiées au scénario AVD sans serveur Active Directory.
Etape IV : Modification des paramètres RDP
Pour que la connexion RDP avec l’identité utilisateur Azure AD se fasse bien, il est nécessaire d’ajouter un argument spécifique. La gestion des propriétés RDP se font directement sur le pool d’hôtes d’AVD :
targetisaadjoined:i:1
Vous retrouverez ici la liste de toutes les options RDP possibles, dont seulement certaines sont compatibles avec Azure Virtual Desktop. Voici les arguments utilisés sur la copie d’écran ci-dessus :
Etape V : Ajouts des droits RBAC sur le groupe de ressources AVD
Afin d’autoriser les utilisateurs d’Azure AD à se connecter aux machines virtuelles, l’attribution des rôles RBAC est nécessaire. Pour rappel, ces rôles sont différents de ceux dans Azure AD, puisqu’ils sont affectés au ressources d’Azure. Dans notre AVD, l’affectation de deux rôles RBAC est nécessaires et se font assigner directement le groupe de ressources AVD :
Virtual Machine Administrator Login : Groupe d’utilisateurs ayant les droits d’administrateur local sur les machines virtuelles AVD
Virtual Machine User Login : Affecter le rôle Virtual Machine User Login au même groupe d’utilisateurs que celui utilisé pour le groupe d’application AVD
L’étape suivante avec Azure Bastion permet d’administrer plus facilement les machines virtuelles d’Azure Virtual Desktop. Vous pouvez déployer ce service et en profiter pour toutes les machines virtuelles présentes dans le même réseau virtuel que ce dernier. Cela marche aussi pour les VMs sur des réseau virtuels appairés.
Etape VI : Création d’Azure Bastion
Azure Bastion est un service que vous déployez et qui vous permet de vous connecter à une machine virtuelle à l’aide de votre navigateur et du portail Azure. Cette étape est facultative dans notre démonstration, mais Azure Bastion nous facilite les opérations d’installation sur les machines virtuelles d’AVD.
La création d’Azure Bastion est très facile et se fait en seulement quelques minutes sur notre environnement de test :
Azure Bastion est maintenant installé. Dans le cadre de notre test, nous allons effectuer l’opération d’optimisation sur une seule des 2 machines virtuelles AVD. Le but étant de comparer le bénéfice de la solution, avec et sans la redirection multimédia. L’étape suivante est dédiée à l’installation de Google Chrome et se fera sur les 2 VMs.
Etape VII : Installation de Google Chrome
Connectez-vous via Azure Bastion sur la première machine virtuelle :
Voici ici le lien officiel pour installer Google Chrome.
Il faudra aussi installer Google Chrome sur la seconde machine virtuelle pour nos tests. Vous pouvez garder ouvert l’onglet d’Azure Bastion de la première machine virtuelle quand vous vous connectez à la seconde.
Etape VIII : Installation de Multimedia Redirector Service
Vous l’avez compris, l’installation du Multimedia Redirector service ne doit se faire que sur la première machine virtuelle. Vous pouvez le télécharger ici.
Etape IX : Installation des extensions sur les navigateurs internet
Si le navigateur Google Chrome est encore ouvert sur votre première machine virtuelle, vous devriez voir le message d’alerte suivant :
L’ouverture de Microsoft Edge après l’installation de Multimedia Redirector Service doit également remonter l’alerte suivante :
Etape X : Test de la solution avec et sans optimisation
A date, la fonctionnalité de redirection multimédia sur AVD n’est pas disponible via accès Web, mais uniquement via Windows Remote Desktop. Nous voilà donc prêts à tester notre solution :
Une fois connecté dans votre session AVD avec le compte de votre premier utilisateur de test, vérifiez l’état des extensions dans les 2 navigateurs Internet :
La version publique de la redirection multimédia pour Azure Virtual Desktop a limité la lecture sur YouTube. Pour tester YouTube dans le cadre du déploiement de votre organisation, vous devrez activer une extension.
Microsoft
Un tour sur YouTube permet de se rendre compte de l’impact des performances sur la machine virtuelle. Voici un lien vers une vidéo en 4K. Prenez le navigateur Internet de votre choix pour les tests :
Un petit tour dans les performances des 2 machines virtuelles pendant la lecture de cette vidéo à haute résolution montre l’impact sur les performances avec ou sans la redirection multimédia :
Sans redirection multimédia :
Avec redirection multimédia :
Conclusion
Avant tout, l’objectif premier de la redirection multimédia n’est pas de permettre à tous les utilisateurs d’Azure Virtual Desktop de lancer des vidéos 4K YouTube en simultané. Le but ici est bien d’alléger les sollicitations en performance des machines virtuelles AVD. Imaginez l’impact sur un environnement Azure Virtual Desktop, partagé par une douzaine d’utilisateurs utilisant Microsoft Teams.
La redirection multimédia vous permet d’obtenir une lecture vidéo fluide lorsque vous regardez des vidéos dans votre navigateur Azure Virtual Desktop. La redirection multimédia déplace l’élément multimédia du navigateur vers la machine locale pour un traitement et un rendu plus rapides.
Microsoft
Comme toujours, faites part de vos remarques sur la redirection multimédia d’Azure Virtual Desktop dans les commentaires ????