Créez un coffre géré par Veeam dans Azure

Depuis déjà plusieurs années, l’augmentation croissante des menaces, qu’il s’agisse de rançongiciels, de pannes matérielles ou d’erreurs humaines, impose de repenser ses stratégies de sauvegarde dans le cloud. Plutôt que de gérer soi-même un compte de stockage Azure, Veeam Data Cloud Vault se présente comme un coffre 100 % managé, conçu pour simplifier et fiabiliser vos sauvegardes tout en respectant la règle 3-2-1-1-0.

Un premier article parlant de la sauvegarde des données 365 via la solution Veeam Data Cloud SaaS Backup est disponible juste ici.

Dans cet article, je vous guide pas à pas pour déployer votre coffre Veeam depuis Azure Marketplace, l’intégrer à Veeam Backup & Replication et tirer pleinement parti de ses fonctionnalités avancées.

Qu’est-ce que le concept 3-2-1 pour les sauvegardes ?

Le concept de la règle 3-2-1 a été formalisé par le photographe numérique Peter Krogh, et publié pour la première fois en 2005 dans son ouvrage The DAM Book: Digital Asset Management for Photographers

Il s’agit d’une règle simple et éprouvée pour garantir la sécurité et la résilience de vos sauvegardes :

3 copies des données

  • 1 copie « live » : vos données actives sur le système de production
  • 2 copies de sauvegarde : répliquées ailleurs, pour pouvoir restaurer en cas de défaillance ou de corruption

2 types de supports différents

  • Par exemple :
    • Un disque dur interne ou réseau (NAS)
    • Un autre support : bande LTO, SSD externe, ou stockage objet cloud
  • L’idée est de réduire le risque de défaillance matérielle simultanée : un même lot de disques peut tomber en panne, mais un disque dur + une bande ou un système cloud présentent des modes de panne différents.

1 copie hors site

  • Pour vous prémunir contre :
    • Vol, incendie ou inondation de votre site principal
    • Corruption logicielle ou rançongiciel (ransomware) qui toucherait tout votre réseau
  • Cette copie peut être :
    • Hébergée dans un cloud public (Azure Blob Storage, Amazon S3, etc.)
    • Stockée physiquement dans un autre bureau ou un coffre-fort externe
    • Répliquée chez un prestataire spécialisé

Et pourquoi parle-t-on maintenant de 3-2-1-1-0 ?

Le concept 3-2-1-1-0 est une évolution de la règle 3-2-1, pensée pour les menaces modernes (ransomware, erreurs de sauvegarde, etc.). Il rajoute ainsi :

1 copie hors ligne ou immuable (air-gapped/immutable).
Cette copie n’est pas connectée au réseau (ou est protégée en écriture seule), de manière à rester intacte même en cas de ransomware ciblant vos systèmes connectés.

0 erreur de sauvegarde.
Il faut vérifier régulièrement que chaque sauvegarde se termine sans erreur, et tester la restauration pour garantir l’intégrité et la disponibilité de vos données en cas de besoin.

Qu’est-ce que Veeam Data Cloud vault ?

Veeam Data Cloud Vault est un service de stockage cloud sécurisé, pré-configuré et entièrement géré par Veeam sur l’infrastructure Microsoft Azure. Voici une courte vidéo qui vous montre ce service :

Pourquoi passer par Veeam Data Cloud Vault à la place de créer directement un compte de stockage Azure ?

La configuration faite directement par Veeam est le premier avantage à passer par le service Veeam Data Cloud Vault : vous indiquez simplement votre volume de données à sauvegarder, et tout est provisionné sans aucun paramétrage Azure de votre part.

Voici ce que Veeam fait automatiquement pour vous :

Immutabilité et isolation « Zero Trust » intégrées
Veeam Data Cloud Vault repose sur des mécanismes d’immutabilité natifs : chaque objet écrit devient en lecture seule pour la durée configurée, empêchant toute suppression ou modification accidentelle ou malveillante (ransomware). Cette couche d’isolation logique (air-gapped, c’est-à-dire isolée du réseau) est activée par défaut et n’existe pas automatiquement sur un compte de stockage classique sans configuration manuelle

Sécurité et chiffrement bout en bout
Les transferts entre Veeam Backup & Replication et le Vault se font sur des canaux chiffrés via un certificat mutualisé, sans jamais exposer de clés ou de tokens. De plus, toutes les données sont stockées chiffrées au repos, sans configuration supplémentaire. Un compte de stockage classique exige la mise en place manuelle du chiffrement (Azure Storage Service Encryption) et la gestion des clés (Key Vault)

Conformité à la stratégie 3-2-1-1-0
Le Vault répond directement aux exigences :

  • 1 copie hors site : vos backups sont sur l’infrastructure Veeam dans Azure.
  • 1 copie immuable/air-gapped : garantie par la politique d’immutabilité native.
  • 0 erreur : Veeam supervise automatiquement la réussite de chaque sauvegarde et vous alerte en cas de problème.

Un compte de stockage classique n’offre pas cette orchestration automatisée autour de la vérification d’intégrité et de l’immutabilité.

Combien coûte Veeam Data Cloud Vault ?

La partie des coûts proposée par Veeam s’avère intéressante. Contrairement au modèle « pay-as-you-go » (à l’usage) habituellement appliqué à un compte de stockage Azure, Veeam Data Cloud Vault propose un tarif forfaitaire par To incluant le stockage, les appels API, l’egress et les restaurations : plus de risque de « bill shock » lié aux opérations ou au trafic.

Deux SKUs sont proposés par Veeam : Foundation et Advanced :

  • Foundation débute à 14 USD / To / mois (facturé annuellement).
  • Advanced est à 24 USD / TB / mois, mais inclut un nombre illimité d’opérations de lecture/restauration.

On peut différencier ces deux offres de la façon suivante :

  • Granularité de l’emplacement
    • Foundation vous permet de choisir le pays où vos données seront stockées, Veeam/Microsoft sélectionnant ensuite la région exacte.
    • Advanced vous donne la main sur la région Azure précise (par exemple « West Europe » vs « North Europe ») pour optimiser latence, conformité ou réplication inter-zones.
  • Durabilité
    • Foundation s’appuie sur LRS (Locally Redundant Storage), garantissant « 11 nines » de durabilité (99,999999999 %).
    • Advanced utilise ZRS (Zone-Redundant Storage), offrant « 12 nines » (99,9999999999 %) en répartissant les données sur plusieurs zones de disponibilité.
  • Limites de lecture/restauration
    • Foundation applique une politique de fair use sur les appels de lecture et les restaurations.
    • Advanced propose des lectures et restaurations illimitées sans restrictions supplémentaires.

Qu’est-ce que contient le Fair Use de Veeam ?

La politique Fair Use de Veeam Data Cloud Vault définit une franchise gratuite d’opérations de lecture/restauration incluse dans votre abonnement, afin d’assurer une utilisation raisonnable et équitable des ressources :

  • Foundation Edition :
    Restauration ou récupération de données jusqu’à 20 % de la capacité totale souscrite sur une période d’un an, sans surcoût.
  • Advanced Edition :
    Restauration ou récupération de données jusqu’à 100 % de votre capacité activement consommée chaque année, sans surcoût.

Au-delà de ces seuils, les opérations de lecture, de récupération et l’egress sont facturés aux tarifs standards Microsoft applicables à la région concernée.

Quelles régions Azure supportent Veeam Data Cloud Vault ?

Voici les régions Azure prises en charge par Veeam Data Cloud Vault :

Comment tester Veeam Data Cloud Vault ?

De nombreuses vidéos sont déjà disponibles sur la chaîne YouTube de Veeam :

Voici les différentes étapes que nous allons suivre afin de tester la solution Veeam Data Cloud Vault sur un environnement de test :

Maintenant, il nous reste plus qu’à tester tout cela 😎💪

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Afin de réaliser nos tests sur Veeam Data Cloud Vault, nous allons avoir besoin de :

  • Un tenant Microsoft actif
  • Une souscription Azure valide

Commençons par déployer la solution depuis Azure Marketplace.

Etape I – Déploiement de Veeam Data Cloud Vault :

Depuis le portail Azure, recherchez Veeam Data Cloud Vault :

Déployez la solution SaaS dans la souscription, le groupe de ressources et la nom de votre ressource :

Ouvrez la liste des plans disponibles :

Changez votre plan si nécessaire :

Lancez la validation Azure :

Une fois la validation réussie, lancez la création de la solution :

Attendez quelques minutes le temps de la configuration de Veeam Data Cloud Vault :

Une fois la configuration terminée, cliquez sur le bouton de finalisation :

Vérifiez les informations affichées, puis cliquez-ici pour activer la souscription. Selon ma compréhension, l’activation de celle-ci déclenche la facturation sur votre souscription Azure. Vous disposez alors de 72 heures pour vous rétracter une fois celle-ci activée :

Une fois la souscription Veeam activée, cliquez-ici pour basculer sur la console de gestion Veeam Data Cloud Vault :

Choisissez une authentification via Entra ID :

Veeam vous propose de créer votre premier coffre, vérifiez les informations puis cliquez sur Suivant :

Etant parti sur le plan Foundation, choisissez le Pays et non la région Azure, puis cliquez sur Suivant :

Attendez quelques minutes le temps du provisionnement et de la configuration des ressources gérées par Veeam :

Quelques minutes plus tard, le coffre Veeam est créé, copiez les informations suivantes afin de configurer votre application Veeam Backup :

Cliquez sur Suivant afin de terminer la configuration :

La fin de la configuration vous transporte sur le tableau de bord de Veeam Data Cloud Vault :

Du côté d’Azure, vous pouvez constater la ressource SaaS dans le groupe de ressources ; cliquez dessus pour retrouver le détail de la solution :

Un clic sur le lien de cette solution vous permet d’ouvrir l’URL d’accueil de Veeam Data Cloud Vault :

Un autre clic sur le lien ci-dessous vous ouvre votre propre instance de Veeam Data Cloud Vault :

Consultez ou créez au besoin vos coffres sur cette page :

Visualisez les souscriptions Azure sur cet écran :

Le volume de stockage est visible depuis ce même portail après un rafraîchissement de l’information :

L’information est visible sur ce portail après une ou plusieurs heures :

Les informations du volume total de stockage sont alors actualisées sur le tableau de bord principal :

Notre solution Veeam Data Cloud Vault est maintenant configurée et prête à recevoir des données. La prochaine étape consiste à configurer cette dernière depuis un outil de sauvegarde, comme Veeam Backup & Replication.

Etape II – Ajout d’un coffre Veeam :

J’ai créé une machine virtuelle depuis le Marketplace Azure la solution Veeam Backup & Replication pour réaliser les tests.

Une fois la console de gestion de Veeam Backup & Replication ouverte, ouvrez la configuration de l’infrastructure de sauvegarde :

Cliquez sur le type Veeam Data Cloud Vault :

Nommez celui-ci, cochez la case, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Ajouter, puis choisissez la connexion avec la clef du coffre :

Collez les informations précédemment copiées du coffre Veeam, puis cliquez sur OK :

Cliquez sur Suivant :

Renseignez un nouveau dossier créé sur le coffre, puis cliquez sur Suivant :

Définissez les informations du stockage local pour les restaurations rapides, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Appliquer :

Attendez quelques secondes la mise en place de la configuration, puis cliquez sur Suivant :

Une fois la configuration réussie, cliquez sur Terminer :

Constatez l’apparition du coffre dans la liste des répertoires de Sauvegarde :

Notre coffre Veeam est maintenant un répertoire de sauvegarde. Nous allons maintenant modifier une première police consacrée à la sauvegarde d’un partage de fichiers.

Etape III – Sauvegarde d’un partage de fichier sur le coffre Veeam :

Pour cela, retournez dans les travaux de sauvegarde déjà en place, puis cliquez sur l’un d’entre eux afin de le modifier :

Cochez la case suivante afin de configurer le coffre Veeam comme seconde destination de sauvegarde :

Cliquez sur Avancé :

Cochez la case suivante, configurez un mot de passe, puis cliquez sur OK :

Ajoutez en seconde cible le coffre Veeam, puis cliquez termine la modification de la police de sauvegarde :

Constatez l’apparition d’un second travail de sauvegarde, dont le déclenchement dépendra du premier auquel il est rattaché :

Lancez le premier travail de sauvegarde afin de tester le bon fonctionnement :

Une fois le premier travail de sauvegarde terminé, constatez le démarrage automatique du second travail de sauvegarde dédié au coffre Veeam :

Constatez l’apparition de sauvegarde du partage de fichiers et du nombre de points de restauration disponibles :

Retournez sur les répertoires de sauvegarde afin de visualiser la consommation d’espace sur votre coffre Veeam :

Testons maintenant la même approche de réplication de sauvegarde pour un stockage objet.

Etape IV – Sauvegarde d’objets sur le coffre Veeam :

Retournez à nouveau dans les travaux de sauvegarde objet déjà en place, puis cliquez sur l’un d’entre eux afin d’ajouter comme seconde destination de sauvegarde le coffre Veeam.

Cliquez sur Avancé :

Cochez la case suivante, configurez un mot de passe, puis cliquez sur OK :

Ajoutez en seconde cible le coffre Veeam, puis cliquez termine la modification de la police de sauvegarde :

Constatez l’apparition d’un second travail de sauvegarde, dont le déclenchement dépendra du premier auquel il est rattaché :

Lancez le premier travail de sauvegarde afin de tester le bon fonctionnement, puis constatez l’apparition de sauvegardes de fichiers objets :

Retournez sur les répertoire de sauvegarde afin de visualiser l’augmentation de la consommation d’espace sur votre coffre Veeam :

Terminons notre test par la restauration d’un fichier objet supprimé dans un conteneur Azure, dont la sauvegarde est répliquée sur le coffre Veeam.

Etape V – Restauration d’un fichier objet :

Supprimez un fichier sur un stockage objet :

Depuis Veeam Backup & Replication, retournez sur les points de sauvegarde associés au coffre Veeam, puis lancez la restauration d’un fichier objet :

Attendez quelques secondes le chargement des points restauration disponibles :

Cliquez sur le fichier supprimé à restaurer, puis déclenchez la restauration par écrasement :

Attendez quelques secondes le déclenchement du travail de restauration :

Attendez quelques minutes la fin du travail de restauration :

Constatez la réapparition du fichier sur le stockage objet :

Conclusion

En adoptant Veeam Data Cloud Vault sur Azure, vous déléguez la complexité opérationnelle et garantissez une protection de vos données conforme à la règle 3-2-1-1-0 :

  • Déploiement en un clic : plus besoin de scripts ni d’ARM templates.
  • Sécurité renforcée : immutabilité native et chiffrement bout-en-bout activés par défaut.
  • Surveillance proactive : Veeam supervise vos jobs et vous alerte immédiatement en cas d’anomalie.
  • Prévisibilité budgétaire : un tarif fixe par To incluant toutes les opérations et l’egress, sans surprises.

Que vous choisissiez l’édition Foundation ou Advanced, Veeam vous offre une solution SaaS prête à l’emploi, alliant performance, sécurité et tranquillité d’esprit 😎

Enfin Veeam propose même un vidéo de la configuration en mode démo :

Sauvegardez vos données 365 avec VDC de Veeam

Depuis 2024, Microsoft propose une solution de sauvegarde directement intégrée à Microsoft 365. Cette solution apporte une couche de sécurité pour les informations stockées sur SharePoint, OneDrive et Exchange. Un article est d’ailleurs disponible ici. Mais que propose Veeam comme solution de sauvegarde SaaS pour protéger à son tour les données 365 ?

Comme bien d’autres éditeurs spécialisés dans la sauvegarde, Veeam propose justement un produit SaaS pour répondre à ce besoin : Veeam Data Cloud for Microsoft 365.

Qu’est-ce que Veeam Data Cloud SaaS Backup ?

Veeam Data Cloud for Microsoft 365 (VDC) est une solution BaaS (Backup as a Service) conçue pour protéger et restaurer de manière sécurisée les données hébergées dans le cloud Microsoft et dans certaines autres applications SaaS.

Veeam résume sa solution en quelques points :

  • Accès aux services Veeam Data Cloud depuis un navigateur web ;
  • Le coût du stockage des sauvegardes est inclus dans l’abonnement, avec stockage illimité ;
  • Choix de la région Azure préférée pour héberger les sauvegardes ;
  • Veeam ajuste automatiquement les ressources cloud sans frais supplémentaires ;
  • Aucun frais additionnel pour les opérations de restauration ;
  • Après annulation ou résiliation de l’abonnement, les sauvegardes restent disponibles pendant 30 jours supplémentaires ;
  • Le support technique de l’ensemble du service est 100 % assuré par Veeam.

Dois-je déployer des ressources dans Azure ?

Non, car Veeam Data Cloud for Microsoft 365 est une solution 100 % SaaS. Elle inclut le logiciel, l’infrastructure de sauvegarde et le stockage. Tout est directement géré par Veeam.

Contrairement à la solution Veeam Backup for Microsoft 365 disponible sur Azure Marketplace, avec VDC vous n’avez rien à provisionner :

vous vous connectez simplement via une interface web pour créer vos tâches de sauvegarde, définir vos politiques de rétention et lancer vos restaurations, sans vous soucier du provisionnement ni de la maintenance de l’infrastructure sous-jacente.

Quels sont les différents plans possibles ?

Veeam Data Cloud for Microsoft 365 propose trois formules : Express, Flex et Premium. Toutes les fonctionnalités sont détaillées ici :

  • Express s’appuie exclusivement sur le Microsoft 365 Backup Storage pour offrir des sauvegardes ultrarapides et des restaurations en masse, sans limitation de débit ;
  • Flex utilise un compte Azure Storage dédié, géré par Veeam, avec choix de la région et granularité de restauration (fichiers, versions, recherches avancées…) ;
  • Premium combine la vitesse et l’échelle d’Express avec le contrôle, la flexibilité et la granularité de Flex, le tout dans une même interface.

En résumé :

Express = vitesse (M365 Backup Storage) ;
Flex = autonomie et granularité (Azure Storage géré par Veeam) ;
Premium = les deux mondes réunis.

Voici un tableau comparatif de prix de ces trois plans en engagement mensuel :

Et voici un tableau comparatif de prix de ces trois plans en engagement annuel :

Comment est-on facturé par Veeam ?

La facturation de Veeam Data Cloud for Microsoft 365 se fait à l’usage et dépend du type de charge de travail protégé.

Vous pouvez souscrire via Azure Marketplace, des revendeurs ou des Veeam Cloud & Service Providers. Selon le canal et le contrat, vous pouvez opter pour un paiement anticipé (abonnement annuel ou multi-annuel) ou un paiement en arriéré, basé sur la consommation mensuelle.

Comment et où la donnée est sauvegardée ?

Dans Veeam Data Cloud SaaS Backup, vos sauvegardes et les options disponibles dépendent du plan choisi :

  • Express : pas de choix d’emplacement ; plusieurs copies redondantes dans la limite de sécurité Microsoft.
  • Flex : sélection de la région de stockage Azure souhaitée ; copies redondantes et sauvegarde distincte dans une autre région Azure.
  • Premium : sélection de la région de stockage Azure souhaitée ; respect strict de la règle 3-2-1 avec plusieurs options de sauvegarde et de restauration.

Comment tester Veeam Data Cloud SaaS Backup ?

Voici les différentes étapes que nous allons suivre afin de tester la solution Veeam Data Cloud SaaS Backup sur un environnement Microsoft 365 de test :

Maintenant, il nous reste plus qu’à tester tout cela 😎💪

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Afin de réaliser nos tests sur Veeam Data Cloud SaaS Backup, nous allons avoir besoin de :

  • Un tenant Microsoft actif
  • Une souscription Azure valide

Commençons par déployer la solution depuis Azure Marketplace.

Etape I – Déploiement de VDC :

Depuis le portail Azure, recherchez Veeam Data Cloud for Microsoft 365 :

Déployez la solution SaaS dans la souscription, le groupe de ressources et la région Azure de votre choix :

Choisissez votre plan, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation réussie, créez la solution :

Attendez quelques minutes le temps de la configuration de Veeam Data Cloud SaaS Backup :

La notification Azure apparaît alors :

Une fois la configuration de Veeam Data Cloud SaaS Backup terminée, la notification Azure se met à jour :

Retournez dans le groupe de ressources Azure utilisé par votre solution SaaS, puis cliquez dessus :

Un détail de la souscription achetée s’affiche alors :

Cliquez sur le bouton de finalisation de la configuration :

Définissez votre région :

Vérifiez le plan souscrit :

Renseignez les informations de votre entreprise, puis cliquez sur Soumettre :

Une fois la souscription VDC activée, cliquez sur ici pour basculer sur la console de gestion :

Liez l’authentification avec votre Azure AD (Entra ID) en acceptant les autorisations :

Cliquez sur Acceptez :

Acceptez les conditions d’utilisations de VDC :

Définissez les notifications souhaitées par VDC, puis cliquez sur Suivant :

Pour vos données, choisissez :

  • la région Azure de votre choix,
  • la durée de rétention des données,

Puis copiez le code donnée afin d’effectuer une délégation d’authentification :

Dans ce nouvel onglet, collez le code précédemment copié, puis cliquez sur Suivant :

Authentifiez-vous avec un compte administrateur global de votre tenant :

Cliquez sur Acceptez :

Une fois l’authentification réussie, vous pouvez fermer cet onglet :

Les deux applications Veeam précédemment acceptées sont alors visibles :

Continuez la configuration de VDC en cliquant sur Connecter :

Définissez le modèle d’adaptation de nombre de licences VDC, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez-ici pour créer votre propre police de sauvegarde VDC :

Confirmez votre choix en cliquant sur Non :

Notre environnement VDC est maintenant en place et opérationnel. Comme nous avons décidé de créer notre propre police de sauvegarde, nous avons besoin d’en créer une pour définir quelles données 365 doivent être sauvegardées.

Etape II – Configuration de la police de sauvegarde :

Depuis ce menu, cliquez-ici pour créer une nouvelle police de sauvegarde VDC :

Nommez votre police de sauvegarde, puis cliquez sur Suivant :

Définissez les objets à sauvegarder (Exchange, OneDrive, SharePoint, Teams…), puis cliquez sur Créer :

La politique apparaît dans la liste :

Consultez le menu Facturation pour voir les licences consommées :

Retournez sur votre police VDC, puis démarrez celle-ci :

Attendez la fin de traitement de celle-ci :

Attendez le changement de statut, ainsi que l’apparition des menus dédiés à la sauvegarde dans la section de gauche :

Cliquez sur votre police afin de constater les différents points de sauvegarde :

Retournez dans le menu du tableau de bord afin de voir les informations mises en avant par VDC :

En bas de ce tableau de bord figurent les types de données sauvegardées ainsi qu’un journal d’activités des utilisateurs :

Retournez dans le menu de facturation afin de voir les licences nouvellement consommées :

Affichez le détail des licences consommées par utilisateur :

Il est même possible d’effectuer une liaison de type webhook dans Teams :

Les opérations de restauration entraînent alors l’apparition d’un message dans Teams :

Notre police de sauvegarde est maintenant en place et données ont déjà été sauvegardées. Testons maintenant la partie restauration des données sur différents services de Microsoft 365.

Etape III – Tests de restauration :

Commencez par effectuer un test de restauration en supprimant un ou plusieurs messages dans votre messagerie Outlook :

Sur la console VDC, retournez sur le type de données Outlook, puis laissez-vous guider dans la restauration :

Prévisualisez au besoin le ou les e-mails à restaurer :

Cliquez sur Restaurer pour démarrer le processus :

La notification suivante de VDC apparaît alors :

L’activité de restauration est conservée et visible ici :

Retournez dans votre messagerie Outlook afin de constater le retour des e-mails restaurés :

Effectuez un test de restauration en supprimant un ou plusieurs fichiers dans votre compte OneDrive :

Sur la console VDC, retournez sur le type de données OneDrive, puis laissez-vous guider dans la restauration comme pour Outlook :

Retournez sur votre compte OneDrive afin de constater le retour des fichiers restaurés :

Effectuez un test de restauration en supprimant un ou plusieurs fichiers dans l’une de vos équipes Teams :

Sur la console VDC, retournez sur le type de données Teams, puis laissez-vous guider dans la restauration comme pour Outlook :

Retournez sur votre équipe Teams afin de constater le retour des fichiers restaurés :

Il en sera de même pour la restauration de fichiers ou de données SharePoint :

Enfin, il existe également une fonction de recherche globale, très pratique pour retrouver la données à restaurer :

La sauvegarde de certaines données 365 nécessite une configuration supplémentaire. Par exemple, il est également possible d’activer en plus la sauvegarde des messages des chats Teams.

Etape IV – Sauvegarde des chats Teams :

Pour cela, rendez-vous dans l’application VDC automatiquement créée et visible dans votre portail Entra ID, puis copiez l’ID de votre application :

Retournez dans la console VDC afin d’activer la sauvegarde des chats Teams :

Depuis le portail Azure, ouvrez le Cloud Shell :

Saisissez la commande suivante afin de créer un accès Graph payant en replaçant les valeurs en gras :

az graph-services account create --resource-group VOTRE_RG --resource-name myGraphAppBilling --subscription VOTRE_SUB --location global --app-id VOTRE_APP_ID 

Confirmez l’action avec Y :

Obtenez le résultat de commande suivant :

La ressource Graph est alors visible sur dans votre groupe de ressources :

Retournez sur la console VDC afin de modifier votre police de sauvegarde afin d’y inclure les chats :

Après une nouvelle sauvegarde des données, consultez les messages de chat Teams sauvegardés par VDC :

Conclusion :

Veeam Data Cloud for Microsoft 365 offre une solution de sauvegarde complète et clé en main pour protéger vos environnements Microsoft 365 sans devoir gérer ni provisionner d’infrastructure.

Son déploiement via le portail Azure est rapide et intuitif, et la console web Veeam centralise la création des politiques de sauvegarde, le suivi des activités et l’exécution des restaurations, qu’il s’agisse de mails Outlook, de fichiers OneDrive, …

Grâce à ses trois formules (Express, Flex et Premium), vous pouvez adapter la sauvegarde à vos besoins de rapidité, de contrôle et de granularité, tout en bénéficiant d’un stockage inclus et d’une facturation à l’usage.

Restaurez-vous dans une seconde région grâce au Cross Region Restore

Qui a dit que le Cloud était sans aucun danger ? Qui a dit que tout était sauvegardé nativement dans le Cloud ? De plus, on n’imagine pas non plus perdre une région entière d’Azure. Malgré tout, des contre-mesures doivent être mises en place pour prévenir le risque. Plusieurs méthodes existent déjà pour augmenter la résilience d’une infrastructure IT. Dans cet article, nous allons prendre le temps de nous intéresser à une fonctionnalité spécifique du backup d’Azure, appelée Cross Region Restore.

Comme l’indique Microsoft dans sa documentation, l’option de Restauration inter-région (Cross Region Restore) permet de restaurer des données dans la région jumelée Azure à votre site de production. Ce service est donc disponible via Azure Backup. Une coffre de sauvegarde est donc déployé dans la région de production pour gérer la passerelle des données. A l’heure où ces lignes sont écrites, cette fonctionnalité supporte les sources de données suivantes :

  • Machines virtuelles Azure (disponibilité générale)
  • Bases de données SQL, hébergées sur des machines virtuelles Azure (préversion)
  • Bases de données SAP HANA, hébergées sur des machines virtuelles Azure (préversion)
Célèbre Viaduc de Millau en France, au-dessus des nuages.

Régions paires d’Azure

Comme indiqué par Microsoft, une région Azure comporte un ensemble d’un ou plusieurs datacenters connectés via un réseau dédié à faible latence :

Le nombre de datacenters au sein d’une région Azure est variable.

Liste des régions Azure :

GéographiePaire régionale APaire régionale B
Asie-PacifiqueAsie Est (Hong Kong, R.A.S.)Asie Sud-Est (Singapour)
AustralieAustralie EstSud-Australie Est
AustralieCentre de l’AustralieAustralie Centre 2*
BrésilBrésil SudÉtats-Unis – partie centrale méridionale
BrésilBrésil Sud-Est*Brésil Sud
CanadaCentre du CanadaEst du Canada
ChineChine du NordChine orientale
ChineChine Nord 2Chine orientale 2
EuropeEurope Nord (Irlande)Europe Ouest (Pays-Bas)
FranceFrance CentreFrance Sud*
AllemagneAllemagne Centre-OuestAllemagne Nord*
IndeInde centraleInde Sud
IndeInde OuestInde Sud
JaponJapon EstJapon Ouest
Corée du SudCentre de la CoréeCorée du Sud
Amérique du NordUSA EstUSA Ouest
Amérique du NordUSA Est 2USA Centre
Amérique du NordCentre-Nord des États-UnisÉtats-Unis – partie centrale méridionale
Amérique du NordUSA Ouest 2Centre-USA Ouest
NorvègeNorvège EstNorvège Ouest*
Afrique du SudAfrique du Sud NordAfrique du Sud-Ouest*
SuisseSuisse NordSuisse Ouest*
Royaume-UniOuest du Royaume-UniSud du Royaume-Uni
Émirats Arabes UnisÉmirats arabes unis NordÉmirats arabes unis Centre*
Ministère de la défense des États-UnisUS DoD Est*US DoD Centre*
Gouvernement américainUS Gov Arizona*US Gov Texas*
Gouvernement américainUS Gov Iowa*US Gov Virginie*
Gouvernement américainUS Gov Virginie*US Gov Texas*

Note : Comme indiqué dans un précédent billet sur la région Azure Suisse Ouest, certaines régions offrent un accès restreint pour la prise en charge de scénarios client spécifiques : par exemple la récupération d’urgence. Ces régions ne sont disponibles que sur demande en créant une demande de support dans le portail Azure.

Tarification de la sauvegarde Azure et de la fonctionnalité CRR

Dans le cadre de sauvegarde de machines virtuelles Azure, Microsoft indique clairement dans sa brochure tarifaire que l’activation de la fonctionnalité CRR entraine une évolution du SKU du compte de stockage, pour permettre la sauvegarde et la lecture de vos données dans les deux régions. Pour vous aider à y voir plus clair, voici la décomposition tarifaire de la sauvegarde faite via le service Azure Backup.

Azure facture en premier lieu l’instance sauvegardée, en fonction de sa taille :

Taille de chaque instanceTarif Sauvegarde Azure par mois
Instance inférieure ou égale à 50 GoCHF 7,3808 + stockage utilisé
Instance supérieure à 50 Go mais inférieure ou égale à 500 GoCHF 14,7615 + stockage utilisé
Instance supérieure à > 500 GoCHF 14,7615 pour chaque incrément de 500 Go + stockage utilisé

L’exemple de calcul donné par Microsoft est assez clair :

Exemple : si vous avez 1,2 To de données dans une instance spécifique, le coût correspond à CHF 44,29 (+ le stockage consommé, voir plus bas). Vous êtes alors facturé CHF 14,77 pour chacun des 2 incréments de 500 Go et CHF 14,77 pour les 200 Go de données restants.

44.29 CHF = 14.76 x 3 (3 incréments de 500 Go)

Est donc également facturé le volume de données sauvegardées. On ne parle plus ici de la taille de l’instance sauvegardée, mais bien de la taille totale prise par l’ensemble des sauvegardes journalières, hebdomadaires, mensuelles et annuelles. Le volume total va alors dépendre de différents facteurs comme :

  • La fréquence des sauvegardes
  • La durée de rétention des sauvegardes
  • Le facteur de compression des données brutes

Selon le niveau de protection désiré, le coût du stockage au Go peut lui aussi varier :

Niveau StandardNiveau Archive
LRSCHF 0,0331 par GoCHF 0,0043 par Go
ZRSPréversionCHF 0,0414 par GoS.O.
GRSCHF 0,0662 par GoCHF 0,0085 par Go
RA-GRSCHF 0,0840 par GoCHF 0,0085 par Go
Si vous activez l’option CRR sur votre coffre de sauvegarde, le coût au Go sera obligatoirement en RA-GRS.

Activation de Cross Region Restore

Vous êtes maintenant décidé à activer cette fonctionnalité ? Nous allons donc voir le processus d’activation de cette dernière, étape par étape, puis nous finirons par un test.

Etape I : Création d’une machine virtuelle de départ

Notre point de départ une machine virtuelle sur la région North Europe. Si vous n’avez jamais déployé de machine virtuelle dans Azure, je vous conseille de suivre le Quickstart, mis à disposition par Microsoft.

Comme indiqué dans cette copie d’écran, j’ai déployé une VM dans la région Azure « North Europe ».

Etape II : Création et configuration d’un coffre de sauvegarde Recovery Services Vault

Ce coffre de sauvegarde va nous servir pour piloter la sauvegarde de la machine virtuelle initiale. Ce coffre de sauvegarde doit être créé dans la même région Azure que la machine virtuelle, à l’inverse d’un coffre dédié à une solution de Disaster Recovery. Voici le processus de création de celui-ci étape par étape :

Utilisez la barre de recherche pour créer cette nouvelle ressource.

Renseignez les champs ci-dessous pour terminer la création de votre coffre de sauvegarde :

Pensez donc à positionner votre coffre dans la même région Azure que votre machine virtuelle.

Une fois que votre coffre de sauvegarde est créé, vous allez pouvoir activer la fonctionnalité de Cross Region Restore via le propriété de configuration de ce dernier :

Cette opération est à faire avant la mise en place de sauvegarde.

Deux options sont ici présentes dans la configuration du coffre de sauvegarde :

  • Type de réplication (LRS / ZRS / GRS) : nous parlons ici du nombre total de copies des sauvegardes et de leur localisation géographique sur l’infrastructure Azure
  • Cross Region Restore : Oui / Non
Important : ces options sont uniquement modifiables avant le démarrage de la première sauvegarde. Cela n’est plus possible de les changer après.

Etape III : Activation et démarrage de la sauvegarde

Une fois les options paramétrées, nous allons activer la sauvegarde de la machine virtuelle initiale. L’opération peut se faire depuis le coffre de sauvegarde ou directement sur la machine virtuelle :

L’écran suivant commence par détailler la police de sauvegarde à appliquer pour cette machine virtuelle. Il est question ici de définir le nombre de sauvegardes à faire et de leur rétention. Aucune police n’est créée à l’origine, vous pouvez donc la configurer directement via ce processus :

Par défaut, seule une sauvegarde journalière est définie.
Elle sera conservée pendant 30 jours.
L’ajout de sauvegardes aura un impact sur le coût total de la sauvegarde.
Une rétention plus longue augmente le coût.

Une fois la police créée, il est maintenant temps de sélectionner la machine virtuelle initiale pour continuer pour votre test :

Seules les machines virtuelles créées dans la région North Europe seront présentées dans cette liste de choix.

L’activation de la sauvegarde provoque la création automatique de ressources Azure :

Ce processus est rapide 🙂

Un retour dans le coffre de sauvegarde indique les objets sauvegardés et donc la bonne prise en compte de notre machine virtuelle initiale.

Note : Vous pouvez déjà apercevoir ici un filtre sur l’affichage de la première ou de la seconde région Azure.

Un clique sur la ligne « Azure Virtual Machine » affiche la machine virtuelle sauvegardée et le statut actuel de l’état de sauvegarde de cette dernière :

Un avertissement est présent car la première sauvegarde journalière n’a pas encore été faite.
Cette sauvegarde sera déclenchée selon la police de sauvegarde.

Afin d’aller plus loin dans notre démonstration de la fonctionnalité CRR, nous allons devoir déclencher la première sauvegarde manuellement :

Cette sauvegarde est déclenchée manuellement, la durée de rétention est modifiable.
Le schéma ci-dessous nous montre l’étape de création du snapshot, faite au moment de la sauvegarde.
Celui-ci reste à « proximité » des disques de la machine virtuelle.
Les données seront transférées au coffre de sauvegarde ultérieurement.

Vous pouvez suivre l’avancement de la sauvegarde en consultant les jobs de sauvegarde. Le processus de sauvegarde initial est rapide, mais le transfert de données vers le coffre prend un peu de temps :

Une heure plus tard, la première sauvegarde de ma machine virtuelle est entièrement terminée et transférée vers le coffre de sauvegarde :

Le snapshot est fait et les données de sauvegarde ont bien été transférées au coffre de sauvegarde.

L’écran ci-dessous indique que l’avertissement précédent a disparu et que la sauvegarde faite manuellement est de type « Application consistent ».

Au passage, voici un rappel des différents types de cohérence de sauvegarde :

InstantanéDétails
Cohérence des applicationsLes sauvegardes cohérentes dans les applications capturent le contenu et les opérations d’E/S en attente de la mémoire. Les instantanés de cohérence d’application utilisent l’enregistreur VSS (ou un pré/post-script pour Linux) pour vérifier la cohérence des données d’application avant une sauvegarde.
Cohérence du système de fichiersLes sauvegardes cohérentes de système de fichiers assurent la cohérence en prenant une capture instantanée de tous les fichiers au même moment.
Cohérence en cas d’incidentDes instantanés de cohérence des incidents sont pris généralement si une machine virtuelle Azure s’arrête au moment de la sauvegarde. Seules les données déjà présentes sur le disque au moment de la sauvegarde sont capturées et sauvegardées.

Un retour dans le coffre de sauvegarde nous montre un premier travail effectué dans la seconde région Azure :

Un clic sur l’objet donne toutes les informations relatives aux sauvegardes :

La sauvegarde étant faite ce matin, le point de sauvegarde n’est pas encore transposé sur la seconde région Azure. Il va falloir faire preuve de patience pour finir la restauration de la machine virtuelle sur la seconde région Azure :

Etape IV : Préparation à la restauration de la machine virtuelle

L’objectif de ce Cross Region Restore est bien de créer une nouvelle machine virtuelle dans la seconde région Azure. Vous trouverez toutes les informations relatives à restauration ici. En attendant de pouvoir avancer sur la restauration, j’en profite pour créer un compte de stockage, nécessaire à la future restauration.

Afin de faciliter la lecture ultérieure au travers du portail Azure, je vous conseille de créer les prochaines ressources dans un nouveau groupe de ressources, lui-même placé dans la seconde région Azure. Ce compte de stockage doit donc être créé de la façon suivante :

Le compte stockage doit être sur la seconde région Azure, de performance Standard et en redondance LRS.

Etape V : Restauration de la machine virtuelle sur la seconde région Azure

Quelques heures plus tard, je suis enfin en mesure de continuer l’opération de restauration. Je retourne donc sur le coffre de sauvegarde pour constater que la seconde région comporte bien le premier point de restauration :

Un nouveau clique sur l’item « Azure Virtual Machine » montre le premier point de restauration transféré entre les deux régions.
L’opération de transfert entre les régions aura donc pris plusieurs heures, mais s’est fait de manière transparente.

Note : La restauration ne peut se faire que si certaines ressources sont déjà en place dans la région de destination. Nous avions déjà vu dans l’étape précédente la création d’un compte stockage, utilisé en tampon. A celui-ci, il faudra également créer un réseau virtuel, pour relier la nouvelle machine virtuelle :

Pensez donc à créer le VNet au préalable pour terminer cette restauration.

Afin de suivre l’avancement de la restauration, un tour dans les travaux du coffre de sauvegarde permet d’obtenir plus d’informations :

Les jobs de CRR ne se trouvent pas dans la page principale, mais dans la liste de travaux de la région secondaire.
Cette opération prend quelques dizaines de minutes.
Ce processus n’est pas aussi rapide qu’un failover déclenché par Azure Site Recovery.
Son objectif est lui aussi différent.
Le processus de restauration aura donc pris une peu moins de 30 minutes.

Afin de constater la création des nouvelles ressources Azure, je retourne sur le nouveau groupe de ressources créé sur « West Europe ». J’y constate la présence d’une nouvelle machine virtuelle et de toutes ses ressources associées :

Toutes les ressources présentes ici sont bien positionnées sur la seconde région Azure.
La nouvelle machine virtuelle est bien opérationnelle.

Un essai de connexion RDP est possible :

Les codes d’administration sont les mêmes que ceux renseignés sur la machine virtuelle initiale.
Je retrouve bien la session d’administration ????.

Conclusion

Au final, la fonctionnalité Cross Region Restore d’Azure Backup fonctionne très bien entre région Azure. C’est une solution pour repartir en cas de désastre. A ne pas confondre avec une véritable solution de Disaster Recovery, elle permet par contre de conserver une meilleur contrôle des sauvegardes faites par Azure Backup.

Comme à chaque fois, pensez également à partager dans les commentaires vos propres expériences sur Azure Backup ????