OneDrive & RemoteApp AVD

Azure Virtual Desktop intègre OneDrive depuis déjà quelques années, que ce soit via le bureau à distance ou les applications sous RemoteApp. Mais Microsoft améliore l’expérience utilisateur dans le cadre des applications lancées RemoteApp (publication d’applications sans bureau Windows).

En effet, il est possible de monter la ressource OneDrive liée au compte AVD automatiquement sur le poste local ! Concrètement, l’utilisateur ouvre son application RemoteApp et aura accès à OneDrive depuis son application ou son poste local.

Vous pouvez utiliser Microsoft OneDrive avec une RemoteApp dans Azure Virtual Desktop (preview), ce qui permet aux utilisateurs d’accéder à leurs fichiers et de les synchroniser lorsqu’ils utilisent une RemoteApp. Lorsqu’un utilisateur se connecte à une RemoteApp, OneDrive peut être lancé automatiquement en tant que compagnon de la RemoteApp.

Microsoft Learn

Cette fonctionnalité ajoutée il y a quelques jours est disponible en préversion publique, comme le dit l’annonce faite par Microsoft sur son Tech Community.

La documentation Microsoft spécifie les quelques ressources indispensables pour utiliser la fonctionnalité, à l’heure où ces lignes sont écrites :

Pour mes tests, je n’ai eu besoin d’installer FSLogix, mais nul doute que la dernière version de celui-ci doit être installée pour que la gestion des profils en itinérance se fasse correctement avec le nouveau comportement de OneDrive.

Afin d’en savoir un peu plus, je vous propose de réaliser un petit exercice ensemble :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur OneDrive au travers Azure Virtual Desktop en mode RemoteApp, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Etape I – Déploiement de l’environnement AVD :

Avant tout chose, nous avons besoin de créer un réseau virtuel Azure. Pour cela, rendez-vous dans le portail Azure, puis commencez sa création :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création du réseau virtuel, puis attendez environ 1 minute :

Une fois le déploiement terminé, cliquez-ici pour y déployer le service Azure Bastion :

Cliquez-ici pour déclencher le déploiement du service Azure Bastion :

Sans attendre la fin du déploiement d’Azure Bastion, créez une machine virtuelle en Windows 11 sur le même réseau virtuel, sans y configurer d’options particulières :

Cette VM de test va nous servir à simuler notre poste local où nous lancerons l’application AVD en RemoteApp.

Continuez avec le déploiement de l’environnement Azure Virtual Desktop en utilisant là encore la barre de recherche du portail Azure :

Cliquez-ici pour commencer la création du pool d’hôtes Azure Virtual Desktop :

Activez l’option Validation de l’environnement AVD, puis cliquez sur Suivant :

Choisissez dans la liste des images Microsoft l’image Windows 11, version 22H2 :

Indiquez le nombre de VMs AVD, puis réutilisez le réseau virtuel Azure créé précédemment :

Joignez vos VMs AVD à Entra ID, puis cliquez sur Suivant :

Créez un espace de travail AVD, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création des ressources puis attendez environ 10 minutes :

Une fois le déploiement d’Azure Virtual Desktop entièrement terminé, cliquez-ici pour continuer sa configuration :

Activez l’option de SSO dans les propriétés RDP, puis cliquez sur Sauvegarder :

Créez un nouveau groupe d’applications AVD pour effectuer le test de l’application ouverte en RemoteApp :

Renseignez les informations de base, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez une application accessible depuis le menu Démarrer de votre VM AVD, puis cliquez sur Suivant :

Inutile de renseigner des utilisateurs à notre groupe d’applications, cliquez sur Suivant :

Associez votre nouveau groupe d’applications à votre espace de travail AVD, puis lancez la validation Azure :

Une fois la validation Azure réussie, lancez la création du groupe d’applications AVD, puis attendez environ 1 minute :

Une fois le déploiement terminé, cliquez sur le groupe de ressources commun à tous les déploiements antérieurs :

Ajoutez-y les 2 rôles RBAC suivants à un ou plusieurs utilisateurs de test AVD :

Retournez sur la machine virtuelle de test simulant le poste local, puis ouvrez une session de bureau à distance via Azure Bastion, en utilisant les identifiants administrateurs renseignés lors de la création de celle-ci :

Depuis cette VM, téléchargez le client Remote Desktop depuis cette page officielle Microsoft, puis ouvrez l’application avec votre utilisateur de test AVD :

Lancez l’application configurée en RemoteApp :

Authentifiez-vous encore une fois avec un compte AVD de test :

Constatez l‘absence de configuration OneDrive dans l’application RemoteApp, mais aussi au niveau de la VM de test simulant le poste local :

Fermez l’application en RemoteApp.

Nous environnement de départ est en place. Nous allons pouvoir effectuer la configuration cible en commençant par l’installation de OneDrive.

Etape II – Configuration de OneDrive :

Depuis votre portail Azure, ouvrez une seconde session Bastion sur la VM AVD, en utilisant les identifiants administrateurs renseignés lors de la création celle-ci :

Sur la machine AVD, téléchargez OneDrive via la page officielle Microsoft :

Ouvrez une fenêtre PowerShell, en mode administrateur, puis exécutez-y la commande suivante dans le dossier de téléchargement de votre utilisateur :

.\OneDriveSetup.exe /allusers

Attendez que l’installation de OneDrive se termine :

Contrôler que l’installation de OneDrive est bien en mode ALLUSER par la présence de la clef de registre suivante :

Computer\HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\OneDrive

Retournez sur le portail Azure afin de récupérer le Tenant ID de votre tenant :

Retournez sur la fenêtre PowerShell de votre VM AVD, puis lancez le script suivant en prenant le soin de renseigner votre Tenant ID dans la variable $TenantGUID :

$HKLMregistryPath = 'HKLM:\SOFTWARE\Policies\Microsoft\OneDrive'##Path to HKLM keys
$DiskSizeregistryPath = 'HKLM:\SOFTWARE\Policies\Microsoft\OneDrive\DiskSpaceCheckThresholdMB'##Path to max disk size key
$TenantGUID = 'XXXXXXXXXXXXX'

if(!(Test-Path $HKLMregistryPath)){New-Item -Path $HKLMregistryPath -Force}
if(!(Test-Path $DiskSizeregistryPath)){New-Item -Path $DiskSizeregistryPath -Force}

New-ItemProperty -Path $HKLMregistryPath -Name 'SilentAccountConfig' -Value '1' -PropertyType DWORD -Force | Out-Null ##Enable silent account configuration
New-ItemProperty -Path $DiskSizeregistryPath -Name $TenantGUID -Value '102400' -PropertyType DWORD -Force | Out-Null ##Set max OneDrive threshold before prompting

Vérifiez la bonne exécution de celui-ci :

Sur la machine de test local, ouvrez une session de bureau à distance depuis l’application Remote Desktop AVD :

Acceptez la finalisation de la configuration SSO entre Entra ID et la VM AVD :

Vérifiez que l’authentification automatique de OneDrive fonctionne et que la synchronisation des fichiers OneDrive démarre bien :

Contrôlez également la présence des fichiers OneDrive depuis l’explorateur de fichiers Windows :

De retour sur la session administrateur de la VM AVD ouverte via Azure Bastion, lancez le script PowerShell suivant :

New-ItemProperty -Path "HKLM:\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Run" -Name OneDrive -PropertyType String -Value '"C:\Program Files\Microsoft OneDrive\OneDrive.exe" /background' -Force

La commande effectuée va permettre de laisser fonctionner OneDrive en tâche de fond lorsque l’application en RemoteApp est démarrée :

La configuration de OneDrive sur notre machine virtuelle AVD est terminée.

Pour que tout fonctionne correctement, la version de Windows de la VM AVD doit être supérieure ou égale à la 25905.

Pour cela, nous avons besoin de rejoindre programme Windows Insider de Windows 11.

Etape III – Installation du Programme Windows Insider :

Sur la session administrateur de votre VM AVD, retournez dans les paramétrages Windows :

Cliquez-ici pour rejoindre le programme Windows Insider :

Avant de pouvoir rejoindre le programme Windows Insider, cliquez sur l’alerte afin d’activer la remontée de données de diagnostic :

Activez l’option, puis retournez sur la page principale des paramètres Windows :

Cliquez sur Commencer afin d’activer le programme Windows Insider :

Utilisez le compte de votre utilisateur AVD pour rejoindre le programme :

Renseignez ses identifiants :

Choisissez le canal Canary, puis cliquez sur Continuer :

Considérez si besoin les particularités du canal Canary, puis cliquez sur Continuer :

Cliquez sur Continuer pour accepter les conditions du programme liées à votre poste :

Redémarrez la VM de test AVD :

Retournez sur les paramètres Windows, puis constatez l’apparition de nouvelles mises à jour, dont celles-ci :

Une fois l’installation terminée, lancez une redémarrage de la VM AVD :

Quelques minutes plus tard, vérifiez via la session ouverte sur Azure Bastion que votre VM AVD est dans la bonne version de Windows 11 :

Notre environnement est enfin prêt et fonctionnel pour tester OneDrive en version RemoteApp.

Il ne nous reste plus qu’à effectuer des tests RemoteApp grâce à notre utilisateur AVD.

Etape IV – Test de OneDrive en RemoteApp :

Retournez sur la session ouverte sur la VM de test local ouverte via Azure Bastion, puis réouvrez l’application configurée en RemoteApp :

Constatez la présence du compte OneDrive depuis l’application WordPad :

Constatez l’apparition d’un second OneDrive ouvert localement, avec la mention Remote, puis cliquez-dessus :

Constatez l’ouverture de la fenêtre OneDrive comme une seconde application RemoteApp ouverte depuis le poste local :

Fermez l’application WordPad :

Quelques secondes plus tard, l’application OneDrive ouverte automatiquement en RemoteApp se ferme également :

Conclusion

Grâce à cette évolution, OneDrive fonctionne parfaitement avec RemoteApp créée dans un environnement Azure Virtual Desktop. Cela permet à vos aux utilisateurs d’accéder à leurs fichiers et de les synchroniser lorsqu’ils utilisent une RemoteApp de 2 manières, localement ou au travers de l’application RemoteApp.

Bodybuildez votre AVD !

Azure Virtual Desktop n’en finit plus d’évoluer ! Aujourd’hui est une grande journée pour l’automatisation des environnements AVD. Jusqu’à présent, Azure proposait peu de solutions adéquates pour AVD pour faciliter le processus de gestion des images des VMs. Pour enfoncer le clou(d), d’autres solutions tierces faisaient déjà mieux et rendaient le travail IT beaucoup plus léger.

Microsoft vient donc de sortir une nouvelle fonctionnalité à son produit AVD, encore en préversion à ce jour, mais attendue depuis fort longtemps : Custom image templates, ou Modèles d’images personnalisés pour les francophones.

Aucun doute que les administrateurs d’AVD vont aimer !

Pourquoi doit-on gérer des images avec Azure Virtual Desktop ?

La gestion des applications et des mises à jour d’un environnement AVD reste très proche d’un environnement RDS traditionnel. De temps à autre, il vous faut penser à :

  • Les applications doivent être mises à jour
  • Les mises à jour correctives ou sécuritaires doivent être appliquées
  • Les besoins logiciels des utilisateurs évoluent
  • De nouvelles optimisations sont disponibles

Toutes ces raisons et encore d’autres font que les machines virtuelles d’un environnement Azure Virtual Desktop doivent être mises à jour régulièrement, et si possible, avec un mode opératoire le plus automatisé.

Que proposait Azure Virtual Desktop avant cette fonctionnalité ?

En cherchant un peu, on retrouvait déjà plusieurs méthodes qui avaient déjà fait leurs preuves :

  • Gestion 100% manuelle via Golden Image / Sysprep / Snapshot :
  • Gestion 50% manuelle via l’utilisation d’un Template d’Azure Image Builder :
  • Solutions tierces, comme par exemple la très connue Nerdio :

Sur quoi repose la fonction Custom image templates d’AVD ?

Disons-le tout de suite, Custom image templates fonctionne toujours avec Azure Image Builder.

Mais tout est maintenant intégré dans la console Azure Virtual Desktop. Et le meilleur dans tout ça :

l’intégration d’optimisations est gérée dans le template, qu’elles soient préconstruites par Microsoft ou créées par vos soins !

C’est tout le processus de préparation qui peut alors s’intégrer dans la seule étape de création du template. Fini les aller et retours !

Bref, ne perdons pas de temps, et testons ensemble cette fonctionnalité.

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur les templates d’Azure Virtual Desktop, encore en préversion, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Afin de ne pas rendre cet article trop long, j’ai déjà préparé un environnement Azure. Je vous liste dans l’étape suivante tous les composants déjà mis en place sur mon environnement avant de démarrer le test.

Etape I – Préparation de votre environnement Azure Virtual Desktop :

J’ai créé un premier groupe de ressources Azure, dans lequel j’ai déployé 2 VMs :

  • Une première machine virtuelle Windows Server avec des rôles AD DS / DNS
  • Une seconde machine virtuelle Windows Server avec Azure AD Connect

J’ai également déployé dans un second groupe de ressources pour :

  • Un réseau virtuel pour l’ensemble de mon infrastructure AD DS / AVD :
  • Un service Azure Bastion pour me connecter aux différentes machines de mon domaine

Dans ce réseau virtuel Azure, nous retrouvons les sous-réseaux suivants :

  • Sous-réseau pour la partie domaine / Azure AD Connect
  • Sous-réseau pour les machines virtuelles AVD
  • Sous-réseau dédié au service Azure Bastion

Je n’ai pas oublié non plus de renseigner l’adresse IP locale de mon AD en tant que DNS de premier niveau sur mon réseau virtuel :

J’ai également déployé une Azure Compute Gallery, dans laquelle se trouvent une définition de base d’une image pour mon environnement AVD :

Grâce à la mise en place du domaine Active Directory et d’Azure AD Connect, j’ai pu synchroniser deux utilisateurs AD vers Azure AD :

J’ai également créé un compte de stockage Azure. Grâce à la tâche 6 de cet article, j’ai configuré ce compte de stockage pour être joint à mon Active Directory.

J’ai également créé un partage de fichier pour la gestion des profiles en itinérance via FSLogix :

Je n’ai pas oublié de rajouter les rôles Azure RBAC spécifiques au partage SMB FSLogix :

J’ai également transposé ces droits Azure RBAC en droits NTFS sur ce même partage FSLogix :

J’ai enfin vérifié, au niveau de ma souscription Azure, le bon enregistrement des fournisseurs de ressources suivants :

  • Microsoft.VirtualMachineImages
  • Microsoft.KeyVault

Si cela n’est pas fait, voici la procédure qui vous prendra à peine deux minutes :

Votre environnement de départ est enfin prêt pour commencer la mise en place de Modèles d’images personnalisés pour AVD.

L’étape suivante est donc consacré à la mise en place d’une identité managée pour Azure VM Image Builder.

Etape II – Azure VM Image Builder :

VM Image Builder est un service Azure complètement managé qui est accessible aux fournisseurs de ressources Azure. Les fournisseurs de ressources le configurent en spécifiant une image source, une personnalisation à effectuer et l’emplacement où la nouvelle image doit être distribuée.

Microsoft Learn

Pour que Azure VM Image Builder gère des images AVD, il est nécessaire de lui créer une identité managée Azure. Celle-ci disposera des autorisations nécessaires pour lire et écrire des images :

Microsoft.Compute/images/write
Microsoft.Compute/images/read
Microsoft.Compute/images/delete
Microsoft.Compute/galleries/read
Microsoft.Compute/galleries/images/read
Microsoft.Compute/galleries/images/versions/read
Microsoft.Compute/galleries/images/versions/write

Au niveau de votre souscription Azure, rendez-vous dans le menu suivant pour commencer la création d’un rôle personnalisé :

Donnez-lui un nom, puis cliquez sur Suivant :

Parcourez la liste des permissions disponibles afin d’ajouter celles ci-dessous :

Dean met aussi à disposition sur son GitHub un template JSON contenant ces permissions.

Définissez le périmètre de la souscription Azure pour ce nouveau rôle :

Lancez la création en cliquant sur Créer :

Sur votre portail, recherchez dans la barre du haut le services des Identités Managées :

Cliquez-ici pour créer votre Identité Managée dédiée à Azure VM Image Builder :

Nommez celle-ci, puis lancez la validation :

Une fois la validation passée, cliquez sur Créer :

Retournez au niveau de la souscription Azure pour assigner le rôle personnalisé à votre nouvelle identité managée :

Recherchez le rôle personnalisé en utilisant le filtre :

Cliquez ici pour rechercher dans Azure AD votre nouvelle identité managée :

Lancez la validation de votre affectation :

Une fois la validation passée, cliquez sur Assigner :

Toutes les étapes préparatoires à la création d’un modèle d’image personnalisé sont maintenant terminées. Nous allons pouvoir maintenant commencer la création de notre template AVD.

Comme le rappelle Dean durant sa vidéo, d’autres options seront prochainement rajoutées par la suite.

Etape III – Création d’un modèle d’image personnalisé :

Recherchez le service Azure Virtual Desktop en utilisant la barre du haut :

Dans le menu Modèle d’image personnalisés, cliquez-ici pour ajouter votre premier template :

Nommez votre template, choisissez sa localisation, reprenez l’identité managée créée et affectée précédemment, puis cliquez sur Suivant :

Comme il s’agit de votre premier template, cliquez sur Non à la question d’importation :

Sélectionnez votre image source, en utilisant par exemple la Marketplace Microsoft :

Attention à la génération rattachée à votre Image.
Celle-ci devra également utiliser des tailles de VM compatibles.

Concernant le stockage de votre template AVD, deux destinations sont possibles avec Azure VM Image Builder :

  • Image managée : utilisable pour AVD ou Windows 365
  • Azure Compute Gallery : utilisable pour AVD

Cochez la cible Azure Compute Gallery, renseignez les informations nécessaires, puis cliquez sur Suivant :

L’option Latest sera un choix intéressant pour positionner l’image en dernière version à déployer.

Azure VM Image Builder a besoin de quelques informations durant le processus de fabrication :

  • Timeout : à définir si besoin. Si vide, alors 240 minutes
  • Taille de la VM : taille sans rapport direct avec les futures VMs AVD
  • Taille du disque OS : taille avec rapport direct sur celui des futures VMs AVD
  • Groupe de ressources temporaire : Si laissé vide, le groupe sera créé par Azure
  • Réseau Virtuel : champs facultatifs

Puis cliquez sur Suivant :

Azure VM Image Builder vous propose d’exécuter à votre place des traitements post-déploiement. Vous pouvez lancer vos propres scripts, ou piochez dans la longue liste mise à disposition par Microsoft.

Cliquez-ici pour ajouter votre propre script, si besoin :

Cliquez-ici pour consulter la liste des scripts dédiés à AVD et construits par Microsoft :

Choix dans la liste les options voulues, puis sauvegardez :

Vérifier une dernière fois les options choisies, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez les étiquettes pour une meilleure classification de vos ressources Azure, puis cliquez sur Suivant :

Lancez la création de votre template en cliquant sur Créer :

Environ quelques secondes plus tard, le processus de création du template se lance, le statut passe alors en Création :

La création d’un template est assez rapide, le statut doit alors changer en Succès et le nom du groupe de ressources temporaire doit apparaître.

Cliquez dessus pour voir la première ressource créée :

Seul un compte de stockage est pour l’instant créé, cliquez dessus :

Un premier conteneur Blob est créé, dans lequel se trouvent les optimisations de votre template AVD :

Retournez sur les Modèles d’images personnalisés, puis cliquez sur le groupe de ressources de votre template :

Constatez la présence de votre template :

Le template, ou la recette de votre VM AVD, est maintenant prêt. Un second processus doit être lancé pour créer l’image AVD en elle-même. Azure VM Image Builder va réaliser les actions suivantes :

  • Créer une machine virtuelle à partir de la marketplace
  • Lui appliquer votre configuration personnalisée
  • La capturer et la stocker dans votre Azure Compute Gallery

Etape IV – Préparation de l’image AVD :

Ce processus peut prendre beaucoup de temp. Celui-ci dépendra également des personnalisations choisies à appliquer.

Cliquez-ici pour démarrer le processus de construction de votre image :

Le statut de construction change comme ceci :

Deux nouveaux conteneurs sont créés sur votre compte de stockage temporaire :

  • packerlogs : Journal d’évènements d’Azure VM Image Builder
  • vhds : fichier VHD de votre image créé par Azure VM Image Builder

Cliquez sur le premier conteneur afin de consulter, si besoin, le journal de log d’Azure VM Image Builder :

Rafraichissez cette page afin de voir le changement de statut :

Rafraichissez également cette seconde page afin de voir les changements de date de modification du journal d’évènements :

Environ 2 heures plus tard, le statut est enfin passé à Succès :

Vérifiez que la définition de votre image est bien stockée dans votre Azure Compute Gallery :

La version de l’image est également visible dans le groupe de ressources cible :

Notre image est enfin prête à intégrer un environnement Azure Virtual Desktop.

L’étape suivante consiste donc à créer un premier pool AVD en choisissant comme source cette nouvelle image personnalisée.

Etape V – Création de l’environnement AVD :

Sur la page Azure Virtual Desktop, commencez la création de votre environnement Azure Virtual Desktop comme ceci :

Définissez les options de base de votre pool d’hôtes :

Ajoutez une ou plusieurs machines virtuelles en prenant le soin de choisir l’image créée et stockée dans votre Azure Compute Gallery :

Renseignez les informations réseaux pour que votre VMs AVD se trouve sur le même réseau virtuel que votre AD :

Renseignez les informations liées à votre AD et les identifiants pour disposer d’un compte administrateur local, puis cliquez sur Suivant :

Créez un nouvel Espace de travail, puis lancez la validation :

Une fois la validation terminée, cliquez sur Créer :

Attendez environ 5 à 10 minutes, le temps que la création de votre environnement AVD se termine, puis cliquez ici :

Changez l’option d’authentification d’Azure AD, puis sauvegardez :

Cliquez sur le groupe d’applications AVD :

Ajoutez vos utilisateurs ou votre groupe d’utilisateurs de test :

C’est enfin fini ! Toutes les configurations sont faites ! Il ne vous reste plus qu’à tester votre nouvel environnement Azure Virtual Desktop.

Etape VI – Test de connexion à votre environnement AVD :

Pour cela, utilisez le client Remote Desktop disponible ici, ou l’URL suivante pour une connexion en HTLML5 via le navigateur internet.

Ouvrez votre application, souscrivez à un nouvel espace de travail, puis authentifiez-vous avec un compte utilisateur de test :

Réauthentifiez-vous une seconde fois, localement :

Attendez que la session de bureau à distance s’ouvre :

Vérifiez quelques paramétrages personnalisés, comme la langue ou les applications installées :

Les choses semblent pas mal pour moi sauf le pays et encore l’heure de la VM :

Vérifiez également sur votre compte de stockage dédié à FSLogix que l’ouverture de session AVD génère bien la création d’un profil itinérant :

On peut dire qu’on est pas mal, non ? 😎

Conclusion :

L’intégration Azure VM Image Builder dans la console Azure Virtual Desktop, mais aussi l’ajout direct de personnalisations, proposées par Microsoft, est un véritable pas en avant concernant la simplification !

Azure Virtual Desktop conserve malgré tout la caractéristique de pouvoir être personnalisé manuellement, mais apporte en parallèle une couche d’automatisme pour les petits environnements.

Nul doute que tout cela sera très fortement apprécié !

Allégez vos profils FSLogix !

Dans la plupart des environnements Azure Virtual Desktop, la gestion des profils utilisateurs est gérée grâce à la solution FSLogix. Pour rappel, FSLogix est une solution Microsoft très performante dans la gestion des profils utilisateurs Windows dans les environnements VDI. Azure Virtual Desktop est d’ailleurs le bon exemple, vous pouvez retrouver un article sur sa mise en place juste ici.

Bien souvent, il sera nécessaire d’effectuer par moment des opérations de routine, comme les mises à jour FSLogix, mais aussi dans sa configuration ou encore dans son stockage. En effet, les profils ont tendance à grossir avec le temps. Pour y remédier, plusieurs pistes existent, dont la redirection du cache.

Microsoft en parle d’ailleurs dans deux articles de Microsoft Learn :

Qu’est-ce que la redirection FSLogix ?

Un profil utilisateur contient de la donnée brute, mais aussi de la donnée de cache, issue d’un stockage externe, comme les outils 365. Pour faire simple, les produits comme OneDrive, Teams, Exchange, … stockent vos données dans le Cloud, et en copient une partie sous forme de cache local, pour des questions de performances VDI.

Les profils utilisateurs ont donc tendance à conserver ce cache et grossir avec le temps. FSLogix propose donc de faire de la redirection ciblée de ce cache pour alléger le profil utilisateur :

FSLogix redirections.xml fournit des fonctionnalités qui permettent d’exclure certaines parties du profil d’un utilisateur du conteneur d’un utilisateur

Microsoft Learn

Dans cet article, nous allons prendre de temps de tester deux configurations FSLogix (avec / sans la redirection) afin de mesurer le gain d’espace en résultant.

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur FSLogix , il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Etape I – Déploiement du domaine managé Azure AD DS :

Il est possible d’effectuer ce test avec un domaine Active Directory ou via le service managé Azure AD DS. N’oubliez pas qu’il est pas encore possible de faire du roaming profile uniquement basé sur Azure AD, car l’intégration d’un compte de stockage Azure nécessite encore et toujours un environnement hybride.

Dans mon cas, j’ai choisi de déployer un Azure AD DS, que vous retrouvez dans le menu suivant :

Configurez-le de manière avant de pouvoir le déployer :

Lancez le déploiement, puis attendez une bonne heure que la configuration se termine entièrement :

Une fois le service Azure AD DS entièrement déployé, pensez à corriger les serveurs de DNS sur votre réseau virtuel Azure :

Profitez-en pour créer d’autres sous-réseaux selon les besoins de votre test :

Déployez également un Azure Bastion afin de vous connecter plus facilement sur les machines virtuelles Azure sans ouvrir de port RDP :

Complétez tous les champs pour créer votre Azure Bastion sur votre réseau virtuel :

Une fois la validation passée, cliquez sur Créer :

Afin de configurer notre domaine AD et de créer des GPOs FSLogix, nous allons avoir besoin d’une machine virtuelle de management.

En effet, les machines gérant le service Azure AD DS ne vous sont pas accessible. Rien ne nous empêche de gérer votre domaine grâce à une autre machine virtuelle disposant des fonctionnalités adéquates.

Etape II – Création d’une machine virtuelle de management :

N’attendez pas la fin de la création d’Azure Bastion pour créer votre machine virtuelle sur Azure. Un article dédié à la création de votre première machine virtuelle se trouve juste ici.

Renseignez tous les champs du premier onglet, puis cliquez sur Suivant :

Sur le second onglet, cliquez sur Suivant :

Reprenez votre réseau virtuel déjà en place, choisissez le bon sous-réseau, retirez l’adresse IP publique inutile, puis lancez sa création :

N’attendez pas la fin de la création de votre machine virtuelle de management pour créer un premier compte de stockage.

Etape III – Créations de deux comptes de stockage :

Le compte de stockage va vous servir pour stocker les profils FSLogix.

Cliquez-ici pour commencer sa création :

Donnez-lui un nom unique, les autres caractéristiques importent peu pour notre test, puis cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant pour passer au troisième onglet :

Restreignez l’accès public en spécifiant le réseau virtuel et les sous-réseaux adéquats pour nos tests FSLogix :

Une fois la validation passée, cliquez sur Créer :

Une fois la création terminée, retournez sur votre compte de stockage pour y ajoutez votre IP publique dans les règles de réseau :

Cliquez ici pour créer un partage de fichier sur ce compte de stockage :

Nommez le nom de ce partage et conservez la capacité provisionnée par défaut :

Cliquez-ici pour joindre votre compte de stockage à votre domaine Azure AD DS :

Dans le cadre d’un domaine Azure AD DS, choisissez l’option se trouvant au milieu :

Cochez la case ci-dessous, puis Sauvegarder :

Quelques secondes plus tard, le statut Active Directory change. Cliquez sur le nom de votre partage réseau :

Assignez des rôles RBAC à vos utilisateurs via le menu suivant :

Commencez par assigner un administrateur avec le rôle ci-dessous :

Choisissez l’administrateur adéquat dans votre Azure AD, puis validez l’assignation :

Refaite une seconde opération d’assignation, avec le rôle suivant, pour votre utilisateur de test AVD :

Choisissez l’utilisateur AVD adéquat dans votre Azure AD, puis validez l’assignation :

Une fois les assignations correctement faites, vérifiez que celles-ci sont bien présentes :

Comme nous souhaitons disposer deux environnements AVD, l’un avec la redirection et l’autre sans, refaites à nouveau l’étape du compte de stockage pour en créer un second, configuré de la même façon :

Etape IV – Configuration du serveur de management :

Connectez-vous à votre machine virtuelle de management grâce au service Azure Bastion :

Renseignez les identifiants d’administrateur local renseignés lors de la création de la VM :

Dans la console Server Manager, cliquez sur WORKGROUP pour joindre cette machine au domaine Azure AD DS :

Cliquez-ici pour modifier la configuration de domaine :

Saisissez le nom de votre domaine Azure AD DS, puis cliquez sur OK :

Renseignez les identifiants d’un compte de votre Azure AD et répliqué sur Azure AD DS :

Cliquez sur OK :

Redémarrez votre machine virtuelle de management :

Une fois redémarrée, dans la console Server Manager, vérifiez la bonne jointure du domaine Azure AD DS :

Cliquez-ici pour ajouter les fonctionnalités de gestion du domaine AD :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant :

Cochez les cases des fonctionnalités suivantes :

  • Group Policy Management
  • Remote Server Administration Tools

Puis cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Suivant :

Cliquez sur Installer :

Cliquez sur Fermer :

Fermez la session Windows de votre administrateur local

Sur le portail Azure, retournez sur le partage de fichier de votre premier compte de stockage dédié à FSLogix :

Récupérez la commande PowerShell pour créer un lecteur réseau Z, grâce à la clef du compte de stockage :

$connectTestResult = Test-NetConnection -ComputerName jlostoprem.file.core.windows.net -Port 445
if ($connectTestResult.TcpTestSucceeded) {
    # Save the password so the drive will persist on reboot
    cmd.exe /C "cmdkey /add:`"jlostoprem.file.core.windows.net`" /user:`"localhost\jlostoprem`" /pass:`"odE9TV8+6IzIYVezHtzS2xcESUL2oegoqjEqhcQcBPAPIKMuZsNob0UErXTGyGU2d986MuhWPQme+AStVF/ofA==`""
    # Mount the drive
    New-PSDrive -Name Z -PSProvider FileSystem -Root "\\jlostoprem.file.core.windows.net\fslogix-profile" -Persist
} else {
    Write-Error -Message "Unable to reach the Azure storage account via port 445. Check to make sure your organization or ISP is not blocking port 445, or use Azure P2S VPN, Azure S2S VPN, or Express Route to tunnel SMB traffic over a different port."
}

Retournez sur la machine virtuelle de management, puis ouvrez à nouveau une session RDP avec un compte d’administration Azure AD DS :

Ouvrez PowerShell ISE, collez la requête précédemment récupérée sur le compte de stockage, puis lancez-là :

Un premier lecteur réseau apparaît alors dans le poste de travail :

Modifiez la propriété de sécurité de ce lecteur réseau via la fonction Avancé :

Ajoutez un droit pour le compte administrateur Azure AD DS avec la configuration suivante :

Ajoutez un droit pour votre utilisateur de test AVD avec la configuration suivante :

Le résultat des droits sur le partage réseau devrait correspondre à cela :

Refaites les mêmes opérations sur le second compte de stockage :

  • Commande PowerShell pour monter le disque réseau Y
  • Propriété – Sécurité pour les deux utilisateurs

Etape V – Configurations des GPOs FSLogix :

Retournez sur la console Server Manager, puis cliquez-ici :

Désactivez la protection renforcée d’Internet Explorer, puis cliquez sur OK :

Depuis le menu Démarrer, ouvrez Microsoft Edge :

Rendez-vous à l’adresse internet suivante pour télécharger la configuration ADMX pour FSLogix :

https://learn.microsoft.com/en-us/fslogix/how-to-install-fslogix#download-fslogix

Cliquez-ici pour démarrer le téléchargement sous format ZIP :

Ouvrez l’archive ZIP précédemment téléchargée :

Copiez le fichier fslogix.admx dans le dossier suivant :

%SYSTEMROOT%\PolicyDefinitions

Copiez le fichier fslogix.adml dans le dossier suivant :

%SYSTEMROOT%\PolicyDefinitions\en-US

Toujours sur la console Server Manager, ouvrez le gestionnaire des GPOs :

Créez une première nouvelle OU pour notre environnement contenant la redirection FSLogix :

Cliquez comme ceci pour ajouter une GPO à cette première OU nouvellement créée :

Nommez cette GPO :

Cliquez ici pour configurer cette nouvelle police :

Descendez dans l’arborescence suivante :

  • Computer Configuration
    • Policies
      • Administrative templates
        • FSLogix
          • Profile Containers

Activez et configurez les options suivantes :

Renseignez le chemin utilisé pour le montage de votre premier disque réseau Z :

\\jlostoprem.file.core.windows.net\fslogix-profile

Descendez d’un niveau dans l’arborescence :

Activez et configurez les options suivantes :

Comme ce premier environnement va contenir la redirection FSLogix, positionnez-vous sur l’arborescence suivante :

Activez et configurez l’option suivante :

Renseignez le même chemin utilisé pour le montage de votre premier disque réseau Z :

\\jlostoprem.file.core.windows.net\fslogix-profile

Copiez le fichier de redirection « redirections.xml » à la racine du dossier précédemment indiqué, afin de le rendre accessible à tous.

Voici pour rappel la configuration utilisée pour mon test :

<?xml version="1.0"  encoding="UTF-8"?>
<FrxProfileFolderRedirection ExcludeCommonFolders="0">
<Excludes>
<Exclude Copy="0">AppData\Roaming\Microsoft\Teams\media-stack</Exclude>
<Exclude Copy="0">AppData\Local\Microsoft\Teams\meeting-addin\Cache</Exclude>
<Exclude Copy="0">AppData\Local\Microsoft\Outlook</Exclude>
<Exclude Copy="0">AppData\Local\Microsoft\OneDrive</Exclude>
<Exclude Copy="0">AppData\Local\Microsoft\Edge</Exclude>
</Excludes>
<Includes>
<Include>AppData\Local\Microsoft\Edge\User Data</Include>
</Includes>
</FrxProfileFolderRedirection>

Afin de tester la redirection FSLogix, pensez à rajoutez une seconde OU en la liant à une nouvelle police FSLogix, avec exactement la même configuration, à l’exception de la redirection FSLogix :

Nous allons maintenant pouvoir tester l’impact de la configuration FSLogix, avec et sans la redirection XML.

Etape VI – Configurations des 2 Azure Virtual Desktop :

Pour cela, créez votre premier environnement AVD :

Cliquez sur Créer :

Renseignez les champs du premier onglet, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez une ou plusieurs machines virtuelles AVD, en les joignant à la première OU votre domaine Azure AD DS, puis cliquez sur Suivant :

Ajoutez un Espace de travail à votre environnement AVD, puis lancez la validation :

Une fois la validation passée, cliquez sur Créer :

Une fois votre premier environnement AVD correctement créé, lancez la création d’un second AVD, en joignant cette fois ci les VMs à la seconde OU votre domaine Azure AD DS :

Sur les deux pools d’hôtes AVD, ajoutez votre utilisateur de tests AVD afin de l’autoriser à s’y connecter :

Les deux environnements AVD sont enfin prêts, il vous reste plus qu’à vous connectez sur les deux environnement AVD en simultané.

Etape VII – Tests des 2 Azure Virtual Desktop :

Sur la session Azure Bastion de la machine de management d’Azure AD DS, ouvrez deux explorateurs de fichier pour constater la variation de taille sur les profils FSLogix :

Sur votre poste, ouvrez un navigateur privé, puis rendez-vous sur l’URL AVD suivante :

aka.ms/wvdarmweb

Renseignez les identifiants de votre utilisateur AVD de test :

Ouvrez, une par une, les deux sessions AVD disponibles :

Sur la machine virtuelle FSLogix avec la redirection, ouvrez l’explorateur Windows sur le chemin suivant :

C:\ProgramData\FSLogix\Logs\Profile

Ouvrez le fichier de log ci-dessous :

Recherchez le mot « redirections« , puis vérifiez juste en-dessous la bonne prise en compte de votre configuration XML :

Sur deux machines virtuelles de test AVD, notez pour l’utilisateur de test la présence systématique deux dossiers suivants :

De retour sur votre portail Azure, retournez sur la session Azure Bastion, puis constatez l’apparition des 2 dossiers de profil :

Détaillez les 2 dossiers, puis comparez la taille identique des 2 fichiers VHDX :

Sur chacune des sessions AVD, configurer le même compte Outlook :

Attendez quelques minutes le chargement complet d’Outlook :

Quelques minutes plus tard, retournez sur la session Azure Bastion et constatez l’écart de taille entre les deux profils FSLogix :

Continuez l’exercice avec la configuration du même compte OneDrive sur les deux sessions AVD :

L’écart continue encore de se creuser :

Lancez une synchronisation OneDrive forcée sur les deux sessions AVD :

Les 2 profiles grossissent fortement, quelques minutes plus tard, l’écart est proportionnellement moins important que précédemment :

Finissions la comparaison avec l’ouverture de Microsoft Teams sur les 2 sessions AVD :

Là encore les deux profils AVD continuent de grossir fortement :

Conclusion

Suite aux différents tests menés précédemment, il existe bien un gain dans la taille du profile FSLogix une fois la redirection configurée. Cela reste malgré tout modeste par profil, mais cela sera très conséquent pour plusieurs dizaines d’utilisateurs AVD.

Enfin, comme Dean le rappelle dans la vidéo ci-dessous :

  • Les profils FSLogix peuvent grossier sans limite, mais la réduction n’est plus possible
  • Il est important bien configurer la redirection en tenant compte des compatibilités !
  • La désactivation de la redirection est impossible mais prendra du temps pour s’appliquer sur tous les profils

Sécurisez votre AVD grâce au Watermarking

Il s’agit d’un article que je voulais sortir il y a quelques temps déjà. Fin janvier, Microsoft a rajouté une fonctionnalité de Watermarking, encore en préversion, à son service Azure Virtual Desktop. En quelques mots, le Tatouage numérique date des années 90 : il permet de tracer la source de l’information ayant fuitée.

Ce procédé a d’ailleurs beaucoup été utilisé dans le monde du cinéma pour essayer d’endiguer le phénomène du piratage, sans grand succès.

Dans le cadre d’Azure Virtual Desktop, un filigrane est apposé sur le bureau de session utilisateur AVD. Ce filigrane comporte un QR code comportant des informations utiles aux équipes IT pour retrouver la session et donc l’utilisateur à l’origine d’une fuite de données sensibles.

Avec cette fonctionnalité, quelles sont les contraintes pour les utilisateurs ?

Quand cette fonctionnalité est mise en place sur votre environnement Azure Virtual Desktop, la connexion pourra être refusée car la connexion au bureau à distance nécessite un client supportant le watermarking (supérieure à 1.2.3317).

En revanche :

  • La connexion aux applications publiées ne passera pas par le watermarking.
  • Les connections directes aux machines virtuelles via l’application MSTSC ne sont pas impactées par le watermarking.

Comment installe-t-on cette fonctionnalité ?

Il est encore nécessaire de passer par une police locale ou via une police de groupe Active Directory. Voici d’ailleurs un lien vers le fichier de modèle administratif pour Azure Virtual Desktop.

Est-il possible de le faire via Intune ?

Ayant récemment sorti un article sur les GPOs via Intune, je me suis dit qu’il serait intéressant d’en faire de même pour mettre en place le Watermarking sur un environnement AVD.

J’ai donc testé cette idée avec le fichier ADMX correspondant :

J’ai sélectionné les fichiers ADMX et ADML de l’archive précédemment téléchargée sur mon poste :

Tout semblait bon, alors j’ai donc cliqué sur Créer :

Impossible de charger le fichier : une erreur de liée à une dépendance est apparue 🤷‍♂️

J’ai donc fait de même avec TerminalServer.admx, mais une autre dépendance est venue gâcher la fête :

La dépendance Windows.admx est bien passée sur Intune, mais la réinstallation de TerminalServer.admx bloqua toujours :

The given key was not present in the dictionary

A ce jour, je n’ai pas encore trouvé de méthode pour contourner cette erreur. Donc non, ce n’est pas encore possible de passer par Intune pour les GPOs AVD.

Afin d’en savoir un peu plus sur la mise en place du Watermarking, je vous propose une autre manière de tester cette nouvelle fonctionnalité d’AVD.

Mon environnement de test est donc basé sur un domaine managé (Azure Active Directory Domain Services).

Rappel des prérequis :

Pour réaliser cet exercice sur Azure Virtual Desktop, il vous faudra disposer de :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure active

Afin de tester la fonctionnalité voulue, j’ai déjà déployé un certain nombre de ressources dans mon environnement Azure.

Voici d’abord les ressources liées au service Azure Active Directory Domain Services :

J’ai également créé une machine virtuelle de jump, pour créer et configurer mes GPOs dans mon Azure AD DS :

J’ai ensuite créé un service Azure Virtual Desktop, composé de 3 machines virtuelles individuelles. Ces 3 VMs sont liées à mon domaine Active Directory managé :

J’ai aussi créé le service Azure Bastion afin de me connecter plus facilement aux machines virtuelles sans passer par une IP publique :

Etape I – Mise en place d’un Log Analytics workspace :

La configuration du QR code sur les sessions utilisateurs d’AVD ne nécessite pas directement de Log Analytics workspace. Seulement, la conversion de celui-ci en UPN utilisateur nécessite justement de stocker cette information quelque part.

Pour cela, recherchez dans votre portail le service Log Analytics workspace :

Créez votre Log Analytics workspace dédié à votre environnement AVD :

Remplissez les champs pour sa création, puis lancez sa validation :

Attendez quelques minutes que la ressource se créée :

Retournez sur votre environnement Azure Virtual Desktop pour commencer la configuration vers le Log Analytics workspace, La configuration doit bien se faire sur les 3 éléments que compose tout environnement AVD :

  • Pool d’hôtes
  • Espace de travail
  • Machines virtuelles

Cliquez comme-ceci pour configurer les 3 éléments à la suite :

En commençant par le Pool d’hôtes, choisissez le Log Analytics workspace créé précédemment, puis cliquez sur Configurer :

Cliquez sur Déployer pour installer la configuration du LAW au Pool d’hôtes :

Continuez la configuration du LAW avec l’Espace de travail :

Cliquez sur Déployer pour installer la configuration du LAW à l’Espace de travail :

Continuez la configuration du LAW avec les machines virtuelles AVD en les ajoutant :

Cliquez sur Déployer pour installer la configuration du LAW des machines virtuelles :

Ajoutez les métriques de Performances Windows :

Cliquez sur Déployer pour installer la configuration du LAW des métriques de Performances Windows :

Ajoutez les Evènements journalisés de Windows :

Cliquez sur Déployer pour installer la configuration du LAW des Evènements journalisés de Windows :

Quelques minutes plus tard, l’onglet Insights commence à s’alimenter en données de votre environnement AVD :

Etape II – Configuration de la Jump VM :

Afin de mettre en place une GPO pour notre environnement AVD, il est nécessaire de passer par l’Éditeur de stratégie de groupe dans notre domaine.

Pour cela, ajoutez les fonctionnalités liées aux GPOs, mais aussi les outils RSAT pour l’Active Directory :

Une fois l’installation des fonctionnalités terminée, lancez le gestionnaire AD de vos utilisateurs et machines :

Créez si besoin une OU contenant vos machines virtuelles AVD :

Toujours sur la même machine de Jump, pensez à désactiver le contrôle renforcé d’internet :

Rendez-vous ensuite sur le lien suivant, puis téléchargez le dernier fichier de modèles administratifs Azure Virtual Desktop :

Extrayez le contenu du fichier .cab et de l’archive .zip selon votre cas :

  • Si vous utilisez le magasin central pour la stratégie de groupe :
    • Copiez terminalserver-avd.admx dans le magasin central de stratégies de groupe de votre domaine, par exemple \contoso.com\SYSVOL\contoso.com\Policies\PolicyDefinitions,
    • Copiez ensuite le fichier terminalserver-avd.adml dans le sous-dossier en-us.
  • Si non :
    • Copiez et collez le fichier terminalserver-avd.admx dans le dossier PolicyDefinitions à %windir%\PolicyDefinitions.
    • Copiez ensuite le fichier terminalserver-avd.adml dans le sous-dossier en-us.

Dans mon cas, voici ce que cela donne :

Ouvrez le Gestionnaire de la stratégie de groupe :

Sur votre OU contenant vos machines virtuelles AVD, créez une nouvelle GPO :

Nommez votre GPO, puis cliquez sur OK :

Editez votre GPO pour configurer le Watermarking AVD :

Rendez-vous dans le menu suivant :

  • Computer Configuration
    • Administrative Templates
      • Windows Components
        • Remote Desktop Services
          • Remote Desktop Session Host
            • Azure Virtual Desktop

Cliquez sur la configuration de Watermarking :

Activez-là :

D’autres options sont également configurables si besoin :

Etape III – Testez la solution de Watermarking :

De retour sur votre portail Azure, redémarrer les machines virtuelles AVD pour prendre en compte la nouvelle GPO qui leur a été attribuée :

Suivez le redémarrage de celles-ci depuis la console AVD :

Un nouveau statut Eteint a d’ailleurs fait son apparition.

Quelques minutes plus tard, vérifiez que toutes vos machines AVD sont bien redémarrées et accessibles :

Ouvrez le client Windows Remote Desktop, dont la version est en 1.2.3317 ou ultérieure :

Entrez les identifiants d’un utilisateur AVD de test :

Constatez la présence immédiate du QR code au chargement du bureau à distance AVD :

La présence des QR codes continue également durant toute la durée de vie de la session AVD :

Etape IV – Identifiez la session AVD :

Une fois l’image contenant un QR Code en votre possession, il ne vous reste qu’à la scanner pour en obtenir l’identifiant de connexion AVD :

Pour votre test, utilisez votre smartphone ou un site gratuit comme celui-ci :

Copiez la valeur obtenue dans votre presse-papier :

Sur votre portail Azure, recherchez le service Azure Monitor :

Allez dans le menu Logs, puis lancez la requête suivante :

WVDConnections
| where CorrelationId contains "<connection ID>"

Constatez le résultat par vous-même :

Conclusion :

Cette fonctionnalité de Watermarking pourra prévenir la capture d’informations sensibles sur les sessions AVD. Sa mise en place facile et rapide permet de récupérer l’ID de connexion d’une session à distance, utile pour les administrateurs afin de tracer la session.

Endormez vos VMs AVD inutilisées

Azure Virtual Desktop propose deux types d’environnement virtualisé en fonction des usages attendus. Voici une méthode simple de les différencier :

  • Environnement partagé : plusieurs utilisateurs sur une machine virtuelle
  • Environnement individuel : un utilisateur par machine virtuelle

Seulement ces types d’environnement ne conviennent pas à tous les usages. Par exemple, des besoins variés entre les utilisateurs, des droits d’administrateurs ou encore une fréquence d’utilisation ponctuelle d’Azure Virtual Desktop correspondent plus à un environnement AVD individuel.

Dans cet article, nous allons justement nous intéresser aux environnements AVD individuels. La configuration de ces machines mono-utilisateur permet de diminuer les coûts quand ces dernières sont uniquement démarrées si leur utilisateur a en réellement besoin.

Justement, que propose Azure pour allumer et éteindre les machines AVD ?

Pour les environnements AVD partagés, le démarrage et l’arrêt des machines virtuelles est configurable dynamiquement grâce à la nouvelle fonction d’autoscalling : un article est déjà disponible sur ce blog juste ici.

En quelques mots, la fonction de mise à l’échelle automatique (autoscalling) vous permet de démarrer des machines virtuelles Azure Virtual Desktop, en modulant à la hausse ou à la baisse leur nombre selon les besoins à l’instant T.

Est-ce aussi compatible pour les environnements AVD individuels ?

Oui pour le démarrage des machines virtuelle. Appelé démarrage à la demande, sa mise en place est très simple. Un autre article de ce blog en parle juste ici.

En quelques mots, l’utilisateur se connecte et attend quelques minutes, si la machine est éteinte, le temps qu’Azure démarre sa machine virtuelle AVD. Voici également une vidéo de Dean qui en parle très bien :

Quand s’éteindra alors sa machine individuelle AVD ?

Concernant l’arrêt de sa machine virtuelle individuelle AVD, il n’existe pas encore d’option native qui agit dynamiquement. Par défaut, l’arrêt d’une machine virtuelle Azure est :

  • Manuel : réalisé par script ou depuis le portail Azure.
  • Programmé : via la fonction auto-shutdown, configurable individuellement sur chaque VM.

Cette seconde option pose un souci dans un environnement AVD : l’absence de corrélation entre un auto-shutdown à heure fixe durant l’utilisation d’AVD risque de déconnecter à tort des utilisateurs.

Est-il envisageable de laisser l’utilisateur éteindre sa propre machine virtuelle ?

Cela vous oblige à lui donner des droits sur une ressource Azure : sa machine virtuelle.

Que peut-on faire pour gérer dynamiquement l’arrêt des machines virtuelles individuelles AVD ?

Azure est une chose flexible ! Une combinaison de services est possible pour arriver à cet objectif. Soyons clair, je n’ai rien trouvé n’y inventé, mais je me suis appuyé sur cette excellente documentation Microsoft.

Comme le montre le schéma ci-dessous, différentes étapes sont présents pour arriver à l’arrêt complet du service Azure :

  • Premier déclencheur = déconnecte l’utilisateur inactif
  • Second déclencheur = éteint l’OS de la machine virtuelle
  • Troisième déclencheur = désalloue la ressource Azure
Un mécanisme anticipe le retour de l’utilisateur avant l’arrêt de l’OS.

Différents composants sont nécessaires pour réaliser toutes ces étapes :

  • Ressources Azure :
    • Automation Account / Runbook / Identité managé
    • Alertes journalisées / Groupe d’action
  • Ressources Windows :
    • GPOs ou Polices locales
    • Tâches planifiées
    • Scripts

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Des prérequis sont nécessaires pour réaliser ce test sur un environnement individuel AVD :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide

Etape I – Déploiement de l’environnement AVD :

Pour déployer rapidement un environnement AVD joint à Azure AD, déployez un réseau virtuel Azure :

Continuez en déployant un environnement individuel AVD :

Ajoutez une ou plusieurs machines virtuelles pour les tests :

Renseignez les informations de réseau et un identifiant / mot de passe pour l’administrateur local :

Créez votre espace de travail AVD :

Une fois validation terminée, lancez la création des ressources Azure Virtual Desktop :

Attendez que le déploiement de votre AVD se termine :

Etape III – Finalisation de la configuration initiale :

Quelques opérations sont nécessaires pour finaliser l’installation de l’environnement AVD.

Ajoutez les 3 rôles Azure RBAC suivants sur votre groupe de ressources AVD :

  • Contributeur à la mise en route de la virtualisation des postes de travail : permet à l’application AVD de démarrer une machine virtuelle éteinte.
  • Utilisateur de la virtualisation du poste de travail : assigne l’utilisateur au groupe d’applications AVD.
  • Connexion de l’administrateur de la machine virtuelle : autorise l’utilisateur à se connecter à distance sur sa machine virtuelle avec les droits d’administrateur local.

Activez cette option pour mettre en route la fonction d’authentification SSO entre Azure AD la machine virtuelle AVD (expliquée juste ici) :

Activez la fonction de démarrage à la demande (expliquée juste ici et documentée officiellement ) :

Assignez votre utilisateur AVD de test à une des machines virtuelles :

Etape IV – Test de l’environnement AVD :

Avant de déployer la solution de configuration d’arrêt dynamique, testez le bon fonctionnement de l’accès à votre environnement AVD avec votre utilisateur de test.

Depuis votre poste local, connectez-vous à l’URL suivante, puis renseignez vos identifiants :

Ouvrez la session de bureau à distance AVD :

Acceptez la fin de la configuration SSO :

Attendez que la session Windows s’ouvre :

Une fois connecté, fermez la session utilisateur :

Depuis votre portail Azure, éteignez la machine virtuelle AVD :

Relancez la même connexion AVD depuis la page web de votre utilisateur de test :

Constatez la présence du message du démarrage de la machine virtuelle, vous invitant à patienter :

Attendez quelques minutes et constatez l’ouverture de la session Windows AVD :

Si tout fonctionne correctement pour vous, continuez la suite de cet article pour configurer l’arrêt dynamique AVD.

Etape V – Configuration des composants Azure

Pour cela, créez un compte Azure Automation :

Une fois la validation terminée, lancez sa création :

Une fois la ressource créée, allez dans le service appelé Azure Monitor :

Ajoutez une Règle d’alerte d’état de santé comme ceci :

Cochez uniquement les 4 conditions suivantes de cette façon :

Créez un nouveau Groupe d’action :

Rattachez le Groupe d’action à votre compte Azure Automation précédemment créé :

Lancez la création de votre Groupe d’action :

Nommez votre Règle d’alerte :

Lancez la création de votre Règle d’alerte :

L’étape suivante concerne maintenant la configuration Windows des machines virtuelles AVD. Il est possible de l’établir cela par :

  • des Polices locales sur chaque VM AVD
  • des GPOs créées sur un Active Directory

N’ayant pas d’Active Directory dans mon environnement de test, nous allons créer des polices locales sur la machine AVD de test. C’est aussi votre cas si les machines virtuelles AVD sont jointes à Azure AD.

Etape VI – Configuration des composants Windows

Comme votre utilisateur de test est considéré comme un administrateur local, ouvrez le Planificateur de tâche Windows depuis le menu Démarrer :

Créez une nouvelle Tâche planifiée :

Nommez la Tâche planifiée, puis cochez les cases suivantes :

Ajoutez un déclencheur sur le second onglet :

Choisissez le motif de déconnexion avec un délai de 30 minutes :

Sur l’onglet des actions, ajoutez le lancement du programme Shutdown avec les arguments suivants:

/f /s /t 0

Validez la création de la Tâche planifiée, puis lancez la création d’une seconde Tâche planifiée :

Choisissez le démarrage de la Tâche planifiée avec l’ouverture d’une session utilisateur :

Sur la VM AVD, créez un nouveau fichier texte avec les lignes ci-dessous :

@echo off
schtasks /change /tn  Deconnexion /disable
schtasks /change /tn  Deconnexion /enable
exit

Enregistrez-le sous le nom reset.cmd dans le dossier C:\Windows\System32 :

Appelez-le dans l’action de la Tâche planifiée :

Validez la création de la Tâche planifiée :

Ouvrez le Gestionnaire de police locale :

Naviguez dans l’arborescence suivante :

  • Configuration utilisateur
    • Paramètres Windows
      • Scripts (Logon/Logoff)

Cliquez sur le script suivant :

Cliquez sur Ajouter :

Ajoutez le nom de script suivant :

C:\Windows\System32\tsdiscon.exe

Validez ce script en cliquant sur OK :

Toujours dans le Gestionnaire de police locale, naviguez dans la seconde arborescence suivante :

  • Configuration utilisateur
    • Modèle administratif
      • Composants Windows
        • Services de bureau à distance
          • Hôte de session de bureau à distance
            • Limite de temp de session

Cliquez sur la configuration suivante :

Configurez comme ceci, puis validez vos modifications :

Etape VII – Test de la configuration

Il ne reste qu’à tester tout ça. Voici un rappel des temps de phase configurés :

Avant la première authentification de mon utilisateur AVD, la VM qui lui est attitrée est désallouée, comme le montre le portail Azure ci-dessous :

Je connecte mon utilisateur de test au bureau AVD. Comme sa machine virtuelle est en statut désalloué, je dois attendre quelques minutes pour accéder à son bureau Windows :

Quelques minutes plus tard, la session Windows s’ouvre sans autre action de sa part ni de la mienne :

Le statut de la machine virtuelle AVD a lui aussi changé dans Azure :

Son horloge Windows indique 19:31, j’attends donc les 30 minutes nécessaires, sans effectuer aucune activité sur la session AVD. Environ 30 minutes plus tard, le message suivant apparaît sur sa session AVD :

Si rien n’est fait pendant ces deux minutes, la suite logique est la déconnexion de cet utilisateur :

A ce moment-là, Le portail Azure nous affiche que la machine virtuelle est toujours bien fonctionnelle :

Par contre, AVD reconnait bien que sa session AVD est bien en statut déconnecté :

Environ 30 minutes après la déconnexion de l’utilisateur de test, sa machine virtuelle AVD passe en statut arrêté :

La machine virtuelle devient alors indisponible pour le service AVD :

Environ 5 minutes plus tard , la machine virtuelle passe en statut désalloué :

Une nouvelle tentative d’ouverture AVD depuis le portail utilisateur relancera le démarrage de sa machine virtuelle :

Conclusion

La mise en place de la configuration de déconnexion des sessions inactives fonctionne très bien dans les environnements individuels d’Azure Virtual Desktop. Cette approche va sans nul doute diminuer les coûts liés au Cloud pour des besoins spécifiques et/ou périodiques, sans avoir à se soucier du démarrage et de l’arrêt des machines virtuelles individuelles.

Il sera même intéressant de combiner cette approche avec des instances réservées. Le nombre d’instances réservées approprié dépendra du plancher constant d’utilisateurs AVD connectés.

Peut-on booster les FPS de votre Azure Virtual Desktop ?

L’amélioration de l’expérience utilisateur est une tâche constante. Azure Virtual Desktop simplifie et sécurise grandement l’accès aux ressources de l’entreprise. Mais AVD reste un environnement de bureau à distance. A caractéristiques égales, une ressource IT distante a un désavantage en comparaison avec une ressource locale de même grandeur : plusieurs paramètres rentrent en ligne de compte, comme le choix des réseaux (performances, types, …) ou encore le protocole de transmission utilisé.

Azure Virtual Desktop se doit donc de continuer d’évoluer. Plusieurs améliorations consacrées à l’expérience utilisateur ont déjà fait l’objet d’articles sur ce blog :

Concernant ce dernier point, je viens de faire remarque intéressante sur la généralisation du protocole UDP sur les réseaux publics pour un environnement AVD, dont je vous partage l’info juste ici.

Dernièrement, Microsoft propose quelques améliorations pour augmenter la fréquence du nombre d’images sur une session AVD. Cette donnée est importante pour la fluidité des animations ou des vidéos.

Je tiens à remercier Alexandre Moreaux pour son aide précieuse dans la réalisation des tests nécessaire à la rédaction de cet article !

Voici un site web montrant différents exemples de fréquence d’affichage sur un poste local :

M’appuyant sur cette vidéo de Dean, j’ai souhaité mettre en pratique ses conseils.

Pour avoir une meilleure idée sur le sujet, cet article va comparer différentes configurations pour en mesurer l’impact sur les FPS.

Plusieurs environnements Azure Virtual Desktop sont donc nécessaires. Les 4 premiers sont basés sur une machine virtuelle de type D8s v5 et vont servir à effectuer les tests suivants :

  • Environnement 0 : témoin de base, aucune modification
  • Environnement 1 : augmentation de la limite FPS pour les connexions RDS
  • Environnement 2 : augmentation FPS + priorité du décoding graphique
  • Environnement 3 : augmentation FPS + priorité + configuration du décoding graphique

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Des prérequis sont nécessaires pour réaliser ces tests sur AVD :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide
  • 4 réseaux virtuels Azure, un par environnement AVD
  • 4 machines virtuelles AVD jointes à Azure AD

Vous pouvez créer rapidement et simplement les environnements AVD en suivant cet article. Voici quelques copies d’écran d’un des 4 environnements AVD créés pour mes tests :

N’oubliez pas de configurer les éléments suivants pour rendre accessible vos environnements AVD :

  • Rôle RBAC Connexion de l’utilisateur de la machine virtuelle à votre utilisateur de test
  • Rôle RBAC Connexion de l’administrateur de la machine virtuelle à votre utilisateur admin
  • Assignation du groupe d’application AVD à votre utilisateur de test + utilisateur admin

Etape I – Test sur votre poste local

Afin de se faire une meilleure idée de l’impact d’une session ouverte via RDP, rendez-vous sur la page suivante depuis votre poste physique. Vous devriez obtenir généralement les 3 fréquences FPS suivantes : 60 / 30 / 15.

Dans cet ordre de grandeur, l’œil humain distingue assez facilement l’impact du nombre d’images par seconde. Il est temps de comparer le poste physique avec la première machine AVD.

Etape II – Test de l’environnement témoin :

Connectez-vous à votre premier environnement AVD, appelé témoin :

Réouvrez cette même page de test FPS sur la session AVD via un navigateur internet. Le plafonnement devrait être aux alentours de 30 FPS :

Un clic sur l’icône d’information de connexion RDP vous indique également le nombre d’image traitées et le protocole utilisé :

Les sessions à distance par le protocole RDP sont en effet limité par défaut sur le nombre maximal d’images.

L’étape suivante va vous permettre de modifier cette limite et de recomparer le rendu sur les deux environnements AVD.

Etape III – Test de la modification de la limite FPS

Pour bien différencier ce premier changement, connectez-vous sur votre seconde machine AVD de test :

Cet article sur Microsoft Learn explique comment augmenter la limite de fréquence d’images dans une session à distance :

Depuis le menu Démarrer, cherchez puis ouvrez l’exécuteur de ligne de commande en mode administrateur :

Renseignez le compte d’un administrateur local ou d’un compte Azure AD ayant le rôle Connexion de l’administrateur de la machine virtuelle :

Ouvrez l’éditeur de registre Windows :

Saisissez l’arborescence suivante :

HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Terminal Server\WinStations

Créez une nouvelle clef DWORD

Donnez-lui le nom suivant :

DWMFRAMEINTERVAL

Assignez-lui la valeur décimale suivante, puis cliquez sur OK :

A la place, voici la même commande pour ajouter la clef au registre :

reg add "HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Terminal Server\WinStations" /v DWMFRAMEINTERVAL  /t REG_DWORD /d 15 /f

Fermez la session de votre utilisateur AVD.

Rouvrez la session sur la même machine AVD.

Ouvrez la même page de test FPS que sur la première machine AVD. Le plafonnement devrait être maintenant aux alentours de 60 FPS :

Avons-nous donc maintenant 60 FPS ?

Un nouveau contrôle sur l’icône d’information de connexion RDP vous indique en revanche un nombre bien plus faible pour le nombre d’image traitées, malgré la grandeur du débit disponible par le protocole UDP.

Continuons les tests en suivant toujours les conseils de Microsoft.

Etape IV – Test de la modification de la limite FPS + Priorité au décoding

Ce nouveau test reprend la modification de registre apportée par l’étape III et rajoute en plus la priorité au décoding graphique. Vous pouvez donc reprendre la même machine AVD précédemment utilisée, ou repartir sur une nouvelle machine avec les deux modifications :

  • Modification de la limite FPS (Etape III)
  • Priorité au décoding

Pour ce second point, cherchez puis ouvrez l’exécuteur de ligne de commande en mode administrateur :

Renseignez le compte d’un administrateur local ou d’un compte Azure AD ayant le rôle Connexion de l’administrateur de la machine virtuelle :

Ouvrez l’Éditeur de stratégie de groupe locale :

Ouvrez l’arborescence suivante :

  • Computer Configuration
    • Administrative Templates
      • Windows Components
        • Remote Desktop Services
          • Remonte Desktop Session Host
            • Remote Session Environment

Ouvrez la police suivante :

Activez-là et cliquez sur OK pour sauvegarder :

A la place, voici la même commande pour ajouter la clef au registre :

reg add "HKLM\SOFTWARE\Policies\Microsoft\Windows NT\Terminal Services" /v AVC444ModePreferred  /t REG_DWORD /d 1 /f

Fermez la session de votre utilisateur AVD :

Rouvrez la session sur la même machine AVD :

Ouvrez la même page de test FPS que précédemment. Le plafonnement devrait être toujours aux alentours de 60 FPS :

Un nouveau contrôle sur l’icône d’information de connexion RDP vous indique toujours un nombre bien plus faible de FPS :

Continuions notre troisième test avec en ajout la configuration du décoding graphique.

Etape V – Test limite FPS + Priorité au décoding + Configuration du décoding

Ce troisième reprend les deux modifications apportées par les étape III et IV, et ajoute en plus la configuration du décoding graphique. Vous pouvez donc reprendre la même machine AVD précédemment utilisée, ou repartir sur une nouvelle machine avec les trois modifications suivantes :

  • Modification de la limite FPS (Etape III)
  • Priorité au décoding (Etape IV)
  • Configuration du décoding

Pour configurer ce troisième point, cherchez puis ouvrez l’exécuteur de ligne de commande en mode administrateur :

Renseignez le compte d’un administrateur local ou d’un compte Azure AD ayant le rôle Connexion de l’administrateur de la machine virtuelle :

Ouvrez l’Éditeur de stratégie de groupe locale :

Ouvrez l’arborescence suivante :

  • Computer Configuration
    • Administrative Templates
      • Windows Components
        • Remote Desktop Services
          • Remonte Desktop Session Host
            • Remote Session Environment

Ouvrez la police suivante :

Activez-là et cliquez sur OK pour sauvegarder :

A la place, voici la même commande pour ajouter la clef au registre :

reg add "HKLM\SOFTWARE\Policies\Microsoft\Windows NT\Terminal Services" /v AVCHardwareEncodePreferred  /t REG_DWORD /d 1 /f

Fermez la session de votre utilisateur AVD :

Rouvrez la session sur la même machine AVD :

Ouvrez la même page de test FPS que précédemment. Le plafonnement devrait encore et toujours être aux alentours de 60 FPS :

Un nouveau contrôle sur l’icône d’information de connexion RDP vous indique encore et toujours un nombre bien plus faible de FPS :

Que faire alors ? Sommes-nous bloqués quoi que nous fassions avec 30 FPS sur Azure Virtual Desktop ?

Etape VI – Test sur une machine virtuelle graphique

J’ai donc décidé d’aller un peu plus loin en testant AVD sur une machine virtuelle graphique disponible sur Azure. J’ai choisi de prendre la taille Standard_NV6 de la série des NV, elle dispose d’une puissance graphique bien plus conséquente que les machines de la famille D :

Comme ces machines graphiques ne supporte pas le GEN 2, j’ai choisi sur une image en Windows 10 en GEN 1:

Comme lors de la précédente salve de tests, j’ai utilisé deux environnements de même configuration pour mesurer l’impact ou non des modifications Microsoft sur les FPS :

  • Environnement 5 : Environnement graphique de base
  • Environnement 6 : Environnement graphique de base + modifications

Sur les deux environnements graphiques, j’ai commencé par mettre à jour les pilotes de la carte graphique à jour grâce au compte d’administrateur local :

J’ai continué par configurer l’outil de configuration GPU spécifique à Nvidia :

nvidia-smi.exe -fdm 0 -g 00000001:00:00.0

J’ai effectué par la suite un redémarrage nécessaire des deux VMs.

J’ai ensuite installé sur les deux environnements graphiques les applications suivantes :

Enfin, j’ai réalisé la configuration suivante uniquement sur l’environnement 6 :

  • Lancement des 3 modifications précédentes par des clefs de registre :
reg add "HKLM\SOFTWARE\Policies\Microsoft\Windows NT\Terminal Services" /v bEnumerateHWBeforeSW  /t REG_DWORD /d 1 /f
reg add "HKLM\SOFTWARE\Policies\Microsoft\Windows NT\Terminal Services" /v AVC444ModePreferred  /t REG_DWORD /d 1 /f
reg add "HKLM\SOFTWARE\Policies\Microsoft\Windows NT\Terminal Services" /v AVCHardwareEncodePreferred  /t REG_DWORD /d 1 /f
reg add "HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Terminal Server\WinStations" /v DWMFRAMEINTERVAL  /t REG_DWORD /d 15 /f
gpupdate.exe /force 

Un dernier redémarrage de la machine virtuelle de l’environnement 6 est encore nécessaire.

J’ai lancé Fraps suivi d’une nouvelle partie de jeu Age of Empires II. Sans plus attendre, voici les résultats FPS donnés par FRAPS et par la connexion RDP :

Environnement 5 : Graphique sans modification :

Environnement 6 : Graphique avec modifications :

Dans les deux environnements, Fraps indique un nombre très conséquent de 120 FPS. Cela s’explique par la faible exigence graphique Age of Empires II et de la performance graphique de ces machines virtuelles.

Concernant les FPS relevés par la connexion RDP, un écart se creuse d’environ 10 FPS entre les deux environnements tests. L’environnement 6 est meilleur, sans pour autant rapprocher le nombre de FPS généré par la carte graphique de machine virtuelle AVD.

Conclusion

Tous ces tests montrent l’importance relative de la configuration des FPS sur des machines classiques d’AVD et pour des tâches de bureautique. 30 FPS suffisent à beaucoup d’actions. On pourra néanmoins être gêné si le volume d’utilisateurs est important, et que des besoins graphiques (Teams ?) sont présents.

Les machines graphiques disponibles sur Azure montre de belles performances et peuvent convenir dans bien des scénarios graphiques quand elles sont combinées avec Azure Virtual Desktop.

Réduisez les coûts de votre AVD

Beaucoup d’articles sur ce blog parlent déjà d’Azure Virtual Desktop ????. Au fil des mois, nous avons constaté ses améliorations, la simplification du déploiement, l’augmentation de sa sécurité, de ses performances ou encore une meilleure compatibilité. Un point important n’a pas encore été abordé : l’optimisation des coûts sur AVD.

D’ailleurs, plusieurs articles parlant des coûts sur Azure sont déjà disponibles sur ce blog :

C’est un premier pas vers la compréhension de la facturation de Microsoft selon vos usages. Ce modèle de facturation, basé sur la consommation est la norme pour les principaux fournisseurs de Cloud.

Quels sont les principaux coûts d’Azure Virtual Desktop ?

Avant de parler d’optimisations sur les coûts, il est nécessaire de lister les principales charges d’une architecture Azure Virtual Desktop. Certains coûts sont systématiques, tandis que d’autres sont optionnels :

  • Gestion des identités : Azure Virtual Desktop repose sur une gestion des utilisateurs, de même que pour l’OS, les fichiers ou encore certaines applications. Plusieurs options sont disponibles : Azure AD, Active Directory ou le service managé Azure AD DS.
  • Machine virtuelle : Que l’environnement AVD soit composé pour des machines individuelles ou partagées, elles représentent toujours un coût important dans l’infrastructure AVD.
  • Stockage : Plusieurs types de stockage sont nécessaires dans une architecture AVD. Un premier stockage est déjà présent sur chaque machine virtuelle pour stocker l’OS, les applications, … Un second est créé pour stocker les données et les informations de session des utilisateurs AVD.
  • Licence : Que l’environnement AVD fonctionne sur Windows 10/11 ou Windows Server, des licences Microsoft sont nécessaires. Le choix de l’OS pour AVD repose sur les besoins applicatifs ou la méthode de gestion du parc souhaitée.
  • Réseau : Toute donnée sortante du Cloud Microsoft est facturée. Chaque utilisateur d’AVD génère un petit coût lorsqu’il ouvre et utilise sa session de bureau à distance. Cette somme varie selon le volume de Gio envoyés en dehors du Cloud, en sachant que le protocole RDP n’est pas réputé comme gourmand en traffic.
  • Gestion de la sécurité : Toute infrastructure IT a besoin de mesures de protection. Ces coûts ne sont pas obligatoirement liés à Microsoft, mais ils doivent être pris en compte dans l’enveloppe finale.
  • Sauvegarde : La sauvegarde de certaines données est indispensable pour se prémunir d’un accident ou d’une fraude. Le volume de donnée à sauvegarder, la fréquence ou la redondance de la sauvegarde influent sur son prix.
  • Plan de reprise d’activité : Le PRA n’est pas un système de sauvegarde au premier sens du terme. Il n’est pas non plus obligatoire. Mais il doit être perçu comme un point majeur dans la protection de services critiques, afin qu’ils continuent à fonctionner. Sur Azure, un doublement de certaines ressources AVD est envisageable dans une seconde région du Cloud.

Et le coût d’un AVD dans tout ça ?

Il n’existe pas de prix fixe pour Azure Virtual Desktop. La liste des éléments précédemment listés vous montre les principaux axes de coûts, mais le choix de chaque composant dépend du projet AVD.

Il existe un objet Azure Virtual Desktop dans le Calculateur de prix Azure, mais je trouve que celui-ci passe très vite sur certains points et oublie d’en mentionner d’autres.

Alors, comment procède-t-on pour estimer le prix d’un projet AVD ?

Aucune baguette magique n’existe ! Comme pour toute infrastructure IT, il est conseillé de récolter quelques métriques sur les besoins utilisateurs pour commencer à composer. Voici quelques exemples de questions qui me paraissent essentielles pour démarrer un projet AVD :

  • Nombre d’utilisateurs totaux
  • Nombre d’utilisateurs simultanés
  • Horaires de travail
  • Nature des besoins (Répartition des utilisateurs selon des types de population)
  • Exigences OS de l’équipe IT / des applications
  • Ont-ils déjà des licences 365 en place ?
  • Préférence géographique sur Azure ?
  • Volonté d’engagement dans la durée ?
  • Perspective de croissance des besoins AVD
  • Ressources IT locales à interconnecter

Ces données sont utiles pour estimer les principaux coûts listés précédemment.

Et si l’on ne souhaite pas réaliser tous ces calculs ?

Azure facture sur la consommation mensuellement. Le but sur Azure n’est pas de produire un coût fixe mensuel. Si cela n’est pas votre souhait, Microsoft a aussi pensé à vous et propose également une solution clef en main, appelé Windows 365 au tarif mensuel fixe.

Windows 365 est proche d’un système de licence comme pour Office 365, pour le provisionnement d’un PC Cloud. La puissance de ce PC dépend du prix de la licence Windows 365 choisie. Un premier article sous la solution est disponible juste ici

Bien que basé sur la même technologie, Windows 365 est un service hautement managé. Cela réduit donc la configuration possible sur certaines fonctionnalités, comme le montre ce tableau ci-dessous :

Êtes-vous êtes toujours là ? ????

Je vous propose de reprendre les 6 principaux coûts Azure Virtual Desktop et d’envisager des économies possibles.

Coût I – Gestion des identités :

Azure Virtual Desktop fonctionne avec les 3 systèmes de gestion identitaire suivants :

Il ne s’agit pas de solutions 100% équivalentes en termes de fonctionnalités, chacune apporte une plus-value selon le scénario AVD souhaité.

Quelles sont les économies possibles ?

L’économie consiste à prendre la bonne gestion identitaire à votre projet. Voici un classement croissant par ordre de prix et des usages les plus courants :

  • Azure AD : Azure AD de base est gratuit ! Évidemment, certaines fonctionnalités sont bridées, mais cela allège déjà un peu la facture. La gestion identitaire par Azure AD est conseillé pour les petits environnements ne disposant pas d’infrastructure IT on-premise.
  • Azure AD DS : Solution intermédiaire en termes de coûts, de fonctionnalités et de management. Il s’agit d’un domaine géré par Microsoft et donc partiellement restreint. Azure AD DS est lui aussi conseillé pour les petits environnements ne disposant pas d’infrastructure IT on-premise.
  • Active Directory : idéalement utilisé si l’on souhaite avoir la main complète sur les paramétrages du domaine AD, ou si un domaine AD existe déjà en on-premise. Il est alors possible d’étendre l’AD local à Azure via une liaison Azure VPN et une machine ayant le rôle d’AD dans Azure.

Coût II – Machine virtuelle :

Comme annoncé plus haut, les machines virtuelles représentent une part importante du coût total de l’architecture Azure Virtual Desktop. Bien souvent, il est difficile d’estimer au mieux le nombre et la puissance des machines virtuelles AVD. Les métriques de l’environnement actuel, un cahier des charges précis et des phases de POC sont de vrais facilitateurs.

De mon côté, j’essaie d’imaginer, selon mes expériences antérieures, les possibilités de machines virtuelles AVD adaptées aux besoins des utilisateurs. Je compile alors le tout dans un tableau Excel : le nombre d’utilisateurs par population et différents scénarios où les ressources allouées varient :

Quelles sont les économies possibles ?

Trois économies sont possibles sur les coûts des machines virtuelles AVD :

  • Adaptez la puissance de vos machines virtuelles : cela risque de ne pas plaire aux utilisateurs AVD, ou pas. Des machines correctement dimensionnées selon les usages diminuent fortement les coûts. Il est important d’analyser le nombre d’utilisateurs maximal que la machine supporte sans que l’expérience utilisateur ne soit dégradée.
  • Réservez vos machines virtuelles pendant 1 ou 3 ans : Deux méthodes de facturations sont disponibles sur Azure. Prendre un engagement sur une machine virtuelle est une méthode pratique pour diminuer les coûts quand l’utilisation de la ressource est en 24/7.
  • Privilégiez Windows 10/11 quand cela est possible : Une licence Windows Server + CAL RDS coûtent toujours plus cher que des licences ayant des droits d’accès utilisateur, comme Microsoft 365 Business Premium ou Microsoft E3/E5.

Coût III – Stockage :

Il existe deux principaux coûts au stockage sur Azure. La taille du stockage et les transactions influent sur le montant :

  • Taille du stockage : Un disque managé Azure est facturé toutes les heures au niveau supérieur le plus proche de sa taille. Autrement dit, un disque de 120 Go coûte autant qu’un disque de 128 Go, que la machine virtuelle soit allumée ou non.
  • Transactions : Sont appelées transaction, les lectures, les écritures, … effectuées par le disque, elles sont facturées par paquet de 10 000 transactions. Certains types de disque, comme les disques Premium ou Ultra, incluent le coût des transactions dans leur tarification les coûts sont alors plus prévisibles et mieux maîtrisés.

Voici une brève comparaison tarifaire pour un disque de 128 Go en Europe de l’Ouest, selon Azure Pricing Calculator :

  • Premium SSD : 20.13 CHF / mois
  • Premium SSD v2 : 11.49 CHF / mois
  • Standard SSD : 12.63 CHF / mois
  • Standard HDD : 6.39 CHF / mois
  • Ultra disk : 88.73 CHF / mois

Quelles sont les économies possibles ?

  • Le type de disque le moins cher n’est pas forcément le plus économe. Les transactions risquent de faire exploser le coût du stockage des machines virtuelles ou des partages de fichiers.
  • Surveillez les consommations d’espace : un espace réservé et inutilisé est facturé par Azure. Ajustez la taille et les performances selon les besoins.

Coût IV – Licence :

Azure Virtual Desktop nécessite des licences adéquates en fonction de l’environnement choisi, Windows 10/11 ou Windows Server :

  • Windows 10/11 : On licencie les utilisateurs et non les machines virtuelles.
  • Windows Server : On licencie les machines virtuelles (+ CAL RDS) et non les utilisateurs.
Tarification Azure Virtual Desktop

Quelles sont les économies possibles ?

Pour moi, la meilleure économie possible est de partir sur une licence Microsoft 365 Business Premium pour chaque utilisateur AVD. Cette dernière comprend entre autres :

  • Azure AD Premium P1
  • Les droits d’utilisation d’Azure Virtual Desktop sous environnement Windows 10/11
  • Les principaux outils de la suite bureautique d’Office 365
  • Et encore bien d’autres fonctionnalités de sécurité

Si le choix de partir sur un environnement AVD sous Windows Server est non négociable, privilégiez Azure Hybrid Benefit grâce à l’achat de licences Windows Server et CAL RDS en mode souscription CSP. La rentabilité est atteignable en 1 ou 2 mois seulement !

Coût V – Réseau :

Pensez à consulter régulièrement l’excellent site m365maps pour vous aider à choisir la meilleure licence selon vos besoins.

Les services hébergés dans le cloud sont accessibles depuis une architecture on-premise ou pour des utilisateurs simplement connectés à internet. Le schéma réseau ci-dessous montre les étapes de mise en place du bureau à distance AVD pour un utilisateur se connectant depuis internet :

Quelles sont les économies possibles ?

Vous l’avez compris, l’utilisation d’Azure AD et du protocole HTTPS inversé apportent une couche de sécurité dans le transfert de données entre l’infrastructure AVD et l’utilisateur.

Dans beaucoup de scénarios, il n’est pas systématiquement nécessaire d’exiger un accès VPN. Ce service est payant dans Azure, et son prix dépend principalement de son débit.

Enfin, les volumes de bande passante sortante ne sont pas élevés pour un environnement AVD. Il est donc inutile d’acheter un circuit ExpressRoute en formule illimité :

Coût VI – Gestion de la sécurité :

Une série d’articles dédiée à la sécurité est disponible juste ici. Pour éviter de vous endormir lors de longues lectures d’hiver et pour rester focalisé sur Azure Virtual Desktop, je vous conseille ces deux articles là :

Prenons en exemple la sécurité sur Azure AD :

Azure AD est gratuit ! ???? Azure Active Directory est bien proposé en quatre éditions : Gratuite, Applications Office 365, Premium P1 et Premium P2. Pour des questions de sécurité, je recommande de licencier vos utilisateurs AVD avec une licence Azure AD Premium P1.

Grâce à lui, l’accès conditionnel sur votre AVD apporte des mesures de restriction et bloque les connexions suspectes :

FonctionnalitéAzure AD Free – Paramètres de sécurité par défautAzure AD Free – Administrateurs généraux uniquementOffice 
365
Azure AD Premium P1Azure AD Premium P2
Accès conditionnel
Accès conditionnel basé sur les risques

Quelles sont les économies possibles ?

Je pense qu’il n’est pas nécessaire de s’orienter vers une licence Azure AD Premium P2 pour vos utilisateurs AVD. Ses fonctionnalités sont certes très intéressantes, mais ce besoin n’est pas utile pour des « utilisateurs lambda ».

Conclusion :

Aucun doute qu’il existe plein d’autres optimisations possibles pour un environnement AVD. Un exercice que je conseille est de suivre régulièrement les évolutions de Microsoft sur les services Cloud. Le blog officiel et les vidéos disponibles sur YouTube vous donneront toujours des informations et des astuces auxquelles vous n’avez pas pensées.

Enfin n’oubliez pas de suivre et d’analyser la consommation Azure grâce au Cost Management ????????

Azure Virtual Desktop ❤️ FIDO2

Rassurez-vous, Azure Virtual Desktop propose depuis longtemps une intégration avec l’accès conditionnel disponible sur Azure AD. Ce billet, datant déjà de 2019, écrit par Freek Berson, nous montre bien l’intégration entre AVD et FIDO2.

Je souhaitais malgré tout vous écrire un article en français pour détailler le processus de mise en place FIDO2 et les possibilités intéressantes avec AVD.

Qu’est-ce que FIDO2 (Fast IDentity Online 2) ?

La réponse de l’industrie au problème des mots de passe.

FIDO Alliance

Exit donc l’utilisation d’un simple du mot de passe pour valider un processus d’authentification. FIDO2 a été développé par la FIDO Alliance et est à ce jour leur dernière norme.

FIDO2 est bâti sur des spécifications Web Authentication, ou WebAuthn, du World Wide Web Consortium (W3C), donc universel mais disposant de capacités supplémentaires.

Cette vidéo en français explique plusieurs de ces avantages :

  • USB-A ou C ou encore NFC
  • Absence de donnée personnelle sur la clef
  • Code PIN de protection
  • Zone de contact pour valider une présence physique
  • Utilisation pour plusieurs comptes
Bon conseil : toujours avoir deux clefs ????.

Puis-je utiliser une clef FIDO2 pour m’authentifier sur Azure AD ?

Oui, Azure AD supporte un grand nombre de méthodes renforcées pour sécuriser l’authentification des utilisateurs. Vous pouvez retrouver cette liste ici, ou dans le portail Azure, via la page des Méthodes d’authentification :

D’une manière générale, Microsoft déconseille l’utilisation unique de mot de passe pour authentifier un compte (Voir tableau ci-dessous). Azure AD propose à ce jour différentes méthodes dans le cadre d’un processus d’authentification multifacteur :

  • Windows Hello Entreprise
  • Microsoft Authenticator
  • Clés de sécurité FIDO2

Ai-je besoin d’une licence particulière pour utiliser FIDO2 ?

FIDO2 n’exige pas de licence particulière, mais l’accès conditionnel en demandera une. En effet, pour intégrer FIDO2 dans une ou plusieurs polices d’accès conditionnel, il vous faudra une licence Azure Premium P1 ou P2 pour tous les utilisateurs concernés.

FonctionnalitéAzure AD Free – Paramètres de sécurité par défaut Azure AD Free – Administrateurs généraux uniquementOffice 
365
Azure AD Premium P1Azure AD Premium P2
Accès conditionnel
Accès conditionnel basé sur les risques

Il ne faut pas confondre l’accès conditionnel qui vient en remplacement, car plus abouti et personnalisable que la MFA de base ou les paramètres de sécurité par défaut :

StratégieParamètres de sécurité par défautAccès conditionnelAuthentification multifacteur par utilisateur
Gestion
Ensemble standard de règles de sécurité pour garantir la sécurité de votre entreprise
Activé/désactivé en un clic
Inclus dans la gestion des licences Office 365
Modèles préconfigurés dans l’assistant Centre d’administration Microsoft 365
Flexibilité de la configuration
Fonctionnalité
Exempter les utilisateurs de la stratégie
Authentification par appel téléphonique ou SMS
S’authentifier par Microsoft Authenticator et jetons logiciels
Authentification par FIDO2, Windows Hello Entreprise et les jetons matériels
Bloque les protocoles d’authentification hérités
Les nouveaux employés sont automatiquement protégés
Déclencheurs MFA dynamiques en fonction des événements à risque
Stratégies d’authentification et d’autorisation
Configurable en fonction de l’emplacement et de l’état de l’appareil
Prise en charge du mode « Rapport seul »

Où peut-on se procurer des clefs FIDO2 ?

Microsoft met à disposition cette liste de fournisseur proposant justement des clefs FIDO2 :

FournisseurBiométrieUSBNFCBLECertifié FIPSContact
AuthenTrendyyyynhttps://authentrend.com/about-us/#pg-35-3
Cirightnnynnhttps://www.cyberonecard.com/
Ensurityyynnnhttps://www.ensurity.com/contact
Excelsecuyyyynhttps://www.excelsecu.com/productdetail/esecufido2secu.html
Feitianyyyyyhttps://shop.ftsafe.us/pages/microsoft
Fortinetnynnnhttps://www.fortinet.com/
Giesecke + Devrient (G+D)yyyynhttps://www.gi-de.com/en/identities/enterprise-security/hardware-based-authentication
GoTrustID Inc.nyyynhttps://www.gotrustid.com/idem-key
HIDnyynnhttps://www.hidglobal.com/contact-us
Hypersecunynnnhttps://www.hypersecu.com/hyperfido
IDmelon Technologies Inc.yyyynhttps://www.idmelon.com/#idmelon
Kensingtonyynnnhttps://www.kensington.com/solutions/product-category/why-biometrics/
KONA Iynyynhttps://konai.com/business/security/fido
NeoWavenyynnhttps://neowave.fr/en/products/fido-range/
Nymiynynnhttps://www.nymi.com/nymi-band
Octatcoyynnnhttps://octatco.com/
OneSpan Inc.nynynhttps://www.onespan.com/products/fido
Swissbitnyynnhttps://www.swissbit.com/en/products/ishield-fido2/
Thales Groupnyynyhttps://cpl.thalesgroup.com/access-management/authenticators/fido-devices
Thetisyyyynhttps://thetis.io/collections/fido2
Token2 Switzerlandyyynnhttps://www.token2.swiss/shop/product/token2-t2f2-alu-fido2-u2f-and-totp-security-key
Solutions TrustKeyyynnnhttps://www.trustkeysolutions.com/security-keys/
VinCSSnynnnhttps://passwordless.vincss.net
Yubicoyyynyhttps://www.yubico.com/solutions/passwordless/

Pour effectuer mes tests sur mon environnement Azure, j’ai décidé d’acheter deux clefs USB-A sous forme de pack auprès de Token2 Switzerland, au prix de 23€, frais de port compris :

Comment procède-t-on pour intégrer FIDO2 à Azure Virtual Desktop ?

Le processus d’installation est très simple, il vous faudra néanmoins quelques prérequis pour arriver à une intégration complète. Dans ce tutoriel, nous allons mettre en place une clef FIDO2 pour un utilisateur et créer deux polices d’accès conditionnel dédiées à AVD :

Etape 0 – Rappel des prérequis :

Les prérequis suivants sont nécessaires pour réaliser cette démonstration avec AVD :

  • Un poste sous Windows 10 (1903) ou supérieur
  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide
  • Un environnement AVD déployé (je vous conseille de suivre ce tutoriel)
  • Une licence Azure AD Premium Plan 1 ou Plan 2

Si votre tenant ne dispose d’aucune licence Azure AD Premium, vous pouvez activer une licence Azure AD Premium Plan 2 en version d’essai directement depuis le portail Azure AD :

Une fois la version d’essai activée, pensez à affecter une licence Azure AD Premium Plan 2 à un utilisateur votre tenant.

Etape I – Configuration du code PIN :

Azure AD exige que les clés de sécurité soient protégées par un code PIN. Insérer votre clef FIDO2 dans un port USB et allez dans les paramètres de votre poste pour le définir :

Cliquez ici pour configurer la clef :

Touchez la zone prévue à cet effet pour continuer :

Définissez un code PIN et confirmez-le :

Etape II – Activation de FIDO2 sur Azure AD :

Sur le portail d’Azure AD, consulter les paramètres de Sécurité via le menu suivant :

Cliquez sur Méthodes d’authentification :

Cliquez sur la ligne FIDO2 :

Activez la fonctionnalité FIDO2, puis cliquez sur Configurer :

Sauvegardez-là avec les options de base :

Quelques minutes sont parfois nécessaire pour continuer sur la configuration FIDO2 au niveau de l’utilisateur. Ne vous inquiétez pas si les écrans suivants ne sont pas encore identiques au tutoriel.

Etape III – Enrôlement d’une clef FIDO2 sur un compte Azure AD :

Comme dit précédemment, la clef FIDO2 n’embarque aucune information personnelle sur les comptes associés à celle-ci. Vous pouvez donc sans souci utiliser la même clef pour plusieurs comptes Azure AD.

Dans mon cas, j’ai créé un nouvel utilisateur pour retester un enrôlement complet.

Rendez-vous sur la page myaccount de Microsoft avec votre utilisateur de test, puis cliquez les Informations de sécurité :

Cliquez ici pour ajouter la première clef FIDO2 :

Dans mon cas, Azure m’avertit que mon utilisateur de test ne dispose d’aucune autre méthode MFA, j’en profite donc pour mettre en place le SMS comme seconde méthode :

Une fois terminé, recommencez le processus pour arriver sur cet écran :

Azure AD entame une communication avec la clef FIDO2 :

Plusieurs messages d’information de Windows 10 vont se succéder :

Renseignez le PIN de votre clef FIDO2, puis continuez :

Touchez la zone prévue à cet effet pour terminer :

Il ne vous reste plus qu’à donner un nom à cette première clef FIDO2 :

Comme il est fortement conseillé, recommencer la même opération avec une seconde clef FIDO2, utilisable en cas de secours :

Etape IV – Test de FIDO2 :

Avant d’aller plus loin dans l’intégration avec Azure Virtual Desktop, je vous conseille de tester l’authentification utilisateur avec sa clef FIDO2. Pour cela ouvrez le navigateur de votre choix en mode privé et allez sur la page web office.com.

Cliquez-ici pour vous authentifier :

Au lieu de saisir le mot de passe du compte de test, cliquez comme ceci :

Renseignez le code PIN de votre clef FIDO2 :

Touchez la zone prévue à cet effet pour confirmer l’authentification :

Cliquez enfin sur Non :

Et vous voilà correctement authentifié sur le portail Office365 ????

Etape V – Création d’une méthode d’authentification renforcée :

En faisant différents tests, je me suis rendu compte que l’on pouvait intégrer le mécanisme FIDO2 à plusieurs niveaux d’AVD.

Pour rappel, je suis partie d’un environnement Azure Virtual Desktop existant et équivalent à ce qui est détaillé dans cet article : Simplifiez l’authentification des utilisateurs d’AVD joint Azure AD avec Single Sign-on – Jean-Loup & Azure (jlou.eu).

Encore en préversion à ce jour, connectez-vous au portail d’Azure et rendez-vous dans le service Azure AD avec un compte administrateur adéquat :

Ouvrez le menu Sécurité :

Cliquez sur Méthodes d’authentification :

Cliquez sur Méthodes d’authentification renforcées pour en ajouter une nouvelle :

Terminez la création de celle-ci :

Etape VI – Test de l’accès conditionnel au premier niveau :

Toujours dans votre portail Azure AD, retournez dans la section Sécurité puis cliquez sur Accès conditionnel :

Créez votre nouvelle Police :

Saisissez un nom à votre police et sélectionnez votre utilisateur de test :

Ajoutez l’application Azure Virtual Desktop :

Terminez la configuration en autorisant l’accès sous réserve de satisfaire votre nouvelle méthode d’authentification renforcée :

Attendez quelques minutes et ouvrez votre client Windows d’Azure Virtual Desktop pour tester votre première police d’accès conditionnel :

Renseignez le compte Azure de votre utilisateur de test et constatez la présence de ce message :

Touchez la zone prévue à cet effet pour terminer l’authentification :

Félicitations ! Votre accès AVD est bien protégé par la clef FIDO2 ????.

Etape VII – Test de l’accès conditionnel au second niveau :

En parcourant les fonctionnalités de l’accès conditionnel d’Azure AD, j’ai remarqué une seconde application du Cloud Azure très intéressante :

J’ai donc créé une seconde règle d’accès conditionnel, avec les mêmes autres paramètres pour intégrer un mécanisme FIDO2 au moment de l’ouverture de session Windows d’AVD :

Sur votre application Azure Virtual Desktop, cliquez sur l’icône pour ouvrir une session AVD :

Attendez que le processus continue :

Choisissez le compte autorisé à AVD et disposant d’une clef FIDO2 :

Renseignez le code PIN de votre clef FIDO2 :

Touchez la zone prévue à cet effet pour confirmer l’authentification :

Attendez que la session AVD s’ouvre :

Conclusion

Cette combinaison AVD + AD + FIDO2 fut très intéressante à tester, et assez simple à mettre en place. Cette flexibilité nous montre aussi l’infinité de scénarios possibles pour augmenter la sécurité des utilisateurs sans pour autant rendre le quotidien lourd ou invivable.

Enfin, profitez-en pour sécuriser un peu plus vos comptes à vous ????

Privatisez l’accès de votre AVD

Azure Virtual Desktop continue encore d’évoluer et s’associe maintenant avec un autre service réseau du cloud Microsoft : Azure Private Link. En ce début du mois de novembre, Microsoft vient de l’ouvrir en préversion publique pour tester cette fonctionnalité. L’idée est donc de sécuriser d’avantage, par une restriction encore plus poussée, l’accès au service Azure Virtual Desktop.

Pourquoi restreindre un service Cloud ?

Pour répondre à une demande provenant de certaines entreprises. Beaucoup d’entre-elles ont même des exigences légales et ne souhaitent donc pas faire passer un flux réseau à travers internet, quand bien même il s’agirait de communications en HTTPS.

Il paraissait donc important que Microsoft propose ce type de fonctionnalité pour permettre à au service à Azure Virtual Desktop d’être 100% en dehors du web.

Pour parvenir à la mise en place de cette fonctionnalité, Microsoft met déjà à disposition plusieurs documentations, disponibles uniquement en anglais pour l’instant :

Qu’est-ce qu’Azure Private Link ?

En deux mot, Azure Private Link vous permet d’accéder aux services Azure PaaS (par exemple du stockage Azure, compte le compte de stockage ou encore une base de données SQL) depuis votre réseau virtuel :

Voici une vidéo qui aborde le sujet dans son entièreté :

Comment va fonctionner Azure Virtual Desktop avec Private Link ?

Comme pour les autres services proposant cette association, le trafic entre le réseau virtuel et Azure Virtual Desktop transitera par le réseau « dorsal » de Microsoft, ce qui signifie que vous n’aurez plus besoin d’exposer votre AVD à l’Internet.

En termes de sécurité, transiter son trafic dans le réseau « connu » et sécurisé de Microsoft renforcera toujours un peu plus la protection de vos données.

A quel moment intervient le Private Link dans le chemin de connexion entre l’utilisateur et AVD ?

Il peut intervenir à plusieurs niveaux. En effet, la connexion est décomposée en différentes étapes et avec plusieurs composants. Il est alors possible de choisir quelles connexions ont le droit ou non de transiter par internet.

C’est d’ailleurs pour cela que plusieurs options sont présentes dans la configuration réseau d’AVD :

  • La première option se charge d’autoriser ou non l’accès au service AVD des utilisateurs depuis internet. Autrement la partie frontale de la connexion AVD.
  • La seconde option se charge d’autoriser ou non l’accès au service AVD des machines virtuelles AVD depuis internet. Autrement la partie arrière-plan de la connexion AVD.

Peut-on utiliser à la fois les fonctionnalités Private Link et RDP Shortpath ?

Durant cette phase de préversion, cela n’est pas possible. Pour rappel RDP Shortpath est une méthode habile d’Azure Virtual Desktop qui établit un transport direct basé sur le protocole UDP entre le client Remote Desktop et l’hôte de session. Tout y est expliqué ici.

Etape 0 – Rappel des prérequis

Pour arriver à la démonstration de l’association entre Azure Virtual Desktop et Private Link, je dispose d’un environnement comprenant des composants déjà en place :

  • Poste Windows 10 avec Azure VPN
  • Environnement AVD avec jointure Azure AD

On retrouve ainsi mon premier réseau virtuel comprenant :

  • La machine virtuelle faisant office de poste utilisateur distant sous Windows 10
  • Le service Azure Bastion pour m’y connecter plus facilement

J’ai également déployé un second réseau virtuel. Celui-ci comprend

  • Mon environnement Azure Virtual Desktop
  • Une passerelle VPN pour assurer la connection entre le poste Windows 10 et AVD

La connexion VPN Point à Site est bien fonctionnelle :

L’accès direct à une des machines virtuelles AVD répond bien.

Comme vous pouvez le voir sur la configuration d’Azure Virtual Desktop, une nouvelle section dédiée au réseau a fait son apparition :

Avant d’aller plus loin, il est donc nécessaire d’activer la fonctionnalité, encore en préversion à l’heure où ces lignes sont écrites.

Etape I – Activation de la fonction de préversion d’Azure Private Link

Comme beaucoup de fonctionnalités encore en préversion, il est nécessaire de l’activer depuis le portail Azure. Pour cela, effectuer l’opération suivante via ce lien :

N’oubliez pas de sélectionner la bonne souscription Azure.

Une fois enregistrée, attendez environ 15 minutes.

Retournez sur la section réseau de votre Azure Virtual Desktop pour constater le déblocage des fonctionnalités réseaux :

Dans cette configuration par défaut, avec les 2 cases de cochées, la connexion réseau transite via internet dans sa totalité :

  • Entre le client et le service Azure Virtual Desktop
  • Entre le service Azure Virtual Desktop et les machines virtuelles AVD

Un test, avec le VPN désactivé, montre que la connexion se fait toujours via internet :

Etape II – Restreindre la communication entre le service AVD et le pool d’hôtes au réseau virtuel Azure

La première étape consiste donc à restreindre la communication entre le service Azure Virtual Desktop et les machines virtuelles AVD au réseau virtuel. Pour cela décochez la case suivante et sauvegardez :

Un nouvel essai de connexion utilisateur vous montre le blocage immédiat de cette méthode en passant par internet :

Comme dit plus haut, l’utilisateur n’en est pas responsable : Le service Azure Virtual Desktop est incapable de communique avec la machine virtuelle AVD.

Pour arriver rétablir l’accès au service AVD, nous avons besoin de créer un premier private endpoint en cliquant sur le second onglet de la section réseau :

Pour réactiver les connexions, vous devrez créer un private endpoint pour chaque pool d’hôtes AVD que vous souhaitez autoriser.

Donnez-lui un nom, puis passez à l’onglet suivant :

Laissez cet onglet comme ceci avec le type connexion et passez sur le suivant.

Pour information, il existe différents types de sous-resource cible, ils auront une importance et seront utilisés par la suite :

Type de resourceType de sous-resourceQuantité
Microsoft.DesktopVirtualization/workspacesglobalUn pour tous les déploiements Azure Virtual Desktop
Microsoft.DesktopVirtualization/workspacesfeedUn par workspace
Microsoft.DesktopVirtualization/hostpoolsconnectionUn par pool d’hôtes

Renseignez le réseau / sous réseau de votre environnement Azure Virtual Desktop :

Pour votre information, plusieurs adresses IP privées seront alors allouées pour les services suivants :

Sur l’onglet suivant, une zone DNS privée va être créé pour le private endpoint :

Lancez la création puis attendez :

Une fois créé, la carte réseau du private endpoint nouvellement créé vous montre que chaque service dispose bien d’une adresse IP dédiée :

Important : Pour les gros environnement AVD, prévoir un second sous-réseau pour éviter un souci d’adressage.

Un redémarrage de machines virtuelles AVD plus tard : la connexion AVD depuis le poste client refonctionne sans souci :

Veuillez noter que la copie d’écran ci-dessus montre bien que le VPN d’Azure est toujours déconnecté. Cela montre bien que nous n’avons pas encore influencé la partie frontale du service AVD.

Pour bien comprendre ce qui s’est passé, un test intéressant est de

  • Créer un groupe de sécurité réseau (NSG)
  • Y ajouter une restriction d’accès au service publique d’Azure Virtual Desktop
  • L’associer au sous-réseau contenant les machines virtuelles AVD

Ce test créé une contrainte qui n’empêche pas notre test de fonctionner, car la connexion entre le service Azure Virtual Desktop et les machines AVD transite par le private endpoint nouvellement créé.

J’ai également fait un autre test de retirer le private endpoint. Les machines virtuelles AVD apparaissent alors bien comme étant injoignables pour le service Azure Virtual Desktop :

Maintenant, la seconde étape est de restreindre également l’accès au service Azure Virtual pour les postes connectés uniquement à internet.

Etape IIIa – Restreindre la communication entre le service AVD et les utilisateurs au réseau virtuel

La première étape consiste donc à restreindre la communication entre le service AVD et les utilisateurs via internet. Pour cela, décochez la case suivante et sauvegardez :

Un nouvel essai de connexion à AVD nous montre le blocage immédiat de cette méthode en passant par internet :

Un rafraichissement de l’espace de travail AVD montre maintenant un refus d’affichage de celui-ci :

Pour terminer la configuration, nous avons besoin de créer deux autres private endpoints.

Pour cela, allez sur l’espace de travail AVD, allez dans la section réseau, décochez la case et sauvegardez :

Comme précédemment, commencez par créer un private endpoint comme ceci :

Nommez-le différemment du premier private endpoint créé durant l’étape précédente :

Choisissez cette fois-ci la sous-resource cible de type Feed :

Renseignez le réseau / sous réseau où votre environnement Azure Virtual Desktop :

Là encore, des adresses IP privées seront allouées pour les services suivants :

Sur l’onglet suivant, la première zone DNS privée va être réutilisée pour le second private endpoint, rattaché à votre espace de travail :

Lancez la création puis attendez :

Une fois créé, retournez sur la page d’Azure Virtual Desktop pour créer le troisième private endpoint de type Global.

Etape IIIb – Restreindre la communication entre le service AVD et les utilisateurs au réseau virtuel

Microsoft conseille d’isoler ce private endpoint sur un espace de travail dédié au réseau. En effet, ce private endpoint unique de type Global pourrait service servir à tous les réseaux virtuels appairés.

Pour cela, créez un nouvel espace de travail AVD :

Nommez-le et lancez sa création :

Une fois créé, retournez-y, décochez là encore l’option réseau, puis sauvegardez.

Créez ici le troisième private endpoint et remplissez le premier onglet comme les 2 précédentes fois :

Choisissez le type de sous-resource cible Global :

Choisissez un réseau en relation directe avec votre environnement AVD :

Pour information, une adresse IP privée sera là-encore allouée pour le service suivant :

Sur l’onglet suivant, la première zone DNS privée va être réutilisée pour le troisième private endpoint, rattaché à ce nouvel espace de travail :

Lancez la création puis attendez :

Etape IV : Configuration du réseau on-premise

Pour que la connexion restreinte à Azure Virtual Desktop fonctionne bien, il est nécessaire d’apporter les enregistrements DNS créés précédemment sur le réseau on-premise.

Comme mon réseau on-premise est virtuellement créé sur Azure, j’ai choisi de créer une seconde zone DNS privée avec le même nom et de la rattacher à mon réseau on-premise :

Reprenez tous les enregistrements présents dans la zone DNS créée par les private endpoints.

Si comme moi votre réseau on-premise est dans Azure, associez cette zone DNS privée à celui-ci.

Etape V : Test de la connexion via Azure VPN Point à Site

Sur le poste on-premise de test, effectuez un premier test de connexion à l’URL d’Azure Virtual Desktop tout en ayant la connexion VPN de stoppée :

aka.ms/wvdarmweb

Constatez avant tout que la page n’est dorénavant plus joignable :

Démarrez votre connexion VPN grâce au client Azure VPN :

Recharger la page web du service Azure Virtual Desktop et renseignez vos identifiants de l’utilisateur de test :

Cliquez sur l’icône de bureau à distance :

Renseignez une seconde fois son mot de passe :

Et vus voilà dans votre session AVD !

Un test de déconnexion de la connexion VPN affectera immédiatement la session utilisateur d’AVD :

Réactiver la connexion VPN pour retrouver la session AVD.

Etape VI : Résumé des ressources Azure créées

Afin d’apporter plus de clarté à toutes ces opérations de déploiement, voici un récapitulatif du travail effectué dans cet article sur mon environnement Azure :

  • 3 private endpoints :
  • 3 cartes réseaux :
  • 2 zones DNS privées :
  • 1 second espace de travail AVD :

Etape VI : Aide à la résolution

Si l’installation s’est déroulée sans accro, mais que vous n’arrivez toujours pas à vous reconnecter à votre environnement Azure Virtual Desktop, voici quelques pistes qui peuvent vous aider :

Absence du premier private endpoint sur le pool d’hôtes AVD.
Connexion VPN non démarrée.
Authentification correcte, mais absence d’enregistrements DNS www, rdweb et client sur le réseau on-premise.
Authentification correcte, mais absence d’enregistrements DNS .rdweb sur le réseau on-premise.
Authentification correcte, mais absence d’enregistrements DNS gateway sur le réseau on-premise.

Conclusion

Par cette nouvelle fonctionnalité, Microsoft apporte encore plus de liberté dans la manière d’utiliser son environnement AVD, avec toujours plus d’exigences de sécurité. La possibilité de restreindre le service AVD à différents types de connexions sécurisées, comme les VPNs ou encore Azure ExpressRoute était attendue depuis longtemps.

Comme toujours, Dean de l’Azure Academy a préparé une vidéo très explicative de la mise en route ????

Augmentez la résilience de votre AVD

De manière générale, la grande majorité des services proposés par les principaux hébergeurs Cloud s’accompagnent d’un niveau de service (SLA). Ce Service-level agreement est un point d’accord concernant la disponibilité d’un service entre les utilisateurs et l’hébergeur Cloud. Une architecture entière dispose elle aussi de sa propre SLA. La SLA de ce produit final combine alors toutes les SLAs de ses sous-produits dont elle dépend.

Dans cet article, nous allons parcourir ensemble quelques mécanismes de résilience disponibles sur Azure. Nous testerons aussi ces méthodes dans le cadre de déploiement d’environnement AVD via le portail Azure.

Qu’est-ce que la SLA selon Microsoft ?

Les Contrats de Niveau de Service (« Service-level agreements », SLA) décrivent les engagements de Microsoft en termes de temps de disponibilité et de connectivité. Les SLA pour les différents services Azure sont énumérés ci-dessous.

SLA selon Microsoft

Azure élabore différentes SLAs pour chaque service qu’ils proposent. Certains services encore en préversion, destinés à du développement ou même gratuits peuvent être dépourvus de SLA. Tout naturellement, une SLA plus élevée apporte une meilleure disponibilité au service attendu.

Prenons en exemple la SLA des machines virtuelles créées sur Azure. Cette SLA dépend par exemple des performances des disques rattachés à la machine virtuelle :

Le choix de disques plus performant est une chose facile à comprendre et à mettre en place. Elle est donc la une première démarche à effectuer pour renforcer la résilience.

Quelle SLA dans le cadre d’un Azure Virtual Desktop ?

Azure Virtual Desktop s’appuie lui aussi sur des machines virtuelles Azure. Microsoft propose le un tableau comparant les cinq types de disques disponibles pour vous aider à choisir celui que vous allez utiliser selon votre scénario d’utilisation :

Disque UltraSSD Premium v2SSD PremiumSSD StandardHDD Standard
Type de disqueSSDSSDSSDSSDHDD
ScénarioCharges de travail gourmandes en E/S, telles que le système SAP HANA, les bases de données de niveau supérieur (par exemple, SQL et Oracle), et autres charges de travail très lourdes en transactions.Charges de travail de production et sensibles aux performances qui nécessitent systématiquement une latence faible, des IOPS et un débit élevéCharges de travail de production et sensibles aux performancesServeurs web, applications d’entreprise peu utilisées et Dev/TestSauvegarde, non critique, accès peu fréquent

Microsoft vous recommande donc de créer vos machines virtuelles AVD avec des disques Premium SSD, et cela pour trois raisons :

  • SLA de haut niveau, 99.9 %, indispensable pour environnement de production.
  • Performances élevées, bande passante et IOPS satisfaisantes.
  • Rapport qualité / prix en intégrant les coûts transactionnels dans son prix mensuel fixe.

Dans le cadre d’un pool de machines virtuelles AVD avec des disques Premium SSD, la SLA est alors à 99.9 % pour chacune d’elle.

Un autre paramètre rentre en ligne de compte pour renforcer la SLA de machines virtuelles : Nombre de machines virtuelles jouant un rôle identique :

Qu’est-ce qu’un Groupe à haute disponibilité ?

Un Groupe à haute disponibilité est un regroupement logique d’au moins deux machines virtuelles, de manière à fournir une application hautement disponible et à répondre aux exigences du niveau de 99,95 % inscrit dans les contrats de niveau de service Azure. Le groupe à haute disponibilité proprement dit ne vous coûte rien ; vous payez uniquement pour chaque instance de machine virtuelle que vous créez.

Microsoft Learn

Deux notions importantes sont alors configurables grâce à cette fonctionnalité d’Azure :

  • Domaine de mise à jour : regroupe des machines virtuelles pouvant être mises à jour et donc potentiellement redémarrées en même temps. Le redémarrage des domaines de mise à jour effectue un redémarrage que sur un seul un seul domaine à la fois. (Max 20 domaines de mise à jour par Groupe à haute disponibilité)
  • Domaine d’erreur : regroupe des machines virtuelles partageant une source d’alimentation et réseau en commune. Cela a pour effet de limiter l’effet des défaillances des équipements physiques, des pannes du serveur et des coupures d’électricité. (Max 3 domaines d’erreur par Groupe à haute disponibilité)

Autrement dit, Azure vous permet de positionner gratuitement vos machines virtuelles dans un Groupe à haute disponibilité, de telle sorte que si l’une d’entre-elles rencontre des difficultés ou une mise à jour Azure, une continuité de service de votre application est assurée via la disponibilité garantie des autres machines virtuelles.

Dans le cas d’un environnement Azure Virtual Desktop, certains services critiques peuvent alors être répartis sur plusieurs Groupes de disponibilité. Par exemple :

  • Groupe de disponibilité 1 : Les machines virtuelles dédiées au pool d’hôtes AVD
  • Groupe de disponibilité 2 : Les machines virtuelles dédiées au domaine AD

Qu’est-ce que les Zones de disponibilité ?

Un schéma est souvent plus clair que de longues explications. Voici un empilement hiérarchique du Cloud Microsoft. Chaque service Azure est défini par toutes ces strates ici présentes.

Les géographies d’Azure n’ont pas d’impact direct sur les architectures déployées dans le Cloud. Il faut juste garder en tête qu’une géographie Azure regroupe plusieurs régions Azure.

Le niveau le plus important à retenir est bien la Région Azure. Le Cloud de Microsoft est réparti sur environ une soixantaine de régions Azure. La plupart de ces régions Azure forment une paire de 2 régions. Cette liaison forte apporte des services spécifiques, comme le but d’accroitre les capacités de de reprise après sinistre.

Enfin, de plus en plus de régions Azure disposent de plusieurs Zones de disponibilité :

Les Zones de disponibilité Azure sont des emplacements physiquement séparés au sein de région Azure, qui sont tolérants aux défaillances de centre de données en raison de l’infrastructure redondante et de l’isolation logique des services Azure.

Microsoft Learn

L’intérêt de disposer de lieux géographiques séparés de plusieurs kilomètres, voir dizaines de kilomètres, est d’apporter une meilleure résilience que celle générée via les Groupes à haute disponibilité, toujours présent dans un seul site physique, pour faire face à des sinistres de grande envergure.

A titre d’information, les zones de disponibilité sont disponibles dans la région Azure Suisse Nord depuis mai 2022.

Afin de garantir un haut niveau de performance, Microsoft signale que l’impact sur la latence d’une architecture Azure répartie sur plusieurs Zones de disponibilité est minime voire nul, et cela grâce à une latence inférieure à deux millisecondes entre ces zones.

Il est possible de combiner les Zones de de disponibilité avec les Groupes à haute disponibilité.

Microsoft met également à disposition un outil graphique intéressant sur les composantes de l’infrastructure Azure afin d’en savoir un peu plus :

Comme pour presque tous les articles dédiés Azure Virtual Desktop, voici différents tests pour en évaluer l’impact dans le déploiement de vos ressources.

Etape 0 : Rappel des prérequis

Des prérequis sont nécessaires pour réaliser ces démonstrations AVD :

  • Un tenant Microsoft
  • Une souscription Azure valide
  • Un réseau virtuel existant sur Azure

La mise en place d’une notion de disponibilité doit se faire lors de la création des machines virtuelles. Il n’est plus possible d’agir dessus une fois les machines virtuelles déployées. Cela est donc paramétrable uniquement :

  • Lors de la création du pool d’hôtes AVD
  • Lors de l’ajout de nouvelles machines virtuelles à un environnement AVD existant.

Test A : AVD + Groupe à haute disponibilité

Commencez par déployer un pool d’hôtes AVD grâce à la barre de recherche du portail Azure :

Tapez « virtual desktop » dans la barre de recherche pour voir le service AVD apparaître.

Remplissez le premier onglet sans spécificité particulière :

Continuez sur les éléments de base de vos machines virtuelles AVD :

L’option ci-dessous nous invite à préciser la notion de disponibilité voulue. Choisissez ici Groupe à haute disponibilité :

Cliquez comme ceci pour en créer un nouveau Groupe à haute disponibilité :

Spécifiez le nom et les nombres de domaines de mise à jour et d’erreurs voulus :

Terminez de remplir les informations de cet onglet sans spécificité particulière :

Créez également un workspace AVD :

Lancez la création de votre environnement Azure Virtual Desktop :

Attendez que votre déploiement AVD se termine :

Contrôlez plusieurs machines virtuelles et constatez le Groupe à haute disponibilité dont elles dépendent :

Consultez l’ensemble des informations de votre Groupe à haute disponibilité en recherchant directement cette ressource Azure depuis votre groupe de ressources :

Ses paramétrages de base ne sont malheureusement plus modifiables :

L’ajout de nouvelle machines virtuelles à votre pool d’hôtes AVD avec ce même Groupe à haute disponibilité est toujours accessible.

La répartition des machines virtuelles est toujours faite en round-robin (équitable)

Finalement, le déploiement d’un environnement Azure Virtual Desktop via le portail Azure prend bien en charge la répartition des machines virtuelles du pool d’hôtes dans un Groupe à haute disponibilité.

Continuons maintenant avec un second test dédié aux Zones de disponibilité.

Test B : AVD + Zones de disponibilité

Là encore, nous allons commencer par déployer un second pool d’hôtes AVD. Repartez depuis la barre de recherche du portail Azure pour accéder au service AVD :

Tapez « virtual desktop » dans la barre de recherche pour voir le service AVD apparaître.

Remplissez là encore le premier onglet sans spécificité particulière :

Continuez sur les éléments de base de vos machines virtuelles AVD :

Choisissez dans le même menu déroulant Zones de disponibilité, puis sélectionnez les 3 Zones disponibles dans la région Suisse Nord :

Terminez de remplir les informations de cet onglet sans spécificité particulière :

Créez là encore un workspace AVD :

Lancez la création de votre environnement Azure Virtual Desktop :

Attendez que votre second déploiement AVD se termine :

Contrôlez plusieurs machines virtuelles et constatez la Zone de disponibilité dont elles dépendent :

A l’inverse du Groupe à haute disponibilité, il n’existe pas de ressource Azure symbolisant la Zones de disponibilité. Là encore, plus aucun paramétrage n’est modifiable après création.

Ici aussi, le déploiement d’un environnement Azure Virtual Desktop via le portail Azure prend lui aussi en charge la répartition des machines virtuelles du pool d’hôtes dans plusieurs Zones de disponibilité.

Remarque importante

Une différence subtile existe les Groupes à haute disponibilité et les Zones de disponibilité. Le premier est bien un groupe dont sont associées plusieurs machines virtuelles, tandis que le second est une affectation d’une machine virtuelle à un datacenter (zone) spécifique.

Au final, pour que ces deux services Azure fassent sens dans votre architecture :

  • Je n’ai besoin que d’un seul groupe à haute disponibilité pour plusieurs VMs
  • J’ai besoin de plusieurs zones de disponibilité pour plusieurs VMs

Pourquoi cette précision ?

Car il arrive souvent qu’un doute s’installe sur lesquelles et combien de ces ressources (Groupe à haute disponibilité / Zones de disponibilité) sont nécessaires.

Conclusion

Azure Virtual Desktop continue de progresser en automatisation et en simplicité de déploiement. Le fait que de plus en plus de régions Azure disposent de Zones de disponibilité est une très bonne nouvelle pour la résilience des services Cloud. Enfin Dean de l’Azure Academy nous en reparle en détail dans cette vidéo ????????